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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 19:35

Prière du pape François prononcée à Lesbos pour les migrants, avec le patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomaios Ier, et l’archevêque orthodoxe d’Athènes, Hiéronyme.

Dieu miséricordieux, nous te prions pour tous les hommes, pour toutes les femmes et pour tous les enfants, qui sont morts après avoir quitté leur pays à la recherche d’une vie meilleure. Bien que beaucoup de leurs tombes ne portent aucun nom, chacun d’eux est connu, aimé et chéri de toi. Puissions-nous ne jamais les oublier, mais honorer leur sacrifice plus par les actes que par les paroles.

Nous te confions tous ceux qui ont fait ce voyage, affrontant la peur, l’incertitude et l’humiliation, en vue de parvenir à un endroit de sécurité et d’espérance. Tout comme tu n’as jamais abandonné ton Fils lorsqu’il a été conduit à un endroit sûr par Marie et par Joseph, de même à présent sois proche de tes fils et de tes filles que voici, à travers notre tendresse et notre protection. En prenant soin d’eux, puissions-nous travailler pour un monde où personne n’est contraint à abandonner sa maison et où chacun peut vivre dans la liberté, la dignité et la paix.

Dieu miséricordieux et Père de tous, réveille-nous du sommeil de l’indifférence, ouvre nos yeux à leur souffrance, et libère-nous de l’insensibilité générée par le confort mondain et l’égocentrisme. Aide-nous, en tant que nations, communautés et individus, à voir que ceux qui viennent dans nos contrées sont nos frères et sœurs. Puissions-nous partager avec eux les bénédictions que nous avons reçues de tes mains, et reconnaître qu’ensemble, comme une famille humaine unique, nous sommes tous des migrants, en chemin dans l’espérance vers toi, notre vraie maison, où toute larme sera essuyée, où nous serons tous en paix et en sécurité dans tes bras.

L’Eglise et l’Esprit Saint

1 ère lecture (Ac 13,14.43-52) Psaume (Ps 99,1-2.3.5) 2 ème lecture (Ap 7,9.14b-17) Evangile (Jn 10,27-30)

La première réunion des apôtres devant l’évolution nécessaire que doit assumer la jeune Église est appelée « le concile des Jérusalem; il constitue celle une date capitale, dans la lecture des textes de la première alliance selon ce qu’a déclaré Jésus dans le sermon sur la montagne : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » (Mt 5,17). Antioche est au carrefour de la culture romaine, de la culture grecque et de la culture orientale de la Perse. Les populations de cette ville importante et influente en tellement consciente qu’elle détache les fidèles de la nouvelle « religion », du judaïsme et les attachent à Jésus. C’est là que pour la première fois ils sont appelés « chrétiens » prenant en compte leur ouverture au monde. L’Eglise d’Antioche a toute une histoire qui lui est propre (Actes 11.) Elle a été fondée par des juifs de langue grecque, devenus chrétiens et dispersés par la persécution qui suit le martyre de saint Etienne. Ils annoncent l’Evangile à Antioche de Syrie, aujourd’hui Antakya en Turquie. Bon nombre de païens se convertissent. Convertis à la Parole de Jésus, ils ne sont pas que les continuateurs de la Torah et des Prophètes, mais du Christ. Ils ne sont pas les disciples d’un prophète ou d’un meneur d’hommes, mais du Messie, attendu par les Juifs ; attente à laquelle les païens participent également, mais sans en avoir conscience. Ils ne veulent pas se détacher de l’Église-mère, même si des structures et une certaine hiérarchie apparaissent. Alors nous voyons l’Eglise d’Antioche financer le voyage de ses émissaires, pour rester unie à l’Eglise de Jérusalem.

A Jérusalem, ce sont les Anciens, comme dans les communautés juives, qui ont une place particulière. Mais les Apôtres sont nommés avant eux dans la liste des ministères. L’importance de Jérusalem semble ainsi plus liée à la présence des apôtres qu’au fait d’avoir été la première communauté chrétienne, datant du jour même de la Pentecôte, le jour de l’Esprit-Saint.

Chaque Eglise est bien l’Eglise si elle vit sa propre grâce en référence au ministère apostolique, dont elle détient le mandat que lui confère la présence de l’Esprit de Dieu. A cette condition, l’Eglise peut dire : L’Esprit-Saint et nous-mêmes avons décidé.” Mais dans le même temps, il faut cette condition : chacun ne peut se dire l’interprète de l’Esprit-Saint s’il n’a pas la garantie apostolique.

L’avenir doit assumer l’Alliance, et non pas des rites. Au concile de Jérusalem, c’est bien de la pensée de Dieu dont il faut tenir compte. Les questions en jeu sont importantes puisqu’il s’agit de l’observance de toute la Loi, de la valeur même de toute la Loi, dont la remise en cause est provoquée par la remise en cause d’une seule prescription, dans ce cas, la circoncision. Il s’agit d’admettre que les païens participent à la même promesse qu’Israël sans passer par ce rite. Pierre est le premier à baptiser un païen, Paul et Barnabé racontent les signes et les prodiges accomplis chez les païens, ce qui manifeste l’action efficace de la foi et de la grâce.

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là, des gens, venus de Judée à Antioche, enseignaient les frères en disant : « Si vous n’acceptez pas la circoncision selon la coutume qui vient de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés. » Cela provoqua un affrontement ainsi qu’une vive discussion engagée par Paul et Barnabé contre ces gens-là. Alors on décida que Paul et Barnabé, avec quelques autres frères, monteraient à Jérusalem auprès des Apôtres et des Anciens pour discuter de cette question. Les Apôtres et les Anciens décidèrent avec toute l’Église de choisir parmi eux des hommes qu’ils enverraient à Antioche avec Paul et Barnabé. C’étaient des hommes qui avaient de l’autorité parmi les frères : Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas. Voici ce qu’ils écrivirent de leur main : « Les Apôtres et les Anciens, vos frères, aux frères issus des nations, qui résident à Antioche, en Syrie et en Cilicie, salut ! Attendu que certains des nôtres, comme nous l’avons appris, sont allés, sans aucun mandat de notre part, tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi, nous avons pris la décision, à l’unanimité, de choisir des hommes que nous envoyons chez vous, avec nos frères bien-aimés Barnabé et Paul, eux qui ont fait don de leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous vous envoyons donc Jude et Silas, qui vous confirmeront de vive voix ce qui suit : L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent : vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles, du sang, des viandes non saignées et des unions illégitimes. Vous agirez bien, si vous vous gardez de tout cela. Bon courage ! » – Parole du Seigneur.

Psaume :

R/ Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ; qu’ils te rendent grâce tous ensemble ! ou : Alléluia.

Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s’illumine pour nous ; et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations. Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice ; tu gouvernes les peuples avec droiture, sur la terre, tu conduis les nations. La terre a donné son fruit ; Dieu, notre Dieu, nous bénit. Que Dieu nous bénisse, et que la terre tout entière l’adore !

2ème lecture : « Il me montra la Ville sainte qui descendait du ciel »

Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

Moi, Jean, j’ai vu un ange. En esprit, il m’emporta sur une grande et haute montagne ; il me montra la Ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu : elle avait en elle la gloire de Dieu ; son éclat était celui d’une pierre très précieuse, comme le jaspe cristallin. Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes et, sur ces portes, douze anges ; des noms y étaient inscrits : ceux des douze tribus des fils d’Israël. Il y avait trois portes à l’orient, trois au nord, trois au midi, et trois à l’occident. La muraille de la ville reposait sur douze fondations portant les douze noms des douze Apôtres de l’Agneau. Dans la ville, je n’ai pas vu de sanctuaire, car son sanctuaire, c’est le Seigneur Dieu, Souverain de l’univers, et l’Agneau. La ville n’a pas besoin du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine : son luminaire, c’est l’Agneau. – Parole du Seigneur.

Evangile : « L’Esprit Saint vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit »

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ; mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes

  • Tous les samedis matin de 10 h à 12 h un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation

  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

-Lundi 2 mai : Saint Athanase

-Mardi 3 mai : Saint Philippe et saint Jacques

-Mercredi 4 mai : De la férie

-Jeudi 5 mai : ASCENSION DU SEIGNEUR

-Vendredi 6 mai : De la férie

-Samedi 7 mai : De la férie

LES RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE

-Lundi 2 Mai à 20 h 30 au presbytère : Réunion du Conseil paroissial pour les affaires économiques

Jeudi 5 Mai :

Solennité de l’Ascension :

Messe à 10 h 30 en l’église Notre-Dame

Le mardi 10 mai à 19 h salle Pierre Lefeuvre : Réunion de parents concernant le Pèlerinage au Mont Saint-Michel des jeunes de 4èmes-5èmes

DIMANCHE 1 er mai 2016 – 6 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 15,1-2.22-29) Psaume (Ps 66,2-3.5.7.8) 2 ème lecture (Ap 21,10-14.22-23) Evangile (Jn 14,23-29)

DIMANCHE 8 mai 2016 – 7 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 7,55-60) Psaume (Ps 96,1-2.6.7.9) 2 ème lecture (Ap 22,12-14.16-17.20) Evangile (Jn 17,20-26)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis-Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

QUETE POUR LES PRETRES AGES

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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 12:39

Déclaration du Conseil Permanent des Evêques de France du 12 avril 2016 annonçant de nouvelles mesures pour lutter contre la pédophilie

Comme annoncé à l’issue de l’Assemblée plénière des évêques le 18 mars dernier, le Conseil permanent, prenant en compte la situation nouvelle issue des révélations sur les cas de pédophilie dans notre pays, s’est réuni les 11 et 12 avril afin de prendre les mesures nécessaires. Dès novembre 2000, les évêques de France affirmaient : « ces actes de pédophilie, l’Eglise les condamne absolument. Les actes de pédophilie, actes sexuels marqués par une forte inégalité sont profondément destructeurs (…) Lorsque l’agresseur est un prêtre, il y a une double trahison. » Aujourd’hui, ces affaires tragiques concernent peu de prêtres mais n’y aurait-il qu’une seule affaire, elle serait toujours de trop. Nous demandons aux prêtres qui ont commis des faits coupables de se dénoncer à la justice. Le Conseil réaffirme la priorité de l’Eglise d’accueil et d’écoute des victimes et son engagement à collaborer avec la justice. Il redit la nécessité que les victimes ou leur famille portent plainte en cas de faits répréhensibles.

Dans la continuité du travail engagé depuis début novembre 2000, il décide ce qui suit :

En ce qui concerne les victimes, le Conseil souligne l’importance qu’elles aient un lieu où elles soient assurées d’être accueillies, écoutées et accompagnées. Outre la rencontre avec l’évêque ou son représentant direct, le Conseil souhaite que chaque victime puisse entrer en contact facilement avec les personnes en charge de cette écoute. A cet effet, des cellules seront mises en place au niveau des diocèses ou des Provinces ecclésiastiques. Un site internet dédié, notamment à l’accueil des victimes, permettra à celles-ci de rentrer en contact avec cette cellule locale. Dès aujourd’hui et dans l’attente de la mise en place du site internet, l’adresse mail « paroledevictimes@cef.fr » est ouverte aux victimes.

Dans l’histoire des diocèses, des cas particuliers demeurent, même anciens, sur lesquels il est nécessaire de faire la lumière. Nous nous engageons à faire ce travail comme nous le faisons sur les cas portés à notre connaissance, notamment par les victimes.

Il appartient aux évêques ayant connaissance de faits précis de prendre les mesures conservatoires nécessaires jusqu’à la décision de justice afin de tout mettre en œuvre pour protéger les enfants et les jeunes. Après la décision de justice et jusqu’au résultat de la procédure canonique, ces mesures seront ajustées.

Une commission nationale d’expertise indépendante est mise en place. Présidée par une personnalité laïque qualifiée, et composée d’experts (anciens magistrats, médecins, psychologues, parents…). Elle a pour mission de conseiller les évêques dans l’évaluation des situations de prêtres ayant commis des actes répréhensibles. Les évêques la saisiront lorsqu’une telle structure n’existe pas localement. Cette commission sera mise en place avant l’été 2016.

La Cellule permanente de lutte contre la pédophilie (CPLP), rattachée à la Présidence de la Conférence des évêques de France (CEF), poursuit le travail de l’ancienne « cellule de veille » au sein de la CEF pour continuer à porter le souci de la prévention et de la lutte contre la pédophilie ainsi que de la formation des divers acteurs pastoraux.

Elle accompagne et conseille pour la mise en place des cellules locales d’accueil et d’écoute. Elle est l’interlocuteur des associations de victimes.

Le Conseil permanent insiste sur le travail de prévention auprès de tous les éducateurs, animateurs, prêtres, enseignants, séminaristes… Il charge la CPLP de mettre en place un site internet public à destination de tous les acteurs concernés et tous les outils nécessaires ; notamment un vademecum des procédures à suivre à usage des évêques.

Lors de la rencontre du Conseil permanent avec les archevêques, le 13 juin, un point sera fait sur la mise en place de ces mesures.

Jésus, le Bon Pasteur

1 ère lecture (Ac 13,14.43-52) Psaume (Ps 99,1-2.3.5) 2 ème lecture (Ap 7,9.14b-17) Evangile (Jn 10,27-30)

Nous nous devons de reprendre l’ensemble de la parabole si nous voulons en découvrir toute la richesse, d’autant que saint Jean n’a pas séparé les deux symboles et les deux images qui forment un tout dans la discussion avec les Pharisiens. Quant au sens, les deux images convergent : Jésus est celui par qui nous entrons dans la vie. Elles convergent aussi en ce sens qu’elles nous disent ce qu’il en est de notre rapport au Christ, un rapport loyal, confiant et libre. Il est le berger, il n’est pas le voleur. Il est la porte, il n’est pas l’effraction. Nous avons donc à vivre avec Lui dans cette perspective qu’il nous donne et y correspondre par notre libre réponse, puisqu’il n’est pas celui qui décide par force, à notre place. Dans le même temps, Jésus a un droit sur nous, droit qu’il tient de son Père qui nous a donnés à lui. Jésus est bien « notre Seigneur ». Mais il n’usera envers nous ni de violence ni même de contrainte. C’est à la voix que nous le reconnaîtrons, comme Marie de Magdala au jardin du tombeau. Et nous devons lui donner toute sa dimension. La voix « phones » en grec bien de celui qui est la Parole de Dieu, « Logos ». L’humanité et la divinité sont indissociables dans la personnalité de celui qui s’adresse à nous. Et l’appel vient de celui qui nous connaît par notre nom, en notre singularité, en notre personnalité. Nathanaël, déjà, sur les bords du Jourdain, avait été bouleversé et converti par elle. Entendre, recevoir cet appel et y correspondre.

La figure du pasteur que nous donne l’extrait choisi pour ce dimanche nous met sur le chemin du Christ pascal. En effet, le passage précédent nous donnait la première face de ce mystère : Jésus donnant sa vie : « Personne n’a pu me l’enlever, je la donne moi-même. » Jésus donnant la vie parce qu’il nous connaît : « Je les connais, elles me suivent, je leur donne la vie éternelle, jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. » (Jean 10. 27 et 28). Nous sommes tout près de la prière sacerdotale du soir du Jeudi saint : »Pour eux je me consacre moi-même afin qu’ils soient, eux aussi, consacrés en vérité. » (Jean 17. 19)

Par ailleurs, l’analogie du berger avec le Christ pascal est surprenante, car il n’appartient pas à la fonction du pasteur d’aller jusqu’à donner sa vie pour son troupeau. En un sens, c’est même l’échec que de quitter la tête du troupeau, fut-ce par une mort héroïque. Nous avons à recevons cette parabole dans la lumière de la Résurrection, sinon nous n’avons qu’un pasteur incapable, compatissant à ses brebis, mais les entraînant, à sa suite, dans une mort inéluctable, dans un abandon. Or Jésus veut leur donner, veut nous donner la vie éternelle. Soyons en sûrs : jamais il ne nous abandonnera, il nous met dans la main du Père « Et le Père et moi, nous sommes un. » (Jean 10. 30)

1ère lecture : « Nous nous tournons vers les nations païennes » (Ac 13, 14.43-52)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là, Paul et Barnabé poursuivirent leur voyage au-delà de Pergé et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Le jour du sabbat, ils entrèrent à la synagogue et prirent place. Une fois l’assemblée dispersée, beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique les suivirent. Paul et Barnabé, parlant avec eux, les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu. Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur. Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient. Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! Nous nous tournons vers les nations païennes. C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants. Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région. Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire. Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium, tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint. – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 99 (100), 1-2, 3, 5

R/ Nous sommes son peuple, son troupeau. ou : Alléluia. (cf. Ps 99, 3c)

Acclamez le Seigneur, terre entière, servez le Seigneur dans l’allégresse, venez à lui avec des chants de joie ! Reconnaissez que le Seigneur est Dieu : il nous a faits, et nous sommes à lui, nous, son peuple, son troupeau. Oui, le Seigneur est bon, éternel est son amour, sa fidélité demeure d’âge en âge.

2ème lecture : « L’Agneau sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie » (Ap 7, 9.14b-17)

Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

Moi, Jean, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. L’un des Anciens me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et le servent, jour et nuit, dans son sanctuaire. Celui qui siège sur le Trône établira sa demeure chez eux. Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, ni le soleil ni la chaleur ne les accablera, puisque l’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » – Parole du Seigneur.

Evangile : « À mes brebis, je donne la vie éternelle » (Jn 10, 27-30)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Je suis, le bon Pasteur, dit le Seigneur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. Alléluia. (Jn 10, 14)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus déclara : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes

  • Tous les samedis matin de 10 h à 12 h un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation

  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

-Lundi 18 avril : Bienheureuse Marie de l’Incarnation

-Mardi 19 avril : De la férie

-Mercredi 20 avril : De la férie

-Jeudi 21 avril : Saint Anselme

-Vendredi 22 avril : De la férie

-Samedi 23 avril : Saint Georges

LES RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE

Le père Frédéric Benoist est absent du 17 au 23 Avril et du 24 au 29 Avril (Frat de Lourdes)

-Mercredi 20 avril à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe MCR

-Vendredi 22 avril de 9 h 30 à 16 h 30 salle Pierre Lefeuvre : récollection du Mouvement Chrétien des Retraités animée par le Père Jean-François SERRES

-Samedi 23 Avril à 14 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre entre prêtres et imams de Seine-Saint-Denis

Pèlerinage FRAT(ernel) de Lourdes du 24 au 29 avril des 15-18 ans : animé

par les évêques d’Ile de France, rassemble les jeunes

catholiques des huit diocèses. Thème de cette édition :

« Je vous donne ma paix » Jean 14

Nous sommes invités le Samedi 30 Avril à 10 h 30 à Notre-Dame à une messe d’action de grâce pour les 50 ans du Père Ignace KPOTOGBEY en présence des membres de sa famille

DIMANCHE 17 avril 2016 – 4 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 13,14.43-52) Psaume (Ps 99,1-2.3.5) 2 ème lecture (Ap 7,9.14b-17) Evangile (Jn 10,27-30)

QUETE POUR LŒUVRE DES VOCATIONS

DIMANCHE 24 avril 2016 – 5 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 14,21b-27) Psaume (Ps 144,8-13) 2 ème lecture (Ap 21,1-5a) Evangile (Jn 13,31-33a.34-35)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis-Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

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10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 18:45

JUBILÉ DE LA DIVINE MISÉRICORDE - HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

« Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre » (Jn 20, 30). L’Évangile est le livre de la miséricorde de Dieu, à lire et à relire, parce que tout ce que Jésus a dit et accompli est une expression de la miséricorde du Père. Toutefois, tout n’a pas été écrit ; l’Évangile de la miséricorde demeure un livre ouvert, où continuer à écrire les signes des disciples du Christ, gestes concrets d’amour, qui sont le meilleur témoignage de la miséricorde. Nous sommes tous appelés à devenir écrivains vivants de l’Évangile, porteurs de la Bonne Nouvelle à tout homme et à toute femme d’aujourd’hui. Nous pouvons le faire en mettant en pratique les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles, qui sont le style de vie du chrétien. Par ces gestes simples et forts, parfois même invisibles, nous pouvons visiter tous ceux qui sont dans le besoin, portant la tendresse et la consolation de Dieu. On poursuit ainsi ce que Jésus a accompli le jour de Pâques, quand il a répandu dans les cœurs des disciples effrayés la miséricorde du Père, soufflant sur eux l’Esprit Saint qui pardonne les péchés et donne la joie.

Toutefois, dans le récit que nous avons écouté émerge un contraste évident : il y a la crainte des disciples, qui ferment les portes de la maison ; de l’autre, il y a la mission de la part de Jésus, qui les envoie dans le monde porter l’annonce du pardon. Il peut y avoir aussi en nous ce contraste, une lutte intérieure entre la fermeture du cœur et l’appel de l’amour à ouvrir les portes closes et à sortir de nous-mêmes. Le Christ, qui par amour est passé à travers les portes closes du péché, de la mort et des enfers, désire entrer aussi chez chacun pour ouvrir tout grand les portes closes du cœur. Lui, qui par la résurrection a vaincu la peur et la crainte qui nous emprisonnent, veut ouvrir tout grand nos portes closes et nous envoyer. La route que le Maître ressuscité nous indique est à sens unique, elle avance dans une seule direction : sortir de nous-mêmes, sortir pour témoigner de la force de guérison de l’amour qui nous a conquis. Nous voyons devant nous une humanité souvent blessée et craintive, qui porte les cicatrices de la douleur et de l’incertitude. Face à l’imploration douloureuse de miséricorde et de paix, nous entendons, aujourd’hui adressée à chacun de nous, l’invitation confiante de Jésus : « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » (v. 21).

Chaque infirmité peut trouver dans la miséricorde de Dieu un secours efficace. Sa miséricorde, en effet, ne s’arrête pas à distance : il désire venir à la rencontre de toutes les pauvretés et libérer des nombreuses formes d’esclavage qui affligent notre monde. Il veut rejoindre les blessures de chacun, pour les soigner. Être apôtres de miséricorde signifie toucher et caresser ses plaies, présentes aussi aujourd’hui dans le corps et dans l’âme de tant de ses frères et sœurs. En soignant ces plaies nous professons Jésus, nous le rendons présent et vivant ; nous permettons à d’autres, de toucher de la main sa miséricorde, de le reconnaître « Seigneur et Dieu » (cf. v. 28), comme fit l’Apôtre Thomas. C’est cela la mission qui nous a été confiée. Tant de personnes demandent d’être écoutées et comprises. L’Évangile de la miséricorde, à annoncer et à écrire dans la vie, cherche des personnes au cœur patient et ouvert, « bons samaritains » qui connaissent la compassion et le silence face au mystère du frère et de la sœur ; il demande des serviteurs généreux et joyeux, qui aiment gratuitement sans rien exiger en échange.

« La paix soit avec vous ! » (v. 21) : c’est le salut que le Christ adresse à ses disciples ; c’est la même paix qu’attendent les hommes de notre temps. Ce n’est pas une paix négociée, ce n’est pas l’arrêt de quelque chose qui ne va pas : c’est sa paix, la paix qui vient du cœur du Ressuscité, la paix qui a vaincu le péché, la mort et la peur. C’est la paix qui ne divise pas, mais unit ; c’est la paix qui ne laisse pas seuls, mais nous fait sentir accueillis et aimés ; c’est la paix qui demeure dans la douleur et fait fleurir l’espérance. Cette paix, comme le jour de Pâques, naît et renaît toujours du pardon de Dieu, qui enlève l’inquiétude du cœur. Être porteuse de sa paix : c’est la mission confiée à l’Église le jour de Pâques. Nous sommes nés dans le Christ comme instruments de réconciliation, pour porter à tous le pardon du Père, pour révéler son visage de seul amour dans les signes de la miséricorde.

Dans le Psaume responsorial il a été proclamé : « Son amour est pour toujours » (117/118, 2). C’est vrai, la miséricorde de Dieu est éternelle ; elle ne finit pas, elle ne s’épuise pas, elle ne se rend pas face aux fermetures, et elle ne se fatigue jamais. Dans ce « pour toujours » nous trouvons un soutien dans les moments d’épreuve et de faiblesse, parce que nous sommes certains que Dieu ne nous abandonne pas : il demeure avec nous pour toujours. Remercions pour son si grand amour, qu’il nous est impossible de comprendre : il est si grand ! Demandons la grâce de ne jamais nous fatiguer de puiser la miséricorde du Père et de la porter dans le monde : demandons d’être nous-mêmes miséricordieux, pour répandre partout la force de l’Évangile, pour écrire ces pages de l’Évangile que l’apôtre Jean n’a pas écrites.

LA VERITABLE SIGNIFICATION de l’Apocalypse

1 ère lecture (Ac 5,27b-32.40b-41) Psaume (Ps 29,3-6.12-13) 2 ème lecture (Ap 5,11-14) Evangile (Jn 21,1-19)

Comme durant tout le temps pascal de cette année, la deuxième lecture est empruntée au livre de “l’Apocalypse” dont le titre n’est autre que le premier mot de ce livre qui clôt la révélation du Nouveau Testament. Il ne signifie pas “catastrophe”, selon l’expression usuelle quand on parle d’une inondation, d’un krach boursier ou d’une explosion nucléaire. Le terme grec, volontairement employé par l’auteur, veut dire “révélation”.

Ce qui était « couvert » est découvert, ce qui était caché devient manifeste. Selon une autre expression grecque toute proche :”le crypté” est percée à jour.

Les mots qui suivent l’indiquent d’ailleurs “Apocalypse de Jésus-Christ.” Si le langage courant a « dévoyé » ce message parce que la révélation du Christ porte essentiellement sur la victoire du Ressuscité, aujourd’hui encore attaqué par les forces du mal et dont le triomphe ultime s’accompagnera de la disparition du vieux monde, tout entaché de péché. S’il y a catastrophe, c’est pour le mal et non pas pour le bien suprême que Dieu nous apporte en Jésus-Christ. Cette disparition est parfois violente, car le mal s’acharne et s’agrippe. Ainsi, au moment de la Pâque du Seigneur, aux jours de l’Égypte, et pour contraindre Pharaon de laisser partir le peuple d’Israël vers la liberté, il fallut dix plaies. Pour l’Apocalypse, il s’agit de dire par quels tourments passera le monde avant que s’instaure la Jérusalem céleste, le royaume même de la liberté.

Le livre ne serait pas une “bonne nouvelle” s’il ne provoquait que l’angoisse devant ce qui reste à vivre dans l’avenir. Son but est de donner espérance et assurance, de montrer à la communauté chrétienne persécutée et plongée dans un monde qui ne cesse pas d’être dur et violent, que l’issue ne fait pas de doute. Nous l’avons entendu dimanche dernier :”Sois sans crainte. Je suis le premier et le dernier, je suis le vivant. J’étais mort, mais me voici vivant pour les siècles des siècles. Je détiens les clés de la mort.” (Apocalypse 1. 9). Dès aujourd’hui, nous sommes au-delà du moment décisif de l’histoire. Le Christ est ressuscité. Et comme la résurrection de Jésus est le triomphe de l’Innocent sur les ténèbres, elle est la victoire du Vivant à la poursuite duquel les forces du Mal s’épuisent en vain.

1ère lecture : « Nous sommes les témoins de tout cela avec l’Esprit Saint » (Ac 5, 27b-32.40b-41)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là, les Apôtres comparaissaient devant le Conseil suprême. Le grand prêtre les interrogea : « Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de celui-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Vous voulez donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ! » En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice. C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé, en faisant de lui le Prince et le Sauveur, pour accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » Après avoir fait fouetter les Apôtres, ils leur interdirent de parler au nom de Jésus, puis ils les relâchèrent. Quant à eux, quittant le Conseil suprême, ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus. – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 29 (30), 3-4, 5-6ab, 6cd.12, 13

R/ Je t’exalte, Seigneur, tu m’as relevé. ou : Alléluia. (Ps 29, 2a)

Quand j’ai crié vers toi, Seigneur, mon Dieu, tu m’as guéri ; Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme et revivre quand je descendais à la fosse. Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles, rendez grâce en rappelant son nom très saint. Sa colère ne dure qu’un instant, sa bonté, toute la vie. Avec le soir, viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie ! Tu as changé mon deuil en une danse, mes habits funèbres en parure de joie ! Que mon cœur ne se taise pas, qu’il soit en fête pour toi ; et que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !

Evangile : « Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson » (Jn 21, 1-14)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposés là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes

  • Tous les samedis matin de 10 h à 12 h un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation

  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

-Lundi 11 avril : Saint Stanislas

-Mardi 12 avril : De la férie

-Mercredi 13 avril : De la férie

-Jeudi 14 avril : De la férie

-Vendredi 15 avril : De la férie

-Samedi 16 avril : De la férie

LES RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE

-Lundi 11 avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des parents des jeunes qui partent au FRAT de Lourdes

-Mardi 12 avril à 14 h salle Pierre Lefeuvre : goûter des anciens des équipes Saint-Vincent

-Mardi 12 avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : Parcours biblique animé par Madame Myriam de la Marnière (étude de la Génèse chapitres 3 et 4)

-Mercredi 13 avril à 17 h salle Pierre Lefeuvre : réunion de préparation à la confirmation

-Mercredi 13 avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe Tibériade, catéchèse pour adultes : La Résurrection

-Jeudi 14 avril à 17 h salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe biblique paroissial : Les fondements bibliques des sacrements

-Jeudi 14 avril à 11 h 30 : réunion des prêtres du secteur

-Jeudi 14 avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion de l’Equipe d’Animation Paroissiale

Jeudi 14 Avril à 20 h 30 à la Basilique cathédrale de Saint-Denis : Concert organisé par l’association « les Amis de la Basilique Cathédrale Saint-Denis » :

Le requiem de Mozart par le Chœur Charles Münch (100 choristes et musiciens)

Concert au profit de l’aménagement liturgique du chœur de notre cathédrale

Réservation : http://www.amisdelabasiliquesaintdenis.org - Prix des Places : 15 & 20 €

-Vendredi 15 avril à 14 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des équipes Saint-Vincent

-Vendredi 15 avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des catéchumènes adultes et leurs accompagnateurs

Dimanche 17 avril de 15 h à 18 h salle Pierre

Lefeuvre : Rencontre de préparation pour les JMJ

Cracovie 2016

organisée par le Pôle Jeunes 93 pour cheminer vers les JMJ 2016 à Cracovie, du 17 juillet au 2 août

DIMANCHE 17 avril 2016 – 4 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 13,14.43-52) Psaume (Ps 99,1-2.3.5) 2 ème lecture (Ap 7,9.14b-17) Evangile (Jn 10,27-30)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis-Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

QUETE JOURNEE MONDIALE POUR LES VOCATIONS

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine
3 avril 2016 7 03 /04 /avril /2016 16:42

MESSAGE URBI ET ORBI DU PAPE FRANÇOIS

PÂQUES 2016

« Rendez grâce au Seigneur : il est bon, éternel est son amour» (Ps 135, 1)

Chers frères et sœurs, bonnes fêtes de Pâques.

Jésus-Christ, incarnation de la miséricorde de Dieu, est mort par amour sur la croix, et, par amour, est ressuscité. C’est pourquoi nous proclamons aujourd’hui : Jésus est le Seigneur !

Sa résurrection accomplit pleinement la prophétie du Psaume : la miséricorde de Dieu est éternelle, son amour est pour toujours, il ne mourra jamais. Nous pouvons nous confier totalement à lui, et nous lui rendons grâces parce qu’il est descendu pour nous jusqu’au fond de l’abîme.

Face aux gouffres spirituels et moraux de l’humanité, face aux vides qui s’ouvrent dans les cœurs et qui provoquent la haine et la mort, seule une miséricorde infinie peut nous donner le salut. Seul Dieu peut remplir de son amour ces vides, ces abîmes, et nous permettre de ne pas nous écrouler, mais de continuer à marcher ensemble vers le Terre de la liberté et de la vie.

L’annonce joyeuse de Pâques : Jésus, le crucifié, n’est pas ici, il est ressuscité (cf. Mt 28, 5-6), nous offre la consolante certitude que l’abîme de la mort a été traversé et, avec lui, le deuil, la plainte et l’angoisse (cf. Ap 21, 4) ont été vaincus. Le Seigneur, qui a souffert l’abandon de ses disciples, le poids d’une condamnation injuste, et la honte d’une mort infâmante, nous rend maintenant participants de sa vie immortelle, et il nous donne son regard de tendresse et de compassion envers les affamés et les assoiffés, les étrangers et les prisonniers, les marginaux et les exclus, les victimes des abus et de la violence. Le monde est rempli de personnes qui souffrent dans leur corps et dans leur esprit, et chaque jour les journaux sont pleins de nouvelles de crimes atroces, commis souvent dans les murs du foyer domestique, et de conflits armés, à grande échelle, qui soumettent des populations entières à des épreuves indicibles.

Que le Christ ressuscité ouvre des chemins d’espérance à la Syrie bien aimée, pays déchiqueté par un long conflit, avec son triste cortège de destructions, de mort, de mépris du droit humanitaire et de décomposition de la cohabitation civile. Nous confions à la puissance du Seigneur ressuscité les discussions en cours, pour que, grâce à la bonne volonté et à la collaboration de tous, on puisse recueillir des fruits de paix et engager la construction d’une société fraternelle, respectueuse de la dignité et des droits de tout citoyen. Que le message de vie, qui a retenti dans la bouche de l’Ange près de la pierre basculée du tombeau, soit victorieux de la dureté des cœurs et promeuve une rencontre féconde des peuples et des cultures dans les autres zones du bassin méditerranéen et du Moyen Orient, en particulier en Irak, au Yémen et en Libye. Que l’image de l’homme nouveau qui resplendit sur le visage du Christ favorise la cohabitation entre Israéliens et Palestiniens en Terre Sainte, ainsi que la disponibilité patiente et l’engagement quotidien à se dévouer pour construire les bases d’une paix juste et durable, par le moyen de négociations directes et sincères. Que le Seigneur de la vie accompagne aussi les efforts visant à trouver une solution définitive à la guerre en Ukraine, en inspirant et en soutenant également les initiatives d’aide humanitaire, parmi lesquelles la libération des personnes détenues.

Que le Seigneur Jésus, notre Paix (cf. Ep. 2, 14), qui par sa résurrection a vaincu le mal et le péché, stimule en cette fête de Pâques notre proximité aux victimes du terrorisme, forme aveugle et atroce de violence qui ne cesse pas de répandre le sang innocent en diverses parties du monde, comme cela s’est produit dans les récents attentats en Belgique, en Turquie, au Nigéria, au Tchad, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, et en Irak. Que les ferments d’espérance et les perspectives de paix en Afrique aboutissent ; je pense en particulier au Burundi, au Mozambique, à la République Démocratique du Congo et au Sud Soudan, marqués par des tensions politiques et sociales.

Avec les armes de l’amour, Dieu a vaincu l’égoïsme et la mort ; son Fils Jésus est la porte de la miséricorde grande ouverte à tous. Que son message pascal se projette de plus en plus sur le peuple vénézuélien, qui se trouve dans des conditions difficiles pour vivre, et sur tous ceux qui ont en main les destinées du pays, afin que l’on puisse travailler en vue du bien commun, en cherchant des espaces de dialogue et de collaboration avec tous. Que partout on se dévoue pour favoriser la culture de la rencontre, la justice et le respect réciproque, qui seuls peuvent garantir le bien-être spirituel et matériel des citoyens.

Le Christ ressuscité, annonce de vie pour toute l’humanité, se prolonge au long des siècles, et nous invite à ne pas oublier les hommes et les femmes en chemin, dans la recherche d’un avenir meilleur, file toujours plus nombreuse de migrants et de réfugiés – parmi lesquels de nombreux enfants – fuyant la guerre, la faim, la pauvreté et l’injustice sociale. Ces frères et sœurs rencontrent trop souvent en chemin la mort ou du moins le refus de ceux qui pourraient leur offrir un accueil et de l’aide. Que le rendez-vous du prochain Sommet Humanitaire Mondial n’oublie pas de mettre au centre la personne humaine avec sa dignité et d’élaborer des politiques capables d’assister et de protéger les victimes des conflits et des autres situations d’urgence, surtout les plus vulnérables et tous ceux qui sont persécutés pour des raisons ethniques et religieuses.

En ce jour glorieux, « que notre terre soit heureuse, irradiée de tant de feux » (cf. Exultet), terre qui est pourtant tellement maltraitée et vilipendée par une exploitation avide de gain qui altère les équilibres de la nature. Je pense en particulier à ces zones touchées par les effets des changements climatiques, qui provoquent souvent la sécheresse ou de violentes inondations, avec, en conséquence, des crises alimentaires en plusieurs endroits de la planète.

Avec nos frères et sœurs qui sont persécutés pour la foi et pour leur fidélité au nom du Christ, et face au mal qui semble avoir le dessus dans la vie de beaucoup de personnes, réécoutons la consolante parole du Seigneur : « Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 33). C’est aujourd’hui le jour resplendissant de cette victoire, parce que le Christ a foulé aux pieds la mort, et par sa résurrection il a fait resplendir la vie et l’immortalité (cf. 2Tm 1, 10). « Il nous fait passer de l’esclavage à la liberté, de la tristesse à la joie, du deuil à la fête, des ténèbres à la lumière, de l’esclavage à la rédemption. Disons-lui : Alléluia ! » (Méliton de Sardes, Homélie de Pâques).

A tous ceux qui, dans nos sociétés, ont perdu toute espérance et le goût de vivre, aux personnes âgées écrasées qui, dans la solitude, sentent leurs forces diminuer, aux jeunes qui pensent ne pas avoir d’avenir, à tous j’adresse encore une fois les paroles du Ressuscité : « Voici que je fais toutes choses nouvelles…A celui qui a soif, moi, je donnerai l’eau de la source de vie, gratuitement (Ap 21, 5-6).

Que le message rassurant de Jésus nous aide chacun à repartir avec plus de courage et d’espérance pour construire des chemins de réconciliations avec Dieu et avec les frères. Nous en avons tellement besoin.

Que le Seigneur Jésus, notre Paix (cf. Ep. 2, 14), qui par sa résurrection a vaincu le mal et le péché, stimule en cette fête de Pâques notre proximité aux victimes du terrorisme, forme aveugle et atroce de violence qui ne cesse pas de répandre le sang innocent en diverses parties du monde, comme cela s’est produit dans les récents attentats en Belgique, en Turquie, au Nigéria, au Tchad, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, et en Irak. Que les ferments d’espérance et les perspectives de paix en Afrique aboutissent ; je pense en particulier au Burundi, au Mozambique, à la République Démocratique du Congo et au Sud Soudan, marqués par des tensions politiques et sociales.

Avec les armes de l’amour, Dieu a vaincu l’égoïsme et la mort ; son Fils Jésus est la porte de la miséricorde grande ouverte à tous. Que son message pascal se projette de plus en plus sur le peuple vénézuélien, qui se trouve dans des conditions difficiles pour vivre, et sur tous ceux qui ont en main les destinées du pays, afin que l’on puisse travailler en vue du bien commun, en cherchant des espaces de dialogue et de collaboration avec tous. Que partout on se dévoue pour favoriser la culture de la rencontre, la justice et le respect réciproque, qui seuls peuvent garantir le bien-être spirituel et matériel des citoyens.

Le Christ ressuscité, annonce de vie pour toute l’humanité, se prolonge au long des siècles, et nous invite à ne pas oublier les hommes et les femmes en chemin, dans la recherche d’un avenir meilleur, file toujours plus nombreuse de migrants et de réfugiés – parmi lesquels de nombreux enfants – fuyant la guerre, la faim, la pauvreté et l’injustice sociale. Ces frères et sœurs rencontrent trop souvent en chemin la mort ou du moins le refus de ceux qui pourraient leur offrir un accueil et de l’aide. Que le rendez-vous du prochain Sommet Humanitaire Mondial n’oublie pas de mettre au centre la personne humaine avec sa dignité et d’élaborer des politiques capables d’assister et de protéger les victimes des conflits et des autres situations d’urgence, surtout les plus vulnérables et tous ceux qui sont persécutés pour des raisons ethniques et religieuses.

En ce jour glorieux, « que notre terre soit heureuse, irradiée de tant de feux » (cf. Exultet), terre qui est pourtant tellement maltraitée et vilipendée par une exploitation avide de gain qui altère les équilibres de la nature. Je pense en particulier à ces zones touchées par les effets des changements climatiques, qui provoquent souvent la sécheresse ou de violentes inondations, avec, en conséquence, des crises alimentaires en plusieurs endroits de la planète.

Avec nos frères et sœurs qui sont persécutés pour la foi et pour leur fidélité au nom du Christ, et face au mal qui semble avoir le dessus dans la vie de beaucoup de personnes, réécoutons la consolante parole du Seigneur : « Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 33). C’est aujourd’hui le jour resplendissant de cette victoire, parce que le Christ a foulé aux pieds la mort, et par sa résurrection il a fait resplendir la vie et l’immortalité (cf. 2Tm 1, 10). « Il nous fait passer de l’esclavage à la liberté, de la tristesse à la joie, du deuil à la fête, des ténèbres à la lumière, de l’esclavage à la rédemption. Disons-lui : Alléluia ! » (Méliton de Sardes, Homélie de Pâques).

A tous ceux qui, dans nos sociétés, ont perdu toute espérance et le goût de vivre, aux personnes âgées écrasées qui, dans la solitude, sentent leurs forces diminuer, aux jeunes qui pensent ne pas avoir d’avenir, à tous j’adresse encore une fois les paroles du Ressuscité : « Voici que je fais toutes choses nouvelles…A celui qui a soif, moi, je donnerai l’eau de la source de vie, gratuitement (Ap 21, 5-6).

Que le message rassurant de Jésus nous aide chacun à repartir avec plus de courage et d’espérance pour construire des chemins de réconciliations avec Dieu et avec les frères. Nous en avons tellement besoin.

PAQUES, JOUR DE FETE. « Croyez à la Bonne Nouvelle »

1 ère lecture (Ac 5,12-16) Psaume (Ps 117,1-4.22-27.29) 2 ème lecture (Ap 1,9-11a.12-13.17-19) Evangile (Jn 20,19-31)

Durant tout le temps pascal de cette année, la première lecture est tirée du livre des Actes des Apôtres, la seconde du livre de l’Apocalypse, la troisième de l’Evangile selon saint Jean. Ce devrait être pour nous l’occasion de lire en son entier l’un ou l’autre de ces livres, durant les semaines qui suivent la célébration pascale. Ils ne sont pas destinés à nous livrer des anecdotes ou à nous conter une histoire ancienne. Ils nous parlent de l’existence chrétienne, qui est animée par la présence actuelle du Ressuscité, dans l’attente de son retour glorieux.

L’Apocalypse commence ainsi : “C’était le Jour du Seigneur, je fus inspiré par l’Esprit.” (Apocalypse 1. 9) “Voici le Jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie.” (Psaume 117). Pâques est jour de fête, parce que les limites de l’homme deviennent celles de la vie de Dieu. En chaque offertoire de l’Eucharistie nous le demandons : « Puissions-nous être unis à la divinité de celui qui a pris notre humanité ». Pâques, c’est l’irruption de la nouveauté. « Le Christ n’est pas redescendu parmi les hommes. Il a émigré, pourrait-on dire, en une toute autre région. Cette Pâque que nous célébrons signifie bien passage et non retour. » (Saint Bernard – sermon sur la Pâque). Fêter ce jour que fit le Seigneur, c’est répéter que l’aujourd’hui n’est pas une dérive et que l’avenir est déverrouillé pour l’éternité. Ce n’est pas survivre, c’est chanter qu’aujourd’hui est la Vie. Nous sommes conduits au-delà des réalités et Pâques nous en fait apparaître le sens ultime « Le Christ est vraiment passé à la Vie nouvelle et nous invite à cette Vie nouvelle. » (Saint Bernard)

La première communauté n’est pas formée de gens extatiques ou fanatiques comme les auditeurs du matin de la Pentecôte croyaient les percevoir. Les disciples du Christ, au matin comme au soir de Pâques sont des réalistes, habités comme nous de doutes et d’incertitudes. Mais dès que leur foi est confirmée par les faits, ils témoignent de ce qu’ils ont vu, entendu et touché. Nourrissons-nous de leurs témoignages : « Croyons » !

1ère lecture : « Des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachèrent au Seigneur » (Ac 5, 12-16)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

À Jérusalem, par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon. Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ; de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur. On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre. La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris. – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 117 (118), 2-4, 22-24, 25-27a

R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Ou : Alléluia ! (117, 1)

Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour ! Oui, que le dise la maison d’Aaron : Éternel est son amour ! Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour ! La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! Donne, Seigneur, donne le salut ! Donne, Seigneur, donne la victoire ! Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! De la maison du Seigneur, nous vous bénissons ! Dieu, le Seigneur, nous illumine.

2ème lecture : « J’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles » (Ap 1, 9-11a.12-13.17-19)

Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

Moi, Jean, votre frère, partageant avec vous la détresse, la royauté et la persévérance en Jésus, je me trouvai dans l’île de Patmos à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus. Je fus saisi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, pareille au son d’une trompette. Elle disait : « Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept Églises : à Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée. » Je me retournai pour regarder quelle était cette voix qui me parlait. M’étant retourné, j’ai vu sept chandeliers d’or, et au milieu des chandeliers un être qui semblait un Fils d’homme, revêtu d’une longue tunique, une ceinture d’or à hauteur de poitrine. Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, mais il posa sur moi sa main droite, en disant : « Ne crains pas. Moi, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant : j’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles ; je détiens les clés de la mort et du séjour des morts. Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, ce qui va ensuite advenir. » – Parole du Seigneur.

Evangile : « Huit jours plus tard, Jésus vient » (Jn 20, 19-31)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Thomas parce que tu m’as vu, tu crois, dit le Seigneur. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! Alléluia. (Jn 20, 29)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean

C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.– Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes

  • Tous les samedis matin de 10 h à 12 h un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation

  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

-Lundi 4 avril : Annonciation du Seigneur, Solennité : Messe à 9 h à la crypte

-Mardi 5 avril : De la férie

-Mercredi 6 avril : De la férie

-Jeudi 7 avril : Saint Jean-Baptiste de la Salle

-Vendredi 8 avril : De la férie

-Samedi 9 avril : De la férie

LES RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE

-Lundi toute la journée et mardi matin, intervention des membres de l’UDPP auprès des élèves de première et terminale au lycée Blanche de Castille à Villemomble

-Mercredi 6 avril au presbytère en soirée : rencontre de l’équipe diocésaine de la pastorale familiale

-Jeudi 7 avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe biblique œcuménique

-Vendredi 8 Avril à 14 h 30 au presbytère : comité de rédaction du journal le Messager

-Vendredi 8 avril à 20h30 salle P. Lefeuvre : réunion des parents de la catéchèse de CM2 et 5 è

Vendredi 8 Avril à 20 h en l’église Saint-Louis : concert du groupe « Les Elles du vent »; trio vocal féminin, musiques traditionnelles du Monde anciennes et modernes

-Samedi 9 Avril à 15 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des parents et des enfants de l’éveil à la foi qui se préparent au baptême

- Samedi 9 Avril à 17 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des enfants de la catéchèse qui préparent leur baptême

- Samedi 9 Avril à 18 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des collégiens de 4 ème-3 ème

- Samedi 9 Avril de 17 h à 22 h 30 la Basilique cathédrale de Saint-Denis: Nuit des Cathédrales : 17 h : visite de la cathédrale et du chevet restauré; 18h15 : Vêpres chantées avec un Choeur Syriaque, 20 h 45 : concert d'orgue

Dimanche 10 Avril : Grande fête de l’anniversaire du groupe des Scouts et Guides de France du Raincy ; messe à 10 h 30 à Notre-Dame. 3 ème étape de baptême des enfants de la catéchèse

  • - Dimanche 10 Avril de 17 h à 19 h : Veillée de prière avec les chants de la communauté de Taizé au temple protestant du Raincy, 17 Allée de l’Ermitage

Jeudi 14 Avril à 20 h 30 à la Basilique cathédrale de Saint-Denis : Concert organisé par l’association « les Amis de la Basilique Cathédrale Saint-Denis » :

Le requiem de Mozart par le Chœur Charles Münch (100 choristes et musiciens)

Concert au profit de l’aménagement liturgique du chœur de notre cathédrale

Réservation : http://www.amisdelabasiliquesaintdenis.org - Prix des Places : 15 & 20 €

DIMANCHE 10 avril 2016 – 3 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 5,27b-32.40b-41) Psaume (Ps 29,3-6.12-13) 2 ème lecture (Ap 5,11-14) Evangile (Jn 21,1-19)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis-Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

QUETE IMPEREE POUR L’INSTITUT CATHOLIQUE

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 18:32

« En ces trois jours… » Catéchèse du pape François

« En ces trois jours, tout nous parle de miséricorde et nous montre que l’amour de Dieu n’a pas de limites », explique le pape François qui ajoute : « Laissons-nous envelopper par la miséricorde de Dieu. » Le pape a poursuivi ses catéchèses du mercredi sur la miséricorde, ce mercredi 23 mars, veille du Jeudi saint, place Saint-Pierre.

« Frères et sœurs, notre réflexion sur la miséricorde de Dieu nous introduit aujourd’hui au Triduum pascal », a annoncé le pape François.

« Tout cela est un grand mystère d’amour et de miséricorde. Et nos paroles sont bien pauvres pour l’exprimer. Laissons-nous envelopper par la miséricorde de Dieu qui vient à notre rencontre et accueillons dans notre cœur la grandeur de cet amour dans l’attente de la Résurrection », a invité le pape.

« En ces trois jours, tout nous parle de miséricorde et nous montre que l’amour de Dieu n’a pas de limites », a fait observer le pape avant d’expliquer le sens de chaque jour du Triduum.

Le pape a invité à « demeurer » avec le Christ, spécialement le Jeudi saint : « Le Jeudi saint, Jésus institue l’Eucharistie ; c’est l’amour qui se fait service. Jésus se donne à nous et nous demande de demeurer en lui pour faire la même chose. »

Puis vient le « sommet de l’amour » et l’invitation à l’amour mutuel : « Le Vendredi saint est le sommet de l’amour. La mort de Jésus sur la croix exprime l’amour donné jusqu’au bout, sans fin, un amour qui n’exclut personne. Si Dieu nous a aimés jusque-là, nous pouvons et nous devons nous aussi nous aimer les uns les autres. »

Puis vient le silence du Grand Samedi : « Enfin, le Samedi saint est le jour du silence de Dieu, un silence qui exprime l’amour comme solidarité avec les abandonnés de toujours. Dieu se tait par amour dans l’attente de la résurrection. »

LE MYSTÈRE DE LA LUMIÈRE

1 ère lecture (Ac 10,34a.37-43) Psaume (Ps 117,1-4.16-17.22-23) 2 ème lecture (Col 3,1-4) Evangile (Jn 20,1-9)

Nous sommes aujourd’hui au cœur même du mystère chrétien : « Vous êtes ressuscités avec le Christ. » (Colossiens 3.1) .Deux lectures évangéliques nous sont proposées par l’Eglise. L’une pour la liturgie du matin, la deuxième pour la liturgie en fin de ce dimanche.

Au matin, la lecture nous emmène avec Marie-Madeleine : « Il fait encore sombre. » (Jean 20.1) En fin de journée, les disciples d’Emmaüs voient clair : « Leurs yeux s’ouvrirent ».

L’Eglise se retrouve dans la chambre haute, celle partie sur le chemin, et celle restée à Jérusalem, toutes deux, réunies dans la foi et la lumière. Alors elle dit sa joie et sa foi après les épreuves des jours précédents. Elle parle à l’unisson : « C’est vrai ! Le Seigneur est ressuscité ! » Leurs yeux et leur cœur se sont ouverts. Le mystère chrétien est essentiellement un mystère de lumière. Cette lumière, dont l’étoile de Bethléem indiquait la naissance, a brillé parmi nous avec une clarté croissante au jour de Pâques. Les ténèbres du Golgotha n’ont pu l’éteindre. Elle reparaît maintenant parmi nous. Tous les cierges de la nuit pascale allumés durant la liturgie romaine en proclament ce triomphe.

« Jour unique et saint, roi et seigneur des jours, fête des fêtes, solennité des solennités ! » chante la liturgie de l’Eglise d’Orient. Quand le célébrant arrive, tenant un cierge allumé, le chœur chante ce mystère de la lumière divine : «Venez, prenez de la lumière à la lumière sans soir et glorifiez le Christ ressuscité des morts ». C’est pour la même raison qu’au baptême, dans la liturgie latine romaine, le cierge, remis au nouveau baptisé, est allumé au cierge pascal, qui est le Christ.

La résurrection physique de Jésus serait pour nous sans valeur si la lumière divine ne resplendissait pas en même temps parmi nous et au-dedans de nous. Nous ne pouvons dignement célébrer la résurrection du Christ que si, dans notre âme, la lumière apportée par le Sauveur, a complètement vaincu les ténèbres de nos péchés.

« Recherchez donc les réalités d’en haut. C’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Tendez vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre. » (Lecture de saint Paul aux Colossiens, dans la liturgie romaine).

1ère lecture : « Nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts » (Ac 10, 34a.37-43)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là, quand Pierre arriva à Césarée chez un centurion de l’armée romaine, il prit la parole et dit : « Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les commencements en Galilée, après le baptême proclamé par Jean : Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se manifester, non pas à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts. Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que lui-même l’a établi Juge des vivants et des morts. C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage : Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés.» – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23

R/ Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! (Ps 117, 24)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour !

Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai, pour annoncer les actions du Seigneur.

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.

2ème lecture : « Recherchez les réalités d’en haut, là où est le Christ » (Col 3,1-4)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens

Frères,

si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre.

En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.

– Parole du Seigneur.

Evangile : « Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Notre Pâque immolée, c’est le Christ ! Célébrons la Fête dans le Seigneur ! Alléluia.

(cf. 1 Co 5, 7b-8a)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensembles, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

– Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

-Lundi 28 mars : Lundi de Pâques

-Mardi 29 mars : Mardi de Pâques

-Mercredi 30 mars : Mercredi de Pâques

-Jeudi 31 mars : Jeudi de Pâques

-Vendredi 1er avril : Vendredi de Pâques

-Samedi 2 avril : Samedi de Pâques

LES RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE

-Lundi 28 mars à 10 h 30 messe à l’église Notre-Dame

Mardi 29 et Mercredi 30 Mars : session des prêtres et animateurs en pastorale à Loisy. Le père Frédéric Benoist sera absent ces deux jours

Mardi 29 mars : Célébration des 85 ans de la synagogue du Raincy

-Jeudi 31 mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre de tous les catéchistes de la paroisse

-Vendredi 1er avril à 19 h 30 au presbytère : rencontre des animateurs pour le Frat de Lourdes

-Samedi 2 Avril à 11 h dans l’église catéchèse sur le sacrement des malades

-Samedi 2 avril à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : Assemblée Générale de l’Association RESTAURER suivie d’une visite de l’église Notre-Dame

-Dimanche 3 Avril au cours de la messe de 10 h 30 : célébration du sacrement des malades pour celles et ceux qui le désirent. (Inscription au préalable : feuille rose au fond de l’église)

-Dimanche 3 Avril à 12 h salle Pierre Lefeuvre : réunion et repas des jeunes couples sur la paroisse

A noter : Dimanche 3 Avril de 15 h à 18 h : Rencontre interreligieuse à la salle Angéla Davis, 8 rue de la philosophie à Bondy, en présence de notre Evêque Pascal Delannoy

Jeudi 14 Avril à 20 H 30 à la Basilique cathédrale de Saint-Denis : Concert organisé par l’association « les Amis de la Basilique Cathédrale Saint-Denis » :

Le requiem de Mozart par le Chœur Charles Münch (100 choristes et musiciens)

Concert au profit de l’aménagement liturgique du chœur de notre cathédrale

Réservation : http://www.amisdelabasiliquesaintdenis.org - Prix des Places : 15 & 20 €

DIMANCHE 27 mars 2016 – RESURRECTION DU SEIGNEUR

1 ère lecture (Ac 10,34a.37-43) Psaume (Ps 117,1-4.16-17.22-23) 2 ème lecture (Col 3,1-4) Evangile (Jn 20,1-9)

)

DIMANCHE 3 avril 2016 – 2 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 5,12-16) Psaume (Ps 117,1-4.22-27.29) 2 ème lecture (Ap 1,9-11a.12-13.17-19) Evangile (Jn 20,19-31)

Messe anticipée : samedi à 9 h à Saint-Louis et à 10 h 30 à Notre-Dame

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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 17:00

Syrie: «La plus grande crise humanitaire du monde»

Arrêter la guerre en Syrie, trois appels

Que le Jubilé de la miséricorde ait aussi des conséquences «au niveau politique pour arrêter la guerre en Syrie» : c’est le souhait exprimé par le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin à l’occasion de l’inauguration d’une exposition sur l’histoire des jubilés au Sénat italien «Antiquorum habet», rapporte Radio Vatican, qui mentionne un appel de Mgr Audo – Caritas – à l’ONU et celui de l’Unicef qui dénonce « la plus grande crise humanitaire du monde ».

Des souffrances indicibles «C’est une situation insoutenable et les souffrances indicibles de la population syrienne doivent résonner dans nos cœurs et dans le cœur des politiciens» a déclaré le cardinal Parolin. A propos des négociations de paix à Genève, il a ajouté que «les tentatives se répètent : espérons qu’elles soient couronnées de succès, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent». «Avec le retrait des troupes russes, nous allons voir si cela peut permettre un progrès dans les négociations» fait observer le cardinal Parolin, qui devait rencontrer des réfugiés lors d’une visite en Macédoine, à partir de demain, 18 mars.

Les deux tiers des chrétiens sont partis Mgr Antoine Audo, évêque chaldéen d’Alep, et président de la Caritas Syrie, a indiqué, lors d’une conférence de presse à l’ONU à Genève, que les deux-tiers des chrétiens syriens ont quitté le pays, passant de de 1,5 million à quelque 500.000 en cinq ans de conflit. Il se trouvait à Genève pour une campagne de paix lancée par Caritas, et il devait rencontrer le président de la Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie Paulo Sergio Pinheiro, indique la même source.

Ils n’ont connu que la guerre Pour l’Unicef, le constat est alarmant : «Un tiers des enfants syriens n’ont connu que la guerre», indique un rapport sur la situation des enfants syriens, et 8 millions d’entre eux nécessitent une aide, non seulement en Syrie mais aussi dans les pays voisins qui accueillent les familles réfugiées. L’Unicef souligne que les enfants syriens vivent « la plus grande crise humanitaire du monde », et qu’ «être victime ou assister à des actes de violence, vivre dans la peur et l’insécurité, manquer de nourriture, de soins médicaux, être séparé de sa famille, ne pas avoir de logement, être privé d’éducation : ces conditions de vie ont un impact sur les enfants et peuvent provoquer de graves traumatismes ».

«Notre Église est une Église de martyrs», par Mgr Gallagher

La persécution, le terrorisme, l’exode des chrétiens, au risque de leur vie, la Syrie, la Libye: autant de situations tragiques, voire désespérées, abordés par Mgr Gallagher qui demande « une action énergique et concertée entre les États afin de sauvegarder les droits de l’homme, le système démocratique tout entier des pays individuels et la sécurité internationale ». Le Secrétaire du Saint-Siège pour les Relations avec les États est intervenu lors d’une rencontre de Formation missionnaire organisée par le diocèse de Rome, samedi dernier, 12 mars 2016. La troisième rencontre de formation missionnaire, lancée par le Centre pour la coopération missionnaire entre les Églises du diocèse de Rome, s’est tenue au grand séminaire de Rome, au Latran, sur le thème : « Notre Église est une Église de martyrs » (Pape François). « Voici donc la position du Saint-Siège, explique Mgr Gallagher : rechercher toujours le bien de la personne et des peuples, protéger la paix et garantir le respect de la dignité de toute personne humaine et de ses droits fondamentaux, et tout ceci pour la dignité et la sauvegarde des êtres humains et non pour une simple raison d’État, ni pour défendre ses propres intérêts partisans. Pour atteindre ces finalités, le Saint-Siège s’emploie par tous ses efforts à promouvoir le dialogue avec tous les interlocuteurs disponibles, invitant les États et les autres entités à coopérer et à chercher à résoudre les conflits par des solutions politiques et diplomatiques, toujours dans le plein respect du droit international. (Texte des deux conférences sur la table au fond de l’église)

L’ENTREE DANS JERUSALEM et LA PASSION DE JESUS

1 ère lecture (Is 50,4-7) Psaume (Ps 21,8-9.17-20.22-24) 2 ème lecture (Ph 2,6-11 ) Evangile (Lc 23,35-47)

Jésus la veut toute simple, tout en lui donnant toute sa signification messianique. Par contre, la foule qui vient de Galilée et de plus loin sans doute pour la fête de la Pâque, se réjouit avec exubérance. C’est bien une entrée messianique qui reprend les paroles du psaume qu’avaient entonné les anges dans la nuit de la Nativité :”Gloire à Dieu dans les cieux et paix sur terre aux hommes de bonne volonté.” (Luc 2. 14)

Les pharisiens, quelques-uns précise saint Luc, peuvent critiquer l’enthousiasme de la foule. Jésus, lui, accepte cet enthousiasme qui vient du coeur, même s’il est éphémère.

Le passage d’Isaïe est le résumé de toute mission : écouter pour s’instruire, s’instruire pour annoncer :” La Parole me réveille pour que j’écoute, comme celui qui se laisse instruire … Il m’a donné un langage d’homme afin que je sache à mon tour réconforter celui qui n’en peut plus.” C’est facile à dire, « Je ne suis pas atteint par les outrages. » Ce n’est facile à vivre ni pour le Christ ni pour nous-mêmes. Des oppositions parfois douloureuses arrêtent notre élan. Et pourtant je dois ne pas cesser d’écouter Dieu et les hommes, de m’instruire par Dieu et par les hommes, d’annoncer Dieu aux hommes mes frères.

Puisqu’il était devenu « semblable aux hommes et reconnu comme tel dans son comportement », Jésus en accepte toute la réalité (lettre aux Philippiens) . Celle d’être traité par la vie, les événements et les hommes, comme tout homme est bousculé et meurtri. Celle de subir la souffrance inhérente à la condition humaine qui est une créature limitée dans le temps, limitée dans son bonheur. Assumant toute l’humanité, “obéissant jusqu’à la mort”, sauf le péché, il en assume aussi toute la gloire qui est de rejoindre Dieu. Et comme il est de la condition même de Dieu, il partage toute la gloire de l’homme et toute la gloire de Dieu.

Il est caractéristique que, pour cette lecture de la Passion selon saint Luc, l’Eglise place l’Eucharistie du Jeudi-Saint comme point de départ de ce chemin de croix, et non pas le jardin des Oliviers. Car ce chemin est celui-là même du Royaume. Jésus le précise à ses disciples : “Jusqu’à ce que vienne le règne de Dieu, le royaume de Dieu.” Et pour le condamné sur la croix proche du Christ, l’avènement du Royaume est immédiat : “Quand tu viendras inaugurer ton Règne,” dira le larron à qui Jésus répond :”Aujourd’hui même…” L’Eucharistie réalise le sacrifice du Seigneur et nous en offre immédiatement les fruits. Nous le disons en chaque célébration.

1ère lecture : « Voici que je fais une chose nouvelle, je vais désaltérer mon peuple » (Is 43, 16-21)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Ainsi parle le Seigneur, lui qui fit un chemin dans la mer, un sentier dans les eaux puissantes, lui qui mit en campagne des chars et des chevaux, des troupes et de puissants guerriers ; les voilà tous couchés pour ne plus se relever, ils se sont éteints, consumés comme une mèche. Le Seigneur dit : « Ne faites plus mémoire des événements passés, ne songez plus aux choses d’autrefois. Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert, des fleuves dans les lieux arides. Les bêtes sauvages me rendront gloire – les chacals et les autruches – parce que j’aurai fait couler de l’eau dans le désert, des fleuves dans les lieux arides, pour désaltérer mon peuple, celui que j’ai choisi. Ce peuple que je me suis façonné redira ma louange. » – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 125 (126), 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6

R/ Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! (Ps 125, 3)

Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve ! Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie. Alors on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert. Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie. Il s’en va, il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient, il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes.

2ème lecture : « À cause du Christ, j’ai tout perdu, en devenant semblable à lui dans sa mort » (Ph 3, 8-14)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Frères, tous les avantages que j’avais autrefois, je les considère comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai tout perdu ; je considère tout comme des ordures, afin de gagner un seul avantage, le Christ, et, en lui, d’être reconnu juste, non pas de la justice venant de la loi de Moïse mais de celle qui vient de la foi au Christ, la justice venant de Dieu, qui est fondée sur la foi. Il s’agit pour moi de connaître le Christ, d’éprouver la puissance de sa résurrection et de communier aux souffrances de sa Passion, en devenant semblable à lui dans sa mort, avec l’espoir de parvenir à la résurrection d’entre les morts. Certes, je n’ai pas encore obtenu cela, je n’ai pas encore atteint la perfection, mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir, puisque j’ai moi-même été saisi par le Christ Jésus. Frères, quant à moi, je ne pense pas avoir déjà saisi cela. Une seule chose compte : oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant, je cours vers le but en vue du prix auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus. – Parole du Seigneur.

Evangile selon saint Luc 23,35-47

Le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »

Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !

Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira. À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »

CALENDRIER

-Lundi 21 mars : Lundi de la semaine sainte

-Mardi 22 mars : Mardi de la semaine sainte

-Mercredi 23 mars : Mercredi de la semaine sainte

LES RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE

A noter Lundi 21 mars à 14 h :

nettoyage et ménage de l’église

Notre-Dame - Venons nombreux.

-Lundi 21 Mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion de l’équipe d’animation paroissiale

- Mardi 22 Mars à 19 h en la cathédrale basilique de Saint-Denis : messe chrismale

- Jeudi saint 24 mars à 10 h à l’église Notre-Dame : célébration avec les enfants du primaire de l’école Saint-Louis Sainte-Clotilde

HORAIRES DES OFFICES DE LA SEMAINE SAINTE A L’EGLISE NOTRE-DAME

  • - Jeudi saint 24 mars : Sainte Cène à 20 h 30 à l’église Notre-Dame puis veillée

eucharistique

  • - Vendredi saint 25 mars : Chemin de Croix à 15 h (adultes) – 18 h 30 (enfants du caté)- Office de la Passion : 20 h 30

  • - Samedi saint 26 mars à 12 h dans la crypte de l’église Notre-Dame : office de milieu du jour pour les familles ayant perdu un enfant - Vigile Pascale à Notre-Dame à 21 h Baptême de Devi AUNASAWNY

Pour vivre et célébrer le sacrement de la réconciliation à léglise Notre-Dame :

  • - le Vendredi saint : après le Chemin de Croix

  • - le Samedi saint de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h

-A partir du Dimanche 27 Mars (dimanche de Pâques) la messe du dimanche à Notre-Dame sera à nouveau à 10 h 30. Ce dimanche 27 Mars nous passerons à l’heure d’été… Pas de changements pour le samedi soir à Saint-Louis

-Dimanche 27 à 8 h 30 au Temple protestant : catholiques et protestants célèbrent Pâques à 8 h 30 petit-déjeuner et à 9 h 15 célébration œcuménique

DIMANCHE 20 mars 2016 – Dimanche des Rameaux et de la Passion

1 ère lecture (Is 50,4-7) Psaume (Ps 21,8-9.17-20.22-24) 2 ème lecture (Ph 2,6-11 ) Evangile (Lc 23,35-47)

DIMANCHE 27 mars 2016 – RESURRECTION DU SEIGNEUR

1 ère lecture (Ac 10,34a.37-43) Psaume (Ps 117,1-4.16-17.22-23) 2 ème lecture (Col 3,1-4) Evangile (Jn 20,1-9)

Messes : dimanche à 9 h à Saint-Louis et à 10 h 30 à Notre-Dame

et Messe du Lundi de Pâques le lundi 28 mars à 10h30 à Notre Dame

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13 mars 2016 7 13 /03 /mars /2016 14:49

« Remettre le sacrement de la réconciliation au centre »

Discours du pape François aux confesseurs le 4 Mars 2016

« Le mystère de la foi chrétienne est là tout entier. Devenue vivante et visible, elle atteint son sommet en Jésus de Nazareth » (ibid.,1). En ce sens, avant d’être un comportement ou une vertu humaine, la miséricorde est le choix définitif de Dieu en faveur de tous les êtres humains pour leur salut éternel, choix scellé par le sang du Fils de Dieu. Cette divine miséricorde peut gratuitement rejoindre tous ceux qui l’invoquent. En effet, la possibilité du pardon est vraiment ouverte à tous, ou plutôt, elle est grand-ouverte, comme la plus grande des « portes saintes », parce qu’elle coïncide avec le cœur même du Père, qui aime et attend tous ses enfants, en particulier ceux qui se sont le plus trompés et qui sont le plus loin. La miséricorde du Père peut rejoindre toutes les personnes de façons multiples : à travers l’ouverture d’une conscience sincère ; par le biais de la lecture de la Parole de Dieu qui convertit le cœur ; grâce à une rencontre avec une sœur ou un frère miséricordieux ; dans les expériences de la vie qui nous parlent de blessures, de péché, de pardon et de miséricorde.

Il y a toutefois la « voie sûre » de la miséricorde qui, quand nous la parcourant, nous fait passer de la possibilité à la réalité, de l’espérance à la certitude. Cette voie est Jésus, qui a « autorité sur la terre pour pardonner les péchés » (Lc 5,24) et a transmis cette mission à l’Église (cf. Jn 20,21-23). Le sacrement de la réconciliation est donc le lieu privilégié pour faire l’expérience de la miséricorde de Dieu et célébrer la fête de la rencontre avec le Père. Nous oublions ce dernier aspect avec beaucoup de facilité : j’y vais, je demande pardon, je sens l’étreinte du pardon et j’oublie de le fêter. Ce n’est pas une doctrine théologique, mais je dirais, en forçant un peu, que la fête fait partie du sacrement : c’est comme si la fête que je dois faire avec le Père qui m’a pardonné faisait aussi partie de la pénitence.

Quand, en tant que confesseurs, nous nous rendons dans le confessionnal pour accueillir nos frères et sœurs, nous devons toujours nous souvenir que nous sommes des instruments de la miséricorde de Dieu pour eux ; soyons donc attentifs à ne pas mettre d’obstacle à ce don de salut ! Le confesseur lui-même est pécheur, un homme qui a toujours besoin de pardon ; lui, le premier, ne peut pas se passer de la miséricorde de Dieu qui l’a « choisi » et l’a « constitué » (cf. Jn 15, 16) pour cette grande tâche. Il doit donc toujours se rendre disponible dans une attitude de foi humble et généreuse, en ayant pour unique désir que tous les fidèles puissent faire l’expérience de l’amour du Père. Après l’absolution du prêtre, tout fidèle repenti a la certitude, par la foi, que ses péchés n’existent plus. Ils n’existent plus ! Dieu est tout-puissant. J’aime penser qu’il a une faiblesse : une mauvaise mémoire ! Une fois qu’il te pardonne, il oublie. Et c’est quelque chose de grand ! Les péchés n’existent plus, ils ont été effacés par la divine miséricorde.

Chaque absolution est, d’une certaine façon, un jubilé du cœur, qui réjouit non seulement le fidèle et l’Église mais surtout Dieu lui-même. Jésus l’a dit : « Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion » (Lc 15,7). Il est donc important que le confesseur soit aussi un « canal de la joie » et que le fidèle, après avoir reçu le pardon, ne se sente plus oppressé par ses fautes, mais qu’il puisse goûter l’œuvre de Dieu qui l’a libéré, vivre dans l’action de grâce, prêt à réparer le mal commis et à aller à la rencontre de ses frères avec un cœur bon et disponible.

Chers frères, à notre époque marquée par l’individualisme, par beaucoup de blessures et par la tentation de se renfermer, c’est un véritable don de voir et d’accompagner des personnes qui s’approchent de la miséricorde. Ceci comporte aussi, pour nous tous, une obligation encore plus grande de cohérence évangélique et de bienveillance paternelle ; nous sommes les gardiens, et jamais les patrons, des brebis comme de la grâce.

Remettons au centre – et pas seulement en cette Année jubilaire ! – le sacrement de la réconciliation, véritable espace de l’Esprit dans lequel tous, confesseurs et pénitents, nous pouvons faire l’expérience de l’unique amour définitif et fidèle, celui de Dieu pour chacun de ses enfants, un amour qui ne déçoit jamais. Saint Léopold Mandic répétait que « la miséricorde de Dieu est supérieure à toutes nos attentes ». Il avait aussi l’habitude de dire à ceux qui souffraient : « Nous avons au ciel le cœur d’une mère. La Vierge, notre Mère, qui a éprouvé au pied de la croix toute la souffrance possible pour une créature humaine, comprend nos malheurs et nous console ». Que Marie, Refuge des pécheurs et Mère de miséricorde, guide et soutienne toujours le ministère fondamental de la réconciliation !

Et que faire si je me trouve en difficulté et que je ne peux pas donner l’absolution ? Que faut-il faire ? Avant tout, chercher s’il y a un chemin ; bien souvent on en trouve un.

Deuxièmement, ne pas être seulement lié au langage parlé, mais aussi au langage des gestes. Il y a des personnes qui ne peuvent pas parler et qui, par leur geste, disent leur repentir, leur douleur.

Et troisièmement, si on ne peut pas donner l’absolution, parler comme un père : « Écoute, pour ceci, je ne peux pas [te donner l’absolution], mais je peux t’assurer que Dieu t’aime, que Dieu t’attend ! Prions ensemble la Vierge Marie pour qu’elle te garde ; et viens, reviens, parce que je t’attendrai comme Dieu t’attend » ; et donner la bénédiction. Ainsi, cette personne sort du confessionnal en pensant : « J’ai trouvé un père et il ne m’a pas donné de coups de bâton ». Combien de fois avez-vous entendu dire : « Moi, je ne me confesse jamais, parce qu’une fois, j’y suis allé et je me suis fait attraper »?

Même dans le cas limite où je ne peux pas donner l’absolution, qu’il sente la chaleur d’un père ! Qui le bénit et qui lui dit de revenir. Et aussi, qui prie un peu avec lui ou avec elle. C’est toujours cela l’essentiel : ici, il y a un père. Et cela aussi, c’est une fête, et Dieu sait mieux que nous comment pardonner les choses. Mais qu’au moins nous puissions être l’image du Père.

Chaque absolution est, d’une certaine façon, un jubilé du cœur, qui réjouit non seulement le fidèle et l’Église mais surtout Dieu lui-même. Jésus l’a dit : « Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion » (Lc 15,7). Il est donc important que le confesseur soit aussi un « canal de la joie » et que le fidèle, après avoir reçu le pardon, ne se sente plus oppressé par ses fautes, mais qu’il puisse goûter l’œuvre de Dieu qui l’a libéré, vivre dans l’action de grâce, prêt à réparer le mal commis et à aller à la rencontre de ses frères avec un cœur bon et disponible.

Chers frères, à notre époque marquée par l’individualisme, par beaucoup de blessures et par la tentation de se renfermer, c’est un véritable don de voir et d’accompagner des personnes qui s’approchent de la miséricorde. Ceci comporte aussi, pour nous tous, une obligation encore plus grande de cohérence évangélique et de bienveillance paternelle ; nous sommes les gardiens, et jamais les patrons, des brebis comme de la grâce.

Remettons au centre – et pas seulement en cette Année jubilaire ! – le sacrement de la réconciliation, véritable espace de l’Esprit dans lequel tous, confesseurs et pénitents, nous pouvons faire l’expérience de l’unique amour définitif et fidèle, celui de Dieu pour chacun de ses enfants, un amour qui ne déçoit jamais. Saint Léopold Mandic répétait que « la miséricorde de Dieu est supérieure à toutes nos attentes ». Il avait aussi l’habitude de dire à ceux qui souffraient : « Nous avons au ciel le cœur d’une mère. La Vierge, notre Mère, qui a éprouvé au pied de la croix toute la souffrance possible pour une créature humaine, comprend nos malheurs et nous console ». Que Marie, Refuge des pécheurs et Mère de miséricorde, guide et soutienne toujours le ministère fondamental de la réconciliation !

Et que faire si je me trouve en difficulté et que je ne peux pas donner l’absolution ? Que faut-il faire ? Avant tout, chercher s’il y a un chemin ; bien souvent on en trouve un.

Deuxièmement, ne pas être seulement lié au langage parlé, mais aussi au langage des gestes. Il y a des personnes qui ne peuvent pas parler et qui, par leur geste, disent leur repentir, leur douleur.

Et troisièmement, si on ne peut pas donner l’absolution, parler comme un père : « Écoute, pour ceci, je ne peux pas [te donner l’absolution], mais je peux t’assurer que Dieu t’aime, que Dieu t’attend ! Prions ensemble la Vierge Marie pour qu’elle te garde ; et viens, reviens, parce que je t’attendrai comme Dieu t’attend » ; et donner la bénédiction. Ainsi, cette personne sort du confessionnal en pensant : « J’ai trouvé un père et il ne m’a pas donné de coups de bâton ». Combien de fois avez-vous entendu dire : « Moi, je ne me confesse jamais, parce qu’une fois, j’y suis allé et je me suis fait attraper »?

Même dans le cas limite où je ne peux pas donner l’absolution, qu’il sente la chaleur d’un père ! Qui le bénit et qui lui dit de revenir. Et aussi, qui prie un peu avec lui ou avec elle. C’est toujours cela l’essentiel : ici, il y a un père. Et cela aussi, c’est une fête, et Dieu sait mieux que nous comment pardonner les choses. Mais qu’au moins nous puissions être l’image du Père.

“Ne songez plus au passé. Voici que je fais un monde nouveau.”

1 ère lecture (Is 43, 16-21) Psaume (Ps 125,1-6) 2 ème lecture (Ph 3,8-14) Evangile (Jn 8,1-11)

La première lecture comme la deuxième convergent, en ce dimanche, sur une recommandation inhabituelle dans l’Ecriture, mais dont il nous faut comprendre le sens véritable à la lumière du texte de saint Paul aux Philippiens et de l’épisode évangélique de la femme adultère. « Ne vous souvenez plus d’autrefois…Oubliant ce qui est en arrière. » Pour saint Paul, nous devons jamais oublier cette “justice qui vient de Dieu et qui est fondée sur la foi.” (Philippiens. 3.9) et, pour le Christ, ce “désormais” rappelle à cette femme dont on ignore le repentir intérieur, que son passé ne peut ni ne doit se vivre à nouveau. Dans les deux cas, oublier le passé contient plusieurs exigences. D’abord ne pas oublier les bienfaits de Dieu. Ensuite ne pas nous alourdir par un retour nostalgique ou anxieux de nos culpabilités. C’est enfin nous tourner vers l’avenir dans la foi et l’espérance née de cette foi.

L’Ancien Testament invite le Peuple de Dieu à se rappeler les hauts faits de Dieu au cours de son Histoire, comment il l’a tiré d’Egypte à main forte et à bras étendu et comment il a noué une alliance, de sa part sans réserve, avec ce peuple “à la nuque raide.” Les prophètes viennent rappeler la grandeur et les exigences de cette alliance à tous ceux qui auraient tendance à l’oublier dans leur vie quotidienne, et particulièrement au roi qui devrait en être le garant. De même saint Paul rappelle au chrétien à quelle impiété et à quelle idolâtrie le Seigneur l’a arraché :”Souvenez-vous qu’autrefois vous étiez sans Christ… maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur.” (Ephésiens 2. 12 et ss.) Mais le souvenir n’est pas nécessairement associé à la noirceur du passé. Il ravive aussi l’élan du néophyte de jadis dont il nous faut sans cesse retrouver l’enthousiasme et l’empressement :”J’ai contre toi ta ferveur première que tu as abandonnée. Repens-toi et accomplis les oeuvres d’autrefois.” (Apocalypse 2. 4 et 5). C’est ce à quoi Jésus invite la femme adultère qu’on a jetée à ses pieds et qu’il relève pour un nouveau comportement. La mémoire porte sur le salut opéré par Dieu, sur l’espérance vécue par la communauté, dans la joie de la libération.

Ces lectures nous disent en même temps que Dieu ne peut être cantonné dans le passé. La vie spirituelle se conjugue au présent, tournée vers l’avenir. Elle n’est pas un retour en arrière. “Voici que je fais un monde nouveau. Il germe déjà. Ne le voyez-vous pas ?” (Isaïe 43. 19) Car cet autrefois n’est pas seulement un passé récent ou douloureux d’où le Peuple est sorti, c’est aussi le passé de tout ce que Dieu a fait depuis le temps de sa création. Dieu ne nous enferme pas dans un souvenir nostalgique. Il est créateur. L’expression biblique “son bras puissant” est une expression souvent employée par les prophètes et les psaumes. Il fait et fera du neuf, à l’égard de quoi les actions passées paraîtront mineures. A nous d’être créatifs. Chez saint Paul, il en est de même. Nous n’avons pas à nous arrêter sur la seule expression “Oubliant ce qui est en arrière.” Nous avons à tenir compte de ce que le passé nous a apporté et comment il nous a façonnés. Dans cette lettre aux Philippiens comme dans bien d’autres, il rappelle sa situation antérieure, parce qu’elle est une fondation qu’on ne peut négliger :”Hébreu, fils d’hébreu. Pour la Loi, pharisien. Pour la justice qu’on trouve dans la Loi, irréprochable.” (Philippiens 3. 6) Il leur rappelle en même temps le moment décisif de son histoire, le chemin de Damas où tout a basculé dans le Christ Jésus. Puisque le Christ est ainsi venu le chercher si loin, comment toute sa vie ne serait-elle pas une tentative de réponse. Tenter de saisir puisqu’il a été saisi, pour aller sur la route d’aujourd’hui, après la route de Damas, jusqu’à la réalisation de ce qu’il a entendu, parce qu’au delà de son aveuglement il pourra un jour voir un Dieu face à face. C’est dans ce sens qu’il nous faudrait relire aussi les chapitres 11 et 12 de la deuxième lettre aux Corinthiens.

1ère lecture : « Voici que je fais une chose nouvelle, je vais désaltérer mon peuple » (Is 43, 16-21)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Ainsi parle le Seigneur, lui qui fit un chemin dans la mer, un sentier dans les eaux puissantes, lui qui mit en campagne des chars et des chevaux, des troupes et de puissants guerriers ; les voilà tous couchés pour ne plus se relever, ils se sont éteints, consumés comme une mèche. Le Seigneur dit : « Ne faites plus mémoire des événements passés, ne songez plus aux choses d’autrefois. Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert, des fleuves dans les lieux arides. Les bêtes sauvages me rendront gloire – les chacals et les autruches – parce que j’aurai fait couler de l’eau dans le désert, des fleuves dans les lieux arides, pour désaltérer mon peuple, celui que j’ai choisi. Ce peuple que je me suis façonné redira ma louange. » – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 125 (126), 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6

R/ Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! (Ps 125, 3)

Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve ! Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie. Alors on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert. Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie. Il s’en va, il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient, il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes.

2ème lecture : « À cause du Christ, j’ai tout perdu, en devenant semblable à lui dans sa mort » (Ph 3, 8-14)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Frères, tous les avantages que j’avais autrefois, je les considère comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai tout perdu ; je considère tout comme des ordures, afin de gagner un seul avantage, le Christ, et, en lui, d’être reconnu juste, non pas de la justice venant de la loi de Moïse mais de celle qui vient de la foi au Christ, la justice venant de Dieu, qui est fondée sur la foi. Il s’agit pour moi de connaître le Christ, d’éprouver la puissance de sa résurrection et de communier aux souffrances de sa Passion, en devenant semblable à lui dans sa mort, avec l’espoir de parvenir à la résurrection d’entre les morts. Certes, je n’ai pas encore obtenu cela, je n’ai pas encore atteint la perfection, mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir, puisque j’ai moi-même été saisi par le Christ Jésus. Frères, quant à moi, je ne pense pas avoir déjà saisi cela. Une seule chose compte : oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant, je cours vers le but en vue du prix auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Celui d’entre-vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à jeter une pierre » (Jn 8, 1-11)

Acclamation : Gloire à toi, Seigneur. Gloire à toi. Maintenant, dit le Seigneur, revenez à moi de tout votre cœur, car je suis tendre et miséricordieux. Gloire à toi, Seigneur. Gloire à toi. (cf. Jl 2, 12b.13c)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes

  • Tous les samedis matin de 10 h à 12 h un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation

  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

-Lundi 14 mars : de la férie

-Mardi 15 mars : de la férie et sainte Louise de Marillac

-Mercredi 16 mars : de la férie

-Jeudi 17 mars : de la férie et saint Patrice ou Patrick

-Vendredi 18 mars : de la férie et saint Cyrille

-Samedi 19 mars : SAINT JOSEPH, solennité

LES RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE

-Mardi 15 mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : groupe biblique animé par Madame Myriam de la Marnière, Etude de Genèse 1-3

-Mercredi 16 mars à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : Réunion du groupe MCR

-Mercredi 16 mars à 17 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre pour la préparation à la Confirmation

Mercredi 16 mars à 20 h 30 en l’Eglise Notre-Dame : Concert « Messa di Gloria de Puccini » organisé par le conservatoire Hector Berlioz de Pavillons-Sous-Bois dans le cadre de la 17 ème édition du Festival des Voix mêlées

-Jeudi 17 Mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des fiancés du Raincy et de Villemomble

-Vendredi 18 mars à 14 h salle Pierre Lefeuvre : Réunion des Equipes Saint-Vincent

-Vendredi 18 Mars à 20 h-30 : rencontre des catéchumènes adultes et leurs accompagnateurs

-Samedi 19 mars à 10 h dans l’église Notre Dame Célébration du sacrement du pardon pour les enfants de la catéchèse de CM1

-Samedi 19 Mars de 18 h à 20 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre des jeunes de 4 ème-3 ème

Célébration des Rameaux : Samedi soir à 18 h à Notre-Dame ; Dimanche à 9 h à Saint-Louis ; Dimanche à 10 h à Notre-Dame. Bénédiction des Rameaux au début de chacune des messes.

Dimanche 20 Mars de 10 h à 16 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des fiancés du secteur

A noter Lundi 21 mars à 14 h : nettoyage et ménage de l’église Notre-Dame.

Venons nombreux.

A partir du Dimanche 27 Mars (dimanche de Pâques) la messe du dimanche à Notre-Dame sera à nouveau à 10 h 30. Ce dimanche 27 Mars nous passerons à l’heure d’été…

Pas de changements pour le samedi soir à Saint-Louis

DIMANCHE 13 mars 2016 – 5ème dimanche de Carême

1 ère lecture (Is 43, 16-21) Psaume (Ps 125,1-6) 2 ème lecture (Ph 3,8-14) Evangile (Jn 8,1-11)

DIMANCHE 20 mars 2016 – Dimanche des Rameaux et de la Passion

1 ère lecture (Is 50,4-7) Psaume (Ps 21,8-9.17-20.22-24) 2 ème lecture (Ph 2,6-11 ) Evangile (Lc 22,14-23,56)

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine
29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 08:19

Le pape François déplore les carences de la préparation au mariage qu’il évoque lors de la conférence de presse dans l’avion Ciudad Juarez-Rome (17-18 février)

Anne Thompson (NBC News) — Comment une Église qui affirme être « miséricordieuse » peut-elle pardonner plus facilement un assassin plutôt que quelqu’un qui divorce et se remarie ?

Pape François — Cette question me plaît ! Deux synodes ont parlé de la famille, et le pape en a parlé toute l’année dans les catéchèses du mercredi. Et la question est vraie, elle me plaît, parce que vous l’avez posée plastiquement bien. Dans le document post-synodal qui sortira – peut-être avant Pâques –, dans un des chapitres, (parce qu’il y en a beaucoup), on reprend tout ce que le Synode a dit sur les conflits et sur les familles blessées, et la pastorale des familles blessées… C’est une des préoccupations. De même, la préparation pour le mariage en est une autre. Réalisez que, pour devenir prêtre, il y a huit ans d’études, de préparation, et ensuite, après un certain temps, si tu n’y arrives pas, tu demandes une dispense et tu t’en vas, et tout est réglé. En revanche, pour un sacrement qui est pour toute la vie, trois ou quatre conférences… La préparation au mariage est très, très importante, parce que je crois que c’est une chose que l’Église, dans la pastorale commune – au moins dans mon pays, en Amérique du Sud – n’a pas beaucoup su évaluer. Par exemple, dans ma patrie – maintenant moins, mais il y a quelques années, il existait une habitude de… on parlait de « casamiento de apuro » : se marier en vitesse parce qu’il va y avoir un enfant. Et pour couvrir socialement l’honneur de la famille… Ils n’étaient pas libres, là, et très souvent ces mariages sont nuls. Et, comme évêque, j’ai interdit aux prêtres de faire cela, quand il y avait ce [problème]. Que l’enfant arrive, qu’ils continuent comme fiancés, et quand ils se sentent prêts à le faire pour toute la vie, qu’ils avancent. Mais il y a une carence [dans la préparation] au mariage. Ensuite, un autre chapitre très intéressant : l’éducation des enfants. Les victimes des problèmes familiaux ce sont les enfants. Mais ils sont aussi victimes des problèmes familiaux que ni le mari ni la femme n’ont voulus : par exemple, la nécessité de travailler. Quand le papa n’a pas de temps libre pour parler avec ses enfants, quand la maman n’a pas de temps libre pour parler avec ses enfants… quand je confesse un couple qui a des enfants, des époux, je dis : « Combien d’enfants avez-vous ? » Et certains sont inquiets parce qu’ils disent : « Le prêtre va me demander pourquoi je n’en ai pas plus… » Et je dis : « Je vais vous poser une seconde question : est-ce que vous jouez avec vos enfants ? » ; et la majorité, presque tous, disent : « Mais Père, je n’ai pas le temps : je travaille toute la journée ! » Et les enfants sont victimes d’un problème social qui blesse la famille. C’est un problème… J’aime votre question. Et un troisième point intéressant dans la rencontre avec les familles, à Tuxtla – il y avait un couple de personnes mariées une seconde fois, intégrées dans la pastorale de l’Église ; et le mot-clé que le Synode a employé, et je le reprendrai, est « intégrer dans la vie de l’Église » les familles blessées, les familles de personnes remariées, et tout cela. Mais n’oubliez pas, les enfants au centre ! Ils sont les premières victimes, des blessures comme des conditions de pauvreté, de travail, etc.

Anne Thompson (NBC News) — Cela signifie-t-il qu’ils pourront recevoir la communion ?

Pape François — C’est une chose… c’est le point d’arrivée. Intégrer dans l’Église ne signifie pas « recevoir la communion » ; parce que je connais des catholiques remariés qui vont à l’église une fois par an, deux fois : « Mais, je veux recevoir la communion ! », comme si la communion était une distinction honorifique ! C’est un travail d’intégration… toutes les portes sont ouvertes. Mais on ne peut pas dire : désormais « ils peuvent recevoir la communion ». Ce serait une blessure aussi pour les époux, pour le couple, parce que cela ne leur fera pas effectuer cette route d’intégration. Et ces deux-là étaient heureux ! Et ils ont eu une très belle expression : « Nous ne recevons pas la communion eucharistique, mais nous la vivons lors de la visite à l’hôpital, dans ce service, dans cet autre… » Leur intégration en est restée là. S’il y a quelque chose en plus, le Seigneur le leur dira, mais… c’est un chemin, c’est une route…

Le Père et ses fils

1 ère lecture (Jos 5,9a.10-12) Psaume (Ps 33,2-7) 2 ème lecture (2 Co 5,17-21) Evangile (Lc 15,1-3.11-32)

Le père (le Père) apparaît d'abord comme celui qui laisse libre son fils, y compris libre de le quitter et de faire des bêtises, "en menant une vie de désordre". Dieu ne fait pas notre salut sans notre libre accord, il a trop de respect pour nous. Il nous laisse même libres de gaspiller les dons qu'il nous a faits, cet "héritage" que le fils cadet revendique alors qu'il n'a rien fait pour le gagner. On retrouve aussi l'image vue dans les dimanches précédents d'un Dieu qui donne largement, qui fait généreusement sans cesse "le partage de ses biens".

Puis le père est celui qui attend, qui guette, comme la mère de Tobie dans le Livre du même nom (allez voir au chap.11, v. 5-6) le père de notre parabole est quelque peu une mère, il en a les "entrailles" (le sens exact de "il fut pris de pitié" est : "il eut les entrailles remuées"). Il espère et attend le retour de son fils : sans cela, comment l'aurait-il aperçu, "alors qu'il était encore loin" ? Car son amour paternel n'a jamais faibli. Ensuite, il "courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers" - attitude complètement incongrue pour un père de l'Antiquité (et d'aujourd'hui ?). Pas un mot de reproche, mais cet accueil grandiose ! Enfin, il sort pour supplier son aîné d'entrer - toujours aussi peu conforme à la dignité d'un paterfamilias oriental ! Il aime son aîné autant que son cadet, et la jalousie lui fait mal, son bonheur serait l'affection mutuelle de ses fils. Le génie littéraire de Jésus dans la création des paraboles, et celui des évangélistes, éclatent dans le détail des appellations : - le père à ses serviteurs : "...mon fils que voilà..." et à son fils aîné : "ton frère... mon enfant" : indéfectible amour paternel et désir de susciter la fraternité entre ses enfants. - le domestique au fils aîné : "ton frère...ton père ... son fils... " : il entre dans cette relation familiale comme dans une évidence, sans jugement, invitant le fils aîné à faire de même - le cadet : "chez mon père... Père, j'ai péché..." : quel que soit son éloignement physique et sa rébellion contre l'autorité paternelle, il est resté en relation filiale, même quand il affirme le contraire. Il est même un peu paradoxal : "Père,... je ne mérite pas d'être appelée ton fils..." - "mais tu es mon père" ! Il est parti, il regrette, il revient, mais il n'a jamais coupé au fond de lui son lien avec son père. - le fils aîné, lui, justement, ne dit pas : "Père" - peut-être parce qu'en fait il s'est toujours comporté en serviteur et non en fils : "Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir désobéi à tes ordres..." Etait-ce bien le désir du père que son fils jamais, ne lui demande rien, ou ne lui prenne rien, comme quelqu'un qui ne serait pas sûr de son amour ? C'est lui, le fils aîné, qui se comporte comme un des ouvriers du père, sans avoir vu, dans sa relation de soumission servile, que, comme le lui dit son père : "tout ce qui est à moi est à toi." Du coup, coupé de cette relation d'amour, il est jaloux et repousse son frère avec cette appellation coupante : "ton fils..." et non "mon frère".

1ère lecture : L’arrivée du peuple de Dieu en Terre Promise et la célébration de la Pâque (Jos 5, 9a.10-12)

Lecture du livre de Josué

En ces jours-là, le Seigneur dit à Josué : « Aujourd'hui, j'ai enlevé de vous le déshonneur de l'Égypte. » Les fils d’Israël campèrent à Guilgal et célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, vers le soir, dans la plaine de Jéricho. Le lendemain de la Pâque, en ce jour même, ils mangèrent les produits de cette terre : des pains sans levain et des épis grillés. À partir de ce jour, la manne cessa de tomber, puisqu’ils mangeaient des produits de la terre. Il n’y avait plus de manne pour les fils d’Israël, qui mangèrent cette année-là ce qu’ils récoltèrent sur la terre de Canaan. – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 33 (34), 2-3, 4-5, 6-7

R/ Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ! (cf. Ps 33, 9a)

Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres. Je me glorifierai dans le Seigneur : que les pauvres m’entendent et soient en fête ! Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. Je cherche le Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs, il me délivre. Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. Un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses.

2ème lecture : « Dieu nous a réconciliés avec lui par le Christ » (2 Co 5, 17-21)

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères, si quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né. Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation. Car c’est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation. Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu. Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a pour nous identifié au péché, afin qu’en lui nous devenions justes de la justice même de Dieu. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie » (Lc 15, 1-3.11-32)

Acclamation : Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. (Lc 15, 18)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ‘Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.’ Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : ‘Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.’ Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : ‘Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’ Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent à festoyer. Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : ‘Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.’ Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : ‘Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !’ Le père répondit : ‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes

  • Tous les samedis matin de 10 h à 12 h un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation

  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

-Lundi 7 mars : de la férie et saintes Perpétue et Félicité

-Mardi 8 mars : de la férie et saint Jean de Dieu

-Mercredi 9 mars : de la férie et sainte Françoise Romaine

-Jeudi 10 mars : de la férie

-Vendredi 11 mars : de la férie

-Samedi 12 mars : de la férie

LES RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE

-Lundi 7 mars à 20 h 30 au presbytère : réunion du Conseil Paroissial pour les Affaires Economiques

-Mardi 8 mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion de parents pour les enfants qui préparent leur première communion avec l’école Sainte-Clotilde

-Mercredi 9 mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe Tibériade. Catéchèse pour adultes ouverte à tous

Jeudi 10 mars : En raison de la nomination du père Frédéric Benoist au Conseil presbytéral,

le groupe Biblique du Jeudi 10 Mars à 17 h est annulé

-Jeudi 10 Mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des fiancés du Raincy et de Villemomble

-Vendredi 11 mars à 14 h 30 au presbytère : Réunion du comité de rédaction du Journal le Messager

Vendredi 11 Mars à 19 h : Chemin de Croix dans l’église suivi du partage du bol de riz à 20 h salle Pierre Lefeuvre. Collecte au profit de l’ERAC qui apporte un soutien alimentaire aux plus démunis.

-Samedi 12 mars dans l’église Notre-Dame Journée du Pardon

Des prêtres seront dans l’église de 10 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h

-Samedi 12 Mars : soirée avec les lycéens. Messe à 18 h en l’église Saint-Louis ; réunion à la salle Pierre Lefeuvre vers 19 h 30

  • - Dimanche 13 Mars à 10 h : 2 e étape de baptême des enfants de la catéchèse ;

DIMANCHE 6 mars 2016 – 4ème dimanche de Carême

1 ère lecture (Jos 5,9a.10-12) Psaume (Ps 33,2-7) 2 ème lecture (2 Co 5,17-21) Evangile (Lc 15,1-3.11-32)

DIMANCHE 13 mars 2016 – 5ème dimanche de Carême

1 ère lecture (Is 43, 16-21) Psaume (Ps 125,1-6) 2 ème lecture (Ph 3,8-14) Evangile (Jn 8,1-11)

Messe anticipée : samedi à 18 h à Saint-Louis et à 10 h à Notre-Dame

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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 08:12

Extrait de l’homélie du pape François lors de la visite des familles à Tuxtla Gutierrez Mexique) le 15 Février dernier

Parce qu’il ne sait pas faire autrement. Dieu notre Père ne sait pas faire autrement que de nous aimer et de nous donner de l’enthousiasme, de nous encourager, de nous pousser de l’avant, il ne sait pas faire autrement, parce que son nom est amour, son nom est don, son nom est don de soi, son nom est miséricorde. Il nous l’a manifesté avec force et clarté en Jésus, son Fils qui a tout donné jusqu’à l’extrême pour rendre possible le Royaume de Dieu. Un Royaume qui nous invite à entrer dans cette nouvelle logique, qui suscite une dynamique capable d’ouvrir les cieux, capable d’ouvrir nos cœurs, nos esprits, nos mains et de nous stimuler par de nouveaux horizons. Un Royaume qui sait ce qu’est la famille, qui sait ce qu’est la vie partagée.

Certes, vivre en famille n’est pas toujours facile, bien des fois c’est douloureux et fatiguant mais, comme je l’ai dit plus d’une fois de l’Église - je crois qu’on peut l’appliquer à la famille - : je préfère une famille blessée qui essaie tous les jours de vivre l’amour, à une famille et à une société malades de l’enfermement ou de la facilité de la peur d’aimer. Je préfère une famille qui essaie sans cesse de recommencer, à une famille et une société narcissistes et obnubilées par le luxe et le confort.

La vie matrimoniale doit se renouveler tous les jours. Et comme je l’ai dit auparavant, je préfère des familles ridées, avec des blessures, avec des cicatrices mais qui continuent d’aller de l’avant, parce que ces blessures, ces cicatrices, ces rides sont le fruit de la fidélité d’un amour qui ne leur pas été toujours facile. L’amour n’est pas facile, il n’est pas facile, non, mais c’est la plus belle chose qu’un homme et une femme puissent donner l’un à l’autre, le vrai amour, pour toute la vie.

Extrait de l’homélie du pape François à la messe du 14 Février à Ecatepec (Mexique)

Le Carême est un temps pour ajuster les sens, ouvrir les yeux devant tant d’injustices qui portent atteinte directement au rêve et au projet de Dieu. C’est un temps pour démasquer ces trois grandes formes de tentations qui brisent, divisent l’image que Dieu a voulu former. Les trois tentations du Christ… Trois tentations du chrétien qui essayent de détruire la vérité à laquelle nous avons été appelés. Trois tentations qui cherchent à dégrader et à nous dégrader. Jusqu’à quel point sommes-nous conscients de ces tentations dans notre personne, en nous-mêmes ? Jusqu’à quel point sommes-nous habitués à un style de vie qui pense que dans la richesse, dans la vanité et dans l’orgueil se trouvent la source et la force de la vie ? Jusqu’à quel point croyons-nous que l’attention à l’autre, notre souci et occupation pour le pain, pour le nom et pour la dignité des autres sont source de joie et d’espérance ?

ECOUTE L’AVEU DE NOS FAIBLESSES

1 ère lecture (Ex 3,1-8a.10.13-15) Psaume (Ps 102, 1-4.6-8.11) 2 ème lecture (1Co 10, 1-6.10-12) Evangile (Lc 13,1-9)

A la parole de Dieu au buisson qui brûle sans tomber en cendres (signe de la permanence de Dieu, de son incorruptibilité, de son éternité), Moïse répondit :”Qui suis-je, Seigneur, pour aller rencontrer le Pharaon ?” Le Seigneur nous donne sa réponse qui est celle de la foi qui nous est demandée :” Je serai avec toi.” (Genèse 3. 11 et 12) Saint Paul met en garde les Corinthiens :” Celui qui se croit solide, qu’il fasse attention à ne pas tomber.” (1 Cor. 12) Si notre confiance ne repose que sur nos seules forces, nous avons toute chance qu’elles n’arrivent pas à nous apporter les solutions. Ce n’est pas nous qui pouvons décider des événements à venir qui interviendront par-delà nos souhaits et nos désirs. Nous sommes souvent incapables de tenir seuls devant eux. Et Jésus rappelle à ses auditeurs qu’ils ne sont pas meilleurs que les autres :”Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens. ?” Luc 13. 2) Ce que le Christ nous demande, c’est d’avoir l’humble et réaliste conscience que nous sommes pécheurs. C’est de reconnaître cette vérité et le dire : « nous commettons le péché. »

Pour cela il est nécessaire de relire l’histoire de nos pères dans la foi afin de tirer de leur expérience comment ils ont vécu avec Dieu et en Dieu, c’est-à-dire sa tendresse et son exigence :

Sa tendresse :”J’ai entendu ses cris… je connais ses souffrances… je suis descendu pour le délivrer.” (Genèse 3. 7 et 8) Mais Dieu n’agit jamais sans la libre collaboration de l’homme. Il lui faut l’action de Moïse, jointe à la sienne : “Je t’envoie chez Pharaon; tu feras sortir d’Egypte mon peuple.” (Genèse 3. 10) Si nous lisons ainsi le passé pour en tirer un profit présent, nous ne serons pas pris au dépourvu :”Ces événements étaient destinés à nous servir d’exemple.” (Corinthiens 10. 11) Le grec de saint Luc est plus précis : ces événements sont “typiques” pour nous. “Typicos”, caractéristiques de ce qui nous arrive à nous aussi. Et le Christ exprime la tendresse de Dieu par la conclusion de la parabole du figuier stérile : “Laisse-le encore cette année… peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir ? (Luc 13. 9) Dieu est patient.

Son exigence. Patient mais exigeant. Jésus le rappelle à ses auditeurs à l’occasion de deux événements d’actualité, comme il leur rappelle ce que Dieu attend d’eux. Ces événements les concernent par ce qu’ils signifient pour eux. Ils n’ont pas à les interpréter pour les autres. Il leur dit en effet, ils sont pécheurs à vos yeux. En fait, Pas plus que vous. Ne jugez pas. Vous avez à faire pénitence, ou plus exactement, à retourner votre conduite dans un tout autre sens. Là encore saint Luc est précis. Il emploie le verbe “metanoieiv”, que nous traduisons par “convertissez-vous.” Entendons-le même si c’est d’une manière imagée, au sens des skieurs. “Faire une conversion”, c’est déplacer le sens de ses skis, en faire un retournement, pour prendre une direction tout à fait différente.

“JE SUIS” Moïse, seul dans le désert, observe un curieux phénomène. Il s’avance et vient voir de plus près ce buisson étonnant qui est en flamme, sans tomber en cendres. C’est à ce moment qu’il entend cet impératif qui l’arrête:” N’approche pas.” S’il ne peut pas voir, il peut, par contre, entendre, parler et répondre. Nous assistons alors à un dialogue serré entre lui et Dieu, un dialogue de confiance, celle de la foi qui a déjà accepté la mission, mais demande comment il pourra l’expliquer et l’accomplir. Il n’hésite pas à demander : “Dis-moi comment t’appeler.” Ce qui est la clef de toute communication et de toute connaissance Et Dieu répond à cette demande : “Je suis celui qui est.” En fait, il faudrait traduire d’une autre manière ce terme hébreu de la Bible, même si ce n’est pas une expression française courante :”Je suis : Le “étant.”, un participe présent. Faisons un peu de grammaire. La caractéristique du verbe au participe présent, c’est qu’il est présent aussi bien au passé, qu’au futur, qu’au conditionnel. « Etant là, j’ai fait. Etant là, je peux faire. Etant là, je ferai. » Etant là, je pourrais faire. Nous participons présentement, quel que soit le moment que l’on évoque. Dieu n’est pas l’être vivant d’un moment ou d’un instant. Il est l’Eternel Présent et agissant : Le Dieu de nos pères est avec nous et pour toujours. Il est celui qui est, qui était et qui vient.

1ère lecture : « Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : Je-suis » (Ex 3, 1-8a.10.13-15)

Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là, Moïse était berger du troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiane. Il mena le troupeau au-delà du désert et parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb. L’ange du Seigneur lui apparut dans la flamme d’un buisson en feu. Moïse regarda : le buisson brûlait sans se consumer. Moïse se dit alors : « Je vais faire un détour pour voir cette chose extraordinaire : pourquoi le buisson ne se consume-t-il pas ? » Le Seigneur vit qu’il avait fait un détour pour voir, et Dieu l’appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Il dit : « Me voici ! » Dieu dit alors : « N’approche pas d’ici ! Retire les sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte ! » Et il déclara : « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. » Moïse se voila le visage car il craignait de porter son regard sur Dieu. Le Seigneur dit : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel. Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. » Moïse répondit à Dieu : « J’irai donc trouver les fils d’Israël, et je leur dirai : ‘Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.’ Ils vont me demander quel est son nom ; que leur répondrai-je ? » Dieu dit à Moïse : « Je suis qui je suis. Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : ‘Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : Je-suis’. » Dieu dit encore à Moïse : « Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : ‘Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est Le Seigneur, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob’. C’est là mon nom pour toujours, c’est par lui que vous ferez mémoire de moi, d’âge en d’âge. » – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 102 (103), 1-2, 3-4, 6-7, 8.11

R/ Le Seigneur est tendresse et pitié.(Ps 102, 8a)

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse. Le Seigneur fait œuvre de justice, il défend le droit des opprimés. Il révèle ses desseins à Moïse, aux enfants d’Israël ses hauts faits. Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint.

2ème lecture : La vie de Moïse avec le peuple au désert, l’Écriture l’a racontée pour nous avertir (1 Co 10, 1-6.10-12)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères, je ne voudrais pas vous laisser ignorer que, lors de la sortie d’Égypte, nos pères étaient tous sous la protection de la nuée, et que tous ont passé à travers la mer. Tous, ils ont été unis à Moïse par un baptême dans la nuée et dans la mer ; tous, ils ont mangé la même nourriture spirituelle ; tous, ils ont bu la même boisson spirituelle ; car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher, c’était le Christ. Cependant, la plupart n’ont pas su plaire à Dieu : leurs ossements, en effet, jonchèrent le désert. Ces événements devaient nous servir d’exemple, pour nous empêcher de désirer ce qui est mal comme l’ont fait ces gens-là. Cessez de récriminer comme l’ont fait certains d’entre eux : ils ont été exterminés. Ce qui leur est arrivé devait servir d’exemple, et l’Écriture l’a raconté pour nous avertir, nous qui nous trouvons à la fin des temps. Ainsi donc, celui qui se croit solide, qu’il fasse attention à ne pas tomber. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même » (Lc 13, 1-9)

Acclamation : Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. Convertissez-vous, dit le Seigneur, car le royaume des Cieux est tout proche. Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. (Mt 4, 17)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : ‘Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?’ Mais le vigneron lui répondit : ‘Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.’ » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes

  • Tous les samedis matin de 10 h à 12 h un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation

  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

-Lundi 29 février : de la férie

-Mardi 1 er mars : de la férie

-Mercredi 2 mars : de la férie

-Jeudi 3 mars : de la férie

-Vendredi 4 mars : Saint Casimir

-Samedi 5 mars : de la férie

LES GRANDS RENDEZ-VOUS DU CAREME POUR NOTRE PAROISSE

Tous les samedis matins, nous pouvons prendre un temps de prière de contemplation et d’adoration dans la crypte de l’église Notre-Dame de 9 h 30 à 12 h au cours de l’adoration du Saint-Sacrement.

Un prêtre se tient à votre disposition de 10 h à 12 h pour vous écouter, dialoguer, célébrer le sacrement de la réconciliation (il se trouve dans l’église ou à la crypte).

Vendredi 11 Mars à 19h : chemin de croix célébré dans l’église Notre-Dame suivi d’un partage du bol de riz (salle Pierre Lefeuvre) dons au profit de l’ERAC, association locale dont le but est d’apporter une aide alimentaire aux plus démunis.

Samedi 12 Mars de 10 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h dans l’église Notre-Dame : Journée du pardon. Célébration du sacrement de la réconciliation grâce à la présence de prêtres dans l’église.

DIMANCHE 28 février 2016 – 3ème dimanche de Carême

1 ère lecture (Ex 3,1-8a.10.13-15) Psaume (Ps 102, 1-4.6-8.11) 2 ème lecture (1Co 10, 1-6.10-12) Evangile (Lc 13,1-9)

DIMANCHE 6 mars 2016 – 4ème dimanche de Carême

1 ère lecture (Jos 5,9a.10-12) Psaume (Ps 33,2-7) 2 ème lecture (2 Co 5,17-21) Evangile (Lc 15,1-3.11-32)

Messe anticipée : samedi à 18 h à Saint-Louis et à 10 h à Notre-Dame

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23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 19:58

Nous allons accueillir une famille de chrétiens de Syrie...

À l’automne 2015, suite à l’exode massif en Europe de réfugiés syriens et irakiens, chassés de leur pays par la guerre et en situation de grande précarité, les paroisses catholiques et protestantes du Raincy créèrent un collectif, ouvert à tous, dans le projet d’accueillir une famille de réfugiés. Celui-ci a reçu le soutien et le concours de la mairie du Raincy qui a décidé de mettre temporairement à disposition un logement dans l’enceinte de l’ancien collège Corot. Après avoir pris contact avec l’Oeuvre d’Orient, les responsables du collectif ont rencontré au mois de janvier de cette année une famille syrienne chrétienne composée d’un couple et de leurs deux enfants (4 et 7 ans) ainsi que du frère du mari. Pour pouvoir les accueillir dans les meilleures conditions, nous faisons appel à votre solidarité et à votre générosité. Si vous le désirez, vous pouvez nous aider de diverses manières, en proposant :

1) du matériel, pour équiper l’appartement (voir la liste ci-jointe) ;

2) du temps, pour aider dans les démarches administratives ou les divers déplacements ;

3) de l’argent, en faisant un chèque à l’ordre de l’« Entraide Protestante du Raincy » (objet : projet d’accueil de réfugiés);

4) votre enthousiasme pour préparer une fête de bienvenue !

Pour toute information ou renseignement, veuillez contacter

Maithé Cordonnier (06 07 88 09 36)

mtcordonnier@orange.fr

Merci d’avance !

Nous recherchons encore...

Pour les chambres :

• lit pour 1 personne : sommier + matelas

• 1 ou 2 commodes et une penderie (en bois ou plastique)

Pour la cuisine :

• 1 cuisinière ou plaque plus four (plutôt électriques) un micro-onde

• 1 petite table de cuisine et 2 chaises

Pour la salle à manger :

• 5 chaises • 1 TV

Pour la salle de bains :

• 1 étendoir • du matériel pour le ménage + 1 aspirateur

LA TRANSFIGURATION

1 ère lecture (Gn 15,5-12.17-18) Psaume (Ps 26,1.7-9.13-14) 2 ème lecture (Ph 3,17-4,1) Evangile (Lc 9,28b-36)

Une semaine avant la Transfiguration, selon saint Luc, Pierre avait confessé sa foi en la divinité de Jésus : » Tu es le Messie de Dieu. » (Luc 9. 20) Jésus leur parla, à ce même moment, de sa passion, de sa mort et de sa résurrection. Il invite Jacques, Pierre et Jean à prier, c’est-à-dire, à partager avec lui ces moments d’intense intimité avec son Père, ce dialogue qu’ils n’auront pas le courage de partager au Jardin des Oliviers au moment de l’agonie. Jacques sera le premier à mourir pour le Christ. Pierre vient de confesser sa foi en la divinité et Jean sera le témoin de la gloire divine et de la lumière de Dieu : »Nous avons vu le Verbe venu dans la chair, la Parole, le Logos de Dieu. » Le premier chapitre de l’évangile de saint Jean est à relire dans ce contexte de la Transfiguration.

Jésus, lumière de Dieu. Le visage du Christ leur manifeste la splendeur naturelle de la gloire divine, qu’il possède en lui-même et qu’il garde en son incarnation, même si cette gloire divine est cachée sous le voile de la chair. En Lui, la divinité s’est unie sans confusion avec la nature humaine. Il leur manifeste ainsi, au sommet de la montagne, non pas un spectacle nouveau le concernant, mais la manifestation, éclatante en Lui à ce moment, de la divinisation de la nature humaine, (y compris le corps, « le visage ») et de son union avec la splendeur divine.

Totalement homme, pleinement Dieu. Quand resplendit une gloire sur le visage de Moïse au Sinaï, elle venait de l’extérieur (Livre de l’Exode 34. 29) Au Thabor, c’est le visage du Christ qui est source de lumière, source de la vie divine rendue accessible à l’homme et qui se répand aussi sur ses vêtements, c’est-à-dire sur le monde extérieur à lui-même et sur les produits de l’activité et de la civilisation humaines. Saint Jean l’exprime dans les premiers versets de son évangile : » La Parole de Dieu était la lumière véritable qui illumine tout homme venant dans le monde… nous avons contemplé sa gloire comme étant celle du fils unique d’auprès du Père, pleine de grâce et de vérité. » (Jean 1. 9 et 14) « Dans ta lumière, nous verrons la lumière », chante le psaume 35 au verset 10. Quand le brasier fumant et la torche enflammée passèrent entre les quartiers d’animaux qu’Abraham avait disposés (Genèse 15. 18), il y avait des ténèbres épaisses. « Dieu, personne ne l’a jamais vu. Le fils unique, Dieu dans le sein du Père, l’a fait connaître. » (Jean 1. 18)

Vers la Terre Promise. Aux côtés du Seigneur se trouvent Moïse et Elie, la Loi et le Prophètes, les deux sommets de l’Ancien Testament. Il nous faut lire le texte de saint Luc dans le grec lui-même, il est d’une toute autre signification. Ils sont dans la lumière. « Etant apparus en gloire, ils s’entretiennent avec lui de son exode (« exodos » chez saint Luc) qui allait s’accomplir à Jérusalem. » (Luc 9. 31) c’est-à-dire sa Passion, sa mort et sa résurrection, comme il s’en était entretenue, une semaine auparavant avec ses disciples, en même temps qu’il leur avait parlé de sa gloire (Luc 9. 26). Au Thabor, saint Pierre, ravi de la contemplation de ce qui est la lumière divine, voudrait se contenter de la jouissance terrestre de la lumière. Jésus le détourne de ce désir trop humain. Saint Luc dira de Pierre : »Il ne savait pas ce qu’il disait. » Il est « à côté de la plaque » pour utiliser une expression courante. Nous dirons en mieux, il est à côté de la réalité essentielle qu’ils vivent en cet instant.

1ère lecture : Le Seigneur conclut une alliance avec Abraham, le croyant (Gn 15, 5-12.17-18)

Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là, le Seigneur parlait à Abraham dans une vision. Il le fit sortir et lui dit : « Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux... » Et il déclara : « Telle sera ta descendance ! » Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste. Puis il dit : « Je suis le Seigneur, qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée pour te donner ce pays en héritage. » Abram répondit : « Seigneur mon Dieu, comment vais-je savoir que je l’ai en héritage ? » Le Seigneur lui dit : « Prends-moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe. » Abram prit tous ces animaux, les partagea en deux, et plaça chaque moitié en face de l’autre ; mais il ne partagea pas les oiseaux. Comme les rapaces descendaient sur les cadavres, Abram les chassa. Au coucher du soleil, un sommeil mystérieux tomba sur Abram, une sombre et profonde frayeur tomba sur lui. Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses. Alors un brasier fumant et une torche enflammée passèrent entre les morceaux d’animaux. Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram en ces termes : « À ta descendance je donne le pays que voici, depuis le Torrent d'Égypte jusqu'au Grand Fleuve, l'Euphrate. » – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 26 (27), 1, 7-8, 9abcd, 13-14

R/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut. (Ps 26, 1a)

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? Écoute, Seigneur, je t’appelle ! Pitié ! Réponds-moi ! Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. » C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. N’écarte pas ton serviteur avec colère : tu restes mon secours. J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »

2ème lecture : « Le Christ transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux » (Ph 3, 17 – 4, 1)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens

Frères, ensemble imitez-moi, et regardez bien ceux qui se conduisent selon l’exemple que nous vous donnons. Car je vous l’ai souvent dit, et maintenant je le redis en pleurant : beaucoup de gens se conduisent en ennemis de la croix du Christ. Ils vont à leur perte. Leur dieu, c’est leur ventre, et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre. Mais nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux, d’où nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux, avec la puissance active qui le rend même capable de tout mettre sous son pouvoir. Ainsi, mes frères bien-aimés pour qui j’ai tant d’affection, vous, ma joie et ma couronne, tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés. – Parole du Seigneur.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes

  • Tous les samedis matin de 10 h à 12 h un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation

  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

-Lundi 22 février : Chaire de Saint Pierre, fête

-Mardi 23 février : Saint Polycarpe

-Mercredi 24 février : de la férie

-Jeudi 25 février : de la férie

-Vendredi 26 février: de la férie

-Samedi 27 février : de la férie

LES GRANDS RENDEZ-VOUS DU CAREME POUR NOTRE PAROISSE

Tous les samedis matins, nous pouvons prendre un temps de prière de contemplation et d’adoration dans la crypte de l’église Notre-Dame de 9 h 30 à 12 h au cours de l’adoration du Saint-Sacrement.

Un prêtre se tient à votre disposition de 10 h à 12 h pour vous écouter, dialoguer, célébrer le sacrement de la réconciliation (il se trouve dans l’église ou à la crypte).

Vendredi 11 Mars à 19h : chemin de croix célébré dans l’église Notre-Dame suivi d’un partage du bol de riz (salle Pierre Lefeuvre) dons au profit de l’ERAC, association locale dont le but est d’apporter une aide alimentaire aux plus démunis.

Samedi 12 Mars de 10 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h dans l’église Notre-Dame : Journée du pardon. Célébration du sacrement de la réconciliation grâce à la présence de prêtres dans l’église.

Avec l’Eglise de France soutenons les étudiants en Irak : des tracts avec enveloppes sont à notre disposition dans l’église pour soutenir cette initiative de l’Oeuvre d’Orient, pour aider des jeunes chrétiens en Irak à poursuivre leurs études.

Ce sera aussi l’objet de la collecte de Carême de notre paroisse cette année.

(Quêtes à la fin de la messe des Rameaux).

DIMANCHE 21 février 2016 – 2ème dimanche de Carême

1 ère lecture (Gn 15,5-12.17-18) Psaume (Ps 26,1.7-9.13-14) 2 ème lecture (Ph 3,17-4,1) Evangile (Lc 9,28b-36)

DIMANCHE 28 février 2016 – 3ème dimanche de Carême

1 ère lecture (Ex 3,1-8a.10.13-15 Psaume (Ps 102, 1-4.6-8.11) 2 ème lecture (1Co 10, 1-6.10-12) Evangile (Lc 13,1-9)

Messe anticipée : samedi à 18 h à Saint-Louis et à 10 h à Notre-Dame

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine

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