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5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 18:34

« Je ne vous laisserai pas orphelins » (Jn 14, 18)

 

1 ère lecture (AC 2,1-11) Psaume (Ps 103,1.24.29-31.34) 2 ème lecture (1 Co 12,3b-7.12-13) Evangile (Jn 20,19-23)

 

La mission de Jésus, culminant dans le don de l’Esprit Saint, avait ce but essentiel : rétablir notre relation avec le Père, abîmée par le péché ; nous arracher à la condition d’orphelins et nous rendre celle de fils.

 

L’apôtre Paul, écrivant aux chrétiens de Rome, dit : « Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions “Abba ! ”, c’est-à-dire : Père ! » (Rm 8, 14-15). Voilà la relation renouée : la paternité de Dieu se rétablit en nous grâce à l’œuvre rédemptrice du Christ et au don de l’Esprit Saint.

 

L’Esprit est donné par le Père et nous conduit au Père. Toute l’œuvre du salut est une œuvre de « -génération », dans laquelle la paternité de Dieu, au moyen du don du Fils et de l’Esprit, nous libère de l’état d’orphelins dans lequel nous sommes tombés. À notre époque aussi nous rencontrons différents signes de notre condition d’orphelins : cette solitude intérieure que nous éprouvons même au milieu de la foule et qui parfois peut devenir tristesse existentielle ; cette prétendue autonomie par rapport à Dieu qui s’accompagne d’une certaine nostalgie de sa proximité ; cet analphabétisme spirituel diffus à cause duquel nous nous retrouvons dans l’incapacité de prier ; cette difficulté à percevoir comme vraie et réelle la vie éternelle, comme plénitude de communion qui germe ici-bas et s’épanouit au-delà de la mort ; cette difficulté pour reconnaître l’autre comme frère, en tant que fils du même Père ; et d’autres signes semblables.

 

À tout cela s’oppose la condition de fils, qui est notre vocation originaire, elle est ce pour quoi nous sommes faits, notre plus profond ADN, mais qui a été abimé et qui, pour être restauré, a demandé le sacrifice du Fils Unique. Du don immense d’amour qu’est la mort de Jésus sur la croix, a jailli pour toute l’humanité, comme une immense cascade de grâce, l’effusion de l’Esprit saint.

Celui qui s’immerge avec foi dans ce mystère de régénération renaît à la plénitude de la vie filiale. L’Esprit, comme affirme encore saint Paul, fait que nous appartenons au Christ. « Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas » (Rm 8, 9). Et en consolidant notre relation d’appartenance au Seigneur Jésus, l’Esprit nous fait entrer dans une nouvelle dynamique de fraternité.

 

Par le Frère universel qui est Jésus, nous pouvons nous mettre en relation avec les autres d’une manière nouvelle, non plus comme des orphelins, mais comme des fils du même Père, bon et miséricordieux. Et cela change tout ! Nous pouvons nous regarder comme des frères, et nos différences ne font que multiplier la joie et l’émerveillement d’appartenir à cette unique paternité et fraternité. Pape François

Dimanche 4 juin 2017 - Pentecôte Solennité du Seigneur- MESSE DU JOUR

 

Première lecture (Ac 2, 1-11)

 

Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours après Pâques, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel. Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient. Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient : « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. » Parole du Seigneur.

 

Psaume (Ps 103 (104), 1ab.24ac, 29bc-30, 31.34)

 

Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! la terre s’emplit de tes biens. Tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre. Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses œuvres ! Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur.

 

Deuxième lecture (1 Co 12, 3b-7.12-13)

 

Frères, personne n’est capable de dire : « Jésus est Seigneur » sinon dans l’Esprit Saint. Les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit. Les services sont variés, mais c’est le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu qui agit en tout et en tous. À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien. Prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit. Parole du Seigneur.

 

Évangile (Jn 20, 19-23)

 

C’était après la mort de Jésus ; le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

 

 

Messes de la semaine

 

-Lundi 5 juin à 9 h messe à la crypte de l’église Notre-Dame

-Mardi 6 juin pas de messe à 9 h

-Mercredi 7 juin pas de messe à 9 h

-Jeudi 8 juin à 9 h messe à la crypte

-Vendredi 9 juin : messe à 9 h à la crypte

-Samedi 10 juin : pas de messe à 9 h ni d’exposition du Saint-Sacrement

 

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Mardi 6 juin à 14 h goûter des anciens des Equipes Saint-Vincent

 

-Jeudi 8 Juin à 20 h dans l’église : répétition de la célébration des professions de foi de la communauté portugaise

 

-Jeudi 8 Juin à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : Assemblée Générale de l’association la Raincéenne

 

-Jeudi 8 juin à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe biblique œcuménique

 

-Samedi 10 Juin à 10 h 30 en l’église Notre-Dame : célébration des communions et professions de foi des enfants de l’école saint Louis sainte Clotilde 

 

-Samedi 10 Juin à 14 h 30 dans l’église : répétition des professions de foi des jeunes de 5 e de la paroisse

 

-Samedi 10 Juin à 16 h réunion de préparation au baptême dans l’église

 

-Samedi 10 Juin à 18 h : célébration des professions de foi de la communauté portugaise

 

-Samedi 10 Juin à 19 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre des lycéens

 

 

DIMANCHE 4 juin 2017 Pentecôte, Solennité

1 ère lecture (AC 2,1-11) Psaume (Ps 103,1.24.29-31.34) 2 ème lecture (1 Co 12,3b-7.12-13)

Evangile (Jn 20,19-23)

 

 

DIMANCHE 11 juin 2017 Sainte Trinité, Solennité

1 ère lecture (Ex 34, 4b-6.8-9) Psaume (Ct : Dn 3,52-56) 2 ème lecture (2 Co 13,11-13) Evangile (3,16-18)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

Célébration des Professions de Foi des enfants de la catéchèse paroissiale 

 

 

Dimanche 11 juin à 17 h Concert en l’église Notre-Dame par l’ensemble vocal Onelli de Livry-Gargan sous la Direction de Lyonnel Cloarec : Musique sacrée d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui. Entrée libre

Infos : onelli. fr

 

 

Dimanche 25 Juin : jubilé des 25 ans de sacerdoce du père Frédéric Benoist 21 juin 1992 25 juin 2017

10 h 30 : messe suivie d’un apéritif sur le parvis de l’église et d’un cocktail déjeunatoire dans les salles paroissiales Pierre Lefeuvre (inscription nécessaire avant le 15 Juin) 

16 h Concert dans l’église.

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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 18:07

« Repenser l’Europe »: un « dialogue de grande envergure » en octobre 2017 à Rome

 

Une initiative ce la COMECE

 

« Repenser l’Europe » «Rethinking Europe»: c’est le titre d’un « dialogue de grande envergure » que la COMECE, la Commission des épiscopats de la Communauté européenne, organise en octobre 2017 à Rome en collaboration avec le Saint-Siège et qui a été au centre de l’audience accordée par le pape François au comité permanent de la COMECE à Sainte-Marthe au Vatican mardi dernier, 16 mai 2017. Ce communiqué de la COMECE publié en français ce 18 mai revient sur l’événement.

 

Au cours d’une visite de deux jours à Rome et à la Cité du Vatican, le Comité permanent de la COMECE a rencontré plusieurs autorités européennes et du Vatican afin de discuter des principaux défis que doit relever l’Union Européenne et des moyens par lesquels l’Église peut soutenir le projet européen à un moment où l’Europe elle-même doute, et se trouve à la croisée des chemins.

 

La délégation de la COMECE était constituée du Président et Cardinal Reinhard Marx, des quatre vice-présidents Mgrs. Jean Kockerols, Gianni Ambrosio, Czeslaw Kozon, Rimantas Norvila, ainsi que du Secrétaire général Fr. Olivier Poquillon OP.

 

Une rencontre avec l’archevêque Paul Gallagher, actuel secrétaire pour les relations avec les États, a eu lieu ainsi qu’avec le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État au Saint Siège, les ambassadeurs de l’UE auprès du Saint-Siège, et enfin le Saint-Père François.

 

Le dialogue « Rethinking Europe», pensé pour marquer le 60ème anniversaire de la signature du Traité de Rome a constitué le cœur de ces discussions. Ce dialogue ouvert aura lieu du 27 au 29 octobre 2017 à Rome, et sera organisé par la COMECE en collaboration avec le Saint-Siège.

 

« Rethinking Europe » sera le début d’un processus de dialogue entre les représentants des Églises (évêques et laïques) et les politiciens qui dirigent et portent une responsabilité politique » a déclaré le Cardinal Marx.

 

Le Dialogue de Rome vise à promouvoir une réflexion plus profonde sur l’avenir de l’Union européenne, afin de retrouver l’enthousiasme communiqué par Pape François lors de son discours au Parlement Européen, ainsi qu’ à l’occasion de l’attribution du Prix Charlemagne.

 

L’idée d’organiser Rethinking Europe sous la forme d’un dialogue ouvert faisait partie des projets de la COMECE depuis deux ans et c’est avec un grand plaisir que la Commission des épiscopats de la communauté européenne accueille la collaboration du Saint-Siège et se félicite de la participation directe du Pape François.

 

Le message principal de l’Église est de remettre l’Homme au cœur de la politique européenne et le Dialogue de Rome sera une étape importante de ce processus.

Que tous soient un en nous

 

1 ère lecture (AC 1,12-14) Psaume (Ps 26,1.4.7-8) 2 ème lecture (1 P 4,13-16) Evangile (Jn 17,1b-11a)

 

 

Dans l’Évangile de ce dimanche, la prière sacerdotale de Jésus nous dévoile en quelque sorte le grand dessein de Dieu sur le monde. «Que tous soient un, comme toi Père tu es en moi et moi en toi. Que tous soient un en nous pour que le monde croie que tu m’as envoyé.» Oui, dans cette prière Jésus n’a qu’un mot à la bouche : l’unité, comme condition pour que le monde croie. Attention, unité ne veut pas dire uniformité ; unité ne veut pas dire marcher au pas, mais faire route ensemble. Par l’unité, nous sommes engagés à vivre en communion Ainsi par exemple au cours de cette messe, sommes-nous invités à revivre entre nous et avec Jésus une communion dans la prière qui nous permet de constituer une assemblée, une Église, même invisible, avec vous par-delà les caméras.

Dans sa prière, Jésus dit : «Qu’ils soient un comme nous ; qu’ils aient en eux l’amour dont toi Père tu m’as aimé.» Ainsi donc l’unité se ferait sur l’amour, l’unité est vécue sur l’Amour. On nous l’a souvent rappelé : comment prétendre aimer Dieu un Dieu qu’on ne voit pas si l’on n’aime pas d’abord son prochain que l’on voit ? Ce dimanche dans notre prière, il est bon d’être attentif à tous les signes de fraternité et de bonté et de nous protéger contre les tentations de rompre cet amour.

En France, on fête aujourd’hui les mamans. Par-delà l’aspect commercial de cette fête, nous pensons à toutes les mamans : dans tout le don de soi de la vie des mamans, Dieu est présent. Il nous faut l’Esprit Saint pour voir l’amour de Dieu à l’œuvre au cœur du monde, non seulement dans l’engagement au service de votre paroisse, mais aussi dans le pain qu’on partage, dans le cœur d’une mère, dans le pardon d’un père, dans le coup de main d’un frère, dans les soins apportés avec tendresse aux malades, et jusque dans la solidarité vis-à-vis des plus démunis et isolés

Dimanche 28 mai 2017 - 7ème Dimanche de Pâques - Lectures de la messe

 

Première lecture (Ac 1, 12-14)

 

Les Apôtres, après avoir vu Jésus s’en aller vers le ciel, retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat. À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères. Parole du Seigneur.

 

Psaume (Ps 26 (27), 1, 4, 7-8)

 

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple. Écoute, Seigneur, je t’appelle ! Pitié ! Réponds-moi ! Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. »

 

Deuxième lecture (1 P 4, 13-16)

 

Bien-aimés, dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera. Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur. Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là. Parole du Seigneur.

 

Évangile (Jn 17, 1b-11a)

 

En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. » Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

 

Messes de la semaine

 

-Lundi 29 mai à 9 h messe à la crypte de l’église Notre-Dame

-Mardi 30 mai à 9 h messe à la crypte

-Mercredi 31 mai à 9 h messe à la crypte

-Jeudi 1 er juin à 9 h messe à la crypte

-Vendredi 2 juin à 9 h messe à la crypte

-Samedi 3 juin : pas de messe ni de temps d’adoration du Saint-Sacrement

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Mardi 30 mai : 9 ème veillée de prière pour la vie en la cathédrale Notre-Dame de Paris, de 19 h 30 à 21 h 30. Les évêques d’Île-de-France vous invitent à la 9ème veillée de prière pour la vie. Nous nous confierons les uns les autres dans la prière afin de progresser dans l’accueil, le respect et le don de la vie humaine, sous toutes ses formes. Sur ce chemin, nous le savons bien, chacun peut rencontrer des obstacles, des fatigues, des épreuves, ses limites, ses refus… À quelques jours de la Pentecôte, votre évêque invoquera pour vous l’Esprit Saint qui donne la vie. Ensemble, nous pouvons progresser dans l’Évangile de la vie.

 

-Vendredi 2 Juin : veillée de pardon de 15 h 30 à 19 h dans l’église pour tous les enfants et jeunes de la catéchèse du groupe scolaire Saint-Louis Sainte- Clotilde et de la paroisse

Du vendredi 2 au lundi 5 juin : FRAT de JAMBVILLE. Plus 12 000 jeunes de 4 e-3 e de l’Ile-de-France se rassembleront dont 21 jeunes du Raincy.

 

DIMANCHE 28 mai 2017 7 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (AC 1,12-14) Psaume (Ps 26,1.4.7-8) 2 ème lecture (1 P 4,13-16) Evangile (Jn 17,1b-11a)

 

 

DIMANCHE 4 juin 2017 Pentecôte, Solennité

1 ère lecture (AC 2,1-11) Psaume (Ps 103,1.24.29-31.34) 2 ème lecture (1 Co 12,3b-7.12-13)

Evangile (Jn 20,19-23)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

Célébration des Premières communions des enfants de la catéchèse paroissiale et célébration des baptêmes d'enfants

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19 mai 2017 5 19 /05 /mai /2017 15:27

Paroles du pape François au retour de son voyage à Fatima

Chers frères et sœurs, bonjour !

Hier soir je suis rentré de mon pèlerinage à Fatima : saluons la Vierge de Fatima ! Et notre prière mariale d’aujourd’hui prend une signification particulière, chargée de mémoire et de prophétie pour qui regarde l’histoire avec les yeux de la foi. A Fatima je me suis immergé dans la prière du saint Peuple fidèle, prière qui coule là depuis cent ans comme un fleuve, pour implorer la protection maternelle de Marie sur le monde entier. Rendons grâce au Seigneur qui m’a accordé de me rendre aux pieds de la Vierge Mère comme pèlerin d’espérance et de paix. Et je remercie de tout cœur les évêques, l’évêque de Leiria-Fatima, les autorités de l’Etat, le président de la République et tous ceux qui ont offert leur collaboration. Depuis le début, quand dans la Petite chapelle des apparitions je suis resté longuement en silence, accompagné par le silence priant de tous les pèlerins, il s’est créé un climat recueilli et contemplatif, dans lequel se sont déroulés les divers moments de prière. Et au centre de tout il y a eu et il y a le Seigneur Ressuscité, présent au milieu de son Peuple dans la Parole et dans l’Eucharistie. Présent au milieu des nombreux malades, qui sont protagonistes de la vie liturgique et pastorale de Fatima, comme de tout sanctuaire marial.

A Fatima la Vierge a choisi le cœur innocent et la simplicité des petits Francisco, Jacinta et Lucia, les dépositaires de son message. Ces enfants l’ont accueilli dignement, et sont reconnus comme témoins fiables des apparitions, devenant modèles de vie chrétienne. Avec la canonisation de Francisco et Jacinta, j’ai voulu proposer à toute l’Eglise leur exemple d’adhésion au Christ et de témoignage évangélique. J’ai aussi voulu proposer à toute l’Eglise de prendre soin des enfants. Leur sainteté n’est pas conséquence des apparitions, mais de la fidélité et de l’ardeur avec lesquelles ils ont répondu au privilège de pouvoir voir la Vierge Marie. Après la rencontre avec la “belle Dame” ils l’appelaient ainsi ils récitaient fréquemment le Rosaire, faisaient pénitence et offraient des sacrifices pour obtenir la fin de la guerre et pour les âmes qui avaient le plus besoin de la miséricorde. De nos jours aussi il y a tant besoin de prière et de pénitence pour implorer la grâce de la conversion, pour implorer la fin de tant de guerres partout dans le monde, qui s’élargissent de plus en plus, ainsi que la fin de tant de conflits absurdes grands et familiaux, petits qui défigurent le visage de l’humanité. Laissons-nous guider par la lumière qui vient de Fatima. Que le Cœur immaculé de Marie soit toujours notre refuge, notre consolation et le chemin qui nous conduise au Christ.

 

Dans un télégramme, le Pape François a félicité pour son investiture Emmanuel Macron, le nouveau président de la République :

Son excellence Monsieur Emmanuel Macron, président de la République française. A l’occasion de votre investiture comme président de la République française, je vous adresse mes vœux très cordiaux pour l’exercice de vos hautes fonctions au service de tous vos compatriotes. Je prie Dieu de vous soutenir pour que votre pays, en fidélité à la riche diversité de ses traditions morales et de son héritage spirituel marqué aussi par la tradition chrétienne, porte toujours le souci de l’édification d’une société plus juste et fraternelle. Dans le respect des différences et l’attention aux personnes en situation de précarité et d’exclusion, qu’il contribue à la coopération et à la solidarité entre les nations. Que la France continue à favoriser, au sein de l’Europe et dans le monde, la recherche de la paix et du bien commun, le respect de la vie ainsi que la défense de la dignité de chaque personne et de tous les peuples. Sur votre personne et sur tous les habitants de la France, j’appelle de grand cœur la bénédiction du seigneur.

UN “AUTRE” DEFENSEUR : L’ESPRIT-SAINT

 

1 ère lecture (AC 8,5-8.14-17) Psaume (Ps 65,1-7.16.20) 2 ème lecture (1 P 3,15-18) Evangile (Jn 14,15-21)

 

 

Et qui donc est le premier ? Sinon le Christ lui-même, médiateur, intercesseur, avocat des pêcheurs que nous sommes, pour obtenir notre réconciliation.

Il est en effet caractéristique que tous ces moments où Jésus parle de l’unité entre lui et son Père, de lui-même avec nous, s’accompagnent comme une conséquence inéluctable de ces paroles :”Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.”

 

L’unité des disciples entre eux est inséparable de l’unité de Dieu en lui-même. L’amour est unique comme Dieu que nous aimons, parce qu’il nous aime.

La fidélité aux commandements n’est pas une fidélité à des lois contraignantes. C’est vivre la fidélité à la vérité dans la liberté de l’amour. D’ailleurs, le sens que l’on donne habituellement au terme de défenseur, en français, en limite en fait la réalité. Le mot grec, “paraclet”, est intraduisible parce qu’il est multiple par ses significations. S’il veut dire avocat, il veut dire, en même temps, qu’en restituant la vérité, il redonne à celui qui est considéré comme responsable ou coupable, toute sa dignité et toute sa richesse d’homme.

 

S’il peut être défendu, il peut être réhabilité car il vaut plus c’est qu’il est plus que l’acte immédiat qu’il a posé. Il peut tôt ou tard reprendre sa vie dans sa dimension réelle :”Vous êtes en moi et je suis en vous.”

Il se peut qu’à un moment donné, par faiblesse ou par aveuglement, nous nous soyons éloignés de cet amour de Dieu. Mais, lui, ne nous abandonnera pas. “Je ne vous laisserai pas orphelins” à condition de reconnaître de quel amour nous sommes aimés, et de quelle espérance nous vivons. « Qui nous séparera de l’amour que Dieu nous porte… rien » s’écriait saint Paul.

dimanche 21 mai 2017 - 6ème Dimanche de Pâques

 

Lectures de la messe

 

Première lecture (Ac 8, 5-8.14-17)

 

En ces jours-là, Philippe, l’un des Sept, arriva dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ. Les foules, d’un même cœur, s’attachaient à ce que disait Philippe, car elles entendaient parler des signes qu’il accomplissait, ou même les voyaient. Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits impurs, qui sortaient en poussant de grands cris. Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris. Et il y eut dans cette ville une grande joie. Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean. À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint ; en effet, l’Esprit n’était encore descendu sur aucun d’entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent l’Esprit Saint. Parole du Seigneur.

 

Psaume (Ps 65 (66), 1-3a, 4-5, 6-7a, 16.20)

Acclamez Dieu, toute la terre ; fêtez la gloire de son nom, glorifiez-le en célébrant sa louange. Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables ! » « Toute la terre se prosterne devant toi, elle chante pour toi, elle chante pour ton nom. » Venez et voyez les hauts faits de Dieu, ses exploits redoutables pour les fils des hommes. Il changea la mer en terre ferme : ils passèrent le fleuve à pied sec. De là, cette joie qu’il nous donne. Il règne à jamais par sa puissance. Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu : je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme ; Béni soit Dieu qui n’a pas écarté ma prière, ni détourné de moi son amour !

 

Deuxième lecture (1 P 3, 15-18)

Bien-aimés, honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, afin que vos adversaires soient pris de honte sur le point même où ils disent du mal de vous pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ. Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal. Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair ; mais vivifié dans l’Esprit. Parole du Seigneur.

 

Évangile (Jn 14, 15-21)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. » Acclamons la Parole de Dieu.

 

CALENDRIER

 

 

Messes de la semaine

 

-Lundi 22 mai à 9 h messe à la crypte de l’église Notre-Dame

-Mardi 23 mai à 9 h messe à la crypte

-Mercredi 24 mai à 9 h messe à la crypte

-Jeudi 25 mai : Solennité de l’Ascension, messe à 10 h 30 en l’église Notre-Dame

-Vendredi 26 mai à 9 h messe à la crypte

-Samedi 27 mai : pas de messe ni de temps d’adoration du Saint-Sacrement

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Mercredi 24 Mai à 20 h dans l’église : rencontre des enfants de première communion de la communauté portugaise

 

Jeudi 25 Mai Solennité de l’Ascension, messe à 10 h 30 l’église Notre-Dame

 

-Jeudi 25 Mai à 12 h dans l’église : rencontre des parents des enfants de 3-7 ans qui seront baptisés en Juin

-Samedi 27 mai à 18 h à Notre-Dame : Premières communions des enfants de la communauté portugaise

Samedi 27 et Dimanche 28 Mai : retraite de Première communion et de Profession de foi des enfants de la paroisse à BELLEU

 

 

Du Samedi 3 au Lundi 5 Juin : FRAT de JAMBVILLE : 21 jeunes de la paroisse et de l’Ecole

Ste-Clotilde participent à ce grand rassemblement des 4 e-3 e (plus de 12 000 jeunes)

 

A noter :

Les évêques d’Île-de-France vous invitent à la 9ème veillée de prière pour la vie.

Elle aura lieu le mardi 30 mai prochain en la cathédrale Notre-Dame de Paris, de 19 h 30 à 21 h 30. Nous nous confierons les uns les autres dans la prière afin de progresser dans l’accueil, le respect et le don de la vie humaine, sous toutes ses formes. Sur ce chemin, nous le savons bien, chacun peut rencontrer des obstacles, des fatigues, des épreuves, ses limites, ses refus… À quelques jours de la Pentecôte, votre évêque invoquera pour vous l’Esprit Saint qui donne la vie.

Ensemble, nous pouvons progresser dans l’Évangile de la vie.

DIMANCHE 21 mai 2017 6 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (AC 8,5-8.14-17) Psaume (Ps 65,1-7.16.20) 2 ème lecture (1 P 3,15-18) Evangile (Jn 14,15-21)

 

 

DIMANCHE 28 mai 2017 7 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (AC 1,12-14) Psaume (Ps 26,1.4.7-8) 2 ème lecture (1 P 4,13-16) Evangile (Jn 17,1b-11a)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

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16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 22:03

L'Eglise Notre-Dame a changé. Que s'est-il passé ?

Le message du Père Frédéric Benoist est en ligne.

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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 12:16

« Le timbre de la voix de Jésus bon pasteur »

 

Invitation à prier pour les vocations sacerdotales

 

Chers frères et soeurs, bonjour!

Dans l’Evangile de ce dimanche (cf. Jn 10,1-10), dit “du Bon Pasteur” Jésus se présente par deux images qui se complètent. L’image du pasteur et l’image de la porte de la bergerie. Le troupeau, que nous sommes tous, a comme habitation une bergerie qui lui sert de refuge, où les brebis demeurent et se reposent après les fatigues du chemin. Et la bergerie a une enceinte avec une porte où se trouve un gardien. Différentes personnes s’approchent du troupeau : celui qui entre dans l’enceinte en passant par la porte et celui qui « entre d’un autre cô » (v. 1). Le premier, c’est le pasteur, le second c’est un étranger, qui n’aime pas les brebis, il veut entrer pour d’autres intérêts. Jésus s’identifie avec le premier et il manifeste un rapport de familiarité avec les brebis, qui s’exprime par sa voix, de laquelle il les appelle et qu’elles reconnaissent et qu’elles suivent (cf. v. 3). Lui, il les appelle pour les conduire dehors, dans de verts pâturages où elles trouvent une bonne nourriture.

 

La seconde image par laquelle Jésus se présente est celle de la « porte des brebis » (v. 7). Il dit en effet : « Je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (v. 9), c’est-à-dire qu’il aura la vie et qu’il l’aura en abondance (cf. v. 10). Le Christ, Bon Pasteur, est devenu la porte du salut de l’humanité parce qu’il a offert sa vie pour ses brebis. Jésus bon pasteur et porte des brebis est un chef dont l’autorité s’exprime dans le service, c’est un chef qui, pour commander, donne sa vie, et ne demande pas à d’autres de sacrifier la leur. On peut avoir confiance dans un chef comme cela, comme les brebis qui écoutent la voix de leur pasteur parce qu’elles savent qu’avec lui on va sur de bons et abondants pâturages. Il suffit d’un signal, d’un appel et elles le suivent, elles obéissent, elles se mettent en marche guidées par la voix de celui qu’elles perçoivent comme une présence amie, forte et douce à la fois, qui conduit, protège, console et soigne. Le Christ est comme cela pour nous. Il y a une dimension de l’expérience chrétienne que nous laissons peut-être un peu dans l’ombre : la dimension spirituelle et affective. Le sentiment d’être lié au Seigneur par un lien spécial, comme les brebis à leur pasteur. Parfois nous « rationalisons » trop la foi et nous risquons de perdre la perception du timbre de cette voix, de la voix de Jésus bon pasteur, qui stimule et fascine. Comme c’est arrivé aux pèlerins d’Emmaüs, dont leur cœur était brûlant quand le Ressuscité leur parlait en chemin. C’est la merveilleuse expérience de se sentir aimé de Jésus. Posez-vous la question : « Est-ce que je me sens aimé de Jésus ? Je me sens aimée de Jésus ? » Pour lui, nous ne sommes jamais des étrangers, mais des amis, des frères. Et pourtant ce n’est pas toujours facile de distinguer la voix du bon pasteur. Soyez attentifs. Il y a toujours le risque d’être distraits par le vacarme de tant d’autres voix. Aujourd’hui, nous sommes invités à ne pas nous laisser détourner par les fausses sagesses de ce monde, mais à suivre Jésus, le Ressuscité, comme seul guide sûr qui donne un sens à notre vie.

 

En cette Journée mondiale de prière pour les vocations en particulier pour les vocations sacerdotales, pour que le Seigneur nous envoie de bons pasteurs invoquons la Vierge Marie : qu’elle accompagne les dix nouveaux prêtres que je viens d’ordonner.

A LA LUMIERE DE LA RESURRECTION

1 ère lecture (Ac 6,1-7) Psaume (Ps 32,1-5.18-19) 2 ème lecture (1 P 2,4-9) Evangile (Jn 14,1-12)

 

Les chapitres 14 à 16 de l’évangile de saint Jean que nous méditerons jusqu’à la solennité de Pentecôte, sont une longue méditation où s’entremêlent les paroles du Christ et la relecture qu’en fait l’apôtre Jean à la lumière de Pâques. Car les Evangiles ne sont pas seulement des récits anecdotiques. Ils sont porteurs du message du Christ que les disciples ont découvert et qu’ils ont voulu transmettre à ceux qui les écoutaient.

Ils ne sont pas descriptifs d’un épisode. Ils sont essentiellement un éclairage qui veut nous conduire à la lumière dont Dieu nous illumine par son Fils venu parmi nous. » Celui qui m’a vu a vu le Père. » Ces signes ont été rapportés « pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant vous ayiez la vie en son nom. » (Jean 20.31)

La vision qu’ils nous apportent du Christ est inséparable de l’ensemble de sa vie. La parole de l’enfant de douze ans qui répond à ses parents « Je me dois aux affaires de mon Père » résonne non pas comme un reproche, mais comme volonté fondamentale de Jésus : » Je vis uni à mon Père… je suis en mon Père. » (Jean 14. 20)

Ce n’est qu’après la résurrection de Jésus que leur apparaît clairement la personne du Fils de Dieu, du Verbe de Dieu fait chair, en communion avec le Père. Chacune de ses paroles comme chacun de ses actes prennent alors tout leur sens dans cette réalité unique où l’humanité et la divinité sont un tout indissociable en Jésus-Christ.

Dimanche 14 mai 2017 - 5ème Dimanche de Pâques - Lectures de la messe

 

Première lecture (Ac 6, 1-7)

En ces jours-là, comme le nombre des disciples augmentait, les frères de langue grecque récriminèrent contre ceux de langue hébraïque, parce que les veuves de leur groupe étaient désavantagées dans le service quotidien. Les Douze convoquèrent alors l’ensemble des disciples et leur dirent : « Il n’est pas bon que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables. Cherchez plutôt, frères, sept d’entre vous, des hommes qui soient estimés de tous, remplis d’Esprit Saint et de sagesse, et nous les établirons dans cette charge. En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. » Ces propos plurent à tout le monde, et l’on choisit : Étienne, homme rempli de foi et d’Esprit Saint, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un converti au judaïsme, originaire d’Antioche. On les présenta aux Apôtres, et après avoir prié, ils leur imposèrent les mains. La parole de Dieu était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement à Jérusalem, et une grande foule de prêtres juifs parvenaient à l’obéissance de la foi. Parole du Seigneur.

 

Psaume (Ps 32 (33), 1-2, 4-5, 18-19)

Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes ! Hommes droits, à vous la louange ! Rendez grâce au Seigneur sur la cithare, jouez pour lui sur la harpe à dix cordes. Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu’il fait. Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour. Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine.

 

Deuxième lecture (1 P 2, 4-9)

Bien-aimés, approchez-vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu. Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus-Christ. En effet, il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte. Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle, une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver. Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple destiné au salut, pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. Parole du Seigneur.

 

Évangile (Jn 14, 1-12)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : ‘Je pars vous préparer une place’ ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père » Acclamons la Parole de Dieu.

 

 

CALENDRIER

 

Messes de la semaine

 

- Lundi 15 mai : messe à 9 h à la crypte de l’église Notre-Dame

-Mardi 16 mai : messe à 9 h à la crypte

-Mercredi 17 mai : messe à 9 h à la crypte

-Jeudi 18 mai : messe à 9 h à la crypte

-Vendredi 19 mai : messe à 9 h à la crypte

-Samedi 20 mai : pas de messe ni de temps d’adoration du Saint-Sacrement

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Lundi 15 Mai à 20 h au presbytère : rencontre du bureau de l’association Restaurer

-Mardi 16 Mai à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des parents des lycéens qui préparent la confirmation

-Mercredi 17 Mai à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du MCR

-Mercredi 17 Mai à 17 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre des lycéens qui préparent la confirmation

-Vendredi 19 Mai à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des Equipes Saint-Vincent

-Vendredi 19 Mai à 9 h 30 au presbytère : comité de rédaction du Messager

-Vendredi 19 Mai à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre: réunion des catéchumènes adultes

-Samedi 20 mai à 17 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion de l’aumônerie du lycée

 

Samedi 20 Mai : journée des jeunes de 6 ème à Lisieux

  • - Pas de messe à 9 h ni de temps d’adoration du Saint Sacrement ce samedi

 

 

Journées d’amitié et d’entraide pour les prêtres des diocèses de Paris, Nanterre, Saint-Denis et Créteil :

Samedi 20 et Dimanche 21 mai dans le parc de la Maison Marie-Thérèse, 277 boulevard Raspail, 75014 PARIS M° Denfert-Rochereau Raspail RER B Port-Royal.

  • - Comptoirs et jeux ouverts de 10 h à 18 h :

-pour les enfants : jeux, maquillage, chamboule-tout, pêche à la ligne

-Comptoirs : brocante, livres, bijoux, soieries, épicerie fine, bar-buffet

 

 

 

DIMANCHE 14 mai 2017 5 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 6,1-7) Psaume (Ps 32,1-5.18-19) 2 ème lecture (1 P 2,4-9) Evangile (Jn 14,1-12)

 

DIMANCHE 21 mai 2017 6 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (AC 8,5-8.14-17) Psaume (Ps 65,1-7.16.20) 2 ème lecture (1 P 3,15-18) Evangile (Jn 14,15-21)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

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5 mai 2017 5 05 /05 /mai /2017 19:45

L’Egypte est un « signe d’espérance » pour aujourd’hui (Catéchèse intégrale)

 

Un devoir particulier sur le chemin vers une paix stable et durable au Moyen-Orient

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

Aujourd’hui, je désire vous parler du voyage apostolique qu’avec l’aide de Dieu j’ai effectué ces jours derniers en Égypte. Je me suis rendu dans ce pays à la suite d’une quadruple invitation : du président de la République, de Sa Sainteté le patriarche copte orthodoxe, du grand imam d’Al-Azhar et du patriarche copte catholique. Je remercie chacun d’eux pour l’accueil qu’ils m’ont réservé, vraiment chaleureux. Et je remercie tout le peuple égyptien pour la participation et l’affection avec laquelle il a vécu cette visite du successeur de saint Pierre. Le président et les autorités civiles ont déployé des efforts extraordinaires pour que cet événement puisse se dérouler dans les meilleures conditions ; pour qu’il puisse être un signe de paix, un signe de paix pour l’Égypte et pour toute cette région qui, malheureusement, souffre des conflits et du terrorisme. En effet, la devise du voyage était « Le pape de la paix dans une Égypte de paix ».

 

Ma visite à l’Université Al-Azhar, la plus ancienne université islamique et la plus grande institution académique de l’islam sunnite, a eu un double horizon : celui du dialogue entre les chrétiens et les musulmans et, en même temps, celui de la promotion de la paix dans le monde. À Al-Azhar, s’est tenue la rencontre avec le grand imam, rencontre qui s’est ensuite étendue à la Conférence internationale pour la paix. Dans ce contexte, j’ai offert une réflexion qui a mis en valeur l’histoire de l’Égypte comme terre de civilisations et terre d’alliances. Pour toute l’humanité, l’Égypte est synonyme d’ancienne civilisation, de trésors d’art et de connaissances ; et ceci nous rappelle que la paix se construit par le moyen de l’éducation, la formation de la sagesse, d’un humanisme qui comprend comme partie intégrante la dimension religieuse, le rapport avec Dieu, comme l’a rappelé le grand imam dans son discours. La paix se construit aussi en repartant de l’alliance entre Dieu et l’homme, fondement de l’alliance entre tous les hommes, basée sur le Décalogue écrit sur les tables de pierre du Sinaï, mais beaucoup plus profondément dans le cœur de tous les hommes de tous temps et tous lieux, loi qui se résume dans les deux commandements de l’amour de Dieu et du prochain.

 

Ce même fondement est aussi à la base de la construction d’un ordre social et civil, où sont appelés à collaborer tous les citoyens, de toutes origines, cultures et religions. Une telle vision de saine laïcité a émergé dans l’échange de discours avec le président de la République de l’Égypte, en présence des autorités du pays et du corps diplomatique. Le grand patrimoine historique et religieux de l’Égypte et son rôle dans la région moyen-orientale lui confèrent un devoir particulier sur le chemin vers une paix stable et durable qui repose non sur le droit de la force, mais sur la force du droit.

 

Les chrétiens, en Égypte comme dans toutes les nations de la terre, sont appelés à être un levain de fraternité. Et ceci est possible s’ils vivent en eux-mêmes la communion au Christ. Nous avons pu, grâce à Dieu, donner un signe fort de communion avec mon cher frère le pape Tawadros II, patriarche des coptes orthodoxes. Nous avons renouvelé notre engagement, y compris en signant une Déclaration commune, à cheminer ensemble et à faire en sorte de ne pas répéter le baptême administré dans nos Églises respectives. Ensemble, nous avons prié pour les martyrs des récents attentats qui ont tragiquement frappé cette vénérable Église ; et leur sang a fécondé cette rencontre œcuménique, à laquelle a aussi participé le patriarche de Constantinople Bartholomée, le patriarche œcuménique, mon cher frère.

Le second jour du voyage a été consacré aux fidèles catholiques. La sainte messe célébrée dans le stade mis à disposition par les autorités égyptiennes a été une fête de la foi et de la fraternité, où nous avons senti la présence vivante du Seigneur ressuscité. Dans mon commentaire de l’Évangile, j’ai exhorté la petite communauté catholique en Égypte à revivre l’expérience des disciples d’Emmaüs : à toujours trouver dans le Christ, Parole et Pain de vie, la joie de la foi, l’ardeur de l’espérance et la force de témoigner dans l’amour que « nous avons rencontré le Seigneur ! »

 

Quant au dernier moment, je l’ai vécu avec les prêtres, religieux et religieuses, et les séminaristes, au Séminaire majeur. Il y a beaucoup de séminaristes : c’est une consolation ! Cela a été une liturgie de la Parole où ont été renouvelées les promesses de la vie consacrée. Dans cette communauté d’hommes et de femmes qui ont choisi de donner leur vie au Christ pour le Royaume de Dieu, j’ai vu la beauté de l’Église en Égypte et j’ai prié pour tous les chrétiens au Moyen-Orient afin que, guidés par leurs pasteurs et accompagnés par les consacrés, ils soient sel et lumière sur ces terres, au milieu de ces peuples. Pour nous, l’Égypte a été un signe d’espérance, de refuge et d’aide. Quand l’autre partie du monde était affamée, Jacob, avec ses fils, y est allé ; puis quand Jésus a été persécuté, c’est là qu’il est allé. C’est pourquoi, vous raconter ce voyage signifie parcourir le chemin de l’espérance ; pour nous, l’Égypte est ce signe d’espérance, pour l’histoire comme pour l’aujourd’hui, de cette fraternité que j’ai voulu vous raconter.

 

Je remercie de nouveau ceux qui ont permis ce voyage et ceux qui, de différentes manières, ont apporté leur contribution, spécialement toutes les personnes qui ont offert leurs prières et leurs souffrances. Que la Sainte Famille de Nazareth, qui a émigré sur les rives du Nil pour échapper à la violence d’Hérode, bénisse et protège toujours le peuple égyptien et qu’elle le guide sur la voie de la prospérité, de la fraternité et de la paix. Merci !

IL EST LE CHEMIN, IL EST LA VERITE, IL EST LA VIE

 

1 ère lecture (Ac 2,14a.36-41) Psaume (Ps 22,1-6) 2 ème lecture (1 P 2,20b-25) Evangile (Jn 10,11-18)

 

Si le Bon Pasteur peut conduire ses brebis hors de la bergerie, c’est-à-dire vers les pâturages, c’est que lui-même y est entré et sort avec elles. Le Christ peut nous conduire vers la Vie éternelle parce qu’il est « entré » lui-même en notre humanité et la divinise, lui-même, par sa Pâque et sa Résurrection ou, selon le beau texte de l’offertoire de la messe : « Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l’Alliance, puissions-nous être unis à la divinité de celui qui a pris notre humanité. » Pâques, son passage « de ce monde à son Père » (Jean 13. 1) Et il n’est pas d’autre chemin que Lui pour nous joindre à son Père. Il est le Chemin, la Vérité, la Vie. Toutes les autres portes, toutes les autres possibilités sont des chemins d’égarement. Lui seul peut donner la Vie, sa Vie divine, en abondance, en surabondance infinie. Les religions à la mode, qui sont sans un Dieu personnel et sans le Christ, New Age, bouddhisme ou autres, ne mènent qu’à une impasse après nous avoir égarés puisqu’elles ne nous conduisent pas à Lui. Il en est de même pour les idéaux humanitaires sans-Dieu, si nobles en soient les motivations affectives. « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17. 3). Il n’est pas un prophète, fut-il le plus grand, un prophète qui nous parle de Dieu. Il est lui-même « Parole de Dieu », le Verbe » car il est Dieu fait homme en Jésus-Christ par amour pour nous conduire au Père. « Nul ne peut aller au Père si ce n’est en passant par moi. » Cette intransigeance n’est pas une intolérance, même si elle choque les mentalités modernes prêtes à accepter toutes les ambiguïtés, toutes les confusions, tous les compromis. Nous ne pouvons pas dire : « A chacun sa vérité », ou « Toutes les religions se valent ». Le Christ est le seul épanouissement possible de notre vie car il est le seul à nous donner la plénitude de la Vie Divine. En le recevant, nous recevons la Vie trinitaire du Père, par le Christ dans l’Esprit.

 

C’est Lui qui donne accès à la liberté. Il n’est pas une porte qui isole, se referme et enferme. Avec lui et à sa suite, chacun « pourra aller et venir. Il trouvera un pâturage… Il les appelle chacune par son nom et il les fait sortir. » Il connaît chacun de nous personnellement, puisqu’il nous appelle « par son nom ». Nous sommes, chacun, unique à ses yeux et dans le cœur. Grâce à quoi nous pouvons le reconnaître. Comme Marie de Magdala quand elle s’entendit nommer par le ressuscité dans le jardin devant le tombeau vide. Comme Zachée quand il fut appelé du haut de son arbre.

 

 

 

 

Comme Simon-Pierre bouleversé par le : »Simon, m’aimes-tu » ? Avant d’être appelé à sa charge pastorale : »Sois le pasteur de mes brebis. » Nous sommes appelés par « un nom nouveau que nul ne connaît sinon celui qui le reçoit. » (Apocalypse 2. 17), un nom qui vient de l’amour, de Dieu qui est Amour. La Vérité ne jaillit pas d’une discussion dans une masse anonyme. Elle vient du don de deux êtres qui se rejoignent en personnalisant pleinement le don d’elles-mêmes. Elles reconnaissent la voix qui les unit dans un unique appel « vécu dans la justice. » (Saint Pierre 2. 24)

 

Cette surabondance que donne la vie en Christ est l’un des thèmes souvent repris par saint Jean. Le vin des noces de Cana remplit six cuves jusqu’au bord (Jean 2. 6). L’eau vive offerte à la Samaritaine jaillit éternellement pour étancher toute soif (Jean 4. 14). Le pain multiplié, qui est le Christ Pain de Vie, laisse douze corbeilles (Jean 6. 12). La pêche miraculeuse fait déborder la barque de Pierre (Jean 21. 6). Les paroles du Christ sont plénitude de paix et de joie (Jean 17. 13). Cette surabondance de vie, lui seul peut la donner : »Selon le pouvoir sur toute chair que tu lui as donné, il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés » (Jean 17. 2). Mais cette vie ne peut être vécue individuellement, comme des brebis qui quittent leur errance. Le don de l’Esprit et la promesse qui s’accomplit par le baptême (1 Pierre 2. 25), nous agrège au troupeau du Seigneur pour « se retrouver persévérants dans l’enseignement des apôtres, la communion, la fraction du pain et la prière. »

dimanche 7 mai 2017 - 4ème Dimanche de Pâques - Lectures de la messe

 

Première lecture (Ac 2, 14a.36-41)

Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et fit cette déclaration : « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. » Les auditeurs furent touchés au cœur ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. » Par bien d’autres paroles encore, Pierre les adjurait et les exhortait en disant : « Détournez-vous de cette génération tortueuse, et vous serez sauvés. » Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre furent baptisés. Ce jour-là, environ trois mille personnes se joignirent à eux. Parole du Seigneur.

 

Psaume (Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

 

Deuxième lecture (1 P 2, 20b-25)

Bien-aimés, si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu. C’est bien à cela que vous avez été appelés, car c’est pour vous que le Christ, lui aussi, a souffert ; il vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces. Lui n’a pas commis de péché ; dans sa bouche, on n’a pas trouvé de mensonge. Insulté, il ne rendait pas l’insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il s’abandonnait à Celui qui juge avec justice. Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris. Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes. Parole du Seigneur.

 

Évangile (Jn 10, 1-10)

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

 

 

Messes de la semaine

 

- Lundi 8 mai : messe à 10 h 30 à la crypte de l’église Notre-Dame

-Mardi 9 mai : messe à 9 h à la crypte

-Mercredi 10 mai : messe à 9 h à la crypte

-Jeudi 11 mai : pas de messe

-Vendredi 12 mai : messe à 9 h à la crypte

-Samedi 13 mai : messe à 9 h à la crypte suivie de l’exposition du Saint Sacrement

 

Rendez-vous de la semaine

 

 

- Mercredi 10 mai à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe biblique paroissial

-Jeudi 11 mai à 19 h salle Pierre Lefeuvre : rencontres des parents des enfants de l’école

Saint- Louis Sainte -Clotilde qui préparent la Première Communion et la Profession de Foi

-Jeudi 11 mai à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe biblique œcuménique

-Vendredi 12 mai à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des parents de la catéchèse

de CM2 et 5 ème pour la préparation de la retraite à BELLEU

 

100 ans des apparitions de Notre Dame de Fatima :

Veillée et procession aux flambeaux place des fêtes le Vendredi 12 Mai à 21 h.

Messe le Samedi 13 mai à 18 h 30 dans l’église Notre-Dame suivie d’un apéritif

(pas de messe à18h dans l’église Saint Louis)

 

 

-Samedi 13 mai à 18 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des 4 e-3 e , rencontre des parents des jeunes à propos du FRAT de JAMBVILLE

 

 

4 ème édition de la Nuit des Cathédrales

Samedi 13 mai de 17 h à 22 h 30 en la Basilique Cathédrale de Saint-Denis avec un programme spirituel et culturel varié

 

DIMANCHE 7 mai 2017 4 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 2,14a.36-41) Psaume (Ps 22,1-6) 2 ème lecture (1 P 2,20b-25) Evangile (Jn 10,11-18)

Quête impérée pour la Journée Mondiales des Vocations

 

DIMANCHE 14 mai 2017 5 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 6,1-7) Psaume (Ps 32,1-5.18-19) 2 ème lecture (1 P 2,4-9) Evangile (Jn 14,1-12)

Pas de messe à Saint-Louis - messe anticipée à 18 h 30 à Notre-Dame

Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

Bénédiction des couples et des familles

Apéritif sur le parvis de l’église

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2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 20:20

JESUS ET LES DISCIPLES D’EMMAÜS

 

1 ère lecture (Ac 2,14.22b-33) Psaume (Ps 15,1-2a.5.7-10.2b.11) 2 ème lecture (1 P 1,17-21)

Evangile (Lc 24,13-35)

 

Pour mettre d’accord Pierre, Thomas, Madeleine, Cléophas et les autres, le Christ aurait pu, dès les premiers moments de la matinée, venir interrompre cette discussion, les rendre à l’évidence et confirmer par son apparition l’enthousiasme des uns et réduire à néant le doute des autres. Il aurait peut-être emporté leur adhésion. A moins qu’ils n’aient continué à tergiverser pour soupeser le pour et le contre avec lui. Mystère du silence de Dieu. Jésus laisse au contraire le temps calmer les choses. Il donne à chacun la liberté de se placer devant sa propre réalité, devant ses propres conclusions et sa propre décision. La redécouverte n’en sera que plus profonde et plus assurée. Aux disciples du Cénacle, il apparaîtra quand les apôtres n’auront plus rien à dire ni à se dire. Ils sont dans l’attente, une attente de ce qu’ils ne peuvent imaginer. Ayant épuisé leurs arguments, ils peuvent le recevoir tel qu’il est désormais et non pas uniquement comme l’homme qu’ils ont quitté il y a trois jours après le repas pascal dans cette même chambre haute. Ce qu’il avait dit à Madeleine s’applique aussi à eux :”Ne me touche pas, je monte vers mon Père. Va l’annoncer à tes frères.” (Jean 20. 17)

Sur le chemin d’Emmaüs, là-bas, les deux amis n’ont plus rien de nouveau à se dire, plus rien à envisager qu’un retour en arrière au point où ils sont rendus de leur désespérance et de leur obscurité. Et c’est alors qu’il les rejoint et c’est lui qui prend l’initiative, qui va « dire » et révéler. Peu à peu en effet, Jésus va leur dévoiler le sens des événements et les inviter à la lumière de l’Ecriture, à relire leur histoire et l’histoire du salut dans laquelle ils avaient inscrit leur foi, mais selon un contresens du message : “libérateur d’Israël.” C’est le début du retournement. Ils abandonnent peu à peu leur interprétation, acceptant de recevoir celle de cet inconnu qui brise leur enfermement. Etrange sensation qui est alors la leur, mais dont ils ne peuvent encore savoir d’où elle provient.

Au terme de cette étape de doute, leur geste d’accueil amical à la porte de l’auberge, les conduit à retrouver le Seigneur. Le repas marque l’étape décisive de l’acte de foi. Ils n’ont pas vu le Christ qu’ils accueillaient. Ils l’ont reconnu dans un geste familier, celui du partage au soir du Jeudi-Saint ou de la multiplication des pains. Désormais la résurrection est à la fois l’événement dont ils ont la certitude et l’événement qui les fait ressusciter eux-mêmes. Paradoxalement, c’est au moment où le Christ disparaît de leurs yeux que précisément “leurs yeux s’ouvrent.” Ils reprennent alors la route en sens inverse. C’est maintenant le chemin joyeux de la vie. Ils retournent vers la communauté des Apôtres qui est l’Eglise. Ils la réintègrent et y découvrent qu’ils n’ont pas vécu une illusion. Elle va devenir le lieu de la foi partagée. Pierre et les autres leur disent cette évidence :”Il est ressuscité !” Cet acte de foi croise et rejoint le leur.

L’Ecriture sur la route, l’Eucharistie à Emmaüs, l’Eglise au Cénacle. Il est clair que ce récit pose les fondements de la vie chrétienne. La route de disciples d’Emmaüs est bien l’image de celle de tous les croyants. Qui n’a fait cette expérience d’une désillusion de la foi lorsque l’espérance placée en un Dieu qui paraît terriblement absent s’étiole et disparaît au moment où l’épreuve traverse sa vie ? Qui n’a été tenté alors de fuir la communauté qui ne comprend pas et continue de proclamer un message sans en donner les preuves de vérité ? L’on en vient à s’éloigner de l’Eglise, et même à la quitter. Mais qui n’a fait aussi l’expérience de la présence du Christ attentif aux cris de ses enfants et réveillant leur mémoire de croyants par la révélation de sa Parole vivante ? Qui n’a jamais vécu, dans une célébration eucharistique, la rencontre qui “restaure » et le corps et le cœur ? Qui n’a jamais découvert que la communauté chrétienne à laquelle il appartient est le lieu indispensable où l’on trouve à la fois le réconfort dans le partage fraternel en Jésus-Christ et la force nécessaire pour la mission ?

dimanche 30 avril 2017 3ème Dimanche de Pâques

 

Lectures de la messe

 

Première lecture (Ac 2, 14.22b-33)

 

Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration : « Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles. Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes. Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies. Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir. En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable. C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance : tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption. Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence. Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous. Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui. Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption. Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l'a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. Parole du Seigneur.

 

Psaume (Ps 15 (16), 1-2a.5, 7-8, 9-10, 11)

 

Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge. J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort. » Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m’avertit. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable. Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance : tu ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption. Tu m’apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie! À ta droite, éternité de délices !

 

Deuxième lecture (1 P 1, 17-21)

 

Bien-aimés, si vous invoquez comme Père celui qui juge impartialement chacun selon son œuvre, vivez donc dans la crainte de Dieu, pendant le temps où vous résidez ici-bas en étrangers. Vous le savez : ce n’est pas par des biens corruptibles, l’argent ou l’or, que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ; mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ. Dès avant la fondation du monde, Dieu l’avait désigné d’avance et il l’a manifesté à la fin des temps à cause de vous. C’est bien par lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et qui lui a donné la gloire ; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu. Parole du Seigneur.

 

 

 

Évangile (Lc 24, 13-35)

 

 

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Acclamons la Parole de Dieu.

La société PENINSULA FILM tournera certaines scènes du film RIVERBED

dans l’église Notre-Dame du Raincy,

du mardi 2 mai au samedi 6 mai.

 

Durant cette période, l’intérieur de l’église sera fermé au public. Mais :

  • · Les mardi 2 mai et mercredi 3 mai : L’accès à la crypte, par l’allée extérieure droite de l’église, sera maintenu ces jours-là, pour la messe du matin à 9 h à la crypte et la prière en journée.

 

  • · Les jeudi 4 mai, vendredi 5 mai et samedi 6 mai : il n’y aura ni messe à 9h le matin ces jours-là, ni accès à la crypte.

 

  • · L’église sera de nouveau ouverte aux fidèles samedi 6 mai à partir de midi et la messe de dimanche 7 mai 10 h 30 sera célébrée comme chaque dimanche.

L’installation et le tournage du film occasionneront inévitablement des mouvements, mais la Société PENINSULA et tout le personnel technique s’engagent à respecter le caractère religieux de l’édifice.

Nous vous remercions de votre compréhension.

 

Père Frédéric Benoist, Curé du Raincy

 

La Société Péninsula reste à notre disposition pour des questions éventuelles : Madame Gaëlle RISCH 06 60 35 16 39

100 ans des apparitions de Notre Dame de Fatima :

 

Au Raincy :

Veillée et procession aux flambeaux place des fêtes le Vendredi 12 Mai à 21 h.

Messe le Samedi 13 mai à 18 h 30 dans l’église Notre-Dame suivie d’un apéritif

 

 

(pas de messe à 18 h dans l’église saint Louis)

CALENDRIER

 

 

Rendez-vous de la semaine

 

- Lundi 1 er mai : messe à 10 h 30 à la crypte de léglise Notre-Dame

- Mercredi 3 mai à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des animateurs de la préparation au mariage

-Jeudi 4 mai à 10 h 30 au presbytère : rencontre des prêtres du secteur suivi d’un repas

- Samedi 6 mai à 16 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des parents des enfants de 3-7 ans qui seront baptisés cette année

 

 

 

A cette occasion nous souhaitons célébrer la messe d’intention pour toutes celles et ceux qui célèbrent leur anniversaire de mariage, n’hésitons pas à nous signaler pour que nous disions une intention pour tous vos couples (se signaler au secrétariat de la paroisse ou après d’un prêtre)

A Noter : 4 ème édition de la Nuit des Cathédrales

avec un programme spirituel et culturel varié le Samedi 13 mai de 17 h à 22 h 30 en la Basilique Cathédrale de Saint-Denis

 

 

 

DIMANCHE 30 avril 2017 3 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 2,14.22b-33) Psaume (Ps 15,1-2a.5.7-10.2b.11) 2 ème lecture (1 P 1,17-21)

Evangile (Lc 24,13-35)

 

DIMANCHE 7 mai 2017 4 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 2,14.36-41) Psaume (Ps 22,1-6) 2 ème lecture (1 P 2,20b-25) Evangile (Jn 10,11-18)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis - Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

Quête impérée pour la Journée Mondiales des Vocation

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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 22:39

Message de Pâques du pape François

 

Chers frères et sœurs, Bonne fête de Pâques !

 

Aujourd’hui, dans le monde entier, l’Église renouvelle l’annonce pleine d’étonnement des premiers disciples: «Jésus est ressuscité!»- «Il est vraiment ressuscité, comme il l’avait dit!» L’antique fête de Pâques, mémorial de la libération du peuple hébreu de l’esclavage, atteint ici son accomplissement: par sa résurrection, Jésus Christ nous a libérés de l’esclavage du péché et de la mort et nous a ouvert le passage vers la vie éternelle. Nous tous, quand nous nous laissons dominer par le péché, nous perdons la bonne route et nous allons errant comme des brebis égarées. Mais Dieu même, notre Pasteur, est venu nous chercher, et pour nous sauver, il s’est abaissé jusqu’à l’humiliation de la croix. Et aujourd’hui, nous pouvons proclamer: «Il est ressuscité le bon Pasteur qui pour son troupeau est allé à la rencontre de la mort, alléluia!» (Missel Romain, IV° dimanche de Pâques, Antienne de la communion).

A travers les temps, le Pasteur ressuscité ne se lasse pas de nous chercher, nous ses frères égarés dans les déserts du monde. Et par les signes de la Passion les blessures de son amour miséricordieux il nous attire sur son chemin, le chemin de la vie. Aujourd’hui aussi, Il prend sur ses épaules beaucoup de nos frères et sœurs opprimés par le mal sous ses différentes formes. Le Pasteur Ressuscité va chercher celui qui est égaré dans les labyrinthes de la solitude et de la marginalisation; il va à sa rencontre à travers des frères et des sœurs qui savent s’approcher avec respect et tendresse et faire entendre à ces personnes sa voix, une voix jamais oubliée, qui les rappelle à l’amitié avec Dieu. Il prend en charge tous ceux qui sont victimes des anciens et des nouveaux esclavages: travaux inhumains, trafics illicites, exploitation et discrimination, graves dépendances. Il prend en charge les enfants et les adolescents qui sont privés de leur insouciance pour être exploités; et qui a le cœur blessé par les violences subies à l’intérieur des murs de sa propre maison.

Le Pasteur Ressuscité se fait compagnon de route de tous ceux qui sont contraints de laisser leur terre à cause de conflits armés, d’attaques terroristes, de famines, de régimes oppressifs. A ces migrants forcés, il fait rencontrer des frères sous tous les cieux, pour partager le pain et l’espérance sur le chemin commun. Dans les histoires complexes et parfois dramatiques des peuples, que le Seigneur Ressuscité guide les pas de qui cherche la justice et la paix; et qu’il donne aux responsables des Nations le courage d’éviter l’expansion des conflits et d’arrêter le trafic des armes.

En ces temps, de façon particulière, qu’il soutienne les efforts de tous ceux qui s’emploient activement à apporter soulagement et réconfort à la population civile en Syrie, victime d’une guerre qui ne cesse pas de semer horreur et mort. Qu’il donne la paix à tout le Moyen Orient, à commencer par la Terre sainte, comme aussi en Irak et au Yémen. Que la proximité du Bon Pasteur ne manque pas aux populations du Sud Soudan, du Soudan, de la Somalie et de la République Démocratique du Congo, qui souffrent de conflits qui se perpétuent, aggravés par la très sérieuse famine qui frappe certaines régions de l’Afrique. Que Jésus ressuscité soutienne les efforts de tous ceux qui, spécialement en Amérique latine, s’engagent à garantir le bien commun des sociétés, parfois marquées de tensions politiques et sociales qui dans certains cas aboutissent à la violence. Qu’on puisse construire des ponts de dialogue, en persévérant dans la lutte contre la plaie de la corruption et dans la recherche de solutions valables et pacifiques aux controverses, pour le progrès et la consolidation des institutions démocratiques, dans le plein respect de l’Etat de droit. Que le Bon pasteur aide l’Ukraine, encore affligée par un conflit sanglant, à retrouver la concorde et accompagne les initiatives en vue d’adoucir les drames de tous ceux qui en souffrent des conséquences. Que le Seigneur ressuscité, qui ne cesse pas de combler le continent européen de sa bénédiction, donne espérance à tous ceux qui traversent des moments de crise et de difficultés, spécialement en raison du grave manque de travail surtout pour les jeunes. Chers frères et sœurs, cette année comme chrétiens de toute confession, nous célébrons ensemble la Pâque. Ainsi, d’une seule voix dans chaque partie de la terre résonne l’annonce la plus belle: «Le Seigneur est vraiment ressuscité, comme il l’avait dit ! ». Il a vaincu les ténèbres du péché et de la mort, qu’il donne la paix à notre temps

REUNIS AU CENACLE, IL EST LA AU MILIEU D’EUX

1 ère lecture (Ac 2,42-47) Psaume (Ps 117,1.4.13-14.19.21-25) 2 ème lecture (1 P 1,3-9) Evangile (Jn 20,19-31)

 

La journée de Pâques que les apôtres viennent de vivre, a été faite de bouleversements depuis le matin. Des femmes sont venues leur dire que le tombeau est vide. Pierre l’a constaté et Jean croit déjà à la résurrection. Une discussion est née dans le groupe qui met à jour les divergences d’interprétation qui les divisent. Le départ des deux disciples vers Emmaüs le prouve. Ceux-là n’ont pu accepter les dires de ces femmes. Ils ne croiront les dires de Pierre et de Jean que s’ils en font la preuve. Leur espérance est déçue, car aucune preuve n’est venue durant toute la journée. Les autres s’enferment pour éviter les importuns, dont ils ont peur sans doute. Mais saint Jean souligne ce détail afin de montrer aussi que le Christ, qui les rejoint au soir du premier jour de la semaine, use désormais de son pouvoir d’une façon surnaturelle. Durant les trois années de sa vie publique, il n’en a jamais usé ainsi avec eux, sauf au sommet du Thabor, pour quelques-uns et pour quelques instants. Ce soir, ils sont ensemble parce qu’ils ne peuvent se séparer après trois années partagées avec Jésus de Nazareth, trois années intenses. Ils viennent aussi de vivre trois journées bouleversantes et ils ont besoin de reprendre les paroles de Jean, de Pierre et de Marie Madeleine pour les accorder avec les enseignements reçus sur les routes de Palestine : « Je suis la Résurrection et la Vie. » et tant d’autres paroles entendues qui ne sont pas seulement des rumeurs d’illusions. Jésus se trouve soudain au milieu d’eux. Nous pouvons certes donner une signification mystique à cette venue, toutes portes closes. Ils ne l’attendaient pas. Ainsi pénètre-t-il dans nos vies, même si elles se ferment parfois à sa grâce. « Lorsque vous serez réunis, deux ou trois en mon nom, je serai au milieu de vous » (Matthieu 18. 20) Ce soir, il n’est pas une présence mystique, mais une réalité humaine et divine tout à la fois. Il a conservé sur son corps ressuscité la trace des blessures et, sans mettre en avant le mérite de ses souffrances, il donne aux apôtres le témoignage qu’il est en plénitude. Il ne leur rappelle pas des souvenirs. La petite communauté apostolique l’a peut-être fait durant cette journée où elle est repliée sur elle-même au risque de ne plus vivre que d’espoirs déçus et même de se disperser, comme cela vient de commencer avec Cléophas et son compagnon qui marchent vers Emmaüs. Il leur démontre l’identité de l’homme qu’ils connaissent depuis trois ans avec l’homme ressuscité qu’il est devant eux. S’il est là au milieu d’eux, c’est pour l’avenir de l’Évangile, c’est pour les entraîner à sa suite. Ils seront les témoins et les envoyés. Par cette deuxième transmission de sa paix, il leur confirme immédiatement qu’ils doivent aussi la transmettre aux autres. Remettre les péchés, c’est donner la vie spirituelle à qui l’a perdue ou à qui l’a amoindrie. Il leur en avait parlé, au soir du Jeudi Saint. Trois jours après, en ce soir de Pâques, il insiste sur son action en eux et parmi les hommes. L’Esprit Saint est latent en eux et la Pentecôte rendra manifeste cette présence par sa venue. De même pour nous. L’Esprit peut reposer en nous sans que nous ayons conscience de sa force en nous. Il nous faudra toujours renouveler cette grâce de la Pentecôte. En rappelant qu’il est le Christ souffrant, qu’il est le Christ uni à son Père qui l’a envoyé, le Christ dont l’action sera poursuivie et amplifiée par l’Esprit, Jésus relie, dans la pensée et la foi de ses apôtres, tout ce qu’il leur avait dit et ce dont il a témoigné avec eux. Ils ne reconnaissent pas ainsi seulement l’ami avec qui ils ont tant partagé, ils reconnaissent le Fils de Dieu, le Seigneur. Et c’est ainsi d’ailleurs qu’ils en témoigneront auprès de Thomas : »Nous avons vu le Seigneur. » Avec toute la force qu’une telle appellation peut avoir dans la foi religieuse des vrais Juifs croyants.

 

 

Dimanche 23 avril 2017 - 2ème Dimanche de Pâques Solennité du Seigneur

 

Première lecture (Ac 2, 42-47)

Les frères étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. La crainte de Dieu était dans tous les cœurs à la vue des nombreux prodiges et signes accomplis par les Apôtres. Tous les croyants vivaient ensemble, et ils avaient tout en commun ; ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous en fonction des besoins de chacun. Chaque jour, d’un même cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple, ils rompaient le pain dans les maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité de cœur ; ils louaient Dieu et avaient la faveur du peuple tout entier. Chaque jour, le Seigneur leur adjoignait ceux qui allaient être sauvés. Parole du Seigneur.

 

Psaume (Ps 117 (118), 2-4, 13-15b, 22-24)

Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour ! Que le dise la maison d’Aaron : Éternel est son amour ! Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour ! On m’a poussé, bousculé pour m’abattre ; mais le Seigneur m’a défendu. Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; il est pour moi le salut. Clameurs de joie et de victoire sous les tentes des justes. La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle ; c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

 

Deuxième lecture (1 P 1, 3-9)

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ : dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître pour une vivante espérance grâce à la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne connaîtra ni corruption, ni souillure, ni flétrissure. Cet héritage vous est réservé dans les cieux, à vous que la puissance de Dieu garde par la foi, pour un salut prêt à se révéler dans les derniers temps. Aussi vous exultez de joie, même s’il faut que vous soyez affligés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la valeur de votre foi qui a bien plus de prix que l’or cet or voué à disparaître et pourtant vérifié par le feu , afin que votre foi reçoive louange, gloire et honneur quand se révélera Jésus Christ. Lui, vous l’aimez sans l’avoir vu ; en lui, sans le voir encore, vous mettez votre foi, vous exultez d’une joie inexprimable et remplie de gloire, car vous allez obtenir le salut des âmes qui est l’aboutissement de votre foi. Parole du Seigneur.

 

Évangile (Jn 20, 19-31)

C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

 

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes

  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation

  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

 

Rendez-vous de la semaine

 

- Lundi 24 Avril à 20 h 30 au presbytère : réunion du conseil des affaires économiques de la paroisse

- Mardi 25 avril à 10 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des comités de rédactions des journaux paroissiaux du secteur.

-Mardi 25 Avril à 20 h au presbytère : réunion avec les animateurs du groupe des lycéens.

- Mercredi 26 avril à 17 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des lycéens qui préparent la confirmation

-Mercredi 26 Avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe biblique de la paroisse

- Jeudi 27 avril

- Vendredi 28 avril à 9 h 30 au presbytère : réunion du comité de rédaction du Messager

 

 

Du samedi 29 Avril au Lundi 1 er Mai :

Week-end en Abbaye pour les chrétiens en responsabilité sur la paroisse

 

Du 1 er Mai au 3 Mai : récollection des prêtres de moins de 60 ans avec notre évêque à l’Abbaye de Jouarre. (Le père Frédéric Benoist absent ces deux jours)

 

 

A Noter : 4 ème édition de la Nuit des Cathédrales

avec un programme spirituel et culturel varié le Samedi 13 mai de 17 h à 22 h 30 en la Basilique Cathédrale de Saint-Denis

 

DIMANCHE 23 avril 2017 2 ème dimanche de Pâques- Solennité du Seigneur

1 ère lecture (Ac 2,42-47) Psaume (Ps 117,1.4.13-14.19.21-25) 2 ème lecture (1 P 1,3-9)

Evangile (Jn 20,19-31)

 

DIMANCHE 30 avril 2017 3 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 2,14.22b-33) Psaume (Ps 15,1-2a.5.7-10.2b.11) 2 ème lecture (1 P 1,17-21)

Evangile (Lc 24,13-35)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis

Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame animée par les Scouts et Guides de France

 

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14 avril 2017 5 14 /04 /avril /2017 20:28

Le Dimanche des Rameaux : l’entrée dans la semaine Sainte

(Pape François)

 

Au centre de cette célébration, qui apparaît si festive, il y a la parole que nous avons entendue dans l’hymne de la Lettre aux Philippiens : « Il s’est abaissé » (2, 8). L’abaissement de Jésus.

Cette parole nous révèle le style de Dieu et, en conséquence, ce que doit être celui du chrétien : l’humilité. Un style qui ne finira jamais de nous surprendre et de nous mettre en crise : on ne s’habitue jamais à un Dieu humble !

S’abaisser est avant tout le style de Dieu : Dieu s’abaisse pour marcher avec son peuple, pour supporter ses infidélités. On le voit bien en lisant l’histoire de l’Exode : quel abaissement pour le Seigneur que d’écouter tous ces murmures, ces lamentations ! Ils étaient dirigés contre Moïse, mais au fond, ils allaient contre Lui, leur Père, qui les avait fait sortir de la condition d’esclavage et les guidait sur le chemin à travers le désert jusqu’à la terre de la liberté.

En cette Semaine, la Semaine Sainte, qui nous conduit à Pâques, nous irons sur ce chemin de l’abaissement de Jésus. Et seulement ainsi, elle sera “sainte” aussi pour nous ! Nous entendrons le mépris des chefs de son peuple et leurs tromperies pour le faire tomber. Nous assisterons à la trahison de Judas, un des Douze, qui le vendra pour trente deniers. Nous verrons le Seigneur arrêté et emmené comme un malfaiteur ; abandonné des disciples ; traîné devant le sanhédrin, condamné à mort, battu et outragé. Nous entendrons que Pierre, le “roc” des disciples, le reniera par trois fois. Nous entendrons les cris de la foule, incitée par les chefs, qui demande que Barabbas soit libre, et que lui soit crucifié. Nous le verrons raillé par les soldats, couvert d’un manteau de pourpre, couronné d’épines. Et puis, le long de la Via Dolorosa et sous la croix, nous entendrons les insultes des gens et des chefs, qui se moquent de son être de Roi et de Fils de Dieu. C’est le chemin de Dieu, le chemin de l’humilité. C’est la route de Jésus, il n’y en a pas d’autre. Et il n’existe pas d’humilité sans humiliation. En parcourant jusqu’au bout cette route, le Fils de Dieu a assumé la “condition de serviteur” (cf. Ph 2, 7). En effet, humilité veut dire aussi service, veut dire laisser de la place à Dieu se dépouillant de soi-même, “se vidant”, comme dit l’Écriture (v. 7). Cela se vider est l’humiliation la plus grande.

Il y a un autre chemin, contraire au chemin du Christ : la mondanité. La mondanité nous offre le chemin de la vanité, de l’orgueil, du succès… C’est l’autre chemin. Le malin l’a proposé aussi à Jésus, durant les quarante jours dans le désert. Mais Jésus l’a repoussé sans hésitations. Et avec lui, seulement avec sa grâce, avec son aide, nous aussi nous pouvons vaincre cette tentation de la vanité, de la mondanité, non seulement dans les grandes occasions, mais dans les circonstances ordinaires de la vie. Ce qui nous aide et nous réconforte en cela, c’est l’exemple de beaucoup d’hommes et de femmes qui, dans le silence et de façon cachée, chaque jour renoncent à eux-mêmes pour servir les autres : un parent malade, un ancien seul, une personne avec un handicap, un sans-abri… Pensons aussi à l’abaissement de tous ceux qui, en raison de leur comportement fidèle à l’Évangile, sont discriminés et paient de leur personne. Et pensons à nos frères et sœurs persécutés parce que chrétiens, les martyrs d’aujourd’hui il y en a beaucoup : ils ne renient pas Jésus et supportent avec dignité des insultes et des outrages. Ils le suivent sur son chemin. Nous pouvons parler en vérité d’“une nuée de témoins” : les martyrs d’aujourd’hui (cf. He 12, 1).

Durant cette Semaine, nous aussi, mettons-nous résolument avec eux sur cette route de l’humilité, avec beaucoup d’amour pour Lui, notre Seigneur et Sauveur. Ce sera l’amour qui nous guidera et nous donnera la force. Et là où il est, Lui, nous serons nous aussi (cf. Jn 12, 26).

NOUS VIVONS D’UNE VIE NOUVELLE

1 ère lecture (Ac 10,34 a.37-43) Psaume (Ps 117,1-4.16-17.22-23) 2 ème lecture (Col 3,1-4) Evangile (Jn 20, 1-9)

 

Voici près de deux mille ans, la lumière de la Vie Nouvelle a jailli d’un tombeau. Désormais, et pour toujours dans cet aujourd’hui qui est le nôtre, toutes choses sont remplies de cette lumière, le Ciel, la Terre et les Enfers. Mais la voyons-nous ? Cette vie nous est donnée au jour de notre baptême, ce jour « où nous avons été ensevelis avec le Christ dans sa mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle. » (Romains 6. 4)

A Pâques, nous célébrons la Résurrection du Christ comme quelque chose qui est arrivé et qui nous arrive encore. Car chacun d’entre nous a reçu le don de cette vie nouvelle, la faculté de l’accueillir, la grâce d’en vivre. C’est un don qui change radicalement notre attitude envers toutes choses, y compris la mort. Certes un jour, elle viendra nous prendre dans notre vie terrestre pour nous entraîner dans la vie divine. Mais là réside aussi toute notre foi. Par sa propre mort, le Christ a changé la nature même de la mort. Il en a fait un passage, une pâque, dans le Royaume de Dieu. Il a transformé en une victoire suprême, ce qui est une tragédie, la mort.

Nous vivons souvent comme si cet événement unique n’avait que peu de signification pour nous. C’est notre faiblesse, alors que nous sommes appelés à vivre de foi, d’espérance et éternellement, de charité, d’amour. Immergés dans nos préoccupations journalières, nous succombons à cause de cet oubli. Et notre vie en devient mesquine, enténébrée, dépourvue de sens, nous conduisant vers un but sans signification. Ce n’est pas en oubliant la mort que nous rendrons notre vie agréable. Car, dans ce cas, elle devient absurde dans son inévitable, si nous vivons comme si le Christ n’était jamais venu nous entraîner dans sa vie par-delà cette mort. Or le sens de la vie est bien par-delà cette mort. Mais si nous prenons conscience de cette réalité pascale dans l’immédiat de nos journées, nous ouvrons une porte sur la splendeur du Royaume, sur l’avant-goût de la joie éternelle qui nous attend dans la plénitude de la vie.

Toute la liturgie de l’Eglise est « ordonnée » autour de Pâques. Et non pas en une accumulation de dévotions. Les temps liturgiques nous conduisent dans un voyage, un pèlerinage qui est progressivement la fin de ce qui est vieux et périmé, en étant un passage constant de ce monde à notre Père. « Que ton Esprit fasse de nous des hommes nouveaux pour que nous ressuscitions avec le Christ dans la lumière de la vie. » (prière pascale après la communion)

Messe du jour de Pâques

Première lecture (Ac 10, 34a.37-43)

En ces jours-là, quand Pierre arriva à Césarée chez un centurion de l’armée romaine, il prit la parole et dit : « Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les commencements en Galilée, après le baptême proclamé par Jean : Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se manifester, non pas à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts. Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que lui-même l’a établi Juge des vivants et des morts. C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage : Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés. » Parole du Seigneur.

Psaume (Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour ! Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai, pour annoncer les actions du Seigneur. La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.

Deuxième lecture (Col 3, 1-4)

Frères, si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. Parole du Seigneur.

Séquence ()

À la Victime pascale, chrétiens, offrez le sacrifice de louange. L’Agneau a racheté les brebis ; le Christ innocent a réconcilié l’homme pécheur avec le Père. La mort et la vie s’affrontèrent en un duel prodigieux. Le Maître de la vie mourut ; vivant, il règne. « Dis-nous, Marie Madeleine, qu’as-tu vu en chemin ? » « J’ai vu le sépulcre du Christ vivant, j’ai vu la gloire du Ressuscité. J’ai vu les anges ses témoins, le suaire et les vêtements. Le Christ, mon espérance, est ressuscité ! Il vous précédera en Galilée. » Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts. Roi victorieux, prends-nous tous en pitié ! Amen.

Évangile (Jn 20, 1-9)

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensembles, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. Acclamons la Parole de Dieu.

 

CALENDRIER

 

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes

  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation

  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

 

 

 

 

 

 

Rendez-vous de la semaine

 

- Lundi 17 Avril - Lundi de l’Octave de Pâques : messe à 10 h 30 dans l’église

- Mardi 18 avril : Pas de messe à 9 h

- Mercredi 19 Avril: Office des Laudes dans la crypte à 9 h

- Mercredi 19 avril à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe MCR

- Jeudi 20 avril : Pas de messe à 9 h

- Jeudi 20 avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe biblique œcuménique

 

Jeudi 20 Avril à 20 h 30 : Concert en la Basilique Cathédrale de Saint-Denis :

Le Messie de Haendel par le Chœur symphonique Charles Münch et son orchestre, au profit du mobilier liturgique contemporain : autel et ambon. A cette occasion, vous découvrirez l'ambon (pupitre de la Parole), élément du mobilier installé ce lundi 10 avril dans le chœur de la basilique cathédrale. L’œuvre réalisée par l’artiste Vladimir ZBYNOVSKY «pierre et verre pour un chœur de lumière» éclairera les origines de l’édifice et s’inscrira dans l’histoire de la Basilique Cathédrale pour l’éternité.

Venez nombreux - Participation : 20,00 €

 

- Vendredi 21 avril à 8 h 30 en l’église Notre-Dame : messe avec les collégiens et lycéens du groupe scolaire de Sainte-Clotilde

- Vendredi 21 avril à 14 h 30 : réunion des Equipes Saint-Vincent

-Vendredi 21 avril salle à 20 h 30 Pierre Lefeuvre : réunion du catéchuménat des adultes

-Samedi 22 avril à 9 h à l’église Notre-Dame : messe suivie de l’exposition du Saint Sacrement.

-Samedi 22 Avril à 16 h dans l’église: réunion des servants d’autel

-Samedi 22 Avril à 18 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des 4 èmes-3 èmes

-Samedi 22 avril à 19 h : réunion des lycéens

 

 

DIMANCHE 16 avril 2017 Dimanche de Pâques Résurrection du Seigneur

1 ère lecture (Ac 10,34 a.37-43) Psaume (Ps 117,1-4.16-17.22-23) 2 ème lecture (Col 3,1-4)

Evangile (Jn 20, 1-9)

 

DIMANCHE 23 avril 2017 2 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 2,42-47) Psaume (Ps 117,1.4.13-14.19.21-25) 2 ème lecture (1 P 1,3-9)

Evangile (Jn 20,19-31)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis -Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

Au cours de la messe de samedi soir : étape liturgique pour les confirmands adultes

 

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14 avril 2017 5 14 /04 /avril /2017 20:22

dimanche 9 avril 2017 - Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur

 

Lectures de la messe :

 

Entrée messianique (Mt 21, 1-11)

Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : ‘Le Seigneur en a besoin’. Et aussitôt on les laissera partir. » Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme. Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. » Acclamons la Parole de Dieu.

 

Première lecture (Is 50, 4-7)

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. Parole du Seigneur.

 

Psaume (Ps 21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a)

Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête : « Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre ! Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! » Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure. Ils me percent les mains et les pieds ; je peux compter tous mes os. Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide ! Tu m’as répondu ! Et je proclame ton nom devant mes frères, je te loue en pleine assemblée. Vous qui le craignez, louez le Seigneur.

 

Deuxième lecture (Ph 2, 6-11)

Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus-Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père. Parole du Seigneur.

 

Le Dimanche des Rameaux : l’entrée dans la semaine Sainte

(Pape François)

 

Au centre de cette célébration, qui apparaît si festive, il y a la parole que nous avons entendue dans l’hymne de la Lettre aux Philippiens : « Il s’est abaissé » (2, 8). L’abaissement de Jésus.

Cette parole nous révèle le style de Dieu et, en conséquence, ce que doit être celui du chrétien : l’humilité. Un style qui ne finira jamais de nous surprendre et de nous mettre en crise : on ne s’habitue jamais à un Dieu humble !

S’abaisser est avant tout le style de Dieu : Dieu s’abaisse pour marcher avec son peuple, pour supporter ses infidélités. On le voit bien en lisant l’histoire de l’Exode : quel abaissement pour le Seigneur que d’écouter tous ces murmures, ces lamentations ! Ils étaient dirigés contre Moïse, mais au fond, ils allaient contre Lui, leur Père, qui les avait fait sortir de la condition d’esclavage et les guidait sur le chemin à travers le désert jusqu’à la terre de la liberté.

En cette Semaine, la Semaine Sainte, qui nous conduit à Pâques, nous irons sur ce chemin de l’abaissement de Jésus. Et seulement ainsi, elle sera “sainte” aussi pour nous ! Nous entendrons le mépris des chefs de son peuple et leurs tromperies pour le faire tomber. Nous assisterons à la trahison de Judas, un des Douze, qui le vendra pour trente deniers. Nous verrons le Seigneur arrêté et emmené comme un malfaiteur ; abandonné des disciples ; traîné devant le sanhédrin, condamné à mort, battu et outragé. Nous entendrons que Pierre, le “roc” des disciples, le reniera par trois fois. Nous entendrons les cris de la foule, incitée par les chefs, qui demande que Barabbas soit libre, et que lui soit crucifié. Nous le verrons raillé par les soldats, couvert d’un manteau de pourpre, couronné d’épines. Et puis, le long de la Via Dolorosa et sous la croix, nous entendrons les insultes des gens et des chefs, qui se moquent de son être de Roi et de Fils de Dieu. C’est le chemin de Dieu, le chemin de l’humilité. C’est la route de Jésus, il n’y en a pas d’autre. Et il n’existe pas d’humilité sans humiliation. En parcourant jusqu’au bout cette route, le Fils de Dieu a assumé la “condition de serviteur” (cf. Ph 2, 7). En effet, humilité veut dire aussi service, veut dire laisser de la place à Dieu se dépouillant de soi-même, “se vidant”, comme dit l’Écriture (v. 7). Cela se vider est l’humiliation la plus grande.

Il y a un autre chemin, contraire au chemin du Christ : la mondanité. La mondanité nous offre le chemin de la vanité, de l’orgueil, du succès… C’est l’autre chemin. Le malin l’a proposé aussi à Jésus, durant les quarante jours dans le désert. Mais Jésus l’a repoussé sans hésitations. Et avec lui, seulement avec sa grâce, avec son aide, nous aussi nous pouvons vaincre cette tentation de la vanité, de la mondanité, non seulement dans les grandes occasions, mais dans les circonstances ordinaires de la vie. Ce qui nous aide et nous réconforte en cela, c’est l’exemple de beaucoup d’hommes et de femmes qui, dans le silence et de façon cachée, chaque jour renoncent à eux-mêmes pour servir les autres : un parent malade, un ancien seul, une personne avec un handicap, un sans-abri… Pensons aussi à l’abaissement de tous ceux qui, en raison de leur comportement fidèle à l’Évangile, sont discriminés et paient de leur personne. Et pensons à nos frères et sœurs persécutés parce que chrétiens, les martyrs d’aujourd’hui il y en a beaucoup : ils ne renient pas Jésus et supportent avec dignité des insultes et des outrages. Ils le suivent sur son chemin. Nous pouvons parler en vérité d’“une nuée de témoins” : les martyrs d’aujourd’hui (cf. He 12, 1).

Durant cette Semaine, nous aussi, mettons-nous résolument avec eux sur cette route de l’humilité, avec beaucoup d’amour pour Lui, notre Seigneur et Sauveur. Ce sera l’amour qui nous guidera et nous donnera la force. Et là où il est, Lui, nous serons nous aussi (cf. Jn 12, 26).

L’Entrée à JERUSALEM, le début du CHEMIN DE CROIX

du CHRIST

Entrée messianique (Mt 21, 1-11) 1 ère lecture (Is 50,4-7) Psaume (Ps 21,8-9.17-20.22-24)

2 ème lecture (Ph 2,6-11)

 

L’entrée à Jérusalem marque l’entrée dans le mystère pascal que, durant toute cette semaine, nous vivrons sous l’un ou l’autre de ses aspects. Ce serait une erreur que de vouloir nous approcher de l’un sans y inclure les autres.

La Résurrection est intimement liée à l’offrande et la mort du Christ Jésus, notre sauveur. Dans le langage traditionnel de l’Eglise, le mot « Pâques » ne désigne pas seulement le dimanche de la Résurrection, mais aussi le mystère eucharistique. Il nous le dit lui-même : « J’ai désiré manger cette Pâque avec vous. » (Luc 22. 15). C’est le mystère de la croix et celui du tombeau vide. Tout cet ensemble est la transposition chrétienne de ce que les Juifs appelaient « la Pâque », c’est-à-dire, le passage. Ce passage débute au repas de l’agneau immolé, se continue par la traversée de la Mer jusqu’à l’arrivée sur l’autre rive, celle de la liberté et de l’espérance. Durant une semaine, ce mystère va marquer la liturgie quotidienne jusqu’au jour de joie de la Résurrection.

Jésus la veut toute simple, sur un animal symbole d’humilité et de douceur. C’est également l’accomplissement de la prophétie de Zacharie (Zac. 9.9) : « Voici que ton roi s’avance vers toi, il est juste et victorieux. » Cette victoire devra traverser l’épreuve de l’humiliation et du sacrifice. Par contre, la foule qui vient de Galilée et de plus loin sans doute, pour la fête de la Pâque, se réjouit avec exubérance. Mais elle ne semble pas réaliser, pas plus que les Pharisiens d’ailleurs, qu’elle est en train de vivre l’entrée messianique, annoncée par les Prophètes. Les pharisiens, quelques-uns précise saint Luc, peuvent critiquer l’enthousiasme de la foule. Jésus l’accepte puisqu’il vient du cœur, même s’il est éphémère. Nous aussi, nous devons « recevoir » Jésus-Christ et assumer sa volonté, parce qu’elle est celle de celui qui vient au nom du Seigneur. Il vient. Il reviendra dans sa gloire. Aujourd’hui il ne demande aucun royaume visible, il ne veut régner que sur nous-mêmes.

Le texte que l’Eglise a tiré de saint Paul aux Philippiens est une des plus belles pages de la christologie : »Il était en égalité avec Dieu. » (Philippiens 2. 6) et il n’a pas gardé cela comme la possession d’une proie. C’est même l’inverse. Il s’est abaissé, jusqu’à devenir la proie des hommes, parce qu’il a vécu en tous points semblable à eux, en égalité avec eux. (Philippiens 2. 7). Puisqu’il était devenu semblable aux hommes et reconnu comme tel dans son comportement, Jésus en assume et accepte toute la réalité. Jusqu’à celle de subir la souffrance inhérente à la condition humaine qui est une créature limitée dans ses potentialités, limitée dans le temps, limitée dans son bonheur. Assumant toute l’humanité, « obéissant jusqu’à la mort », sauf le péché, il en assume aussi toute la gloire de l’homme qui est de rejoindre Dieu. Comme il est de la condition même de Dieu, il partage toute la gloire de l’homme et toute la gloire de Dieu, et nous la fait partager.

CALENDRIER

 

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes

  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation

  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

 

Rendez-vous de la semaine

 

- Mardi 11 avril : pas de messe à la crypte à 9 h

- Mardi 11 avril à 19 h en la Basilique cathédrale de Saint-Denis : messe christmale

- Jeudi 13 avril à 12 h salle Pierre Lefeuvre : déjeuner avec l’Evêque et les prêtres du secteur

 

OFFICES DE LA SEMAINE SAINTE

 

- Jeudi 13 avril : Jeudi Saint : Messe à 20 h 30 à l’église Notre-Dame

- Vendredi 14 avril : Vendredi Saint :

- Chemin de Croix à 15 h à l’église Notre-Dame.

- Office de la Passion à 20 h 30 à Notre-Dame

- Samedi 15 avril : Vigile Pascale à 21 h 30 à l’église Notre-Dame

Célébration de 7 baptêmes d'adultes

 

-Dimanche 16 Avril : Dimanche de Pâques : Célébration œcuménique à 9 h au Temple protestant. Messe à 9 h à l’église Saint-Louis et à 10 h 30 à Notre-Dame

 

DIMANCHE 9 avril 2017 Dimanche des Rameaux et la Passion

Entrée messianique (Mt 21, 1-11) 1 ère lecture (Is 50,4-7) Psaume (Ps 21,8-9.17-20.22-24)

2 ème lecture (Ph 2,6-11)

 

DIMANCHE 16 avril 2017 Dimanche de Pâques Résurrection du Seigneur

1 ère lecture (Ac 10,34 a.37-43) Psaume (Ps 117,1-4.16-17.22-23) 2 ème lecture (Col 3,1-4) Evangile (Jn 20, 1-9 )

Baptême de Tony NOVO et Roxanne PIERRE

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