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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 19:26

Le baptême implique une réponse personnelle, et non un « copier-coller »

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

Nous continuons, en ce temps de Pâques, les catéchèses sur le baptême. La signification du baptême ressort clairement de sa célébration, c’est pourquoi nous lui portons notre attention. En considérant les gestes et les paroles de la liturgie, nous pouvons saisir la grâce et l’engagement de ce sacrement, qui est toujours à redécouvrir. Nous en faisons mémoire dans l’aspersion avec l’eau bénite qui peut se faire le dimanche au début de la messe, ainsi que lors du renouvellement des promesses du baptême pendant la Vigile pascale. En effet, ce qui se produit lors de la célébration du baptême suscite une dynamique spirituelle qui traverse toute la vie des baptisés ; c’est le commencement d’un processus qui permet de vivre unis au Christ dans l’Église. C’est pourquoi, retourner à la source de la vie chrétienne nous fait mieux comprendre le don reçu le jour de notre baptême et renouveler notre engagement à y correspondre dans la condition où, aujourd’hui, nous nous trouvons. Renouveler notre engagement, mieux comprendre ce don qu’est le baptême et nous souvenir du jour de notre baptême. Mercredi dernier, j’ai demandé de faire un devoir à la maison et à chacun de nous, de se souvenir du jour de son baptême, quel jour j’ai été baptisé. Je sais que certains d’entre vous le savent, d’autres non ; ceux qui ne le savent pas, qu’ils le demandent à leurs parents, à ces personnes, aux parrains, aux marraines… qu’ils le demandent : « Quelle est la date de mon baptême ? » Parce que le baptême, c’est une renaissance et c’est comme si c’était le second anniversaire. Compris ? Faire ce devoir à la maison, demander : « Quelle est la date de mon baptême ? »

 

Avant tout, dans le rite d’accueil, on demande le nom du candidat, parce que le nom indique l’identité d’une personne. Quand nous nous présentons, nous disons tout de suite notre nom : « Je m’appelle ainsi », pour sortir de l’anonymat, l’anonyme est celui qui n’a pas de nom. Pour sortir de l’anonymat, tout de suite nous disons notre nom. Sans nom, on reste des inconnus, sans droits ni devoirs. Dieu appelle chacun par son nom, en nous aimant personnellement, dans le concret de notre histoire. Le baptême constitue la vocation personnelle à vivre en chrétiens, qui se développera pendant toute la vie. Et il implique une réponse personnelle et non empruntée, avec un « copier-coller ». La vie chrétienne, en effet, est tissée d’une série d’appels et de réponses : Dieu continue de prononcer notre nom au cours des années, en faisant résonner de mille manières son appel à devenir conformes à son Fils Jésus. Le nom est donc important ! C’est très important ! Les parents pensent au nom à donner à leur enfant dès avant sa naissance : cela fait aussi partie de l’attente de l’enfant qui, en son nom propre, aura son identité originale, y compris pour la vie chrétienne liée à Dieu.

 

Certes, devenir chrétien est un don qui vient d’en-haut (cf. Jn 3,2-8). La foi ne peut pas s’acheter, mais demander, oui, et recevoir en don, oui. « Seigneur, offre-moi le don de la foi » est une belle prière ! « Que j’aie la foi » est une belle prière. La demander comme un don, mais on ne peut pas l’acheter, elle se demande. En effet, « le baptême est le sacrement de cette foi avec laquelle les hommes, éclairés par la grâce de l’Esprit-Saint, répondent à l’Évangile du Christ » (Rite du baptême des enfants, Introduction générale, n.3). La formation des catéchumènes et la préparation des parents visent à susciter et à réveiller une foi sincère en réponse à l’Évangile, comme l’écoute de la Parole de Dieu au cours de la célébration du baptême.

Si les catéchumènes adultes manifestent en personne ce qu’ils désirent recevoir en don de la part de l’Église, les enfants sont présentés par leurs parents, avec les parrains et marraines. Le dialogue avec eux leur permet d’exprimer leur volonté que les petits reçoivent le baptême et de dire à l’Église leur intention de le célébrer. « Le signe de croix, que le célébrant et les parents tracent sur le front de leurs enfants, en est l’expression » (Rite du baptême des enfants, Introd. n.16). « Le signe de croix exprime le sceau du Christ sur celui qui va lui appartenir et signifie la grâce de la rédemption que le Christ nous a acquise par le moyen de sa croix » (Catéchisme de l’Église catholique, 1235).

 

Au cours de la cérémonie, nous faisons sur les enfants le signe de croix. Mais je voudrais revenir sur une question dont je vous ai parlé. Nos enfants savent-ils bien faire le signe de croix ? Bien souvent, j’ai vu des enfants qui ne savent pas faire le signe de croix. Et vous, papas, mamans, grands-parents, parrains et marraines, vous devez enseigner à bien faire le signe de croix parce que c’est refaire ce qui a été fait au baptême. Avez-vous bien compris ? Enseigner aux enfants à bien faire le signe de croix. S’ils l’apprennent enfants, ils le feront bien ensuite, quand ils seront grands.

 

La croix est le signe distinctif qui manifeste qui nous sommes : ce que nous disons, ce que nous pensons, regardons, faisons, est sous le signe de la croix, à savoir sous le signe de l’amour de Jésus jusqu’au bout. Les enfants sont marqués sur le front. Les catéchumènes adultes sont marqués aussi sur les sens, par ces paroles : « Recevez le signe de croix sur les oreilles pour écouter la voix du Seigneur », « sur les yeux pour voir la splendeur du visage de Dieu », « sur la bouche pour répondre à la parole de Dieu », « sur la poitrine pour que le Christ habite par le moyen de la foi dans vos cœurs », « sur les épaules pour porter le joug aisé du Christ » (Rite de l’initiation chrétienne des adultes, n.85). On devient chrétien dans la mesure où la croix s’imprime en nous comme une marque « pascale » (cf. Ap 14,1 ; 22,4), en rendant visible, même extérieurement, la manière chrétienne d’aborder la vie. Faire le signe de croix quand nous nous réveillons, avant les repas, devant un danger, pour se défendre contre le mal, le soir avant de dormir, signifie se dire à soi-même et dire aux autres à qui nous appartenons, qui nous voulons être. C’est pourquoi il est si important d’enseigner aux enfants à bien faire le signe de la croix. Et, de même que nous le faisons en entrant dans une Église, nous pouvons le faire aussi à la maison, en conservant dans un petit récipient adapté un peu d’eau bénite – certaines familles le font : ainsi, chaque fois que nous entrons ou sortons, en faisant le signe de croix avec cette eau, nous nous rappelons que nous sommes baptisés. N’oubliez pas, je le redis : enseigner aux enfants à faire le signe de croix.  Pape François catéchèse sur le baptême 18/04/2018

« Il n’ya pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime »

Pour aider nos jeunes dans leur marche à l’amour, notre société leur propose le pire et le meilleur.

En des étalages innombrables, sans cesse renouvelés au fur et à mesure des découvertes techniques, depuis les kiosques à journaux, jusqu’à certains sites Internet, en passant par des jeux vidéo, raves parties et autres Loft Story, on leur propose les chemins de la facilité. Pourtant, c’est vrai aussi, notre société propose d’autres chemins. Combien de jeunes savent se mettre au service du Tiers-Monde, du Quart-Monde, des handicapés ou, plus simplement, de l’alphabétisation, du soutien scolaire, que sais-je encore ?

 

Cette antinomie, ne pensons pas que ce soit notre temps qui l’ait inventée. Elle est vieille comme notre monde. Saint Augustin déjà, au IVe siècle, notait : " Il y a deux amours qui luttent l’un contre l’autre. D’une part, l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu (nous dirions de Dieu et des autres). D’autre part, l’amour de Dieu (nous dirions de Dieu et des autres), jusqu’au mépris de soi. " Ce combat est engagé dans la moindre des rencontres amoureuses. "Je t’aime pour moi ou bien je t’aime pour toi." Ce même combat régit les plus immenses concurrences internationales. Tous les racismes, tous les colonialismes, ouverts ou déguisés, ont ici leur source, la même source qui alimente les conflits conjugaux ou familiaux, à savoir le combat entre les deux amours, l’amour de soi jusqu’au mépris des autres et de Dieu contre l’amour des autres et de Dieu, jusqu’au mépris de soi.

 

Comment se fait-il que Jésus se soit posé si fort en champion du second amour ? Tout simplement parce que cet amour-là est sa nature même. Rappelez-vous.

"Il ne retint pas le rang qui l’égalait à Dieu mais il s’anéantit jusqu’à se faire homme. S’étant fait homme, il s’anéantit plus encore jusqu’à la mort et la mort de la croix." Ce Dieu de tous nos rêves, ce Dieu de la béatitude éternelle, de la toute-puissance absolue, a voulu rejoindre sa bien-aimée, l’humanité. Voilà pourquoi il a renoncé à lui-même et à ses prérogatives divines. S’étant fait homme, il a encore renoncé à ses prérogatives humaines jusqu’à se laisser maltraiter, insulter, condamner injustement et crucifier. L’amour des autres et de Dieu jusqu’au mépris de soi. Seul chemin de la vraie réussite humaine, et quelle réussite ! puisque Dieu a exalté Jésus et l’a élevé au-dessus de tout, dans la résurrection. Jésus, vivant à fond le second amour, ne l’a pas inventé pour autant. L’amour évangélique n’est pas une invention de l’Évangile. Jésus a simplement révélé que cet amour était inscrit au plus profond de la nature humaine depuis la création. Cela explique que tant de personnes qui n’ont pas connu le Christ, savent pourtant vivre de ce second amour. Hélas ! Cet amour se trouve en nous comme enfoui, on pourrait dire enseveli. Jésus est venu le réveiller pour que nous y croyions enfin.

Si Jésus a pu nous montrer cet amour caché en nous comme notre nature profonde et oubliée, c’est parce qu’il nous révélait en même temps que ce même amour était la nature profonde de Dieu. "Dieu est amour" fera-t-il dire à saint Jean. C’est en réconciliant en lui la nature profonde de Dieu et la nature profonde de l’homme qu’il nous révèle le chemin de la véritable réussite de nos vies.

En un temps où beaucoup d’adultes redoutent les jeunes, où notre école se cherche avec angoisse, où nos générations ne réussissent plus à transmettre ce qui a pu les faire vivre, comment ne pas désirer de tous nos efforts que ce combat entre les deux amours soit clairement manifesté et que, sans défaillance, nous soyons nombreux, surtout parmi les éducateurs, à faire le bon choix, parfois héroïque, pour l’amour des autres et de Dieu jusqu’à l’oubli de soi.

Dimanche 29 avril 2018 - Lectures de la messe

 

Première lecture (Ac 9, 26-31)

En ces jours-là, arrivé à Jérusalem, Saul cherchait à se joindre aux disciples, mais tous avaient peur de lui, car ils ne croyaient pas que lui aussi était un disciple. Alors Barnabé le prit avec lui et le présenta aux Apôtres ; il leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment, à Damas, il s’était exprimé avec assurance au nom de Jésus. Dès lors, Saul allait et venait dans Jérusalem avec eux, s’exprimant avec assurance au nom du Seigneur. Il parlait aux Juifs de langue grecque, et discutait avec eux. Mais ceux-ci cherchaient à le supprimer. Mis au courant, les frères l’accompagnèrent jusqu’à Césarée et le firent partir pour Tarse. L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (21 (22), 26b-27, 28-29, 31-32)

Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses. Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ; ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent : « À vous, toujours, la vie et la joie ! » La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur, chaque famille de nations se prosternera devant lui : « Oui, au Seigneur la royauté, le pouvoir sur les nations ! » Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ; on annoncera le Seigneur aux générations à venir. On proclamera sa justice au peuple qui va naître : Voilà son œuvre ! 

 

Deuxième lecture (1 Jn 3, 18-24)

Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. Voilà comment nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous apaiserons notre cœur ; car si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux. Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus-Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Jn 15, 1-8)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

DIMANCHE 29 Avril 2018 – 5ème dimanche de Pâques

1ère lecture (Ac 9,26-31) Psaume. (Ps 21,26-29.31-32) 2ème lecture  (1 Jn 3,18-24) Evangile (Jn 15,1-8)

 

Messes de la semaine

 

- Lundi 30 avril: De la férie: Pas de messe à 9 h

-Mardi 1er mai : De la férie : messe à 9 h

-Mercredi 2 mai : Saint Athanase : messe à 9 h

-Jeudi 3 mai : Saint Philippe et saint Jacques : messe à 9 h

-Vendredi  4 mai : De la férie : messe à 9 h

-Samedi 5 mai : De la férie: messe à 9 h - Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h.

 Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h

 

Rendez-vous de la semaine

 

 

-Vendredi 4 Mai à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des parents dont les enfants feront la première communion et profession de foi

-Samedi 5 Mai à 19 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre des lycéens 4ème-3 ème » 

DIMANCHE 6 Mai 2018 – 6ème dimanche de Pâques

1ère lecture (Ac 10,25-26.34-35.44-48) Psaume. (Ps 97,1-4) 2ème lecture  (1 Jn 4,7-10)

Evangile (Jn 15,9-17)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis – Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

Dimanche 6 mai de 11 h 15 à 12 h 15 à l’issue de la messe : Assemblée paroissiale dans l’église :

-Présentation des comptes de la paroisse et des projets pastoraux de la paroisse

 

 

Jeudi 10 Mai – Ascension

 

Accueil de la communauté

réunionnaise à la fin de la

messe.

Apéritif  sur le parvis de  l’église Notre-Dame.

                Visite de l’église et déjeuner Salle Pierre Lefeuvre

Pèlerinage à Rome, Assise et les ermitages

Du mardi 23 au mardi 30 octobre 2018

Accompagné par le Père Frédéric BENOIST

 

Grandet Tours

52, rue Pascal – 75013 PARIS - Tél : 01.45.35.66.01 - www.grandettours.com

Email : info@grandettours.com - Lic. IM 075100178

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21 avril 2018 6 21 /04 /avril /2018 19:08

Le Christ est ressuscité : le corps «n’est pas un obstacle ou une prison de l’âme»  (traduction complète)

 

Méditation du pape François sur la résurrection du Christ

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

Au centre de ce troisième dimanche de Pâques, il y a l’expérience du Christ ressuscité faite par ses disciples, tous ensemble. Cela est particulièrement mis en évidence par l’Evangile qui nous introduit une nouvelle fois au Cénacle, où Jésus se manifeste aux Apôtres, en leur adressant cette salutation: « La paix soit avec vous » (Lc 24, 36). C’est la salutation du Christ ressuscité qui nous donne la paix: « Paix à vous! » C’est à la fois la paix intérieure et la paix qui s’établit dans les relations entre les personnes. L’épisode raconté par l’évangéliste Luc insiste beaucoup sur le réalisme de la résurrection. Jésus n’est pas un fantôme. En effet, il ne s’agit pas d’une apparition de l’âme de Jésus, mais de sa présence réelle avec son corps ressuscité.

Jésus se rend compte que les Apôtres sont troublés de le voir, qu’ils sont déconcertés parce que la réalité de la Résurrection est inconcevable pour eux. Ils croient voir un fantôme; mais Jésus ressuscité n’est pas un fantôme, c’est un homme avec corps et âme. C’est pourquoi, pour les convaincre, il leur dit: «Regardez mes mains et mes pieds – il leur fait voir ses plaies : c’est bien moi! Touchez-moi et regardez; un fantôme n’a pas de chair ni d’os, comme vous voyez que j’en ai »(verset 39). Et pourtant cela ne semble pas être suffisant pour surmonter l’incrédulité des disciples. L’Évangile dit aussi quelque chose d’intéressant: il y avait tant de joie qu’ils ne pouvait pas croire cette joie: « Non, ça ne peut pas être! Ça ne peut pas être comme ça! Tant de joie n’est pas possible! ». Et Jésus, pour les convaincre, leur dit: « Avez-vous quelque chose à manger ici? » (V.41). Ils lui offrent du poisson grillé; Jésus le prend et le mange devant eux, pour les convaincre.

L’insistance de Jésus sur la réalité de sa résurrection éclaire la perspective chrétienne sur le corps: le corps n’est pas un obstacle ou une prison de l’âme. Le corps est créé par Dieu et l’homme n’est pas complet s’il n’est pas union du corps et de l’âme. Jésus, qui a vaincu la mort et est ressuscité corps et âme, nous fait comprendre que nous devons avoir une idée positive de notre corps. Il peut devenir une occasion ou un instrument de péché, mais le péché n’est pas causé par le corps, mais bien par notre faiblesse morale. Le corps est un don merveilleux de Dieu, destiné, en union avec l’âme, à exprimer pleinement son image et sa ressemblance. Par conséquent, nous sommes appelés à avoir un grand respect et à prendre soin de notre corps et de celui des autres.

Toute offense ou blessure ou violence envers le corps de notre prochain est un outrage au Dieu créateur! Mes pensées vont, en particulier, aux enfants, aux femmes, aux personnes âgées maltraitées dans leur corps. Dans la chair de ces personnes, nous trouvons le corps de Christ. Le Christ blessé, raillé, calomnié, humilié, flagellé, crucifié … Jésus nous a enseigné l’amour. Un amour qui, dans sa Résurrection, s’est avéré plus puissant que le péché et que la mort, et il veut racheter tous ceux qui font l’expérience dans leur corps des esclavages de notre temps.

Dans un monde où trop souvent l’emportent l’arrogance envers les plus faibles et le matérialisme qui étouffe l’esprit, l’Évangile d’aujourd’hui nous appelle à être des personnes capables de regarder en profondeur, pleins d’étonnement et de grande joie d’avoir rencontré le Seigneur ressuscité. Il nous appelle à être des personnes qui savent recueillir et mettre en valeur la nouveauté de vie qu’il sème dans l’histoire, pour l’orienter vers les cieux nouveaux et une terre nouvelle. Que la Vierge Marie nous soutienne sur ce chemin, à l’intercession maternelle de laquelle nous nous remettons avec confiance.

PAR DELÀ UNE VISION IMMEDIATE, UNE VISION D’EGLISE

 

 

Fréquemment, dans l’Ancien Testament, il est dit que Dieu est le berger de son Peuple (Genèse 49. 24 – Jérémie 31. 10 – Michée 7. 14 etc …). Cette comparaison s’enracine dès le début de l’histoire sainte, parce que le peuple choisi était un peuple de bergers nomades qui sont en marche vers la Terre Promise, depuis Abraham et son départ d’Ur en Chaldée, depuis Moïse le berger qui reçoit la révélation au Buisson ardent dans le désert, depuis David le petit berger de Bethléem.

 

La parabole du pasteur, pour Jésus, mène plus loin que la reprise de ce thème biblique. Il n’est pas seulement un conducteur de son peuple. Il est plus que cela. Entre le Père et Jésus, la réciprocité d’amour est telle qu’elle devient source de vie, parce qu’en lui, le commandement et la liberté s’identifient l’un à l’autre. « J’ai le pouvoir de l’offrir et j’ai le pouvoir de la donner. Tel est le commandement que j’ai reçu de mon Père. « (Jean 10. 18) La Bonne Nouvelle aux yeux de saint Jean (1 Jean 3. 1), c’est que soit étendue à tous les hommes cette connaissance personnelle, parfaite et intime qui existe entre Jésus et son Père, à tous les hommes, même à ceux qui ne sont pas de cette bergerie.

 

Si nous transposons cela aujourd’hui, Jésus nous dit pas seulement au peuple des baptisés. Quand l’Église actualise pour nous la Bonne Nouvelle par ses sacrements comme en chaque Eucharistie, il atteint tous les hommes, dans le mystère de la grâce : « le sacrifice de toute l’Église pour la gloire de Dieu et le salut du monde » disons-nous au moment de l’offertoire. L’image de Jésus comme bon pasteur est l’une des plus traditionnelles du christianisme. On la trouve dès les catacombes. Elle concerne à la fois la personne de Jésus et son ministère. Il la réintègre dans le troupeau, avec la tendresse attentive du berger qui, sur ses épaules, ramène à la bergerie la brebis égarée (Matthieu 18. 12). Il lui fait retrouver sa place, lui donne la possibilité de partager à nouveau les mêmes pâturages.

 

Si l’on prend l’évangile de Jean dans une vision plus large, l’on peut remarquer que le discours du Bon Pasteur inaugure l’Eglise qui est un peuple rassemblé. Les autres brebis qui ne sont pas de la bergerie doivent pouvoir retrouver l’unité perdue « Un seul baptême, une seule foi, un seul Dieu et Père. » Jésus nous conduit à la découverte de la vie partagée avec Dieu. « Il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu et nous le sommes. Le monde ne peut pas nous connaître parce qu’il n’a pas découvert Dieu. » L’Église n’est pas d’abord et seulement un rassemblement d’hommes qui pensent la même chose et partagent les mêmes idées. Elle est essentiellement la communion des hommes qui partagent la vie divine dans le Christ Jésus. Quand ils découvrent Dieu, ils peuvent vivre cette communion.

Dimanche 22 avril 2018 - 4ème Dimanche de Pâques

 

Lectures de la messe

 

Première lecture (Ac 4, 8-12)

En ces jours-là, Pierre, rempli de l’Esprit Saint, déclara : « Chefs du peuple et anciens, nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé. Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant. Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle. En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 117 (118), 1.8-9, 21-23, 26.28-29)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes ; mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants ! Je te rends grâce car tu m’as exaucé : tu es pour moi le salut. La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! De la maison du Seigneur, nous vous bénissons ! Tu es mon Dieu, je te rends grâce, mon Dieu, je t’exalte ! Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! 

 

Deuxième lecture (1 Jn 3, 1-2)

Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Jn 10, 11-18)

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

 

CALENDRIER

 

DIMANCHE 22 Avril 2018 – 4ème dimanche de Pâques

1ère lecture (Ac 4,8-12) Psaume. (Ps 117,1.8-9.21-23.26.28-29) 2ème lecture  (1 Jn 3,1-2) 

Evangile (Jn 10,11-18)

 

 

Journée mondiale de prière pour les vocations

  

 

Depuis plus de 50 ans – à l’initiative de la France qui fut la première à créer un Service national des vocations en 1959 et à suggérer au Pape Paul VI d’instaurer une Journée Mondiale de prière pour les vocations – la journée du 4ème dimanche de Pâques rappelle l’importance de prier pour les vocations. Elle est par conséquent une journée mobile dans le calendrier.

C’est une journée d’invitation à la réflexion : quand on parle de vocation, on parle de ce qui touche l’être humain au plus intime de sa liberté. C’est aussi une journée d’invitation à la prière : pour qu’une liberté humaine découvre son chemin, elle a besoin d’être éclairée et stimulée. C’est le rôle du Saint Esprit

Prions pour les 10 000  jeunes lycéens d’Ile de France qui ont vécu le FRAT de LOURDES

 

 

Messes de la semaine 

 

Messe tous les jours à 9 h

 

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Mardi 24 Avril à 14 h 30 au presbytère : comité de rédaction du Messager

-Mercredi 25 avril à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : Réunion du MCR

 

DIMANCHE 29 Avril 2018 – 5ème dimanche de Pâques

1ère lecture (Ac 9,26-31) Psaume. (Ps 21,26-29.31-32) 2ème lecture  (1 Jn 3,18-24) Evangile (Jn 15,1-8)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis – Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

Célébration du baptême de Carla et Lana BOUFOR-IACOVONE

Quête pour les Prêtres Agés

 

A noter :

-Dimanche 6 Mai à l’issue de la messe de 10 h 30 : assemblée paroissiale. Présentation de la situation financière de la paroisse et des projets à venir

 

-Pèlerinage paroissial à Rome et Assise du 23 Octobre au 30 Octobre 2018. C’est le moment pour s’inscrire. Tracts au fond de l’église.

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine
14 avril 2018 6 14 /04 /avril /2018 16:21

« Tu récidives dans ton péché ? Récidive dans la demande de miséricorde »

 

 Homélie du pape pour le Dimanche de la Miséricorde (Texte intégral)

 

Dans l’Évangile de ce jour, le verbe voir revient plusieurs fois : «Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur» (Jn 20, 20). Ils dirent ensuite à Thomas: «Nous avons vu le Seigneur» (v.25). Mais l’Evangile ne décrit pas comment ils l’ont vu, il ne décrit pas le Ressuscité, il met seulement en évidence un détail: «Il leur montra ses mains et son côté» (v. 20). L’Evangile semble vouloir nous dire que les disciples ont reconnu Jésus ainsi: par ses plaies. La même chose est arrivée à Thomas lui aussi voulait voir « dans ses mains la marque des clous» (v. 25) et croire après avoir vu (v. 27). Malgré son incrédulité, nous devons remercier Thomas car il ne s’est pas contenté d’entendre dire par les autres que Jésus était vivant, ni même de le voir en chair et en os ; mais il a voulu voir dedans, toucher de la main ses plaies, les signes de son amour. L’Evangile appelle Thomas « Didyme » (v. 24), ce qui veut dire jumeau, et, en cela, il est vraiment notre frère jumeau. Car il ne nous suffit pas non plus de savoir que Dieu existe : un Dieu ressuscité mais lointain ne remplit pas notre vie ; un Dieu distant ne nous attire pas, même s’il est juste et saint. Non, nous avons besoin, nous aussi, de “voir Dieu”, de toucher de la main qu’il est ressuscité pour nous.

 

Comment pouvons-nous le voir ? Comme les disciples : à travers ses plaies. En regardant là, ils ont compris qu’il ne les aimait pas pour plaisanter et qu’il les pardonnait même s’il y en avait un parmi eux qui l’avait renié et qui l’avait abandonné. Entrer dans ses plaies c’est contempler l’amour démesuré qui déborde de son cœur. C’est comprendre que son cœur bat pour moi, pour toi, pour chacun de nous. Chers frères et sœurs, nous pouvons nous estimer et nous dire chrétiens, et parler de nombreuses belles valeurs de la foi, mais, comme les disciples, nous avons besoin de voir Jésus en touchant son amour. C’est seulement ainsi que nous allons au cœur de la foi et, comme les disciples, nous trouvons une paix et une joie (cf. vv. 19-20) plus fortes que tout doute. Thomas s’est exclamé après avoir vu les plaies du Seigneur : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (v. 28). Je voudrais attirer l’attention sur cet adjectif que Thomas répète : mon. C’est un adjectif possessif et, si nous y réfléchissons bien, il pourrait sembler impropre de le référer à Dieu : Comment Dieu peut-il être à moi ? Comment puis-je faire mien le Tout Puissant ? En réalité, en disant mon nous ne profanons pas Dieu, mais nous honorons sa miséricorde, parce que c’est lui qui a voulu se “faire nôtre”. Et nous lui disons, comme dans une histoire d’amour : “Tu t’es fait homme pour moi, tu es mort et ressuscité pour moi, en donc tu n’es pas seulement Dieu, tu es mon Dieu, tu es ma vie. En toi j’ai trouvé l’amour que je cherchais, et beaucoup plus, comme jamais je ne l’aurais imaginé”.

 

Dieu ne s’offense pas d’être “nôtre”, car l’amour demande de la familiarité, la miséricorde demande de la confiance. Déjà, au début des dix commandements, Dieu disait : « Je suis le Seigneur ton Dieu » (Ex 20, 2) et il répétait : « Moi le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux » (v. 5). Voilà la proposition de Dieu, amoureux et jaloux qui se présente comme ton Dieu. Et la réponse jaillit du cœur bouleversé de Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ». En entrant aujourd’hui, à travers les plaies, dans le mystère de Dieu, nous comprenons que la miséricorde n’est pas une de ses qualités parmi les autres, mais le battement de son cœur même. Et alors, comme  Thomas, nous ne vivons plus comme des disciples hésitants, dévots mais titubants ; nous devenons, nous aussi, de vrais amoureux du Seigneur ! N’ayez pas peur de ce mot : amoureux du Seigneur.

Comment savourer cet amour, comment toucher aujourd’hui de la main la miséricorde de Jésus ? L’Evangile, encore, nous le suggère lorsqu’il souligne que, le soir même de Pâques (cf. v. 19), c’est-à-dire à peine ressuscité, Jésus, avant toute chose, donne l’Esprit pour pardonner les péchés. Pour faire l’expérience de l’amour, il faut passer par là : se laisser pardonner. Se laisser pardonner. Je me pose la question, et à chacun de vous : est-ce que je me laisse pardonner ? Mais aller se confesser semble difficile. Face à Dieu, nous sommes tentés de faire comme les disciples dans l’Evangile : nous barricader portes fermées. Ils le faisaient par crainte, et, nous aussi, nous avons peur, honte de nous ouvrir et de dire nos péchés. Que le Seigneur nous donne la grâce de comprendre la honte, de la voir non pas comme une porte fermée, mais comme le premier pas de la rencontre. Quand nous éprouvons de la honte, nous devons être reconnaissants : cela veut dire que nous n’acceptons pas le mal, et cela est bon. La honte est une invitation secrète de l’âme qui a besoin du Seigneur pour vaincre le mal. Le drame c’est quand on n’a plus honte de rien. N’ayons pas peur d’éprouver de la honte ! Et passons de la honte au pardon ! N’ayez pas peur d’avoir honte.

 

Il y a, en revanche, une porte fermée devant le pardon du Seigneur, celle de la résignation. La résignation est toujours une porte fermée. Les disciples en ont fait l’expérience qui, à Pâques, constataient amèrement que tout était redevenu comme avant : ils étaient encore là, à Jérusalem, découragés ; le “chapitre Jésus” semblait clos, et après tant de temps passé avec lui, rien n’avait changé. Nous nous résignons. Nous aussi nous pouvons penser : “Je suis chrétien depuis si longtemps, et cependant rien ne change, je fais toujours les mêmes péchés”. Alors, découragés, nous renonçons à la miséricorde. Mais le Seigneur nous interpelle : “Ne crois-tu pas que ma miséricorde est plus grande que ta misère ? Tu récidives dans ton péché ? Récidive dans la demande de miséricorde, et nous verrons qui l’emportera !” Et puis – celui qui connaît le Sacrement du pardon le sait – il n’est pas vrai que tout recommence comme avant. A chaque pardon nous sommes ragaillardis, encouragés, car nous nous sentons à chaque fois plus aimés. Et quand, aimés, nous retombons, nous éprouvons davantage de souffrance qu’avant. C’est une souffrance bénéfique qui lentement nous détache du péché. Nous découvrons alors que la force de la vie c’est recevoir le pardon de Dieu et aller de l’avant, de pardon en pardon. Ainsi va la vie : de honte en honte, de pardon en pardon. C’est la vie chrétienne.

 

Après la honte et la résignation, il y a une autre porte fermée, blindée parfois : notre péché. Quand je commets un gros péché, si moi, en toute honnêteté, je ne veux pas me pardonner, pourquoi Dieu devrait-il le faire ? Mais cette porte est verrouillée seulement d’un côté, le nôtre ; pour Dieu elle n’est jamais infranchissable. Comme nous l’apprend l’Evangile, il aime, justement, entrer “les portes étant fermées”, – nous l’avons entendu – quand tout passage semble barré. Là, Dieu fait des merveilles. Il ne décide jamais de se séparer de nous, c’est nous qui le laissons dehors. Mais quand nous nous confessons il se produit une chose inouïe : nous découvrons que même ce péché qui nous tenait à distance du Seigneur devient le lieu de la rencontre avec lui. Là, le Dieu blessé d’amour vient à la rencontre de nos blessures. Et il rend nos misérables plaies semblables à ses plaies glorieuses. Car il est miséricorde et opère des merveilles dans nos misères. Comme Thomas, demandons aujourd’hui la grâce de reconnaître notre Dieu : de trouver dans son pardon notre joie, dans sa miséricorde notre espérance.

 

Pour que l’homme rencontre Dieu

Il nous faut lire et entendre avec précision ces paroles de Jésus : « Il fallait que le Christ souffrit pour entrer dans sa gloire. » Elles nous introduisent dans le mystère et nous avons à les reprendre comme saint Pierre, saint Luc ou saint Paul. Ce scandale de la croix qui est sagesse de Dieu exprime la pensée et la pédagogie de Dieu. Comment en effet reconnaître que le Messie doit souffrir et être mis à mort, alors qu’on attend de lui la cessation de nos maux et la gloire d’un royaume terrestre rétabli ? Quand il est assumé par Dieu, le mal qui est vécu par tous les hommes, se retourne et prend une autre direction.

 

Il nous faut lire et entendre avec précision. C’est indispensable pour que cesse toute ambiguïté. L’invitation à la foi ne doit pas être confondue avec la provocation à l’absurde. Le détour par la croix, pour qu’arrive la gloire de Dieu, est peut-être surprenant. Il n’est pas un changement de la part de Dieu. Il n’est pas un échec de Dieu. Dieu assume toutes les limites et toutes les conséquences de la liberté humaine. C’est par rapport à notre conception de la « puissance » que nous pensons que le détour par la croix est un échec. Mais, si nous lisons la Loi de Moïse, les prophètes et les psaumes selon le sens divin de la Bible, nous y voyons clairement s’inscrire la figure du Juste persécuté et du Serviteur souffrant (Isaïe 50). L’offrande comme source de bénédiction, la pensée de la mort consentie comme chemin de vie, se trouvent maintes et maintes fois exprimées dans l’Ecriture. C’est par l’offrande de la vie que naît l’enfant, c’est par elle que grandit pour chacun de nous, l’amour que lui portent sa mère et ses parents.

 

En Jésus, tout cela est porté à sa perfection, tout est « accompli » Le « il fallait » est significatif de l’adéquation de la vie de Jésus à la réalité humaine en même temps qu’à la réalité du Christ, annoncée au travers des révélations messianiques. (Philippiens 2. 6 à 11)

 

C’est en puisant dans sa propre histoire que le Peuple de Dieu peut découvrir la fécondité surprenante de l’œuvre de Dieu en Jésus le Christ. De même, c’est en relisant notre propre histoire que nous découvrons l’œuvre de Dieu et la réponse réelle que nous avons encore à lui donner : une lente et progressive purification, à renouveler et reprendre sans cesse, jusqu’au jour de sa Gloire.

Dans son extrême dénuement, le Christ a dit « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » « Vous étiez dans l’ignorance », reprend saint Pierre. Nous n’avons pas la mesure des conséquences lointaines que portent nos actions immédiates. Il y a de la part de tous, une « non-connaissance », une connaissance partielle ou erronée. Notre responsabilité ne vient pas seulement du geste que nous avons posé, mais bien plus de notre absence de volonté à pénétrer le sens profond de ce que nous vivons. Nous en avons la libre possibilité. Refuser de mettre notre liberté au service de la vérité engage notre responsabilité. Nous avons à rejoindre la lumière dans sa plénitude. C’est le terme réel de notre vie puisqu’elle nous conduit inéluctablement au seuil de la lumière divine. (1 Jean 1 à 5)

 

Il nous faut craindre alors de nous contenter ou de nous satisfaire de notre connaissance partielle des choses de Dieu. « Celui qui dit :’je le connais’ et qui ne garde pas ses commandements est un menteur. La vérité n’est pas en lui. Celui qui garde sa parole dans la vérité possède en lui l’amour de Dieu »… atteint vraiment la perfection de l’amour de Dieu selon d’autres traducteurs qui marquent ainsi la plénitude de l’être même de Dieu que nous pouvons atteindre.

Dimanche 15 avril 2018 3ème Dimanche de Pâques - Lectures de la messe

 

Première lecture (Ac 3, 13-15.17-19)

En ces jours-là, devant le peuple, Pierre prit la parole : « Hommes d’Israël, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, alors que vous, vous l’aviez livré, vous l’aviez renié en présence de Pilate qui était décidé à le relâcher. Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier. Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts, nous en sommes témoins. D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs. Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait. Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés. » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (4, 2, 4.7, 9)

Quand je crie, réponds-moi, Dieu, ma justice ! Toi qui me libères dans la détresse, pitié pour moi, écoute ma prière ! Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle, le Seigneur entend quand je crie vers lui. Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? » Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage ! Dans la paix moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d’habiter, Seigneur, seul, dans la confiance. 

Deuxième lecture (1 Jn 2, 1-5a)

 

Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus-Christ, le Juste. C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement des nôtres, mais encore de ceux du monde entier. Voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui. Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Lc 24, 35-48)

Résultat de recherche d'images pour "retenez cette date illustration" En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

 

CALENDRIER

 

DIMANCHE 15 Avril 2018 – 3ème dimanche de Pâques

1ère lecture (Ac 3,13-15.17-19) Psaume. (Ps 4,2.4.7.9) 2ème lecture  (1 Jn 2,1-5a)  Evangile (Lc 24,35-48)

 

 

Messes de la semaine

 

- Lundi 16 avril: De la férie: messe à 9 h

-Mardi 17 avril : De la férie : messe à 9 h

-Mercredi 18 avril : Saint Stanislas : messe à 9 h

-Jeudi 19 avril : De la férie : messe à 9 h

-Vendredi  20 avril: De la férie : messe à 9 h

-Samedi 21 avril : De la férie: messe à 9 h - Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h.

 Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h

 

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Vendredi 20 Avril à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des Equipes Saint-Vincent

DIMANCHE 22 Avril 2018 – 4ème dimanche de Pâques

1ère lecture (Ac 4,8-12) Psaume. (Ps 117,1.8-9.21-23.26.28-29) 2ème lecture  (1 Jn 3,1-2)  

Evangile (Jn 10,11-18)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis – Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

Quête pour les Vocations

 

Du mardi 17 au dimanche 22 avril FRAT de LOURDES :

22 jeunes de la paroisse et de l’Ecole Sainte-Clotilde participeront à ce grand rassemblement des Lycéens

 

Dimanche 22 Avril 2018 – Journée mondiale de prière

pour les Vocations

Cette 55ème Journée mondiale de prière pour les vocations est cette année sur le thème « Écouter, discerner, vivre l’appel du Seigneur ».

 

 

A noter :

 

Dimanche 6 mai de 11 h 15 à 12 h 15 à l’issue de la messe : Assemblée paroissiale dans l’église

-Présentation des comptes de la paroisse

-Présentation des projets pastoraux de la  paroisse

 

 

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine
8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 18:00

« La résurrection du Christ est la véritable espérance du monde »

Message pascal du pape François (Texte intégral)

 Chers frères et sœurs, bonne fête de Pâques !

Jésus est ressuscité d’entre les morts…

Cette annonce résonne dans l’Église par le monde entier, avec le chant de l’Alleluia : Jésus est le Seigneur, le Père l’a ressuscité et il est vivant pour toujours au milieu de nous. Jésus lui-même avait annoncé à l’avance sa mort et sa résurrection avec l’image du grain de blé. Il disait : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 24). Voilà, justement cela est arrivé : Jésus, le grain de blé semé par Dieu dans les sillons de la terre, est mort tué par le péché du monde, il est resté deux jours dans le tombeau ; mais dans sa mort était contenue toute la puissance de l’amour de Dieu, qui s’est dégagée et qui s’est manifestée le troisième jour, celui que nous célébrons aujourd’hui : la Pâque du Christ Seigneur. Nous chrétiens, nous croyons et nous savons que la résurrection du Christ est la véritable espérance du monde, celle qui ne déçoit pas. C’est la force du grain de blé, celle de l’amour qui s’abaisse et qui se donne jusqu’au bout, et qui renouvelle vraiment le monde. Cette force porte du fruit aussi aujourd’hui dans les sillons de notre histoire, marquée de tant d’injustices et de violences. Elle porte des fruits d’espérance et de dignité là où il y a de la misère et de l’exclusion, là où il y a la faim et où manque le travail, au milieu des personnes déplacées et des réfugiés – tant de fois rejetés par la culture actuelle du rebut –, aux victimes du narcotrafic, de la traite des personnes et des esclavages de notre temps.

Et nous aujourd’hui, demandons des fruits de paix pour le monde entier, à commencer par la bien-aimée et tourmentée Syrie, dont la population est épuisée par une guerre qui ne voit pas de fin. En cette fête de Pâques, que la lumière du Christ Ressuscité éclaire les consciences de tous les responsables politiques et militaires, afin que soit mis un terme immédiatement à l’extermination en cours, que soit respecté le droit humanitaire et qu’il soit pourvu à faciliter l’accès aux aides dont ces frères et sœurs ont un urgent besoin, assurant en même temps des conditions convenables pour le retour de tous ceux qui ont été dispersés. Invoquons des fruits de réconciliation pour la Terre Sainte, blessée encore ces jours-ci par des conflits ouverts qui n’épargnent pas les personnes sans défense, pour le Yémen et pour tout le Moyen Orient, afin que le dialogue et le respect réciproque prévalent sur les divisions et sur la violence. Puissent nos frères en Christ, qui souvent subissent brimades et persécutions, être des témoins lumineux du Ressuscité et de la victoire du bien sur le mal.

Demandons instamment des fruits d’espérance en ce jour pour tous ceux qui aspirent à une vie plus digne, surtout dans ces parties du continent africain tourmentées par la faim, par des conflits endémiques et par le terrorisme. Que la paix du Ressuscité guérisse les blessures au Sud Soudan et dans la République Démocratique du Congo tourmentée : qu’elle ouvre les cœurs au dialogue et à la compréhension réciproque. N’oublions pas les victimes de ces conflits, surtout les enfants ! Que ne manque pas la solidarité pour les nombreuses personnes contraintes à abandonner leurs terres et privées du minimum nécessaire pour vivre.

Implorons des fruits de dialogue pour la péninsule coréenne, pour que les entretiens en cours promeuvent l’harmonie et la pacification de la région. Que ceux qui ont des responsabilités directes agissent avec sagesse et discernement pour promouvoir le bien du peuple coréen et construire des relations de confiance au sein de la communauté internationale.

Demandons des fruits de paix pour l’Ukraine, afin que se renforcent les pas en faveur de la concorde et soient facilitées les initiatives humanitaires dont la population a besoin. Appelons des fruits de consolation pour le peuple vénézuélien, qui – comme l’ont écrit ses pasteurs – vit dans une espèce de « terre étrangère » dans son propre pays. Puisse-t-il, par la force de la Résurrection du Seigneur Jésus, trouver le chemin juste, pacifique et humain pour sortir au plus vite de la crise politique et humanitaire qui le tenaille, et que accueil et assistance ne manquent pas à tous ceux de ses enfants qui sont contraints d’abandonner leur patrie.

Que le Christ Ressuscité apporte des fruits de vie nouvelle aux enfants qui, à cause des guerres et de la faim, grandissent sans espérance, privés d’éducation et d’assistance sanitaire ; et aussi pour les aînés mis à l’écart par la culture égoïste, qui met de côté celui qui n’est pas «productif». Invoquons des fruits de sagesse pour ceux qui dans le monde entier ont des responsabilités politiques, afin qu’ils respectent toujours la dignité humaine, se prodiguent avec dévouement au service du bien commun et assurent développement et sécurité à leurs propres citoyens.

Chers frères et sœurs, A nous aussi, comme aux femmes accourues au tombeau, sont adressées ces paroles : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité ! » (Lc 24, 5-6). La mort, la solitude et la peur ne sont plus la parole ultime. Il y a une parole qui va au-delà et que Dieu seul peut prononcer : c’est la parole de la Résurrection (cf. Jean-Paul II, Paroles au terme de la Via Crucis, 18 avril 2003). Avec la force de l’amour de Dieu, elle « chasse les crimes et lave les fautes, rend l’innocence aux coupables et l’allégresse aux affligés, dissipe la haine, dispose à l’amitié et soumet toute puissance » (Annonce de la Pâque).

Bonne fête de Pâques à tous !

 

 

 

 

ILS SONT REUNIS AU CENACLE. JESUS EST LÀ AU MILIEU D’EUX

 

La journée que les apôtres viennent de vivre, a été faite de bouleversements depuis le matin. Des femmes sont venues leur dire que le tombeau est vide. Pierre l’a constaté et Jean croit déjà à la résurrection. Une discussion est née dans le groupe qui met à jour les divergences d’interprétation qui les divisent. Le départ des deux disciples vers Emmaüs le prouve. Ceux-là n’ont pu accepter les dires de ces femmes. Ils ne croiront les dires de Pierre et de Jean que s’ils en font la preuve. Leur espérance est déçue. Ils s’enferment pour éviter les importuns, dont ils ont peur sans doute. Mais saint Jean souligne ce détail afin de montrer aussi que le Christ, qui les rejoint au soir du premier jour de la semaine, use désormais de son pouvoir d’une façon surnaturelle. Durant les trois années de sa vie publique, il n’en a jamais usé ainsi avec eux, sauf au sommet du Thabor, pour quelques-uns et pour quelques instants. Ce soir, ils sont ensemble parce qu’ils ne peuvent se séparer après trois années partagées avec Jésus de Nazareth, trois années intenses. Ils viennent aussi de vivre trois journées bouleversantes et ils ont besoin de reprendre les paroles de Jean, de Pierre et de Marie Madeleine pour les accorder avec tant et tant d’enseignements reçus sur les routes de Palestine. Ce ne sont peut-être pas seulement des rumeurs d’illusions.

Jésus se trouve soudain au milieu d’eux. Nous pouvons certes donner une signification mystique à cette venue, toutes portes closes. Ils ne l’attendaient pas. Ainsi pénètre-t-il dans nos vies, même si elles se ferment parfois à sa grâce. « Lorsque vous serez réunis, deux ou trois en mon nom, je serai au milieu de vous » (Matthieu 18. 20) Ce soir, ce n’est pas une présence mystique, mais une réalité humaine et divine tout à la fois. Il a conservé sur son corps ressuscité la trace des blessures et, sans mettre en avant le mérite de ses souffrances, leur donne aux apôtres le témoignage de qui il est en plénitude. Il ne rappelle pas des souvenirs. La petite communauté apostolique l’a peut-être fait durant cette journée repliée sur elle-même au risque de ne plus vivre que d’espoirs déçus et de se disperser, comme cela vient de commencer avec Cléophas et son compagnon qui marchent vers Emmaüs. S’il est là au milieu d’eux, c’est pour les entraîner à sa suite. Ils seront les témoins et les envoyés. Par cette deuxième transmission de sa paix, il leur confirme immédiatement qu’ils doivent aussi la transmettre aux autres. Remettre les péchés, c’est donner la vie spirituelle à qui l’a perdue ou à qui l’a amoindrie. Et il a donné sa vie pour que les péchés des hommes soient remis.

Dimanche  8 avril 2018 2ème Dimanche de Pâques - Lectures de la messe

 

Première lecture (Ac 4, 32-35)

La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun. C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous. Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient, et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (117 (118), 2-4, 16ab-18, 22-24)

Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour ! Que le dise la maison d’Aaron : Éternel est son amour ! Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour ! Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur. Il m’a frappé, le Seigneur, il m’a frappé, mais sans me livrer à la mort. La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! 

 

Deuxième lecture (1 Jn 5, 1-6)

Bien-aimés, celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui. Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements. Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau, puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi. Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Jn 20, 19-31)

Résultat de recherche d'images pour "retenez cette date illustration" C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

DIMANCHE 8 Avril 2018 – 2ème dimanche de Pâques

1ère lecture (Ac 4,32-35) Psaume. (Ps 117,2-4.16-18.22-24) 2ème lecture  (1 Jn 5,1-6)

Evangile (Jn 12,20-33)

 

 

Messes de la semaine

 

- Lundi 9 avril: Annonciation du Seigneur, solennité : messe à 9 h

-Mardi 10 avril : De la férie : messe à 9 h

-Mercredi 11 avril : Saint Stanislas : messe à 9 h

-Jeudi 12 avril : De la férie : messe à 9 h

-Vendredi 13 avril: De la férie: Pas de messe à 9 h

-Samedi 14 avril : De la férie: messe à 9 h - Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h.

 Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h

 

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Lundi 9 Avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des parents dont les jeunes participent au FRAT de Lourdes

-Mardi 10 Avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : groupe biblique paroissial autour de la figure d’Abraham

 

Mardi 10 Avril à 20 h 30 à la Maison diocésaine, 4 avenue Pasteur à Bondy :

Soirée autour de l’exhortation du pape François Amoris Laetitia : accompagner les situations de fragilité dans nos familles

 

            Soirée de l’UDPP : La tour de Babel

Universalité  et accueil de l’autre

Mercredi 11 Avril à 20 h 30 à la Synagogue du Raincy, 19 Allée Chatrian (et non jeudi 11 avril  comme indiqué dans la FIP n° 269)

 

-Jeudi 12 Avril à 12 h au presbytère : repas des prêtres de l’unité pastorale de Gagny- le Raincy- Villemomble.

-Jeudi 12 Avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre: groupe biblique œcuménique animé par le pasteur Serge Wüthrich

-Vendredi 13 Avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des catéchumènes adultes.

 

DIMANCHE 15 Avril 2018 – 3ème dimanche de Pâques

1ère lecture (Ac 3,13-15.17-19) Psaume. (Ps 4,2.4.7.9) 2ème lecture  (1 Jn 2,1-5a)  Evangile (Lc 24,35-48)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis – Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

A noter :

Dimanche 6 mai de 11 h 15 à 12 h 15 à l’issue de la messe : Assemblée paroissiale dans l’église

-Présentation des comptes de la paroisse

-Présentation des projets pastoraux de la paroisse

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2 avril 2018 1 02 /04 /avril /2018 19:54

Extrait du discours de Monsieur Emmanuel Macron, président de la République Française en hommage au colonel Arnaud Beltrame, Esplanade des Invalides Le 28 Mars 2018

 

(…) Et cet idéal, c’était le service de la France.

Dès que nous eûmes appris son geste, à l’issue incertaine, nous tous, Français, avons tremblé d’un frisson singulier.

L’un d’entre nous venait de se dresser.

Droit, lucide, et brave, il faisait face à l’agression islamiste, face à la haine, face à la folie meurtrière, et avec lui surgissait du cœur du pays l’esprit français de résistance, par la bravoure d’un seul entraînant la Nation à sa suite.

Cette détermination inflexible face au nihilisme barbare convoqua aussitôt dans nos mémoires les hautes figures de Jean Moulin, de Pierre Brossolette, des Martyrs du Vercors et des combattants du maquis. Soudain se levèrent obscurément dans l’esprit de tous les Français, les ombres chevaleresques des cavaliers de Reims et de Patay, des héros anonymes de Verdun et des Justes, des compagnons de Jeanne et de ceux de Kieffer - enfin, de toutes ces femmes et de tous ces hommes qui, un jour, avaient décidé que la France, la liberté française, la fraternité française ne survivraient qu’au prix de leur vie, et que cela en valait la peine.

Car l’intolérable, jamais ne peut l’emporter.

Le camp de la liberté, celui de la France, est confronté aujourd’hui à un obscurantisme barbare, qui n’a pour programme que l’élimination de nos libertés et de nos solidarités. Les atours religieux dont il se pare ne sont que le dévoiement de toute spiritualité, et la négation même de l’esprit. Car il nie la valeur que nous donnons à la vie. Valeur niée par le terroriste de Trèbes. Valeur niée par le meurtrier de Mireille KNOLL, qui a assassiné une femme innocente et vulnérable parce qu’elle était juive, et qui ainsi a profané nos valeurs sacrées et notre mémoire.

Non, ce ne sont pas seulement les organisations terroristes, les armées de Daesh, les imams de haine et de mort que nous combattons. Ce que nous combattons, c’est aussi cet islamisme souterrain, qui progresse par les réseaux sociaux, qui accomplit son œuvre de manière invisible, qui agit clandestinement, sur des esprits faibles ou instables, trahissant ceux-là mêmes dont il se réclame, qui, sur notre sol, endoctrine par proximité et corrompt au quotidien. C’est un ennemi insidieux, qui exige de chaque citoyen, de chacun d’entre nous, un regain de vigilance et de civisme.

Il s’agit-là, et depuis plusieurs années, d’une nouvelle épreuve.

Mais notre peuple en a surmonté beaucoup d’autres. C’est pourquoi il surmontera celle-ci aussi, sans faiblesse, et sans emportement, avec lucidité et avec méthode. Nous l’emporterons grâce au calme et à la résilience des Français ; peuple rompu aux morsures de l’histoire, patient dans le combat, confiant dans le triomphe ultime du droit et de la justice, comme si souvent l’a montré notre longue et belle histoire.

Nous l’emporterons par la cohésion d’une Nation rassemblée

Puisse son engagement nourrir la vocation de toute notre jeunesse, éveiller ce désir de servir à son tour cette France pour laquelle un de ses meilleurs enfants, après tant d’autres, vient de donner héroïquement sa vie, clamant à la face des assoupis, des sceptiques, des pessimistes (…)

 

(…) Oui, la France mérite qu’on lui donne le meilleur de soi.

Oui, l’engagement de servir et de protéger peut aller jusqu’au sacrifice suprême.

Oui, cela a du sens, et donne sens à notre vie.

Et je dis à cette jeunesse de France, qui cherche sa voie et sa place, qui redoute l’avenir, et se désespère de trouver en notre temps de quoi rassasier la faim d’absolu, qui est celle de toute jeunesse : l’absolu est là, devant nous.

Mais il n’est pas dans les errances fanatiques, où veulent vous entraîner des adeptes du néant, il n’est pas dans le relativisme morne que certains autres proposent. Il est dans le service, dans le don de soi, dans le secours porté aux autres, dans l’engagement pour autrui, qui rend utile, qui rend meilleur, qui fait grandir et avancer.

Telle est la voie montrée par Arnaud BELTRAME. (…)

Extrait de l’homélie de Monseigneur Alain Planet, Fête des Rameaux, en hommage aux victimes de l’attentat

de Carcassonne et de Trèves

 

    • L’évangéliste Marc nous dit – et ce n’est pas pour rien – que Jésus meurt à la place de Barrabas que Pilate a timidement essayé de lui substituer. L’évangéliste Jean – et c’était le passage proposé à notre prière des communautés catholiques Samedi dernier- nous rapporte cette phrase du grand Prêtre, où il voit le sens de la Passion de Jésus : « Il vaut mieux qu’un seul meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas » et l’évangéliste ajoute : « et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn11,45-57). Au milieu de la terrible épreuve de vendredi, un homme s’est substitué à une victime et l’a payé de sa vie. Lorsque je rédigeais, accablé, ma déclaration, au soir de ce jour terrible, je m’étais contenté d’évoquer « l’exemple du parfait dévouement », saluant cette abnégation propre aux soldats prêts à donner leur vie pour la patrie et leurs concitoyens. Je sais aujourd’hui par les témoignages nombreux que j’ai reçu que le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame joignait à ce dévouement de soldat la foi d’un chrétien prêt à entrer dans une Semaine Sainte. Ceux qui ont évoqué à son sujet la figure de saint Maximilien Kolbe, même s’il s’agit de circonstances différentes, ont compris quelque chose de son acte

Saint Paul, citant peut-être une hymne de l’Église de Philippe (Ph.2,6-11) des années cinquante de notre ère, nous révélait le cœur de la Passion du Christ : une descente vertigineuse, un évidemment de soi pour nous rejoindre au cœur même de notre souffrance, et jusqu’à la mort la plus injuste, pour nous communiquer sa vie qui nous relèvera de notre propre mort. Jésus sait ce qu’a écrit de lui le prophète Isaïe et il le prend à son compte : « Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours, c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages… je sais que je ne serai pas confondu ». La lecture de la Passion se terminait sur les femmes observant le tombeau. Aujourd’hui nous sommes comme elles. La violence a tué notre espoir, notre vie a été ravagée, la douleur nous étreint et nous nous heurtons à la froide réalité de la mort plus lourde que la pierre du tombeau. Oserai-je vous inviter à aller plus loin ? Nous les retrouverons, ces femmes, à la Veillée pascale, retournées au tombeau, encore enfermées dans leur deuil, portant d’inutiles parfums. Soudain sidérées par la pierre roulée, le tombeau vide et un messager leur donnant rendez-vous dans ce pays multiculturel et un peu interlope de la Galilée où le Vivant les attend. C’est ce que les chrétiens voudraient vous dire : une vie donnée ne peut pas être perdue, elle transcende le malheur pour nous rassembler dans l’unité, elle nous appelle à croire en la vie plus forte que la mort, à l’espérance dont notre fraternité sera le signe.  

    + Alain Planet, Evêque de Carcassonne

Messe du jour de Pâques

 

Première lecture (Ac 10, 34a.37-43)

 

En ces jours-là, quand Pierre arriva à Césarée chez un centurion de l’armée romaine, il prit la parole et dit : « Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les commencements en Galilée, après le baptême proclamé par Jean : Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se manifester, non pas à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts. Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que lui-même l’a établi Juge des vivants et des morts. C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage : Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés. » – Parole du Seigneur.

 

Psaume (117 (118), 1.2, 16-17, 22-23)

 

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour ! Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur. La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. 

 

Deuxième lecture (Col 3, 1-4)

 

Frères, si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. – Parole du Seigneur.

 

Évangile (Jn  20, 1-9)

 

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

 

DIMANCHE 1er Avril 2018 – 1er Dimanche de Pâques

1ère lecture (Ac 10, 34a.37-43) Psaume. (117 (118), 1.2, 16-17, 22-23) 2ème lecture  (Col 3, 1-4)

Evangile (Jn  20, 1-9)

 

Messes de la semaine

 

- Lundi 2 avril: Lundi de Pâques : messe à 10 h 30 dans la crypte

-Mardi 3 avril : Mardi de Pâques : messe à 9 h

-Mercredi 4 avril : Mercredi de Pâques : Pas de messe à 9 h

-Jeudi 5 avril : Jeudi de Pâques : Pas de messe à 9 h

-Vendredi 6 avril: Vendredi de Pâques : messe à 9 h

-Samedi 7 avril : Samedi de Pâques : messe à 9 h

 

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Mardi 3 avril à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : Goûter des Equipes Saint-Vincent

-Jeudi 5 avril à 19 h salle Pierre Lefeuvre : Réunion des parents de l’école Saint-Louis Sainte- Clotilde dont les enfants préparent leur première communion ou leur profession de foi.

-Jeudi 5 avril à 20 h 30 au presbytère : Réunion de l’Equipe d’Animation Paroissiale (EAP)

-Samedi 7 avril à 15 h 45 (pour commencer à 16 h) salle Pierre Lefeuvre : Ecole de la Parole : se retrouver toutes générations confondues autour d’un texte de la Parole de Dieu pour le méditer et le prier.

DIMANCHE 8 Avril 2018 – 2ème dimanche de Pâques

1ère lecture (Ac 4,32-35) Psaume. (Ps 117,2-4.16-18.22-24) 2ème lecture  (1 Jn 5,1-6)

Evangile (Jn 12,20-33)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis – Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

Au cours de la messe 3ème étape de baptême des enfants de la catéchèse

 

Au profit de la restauration du clocher de l’église Notre-Dame :

 

- Samedi 7 et Dimanche 8 Avril :

 

Exposition d’aquarelles de Michel DUVOISIN

 

- Dimanche 8 Avril à 16 h Concert à l’église Notre-Dame de l’ensemble vocal Tutti Canti. Parcours musical avec découverte de l’architecture et des vitraux - Entrée : Adultes 12,00 € - Enfants 8,00 €

 

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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 12:30

Homélie du pape François (fête des Rameaux du 9 Avril 2017)

Cette célébration a comme une double saveur, douce et amère ; elle est joyeuse et douloureuse, car nous y célébrons le Seigneur qui entre dans Jérusalem et qui est acclamé par ses disciples en tant que roi. Et en même temps, le récit évangélique de sa passion est solennellement proclamé. C’est pourquoi notre cœur sent le contraste poignant et éprouve dans une moindre mesure ce qu’a dû sentir Jésus dans son cœur en ce jour, jour où il s’est réjoui avec ses amis et a pleuré sur Jérusalem.

 

Depuis 32 ans, la dimension joyeuse de ce dimanche a été enrichie par la fête des jeunes : les Journées Mondiales de la Jeunesse, qui sont célébrées cette année au niveau diocésain, mais qui sur cette Place connaîtront sous peu un moment toujours émouvant, d’horizons ouverts, avec le remise de la Croix par les jeunes de Cracovie à ceux du Panama.

 

L’Évangile proclamé avant la procession (cf. Mt 21, 1-11) décrit Jésus qui descend du mont des Oliviers monté sur un ânon, sur lequel personne n’est jamais monté. Cet Évangile met en exergue l’enthousiasme des disciples, qui accompagnent le Maître par de joyeuses acclamations et on peut vraisemblablement imaginer comment cet enthousiasme a gagné les enfants et les jeunes de la ville, qui se sont unis au cortège par leurs cris. Jésus lui-même reconnaît dans cet accueil joyeux une force imparable voulue par Dieu, et il répond aux pharisiens scandalisés : « Je vous le dis, si eux se taisent, les pierres crieront » (Lc 19, 40).

 

Mais ce Jésus, qui selon les Écritures, entre justement ainsi dans la ville sainte, n’est pas un naïf qui sème des illusions, un prophète ‘‘new age’’, un vendeur d’illusions, loin de là : il est un Messie bien déterminé, avec la physionomie concrète du serviteur, le serviteur de Dieu et de l’homme qui va vers la passion ; c’est le grand Patient de la douleur humaine.

Donc, tandis que nous aussi, nous fêtons notre Roi, pensons aux souffrances qu’il devra subir au cours de cette Semaine. Pensons aux calomnies, aux outrages, aux pièges, aux trahisons, à l’abandon, à la justice inique, aux parcours, aux flagellations, à la couronne d’épines…, et enfin à la via crucis jusqu’à la crucifixion.

 

Il l’avait clairement dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive «  (Mt 16, 24). Il n’a jamais promis honneurs et succès. Les Évangiles sont clairs. Il a toujours prévenu ses amis que sa route était celle-là, et que la victoire finale passerait par la passion et la croix. Et cela vaut pour nous également. Pour suivre fidèlement Jésus, demandons la grâce de le faire non pas par les paroles mais dans les faits, et d’avoir la patience de supporter notre croix : de ne pas la rejeter, de ne pas la jeter, mais en regardant Jésus, de l’accepter et de la porter, jour après jour.

 

Et ce Jésus, qui accepte d’être ovationné tout en sachant bien que le ‘‘crucifie-[le]’’ l’attend, ne nous demande pas de le contempler uniquement dans les tableaux ou sur les photographies, ou bien dans les vidéos qui circulent sur le réseau. Non ! Il est présent dans beaucoup de nos frères et sœurs qui aujourd’hui, aujourd’hui connaissent les souffrances comme lui : ils souffrent du travail d’esclaves, ils souffrent de drames familiaux, de maladies… Ils souffrent à cause des guerres et du terrorisme, à cause des intérêts qui font mouvoir les armes et qui les font frapper. Hommes et femmes trompés, violés dans leur dignité, rejetés… Jésus est en eux, en chacun d’eux, et avec ce visage défiguré, avec cette voix cassée, il demande à être regardé, à être reconnu, à être aimé.

 

Ce n’est pas un autre Jésus : c’est le même qui est entré à Jérusalem au milieu des rameaux de palmiers et d’oliviers agités. C’est le même qui a été cloué à la croix et est mort entre deux malfaiteurs. Nous n’avons pas un autre Seigneur en dehors de lui : Jésus, humble Roi de justice, de miséricorde et de paix.

 

L’ENTREE DANS JERUSALEM

 

Jésus la veut toute simple, tout en lui donnant toute sa signification messianique. Par contre, la foule de Jérusalem, celle qui vient de Galilée et de plus loin sans doute pour la fête de la Pâque, se réjouit avec exubérance. C’est bien une entrée messianique qui reprend les paroles du psaume qu’avaient entonné les anges dans la nuit de la Nativité :”Gloire à Dieu dans les cieux et paix sur terre aux hommes de bonne volonté.” (Luc 2. 14) Marc ne parle pas des pharisiens qui critiquent l’enthousiasme de la foule et que Jésus, lui, accepte parce qu’il vient du cœur,  même s’il est éphémère. « Ces gens participent pleinement à la fête : »Ils étendirent leurs manteaux sur le chemin. »

Le passage d’Isaïe est le résumé de toute mission : écouter pour s’instruire, s’instruire pour annoncer :” La Parole me réveille pour que j’écoute, comme celui qui se laisse instruire … Il m’a donné un langage d’homme afin que je sache à mon tour réconforter celui qui n’en peut plus.” C’est facile à dire, « Je ne suis pas atteint par les outrages. » Ce n’est facile à vivre ni pour le Christ ni pour nous-mêmes. Des oppositions parfois douloureuses arrêtent notre élan. Et pourtant je dois ne pas cesser d’écouter Dieu et les hommes, de m’instruire par Dieu et par les hommes, d’annoncer Dieu aux hommes mes frères.

Puisqu’il était devenu « semblable aux hommes et reconnu comme tel dans son comportement », Jésus  en accepte toute la réalité. Celle d’être traité par la vie, les événements et les hommes,  comme tout homme est bousculé et meurtri. Celle de subir la souffrance inhérente à la condition humaine qui est une créature limitée dans le temps, limitée dans son bonheur. Assumant toute l’humanité, “obéissant jusqu’à la mort”, sauf le péché, il en assume aussi toute la gloire qui est de rejoindre Dieu. Et comme il est de la condition même de Dieu, il partage toute la gloire de l’homme et toute la gloire de Dieu.

                                                        

 

 

Dimanche 25 mars 2018 -  Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur

 

Procession des Rameaux

 

Évangile (Mc  11, 1-10)

Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : ‘Que faites-vous là ?’, répondez : ‘Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.’ » Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! » – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Première lecture (Is 50, 4-7)

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. – Parole du Seigneur.

 

Psaume (21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a)

Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête : « Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre ! Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! » Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure. Ils me percent les mains et les pieds ; je peux compter tous mes os. Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide ! Tu m’as répondu ! Et je proclame ton nom devant mes frères, je te loue en pleine assemblée. Vous qui le craignez, louez le Seigneur. 

 

Deuxième lecture (Ph 2, 6-11)

Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus-Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père. – Parole du Seigneur. 

 

CALENDRIER

 

Messes de la semaine

 

- Lundi 26 mars : Lundi de la Semaine sainte : messe à 9 h

-Mardi 27 mars : Mardi de Semaine sainte    : Pas de messe à 9 h

-Mercredi 28 mars : Mercredi de la Semaine sainte : messe à 9 h

-Jeudi 29 mars : Jeudi saint : Pas de messe à 9 h

Sainte Cène à ND du Raincy à 20h30 suivie de la veillée d'adoration eucharistique

-Vendredi 30 mars: Vendredi saint : Pas de messe à 9 h

15h  : Chemin de Croix à N. Dame

20h30 : Office de la Passion

-Samedi 31 mars : Samedi saint : Pas de messe à 9 h 

à 12h15 : Office du milieu du jour à N. Dame avec intentions de prières pour toutes les familles qui ont perdu un enfant.

21h : Vigile Pascale à N. Dame avec bénédiction du feu et du Cierge Pascal et baptême de 5 adultes

 

 

Confessions : le Vendredi Saint après le Chemin de Croix

Le Samedi Saint de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h.

 

 

Rendez-vous de la semaine

 

 

-A noter Lundi 26 mars à 14 h nettoyage et ménage de  l’église Notre-Dame. Toutes les bonnes volontés seront les bienvenues.

 

 

-Lundi 26 Mars à 20 h 30 au presbytère : rencontre du service diocésain de la pastorale familiale.

-Mardi 27 Mars : toute la journée : journée des prêtres avec l’évêque suivie de la messe chrismale à 19 h en la Cathédrale de Saint-Denis

-Jeudi 29 Mars à 12 h salle Pierre Lefeuvre : repas des prêtres des unités pastorales du Raincy, Montfermeil, Bondy et Livry-Gargan

-Vendredi 30 Mars à 10 h : Chemin de Croix avec les élèves de l’école Saint-Louis Sainte- Clotilde dans l’enceinte de l’école

 

 

A noter :

Tournage dans l’église d’un reportage par la Télévision Japonaise sur l’architecture de notre église Lundi 26 et Mardi 27 Mars.L’église est ouverte pendant le tournage.

 

 

Au profit de la restauration du clocher de l’église Notre-Dame :

 

- Samedi 7 et Dimanche 8 Avril : Exposition d’aquarelles de

Michel DUVOISIN

- Dimanche 8 Avril à 16 h Concert à l’église Notre-Dame de l’ensemble vocal Tutti Canti. Parcours musical avec découverte de l’architecture et des vitraux.

Entrée : Adultes 12,00 € - Enfants 8,00 €

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 15:40

Angélus : « N’oubliez pas… Dieu est plus grand que nos faiblesses »

Même quand la situation semble désespérée (Traduction intégrale)

 

 Chers frères et sœurs, bonjour !

 

En ce quatrième dimanche de Carême, appelé dimanche de “laetare”, c’est-à-dire “réjouis-toi”, l’antienne d’entrée de la liturgie eucharistique nous invite à la joie : « Réjouis-toi, Jérusalem […]. Exultez et réjouissez-vous, vous qui étiez dans la tristesse ». Ainsi commence la messe. Quel est le motif de cette joie ? C’est le grand amour de Dieu envers l’humanité, comme nous le montre l’Evangile d’aujourd’hui : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jn 3,16). Ces paroles, prononcées par Jésus durant le dialogue avec Nicodème, synthétisent un thème qui est au centre de l’annonce chrétienne : même quand la situation semble désespérée, Dieu intervient, en offrant à l’homme le salut et la joie. Dieu, en effet, ne reste pas à l’écart, mais entre dans l’histoire de l’humanité, il se “mêle” à notre vie, il entre, pour l’animer de sa grâce et la sauver.

Nous sommes appelés à prêter attention à cette annonce, en repoussant la tentation d’être sûrs de nous-mêmes, de vouloir se passer de Dieu, en revendiquant une absolue liberté vis-à-vis de Lui et de sa Parole. Quand nous retrouvons le courage de nous reconnaître comme nous sommes – il faut du courage pour cela ! – nous réalisons que nous sommes des personnes appelées à régler nos comptes avec notre fragilité et nos limites. Alors il peut arriver d’être pris par l’angoisse, par l’inquiétude du lendemain, par la peur de la maladie et de la mort. Cela explique pourquoi tant de personnes, en cherchant une issue, empruntent parfois des raccourcis périlleux comme par exemple le tunnel de la drogue ou celui des superstitions ou des rituels de magie ruineux. Il est bon de connaître ses limites, ses fragilités, nous devons les connaître, pas pour nous désespérer, mais pour les offrir au Seigneur ; et Lui nous aide sur le chemin de la guérison, il nous prend par la main, et il ne nous laisse jamais seuls, jamais ! Dieu est avec nous et c’est pourquoi je me “réjouis”, nous nous “réjouissons” aujourd’hui: “Réjouis-toi, Jérusalem”, dit-on, parce que Dieu est avec nous.

Et nous avons la véritable et grande espérance en Dieu Père riche de miséricorde, qui nous a donné son Fils pour nous sauver, et cela est notre joie. Nous avons aussi beaucoup de tristesses, mais, quand nous sommes de vrais chrétiens, il y a cette espérance qui est une petite joie qui grandit et qui te donne la sécurité. Nous ne devons pas nous décourager quand nous voyons nos limites, nos péchés, nos faiblesses : Dieu est là, proche, Jésus est sur la croix pour nous guérir. C’est l’amour de Dieu. Regarder le crucifix et nous dire : “Dieu m’aime”. C’est vrai, il y a ces limites, ces faiblesses, ces péchés, mais Il est plus grand que les limites, que les faiblesses et que les péchés. N’oubliez pas ceci : Dieu est plus grand que nos faiblesses, que nos infidélités, que nos péchés. Et prenons le Seigneur par la main, regardons le Crucifix et avançons.

Que Marie, Mère de Miséricorde, nous mette dans le cœur la certitude que nous sommes aimés par Dieu. Qu’elle soit proche de nous dans les moments où nous nous sentons seuls, quand nous sommes tentés de capituler devant les difficultés de la vie. Qu’elle nous communique les sentiments de son Fils Jésus, pour que notre chemin de carême devienne expérience de pardon, d’accueil et de charité.

 

LE GRAIN TOMBE EN TERRE

 

Nous sommes tous et chacun, d’une manière ou d’une autre, en « quête de sens » pour la réalisation de notre existence et de notre personnalité. Mais nous ne pouvons pas la mettre en œuvre seul. Ce ne serait bientôt qu’un repli sur soi-même et donc une solitude. Il nous faut accepter et assumer le fait que nous vivons dans un monde auquel nous sommes intimement liés, qu’il s’agisse de la nature, de notre corps, des hommes nos frères. Il n’y a de vie et de vitalité qu’en harmonie avec eux tous. Seul un échange permanent, lucide et généreux est créateur de vie et cet échange nécessite bien des sacrifices pour unir nos points de vue et nos orientations, pour communier en une même réalisation. « Qui garde sa vie pour lui, la perdra. » En s’incarnant, le Verbe de Dieu, notre nature, avec toutes ses composantes, y compris sa déchéance et ses limites, hormis le péché et tout ce qui y incline. Nous l’avons vu lors des tentations au désert. Il assume cette condition d’homme, y compris la souffrance et la mort, pour lui communiquer la Vie éternelle au contact de sa divinité. Ce contact déifiant de la divinité du Christ avec son humanité ne doit pas être compris d’une façon purement physique, comme mécanique. Le rôle décisif revient ici à la volonté humaine du Christ, parfaitement libre et intimement pénétrée par l’agir divin incréé. Il avait traduit cela, à 12 ans, dans sa réponse à la Vierge Marie. : « Je dois être aux affaires de mon Père ».

 « Là où je suis sera mon serviteur », c’est-à-dire ce que sera notre vie en Christ dès que nous sommes ses serviteurs. Ce n’est pas à entendre au sens de « demain, plus tard, un jour, au-delà de notre mort. » Selon le contexte, c’est aujourd’hui. C’est placer notre vie là où vit et comme il vit. Il nous faut donc reprendre sa pensée pour la faire nôtre, partager les décisions de sa volonté pour les transposer dans notre comportement, entendre sa parole pour la communiquer à nous-mêmes et à nos frères, accomplir ses gestes d’amour pour que les nôtres soient porteurs de grâce comme le furent les siens. La divinisation du chrétien comme celle de l’humanité du Christ se réalise par l’amour qui est union des volontés divine et humaine. Et c’est là que nous sommes confrontés à la croix, parce qu’elle est l’acte plénier qui assume l’humanité. Selon le mot à mot du texte grec de saint Jean : « Il a appris, de ce qu’il a souffert, l’obéissance, et, parvenu à son accomplissement, il devint pour tous qui lui obéissent cause du salut éternel. » Le terme grec « obéissance » s’entend au sens actif, ce n’est pas une soumission aveugle, c’est un consentement. De même « Accomplissement » ne signifie pas réaliser, mais conduire à son terme, à sa fin, à son but. (teleiôtheis dit saint Jean)

Dimanche 18 mars 2018 5ème Dimanche de Carême - Lectures de la messe

 

Première lecture (Jr 31, 31-34)

Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle. Ce ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte : mon alliance, c’est eux qui l’ont rompue, alors que moi, j’étais leur maître – oracle du Seigneur. Mais voici quelle sera l’alliance que je conclurai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés – oracle du Seigneur. Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Ils n’auront plus à instruire chacun son compagnon, ni chacun son frère en disant : « Apprends à connaître le Seigneur ! » Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu’aux plus grands – oracle du Seigneur. Je pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (50 (51), 3-4, 12-13, 14-15)

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint. Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne. Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés. 

 

Deuxième lecture (He 5, 7-9)

Le Christ, pendant les jours de sa vie dans la chair, offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort, et il fut exaucé en raison de son grand respect. Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Jn 12, 20-33)

En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous. Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir. – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

DIMANCHE 18 Mars 2018 – 5ème dimanche de Carême

1ère lecture (Jr 31, 31-34) Psaume. (Ps 50,3-4.12-15) 2ème lecture  (He 5,7-9) Evangile (Jn 12,20-33)

 

 

 

Messes de la semaine

- Lundi 19 mars : Saint Joseph, solennité : messe à 9 h

-Mardi 20 mars : De la férie : messe à 9 h

-Mercredi 21 mars : De la férie : Pas de messe à 9 h

-Jeudi 22 mars : De la férie et sainte Louise de Marillac : Pas de messe à 9 h

-Vendredi 23 mars: De la férie et saint Turibio de Mongrovejo : messe à 9 h

-Samedi 24 mars : De la férie : messe à 9 h - Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h. Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h.

 

 

 

Rendez-vous de la semaine  

 

-Mardi 20 mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : groupe biblique

paroissial autour de la figure d’Abraham

-Mercredi 21 mars à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe MCR

Vendredi 23 Mars soirée de Carême de la paroisse :

18 h 30 chemin de croix dans l’église et à 19 h 30 : soirée bol

de riz pour soutenir la construction d’une école dans le village de Bidiga au Burkina Faso.

-Samedi 24 Mars à 16 h salle Pierre Lefeuvre: réunion de préparation au FRAT pour les lycéens

 

Offices des Rameaux

 

-Samedi 24 Mars à 18 h à l’église Notre-Dame

 

-Dimanche 25 Mars à 9 h en l’église Saint- Louis et à 10 h 30 à Notre-Dame

 

Bénédiction des Rameaux au début de la messe

 

Attention nous passons à l’heure d ‘été : nous avançons d’une heure nos pendules.

 

Tournage dans l’église d’un reportage par la Télévision Japonaise sur l’architecture de notre église Vendredi 23, Lundi 26 et Mardi 27 Mars.            L’église est ouverte pendant le tournage.

 

 

Nouvelle manifestation au profit de la restauration du clocher de l’église Notre-Dame :

- Samedi 7 et Dimanche 8 Avril : Exposition d’aquarelles de Michel DUVOISIN

- Dimanche 8 Avril à 16 h Concert à l’église Notre-Dame de l’ensemble vocal Tutti Canti. Parcours musical avec découverte de l’architecture et des vitraux

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12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 11:37

Paroles du pape François avant l’angélus : « La tentation de profiter d’activités bonnes pour cultiver des intérêts privés, voire illicites »

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

L’Évangile d’aujourd’hui présente, dans la version de Jean, l’épisode où Jésus chasse les marchands du temple de Jérusalem (Jn 2, 13-25). Il a fait ce geste avec un fouet de cordes, renversa les tables, et dit: « Ne faites pas de la maison de mon Père un marché! » (v. 16). Cette action décisive, menée alors que Pâques s’approchait, fit une grande impression sur la foule et (suscita) l’hostilité des autorités religieuses et de ceux qui se sentaient menacés dans leurs intérêts économiques. Mais comment devons-nous l’interpréter ? Certes, ce n’était pas une action violente, si bien qu’elle ne provoqua pas l’intervention de représentants de l’ordre public, de la police. Non! Mais elle a été comprise comme une action typique des prophètes, qui dénonçaient souvent, au nom de Dieu, les abus et les excès. La question qui se posait était celle de l’autorité. De fait, les Juifs demandèrent à Jésus: « Quel signe nous montres-tu pour faire ces choses? » (v. 18), comme pour exiger la preuve qu’il agissait vraiment au nom de Dieu.

 

Pour interpréter le geste de Jésus de purifier la maison de Dieu, ses disciples utilisèrent un texte biblique tiré du psaume 69: «Le zèle pour ta maison me dévorera» (verset 17). Le psaume dit cela:« Le zèle pour ta maison me dévorera ». Ce psaume est un appel à l’aide dans une situation de danger extrême due à la haine des ennemis: une situation que Jésus vivra dans sa passion. Le zèle pour le Père et sa maison le conduira jusqu’à la croix: c’est le zèle de l’amour qui mène au sacrifice de soi, et non le faux (zèle) qui prétend servir Dieu par la violence. En effet, le «signe» que Jésus donnera comme preuve de son autorité sera précisément sa mort et sa résurrection: «Détruisez ce temple – dit-il – et en trois jours je le relèverai» (verset 19). Et l’évangéliste note: « Il parlait du temple de son corps » (verset 21). Avec la Pâques de Jésus un culte nouveau commence, le culte de l’amour, et un temple nouveau qui est Lui-même.

 

L’attitude de Jésus racontée dans le passage évangélique d’aujourd’hui nous exhorte à vivre notre vie non pas à la recherche de nos avantages et de nos intérêts, mais pour la gloire de Dieu qui est l’amour. Nous sommes appelés à garder à l’esprit ces paroles fortes de Jésus:« Ne faites pas de la maison de mon Père un marché !» (verset 16) – c’est très laid quand l’Eglise glisse dans ce comportement de faire de la maison de Dieu un marché -. Ces paroles nous aident à repousser le danger de faire de notre âme, qui est la demeure de Dieu, un lieu de marché, en vivant à la recherche continue de notre profit plutôt que dans un amour généreux et solidaire. Cet enseignement de Jésus est toujours actuel, non seulement pour les communautés ecclésiales, mais aussi pour les individus, pour les communautés civiles et pour les sociétés. En effet, elle est commune la tentation de profiter d’activités bonnes, parfois de nos devoirs, pour cultiver des intérêts privés, voire illicites. C’est un grave danger, surtout quand il « instrumentalise » Dieu lui-même et le culte qui lui est dû, ou le service de l’homme, son image. C’est pourquoi Jésus a utilisé cette fois-ci « les manières fortes » pour nous débarrasser de ce danger mortel.

 

Que la Vierge Marie nous soutienne dans notre engagement à faire du Carême une bonne occasion de reconnaître Dieu comme le seul Seigneur de notre vie, en enlevant de notre cœur et de nos œuvres toute forme d’idolâtrie.

 

DIEU A TANT AIME LE MONDE

 

La comparaison peut paraître insoutenable, mais il faut bien l’évoquer. Dieu vit une telle intensité, un tel infini d’amour que son être ne peut être replié sur lui-même. C’est là ce que nous exprime le mystère trinitaire. Dieu est pleinement père, celui qui engendre la vie, qui lui donne son épanouissement. Un tel épanouissement qu’il ne peut s’épuiser dans cette paternité. Il est pleinement fils, engendré, non pas créé, tellement expression de l’amour qui est en Dieu qu’il en est le « logos », la Parole même. Une Parole unique, parce que Dieu ne peut être divisé en lui-même : il n’y a qu’un seul Dieu. Mais, dans le même temps, cette Parole est amour et vie, qui ne peut s’enfermer dans le silence de Dieu, mais qui doit aussi engendrer un monde nouveau parmi les hommes.

Dieu est tellement amour qu’il est Fils et Esprit. Dieu a tellement d’amour à donner qu’il le donne au monde. Il le donne par celui-là même qui est l’identique de sa paternité divine. « Un seul Dieu »… il a donné son fils unique.

Là encore, il faut nous laisser entraîner dans une méditation, qui ne sera jamais irrespectueuse, car elle tâtonne dans sa recherche d’être plus proche du mystère trinitaire. « La lumière est venue. » Laissons-nous aveugler, simplement, en toute vérité. C’est ainsi que nous viendrons à la lumière. Ce ne sont ni les raisonnements, ni les grandes phrases qui peuvent expliquer ce mystère. « Cela ne vient pas de nos actes », nous disait tout à l’heure saint Paul (Ephésiens 2. 9) Elle nous permettra dans une vision intérieure de « voir » Dieu : »Celui qui voit le Fils, voit le Père », disait Jésus à ses apôtres, quelques heures avant sa passion, quelques jours avant sa résurrection.

                                                                      

Dimanche 11 mars 2018 - 4ème Dimanche de Carême, de Lætare - Lectures de la messe

 

Première lecture (2 Ch 36, 14-16.19-23)

En ces jours-là, tous les chefs des prêtres et du peuple multipliaient les infidélités, en imitant toutes les abominations des nations païennes, et ils profanaient la Maison que le Seigneur avait consacrée à Jérusalem. Le Seigneur, le Dieu de leurs pères, sans attendre et sans se lasser, leur envoyait des messagers, car il avait pitié de son peuple et de sa Demeure. Mais eux tournaient en dérision les envoyés de Dieu, méprisaient ses paroles, et se moquaient de ses prophètes ; finalement, il n’y eut plus de remède à la fureur grandissante du Seigneur contre son peuple. Les Babyloniens brûlèrent la Maison de Dieu, détruisirent le rempart de Jérusalem, incendièrent tous ses palais, et réduisirent à rien tous leurs objets précieux. Nabucodonosor déporta à Babylone ceux qui avaient échappé au massacre ; ils devinrent les esclaves du roi et de ses fils jusqu’au temps de la domination des Perses. Ainsi s’accomplit la parole du Seigneur proclamée par Jérémie : La terre sera dévastée et elle se reposera durant 70 ans, jusqu’à ce qu’elle ait compensé par ce repos tous les sabbats profanés. Or, la première année du règne de Cyrus, roi de Perse, pour que soit accomplie la parole du Seigneur proclamée par Jérémie, le Seigneur inspira Cyrus, roi de Perse. Et celui-ci fit publier dans tout son royaume – et même consigner par écrit – : « Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : Le Seigneur, le Dieu du ciel, m’a donné tous les royaumes de la terre ; et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem, en Juda. Quiconque parmi vous fait partie de son peuple, que le Seigneur son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem ! » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (136 (137), 1-2, 3, 4-5, 6)

Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, nous souvenant de Sion ; aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes. C’est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons, et nos bourreaux, des airs joyeux : « Chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion. » Comment chanterions-nous un chant du Seigneur sur une terre étrangère ? Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite m’oublie ! Je veux que ma langue s’attache à mon palais si je perds ton souvenir, si je n’élève Jérusalem au sommet de ma joie. 

 

Deuxième lecture (Ep 2, 4-10)

Frères, Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés. Avec lui, il nous a ressuscités et il nous a fait siéger aux cieux, dans le Christ Jésus. Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus. C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, et par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil. C’est Dieu qui nous a faits, il nous a créés dans le Christ Jésus, en vue de la réalisation d’œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Jn 3, 14-21)

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

DIMANCHE 11 Mars 2018 – 4ème dimanche de Carême

1ère lecture (2 Ch 36,14-16.19-23) Psaume. (Ps 136,1-6) 2ème lecture  (Ep 2,4-10) Evangile (Jn 3,14-21)

 

 

 

Messes de la semaine

- Lundi 12 mars : De la férie : messe à 9 h

-Mardi 13 mars : De la férie : messe à 9 h

-Mercredi 14 mars : De la férie : messe à 9 h

-Jeudi 15 mars : De la férie et sainte Louise de Marillac : Pas de messe à 9 h

-Vendredi 16 mars: De la férie : messe à 9 h

-Samedi 17 mars : De la férie et saint Patrice ou Patrick : messe à 9 h - Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h.

Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h.

 

 

 

Rendez-vous de la semaine  

 

-Lundi 12 mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : Rencontre des équipes liturgiques

Mardi 13 Mars toute la journée à la maison diocésaine : réunion des curés de paroisse avec notre évêque

-Mardi 13 mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : Réunion du groupe biblique paroissial un parcours sur Abraham

-Mercredi 14 mars à 17 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre des lycéens qui préparent la confirmation

-Mercredi 14 mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des fiancés du Raincy et de Villemomble

Mercredi 14 mars à 20 h 30 : Concert en l’église Notre-Dame dans le cadre du festival des voix mêlées – au programme : Grande Messe en ut et Exsultate jubilate de Mozart

-Jeudi 15 Mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des catéchumènes adultes autour de la Semaine Sainte

-Vendredi 16 mars à 14 h 30 au presbytère : réunion du Comité de rédaction du Messager

-Vendredi 16 mars à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des Equipes Saint-Vincent

-Vendredi 16 Mars à 20 h au presbytère : rencontre des animateurs du FRAT de Lourdes

Samedi 17 Mai : Journée des lycéens confirmands à la maison de retraite tenue par les petites Sœurs des pauvres de Saint-Denis

-Samedi 17 mars à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : Assemblée générale de l’Association RESTAURER

-Samedi 17 mars à 18 h 30 Salle Pierre Lefeuvre : soirée des 4ème-3ème

-Samedi 17 mars à 19 h Salle Pierre Lefeuvre : soirée des lycéens

 

DIMANCHE 18 Mars 2018 – 5ème dimanche de Carême

1ère lecture (Jr 31, 31-34) Psaume. (Ps 50,3-4.12-15) 2ème lecture  (He 5,7-9) Evangile (Jn 12,20-33)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis – Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

Quëte impérée pour l’Institut Catholique

 

 

                     A noter :

Dimanche 18 Mars à l’issue de la messe de 10 h 30 : repas partagé à la salle Pierre Lefeuvre (chacun apporte de quoi partager le repas).

Dimanche 18 Mars de 9 h 30 à 17 h salle Pierre Lefeuvre : journée de récollection organisée par l’ACI : « contempler le travail de l’Esprit Saint en nous »

 

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5 mars 2018 1 05 /03 /mars /2018 18:01

États généraux de la bioéthique : quel monde voulons-nous pour demain ?

 

Depuis le 18 janvier, les débats des États généraux de la bioéthique ont commencé. Leur objectif est simple : permettre à tout citoyen de s’éclairer sur les avancées scientifiques et techniques concernant la bioéthique, se forger un avis et l’exprimer. Ces expressions devront ainsi éclairer les responsables politiques qui porteront la révision de la loi à la fin de l’année 2018. Si l’objectif est simple, les enjeux sont complexes et graves. C’est pourquoi, tous sont invités à participer à ces débats par le dialogue afin de rechercher les voies les plus justes. L’Église catholique entend prendre sa place et répondre, elle aussi, à la question de fond que ces États généraux nous posent : quel monde voulons-nous pour demain ?

 

Débattre et comprendre

Ainsi, grâce notamment au travail réalisé par le groupe d’évêques et d’experts présidé par Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, nous invitons les catholiques, ainsi que tous les hommes et femmes de bonne volonté, à une prise de conscience des enjeux que ces nouvelles techniques soulèvent.  C’est le respect de l’être humain dans sa dignité et sa vulnérabilité qui est en jeu ; c’est aussi notre société qui est concernée dans son respect de la vocation séculaire de la médecine. Dans les diocèses, les paroisses, les aumôneries, les mouvements, les associations, les familles, il s’agit de sensibiliser chacun par l’explication et la formation, afin que la raison et la foi chrétienne portent ensemble une juste vision de l’humanité. Cette vision, déjà largement partagée par le bon sens de beaucoup, doit permettre de regarder avec confiance l’avenir en comprenant le bien des recherches scientifiques et en ne cédant pas aux sirènes idolâtres de la toute-puissance. L’homme se sait tout autant habité par la transcendance que par le désir de savoir ; il est foncièrement animé par le besoin de prendre soin des autres.  Et nul doute que la figure du « bon samaritain » est universelle et demeure un guide pour la mise au point et l’usage des techniques biomédicales et des technosciences aujourd’hui et demain.

 

Comprendre et s’exprimer

Ces États généraux de la bioéthique sont annoncés comme une occasion d’entendre et d’intégrer les contributions de tous en vue de la révision annoncée de la loi de 2011. Au nom de l’amour désintéressé de l’Église pour tout être humain, les évêques proposent aux catholiques, ainsi qu’à tous les hommes et femmes de bonne volonté, d’apporter leurs contributions par leurs réflexions et leurs témoignages. Les Espaces de réflexion éthique régionaux sont organisés dans ce but dans toute la France. Nous les invitons à s’y inscrire. De même, le Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) a mis en place un site internet pour recueillir nos avis de citoyens. Nous devons y apporter notre contribution. L’Église catholique saura prendre la parole en contribuant à la sérénité et à l’enrichissement du dialogue, heureusement voulu par le Gouvernement.  Comment se taire alors que la loi dessinera en partie la société de demain ? C’est en vue du bien commun dont notre société doit se soucier et dont l’État a la responsabilité, que l’Église catholique s’engage avec détermination dans ces États généraux, comptant sur la sincérité et l’objectivité annoncées du CCNE, chargé de présenter un rapport au Gouvernement.

Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France

Nous sommes le Temple de Dieu, la Demeure de Dieu

 

En ce 3ème dimanche du Carême, nous sommes à mi-chemin de notre montée vers Pâques. Depuis le mercredi des Cendres, nous avons entendu des appels très forts : « Les temps sont accomplis. Convertissez-vous et croyez à l’évangile. » Ne laissons pas passer ce temps sans réponse de notre part. Le Carême est un temps favorable pour rentrer en nous-mêmes. Il ne s’agit pas d’accomplir des performances spirituelles extraordinaires. Le plus important c’est d’accueillir le Seigneur et de lui redonner toute sa place dans notre vie.

L’Evangile nous rappelle un autre aspect de cette conversion qui nous est demandée. Cela se passe au Temple de Jérusalem. Jésus chasse les vendeurs ainsi que leurs brebis et leurs bœufs. Pourtant, ce commerce était bien commode car il permettait de trouver sur place tout ce qu’il fallait pour offrir des sacrifices.  Mais Jésus ne veut pas que la Maison de son Père devienne une maison de trafic. Comprenons bien : Le Temple c’est d’abord le lieu de la présence de Dieu. De même, nos églises doivent être des lieux de prière et de rencontre avec Dieu. Nous faisons tout pour qu’elles soient belles et accueillantes et nous avons raison.

Mais il y a un autre marché auquel nous devons faire très attention : c’est celui qui se déroule à l’intérieur de nos cœurs. C’est en effet notre cœur qui est le temple véritable où Dieu veut habiter. Or, trop souvent, nous sommes englués dans la recherche de nos intérêts personnels à n’importe quel prix. Il y a des herbes vénéneuses qui s’appellent l’arrogance, la voracité, l’insatiabilité. Tout cela ne peut nous rendre heureux ; bien au contraire, cela ne fait que rendre notre vie et celle des autres de plus en plus amère. C’est de tout cela que nous avons à nous libérer si nous voulons faire de la Maison du Père une demeure digne de ce nom.

Or voilà que Jésus entre dans notre vie comme il est entré au Temple de Jérusalem. Il renverse tout ce à quoi nous donnons la priorité. Il bouscule les étals de nos intérêts personnels. Il vient nous rappeler que Dieu doit être remis à la première place dans notre vie. Ce Dieu nous aime tous d’un amour jaloux ; et il ne veut pas que notre existence soit polluée par tous ces poisons. Vivre le Carême, c’est nous ouvrir à cet amour qui est en Dieu et nous laisser transformer par lui.

Dimanche  4 mars 2018 - 3ème Semaine de Carême - Lectures de la messe

Première lecture (Ex 20, 1-17)

 

En ces jours-là, sur le Sinaï, Dieu prononça toutes les paroles que voici : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi. Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ; mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération. Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque en vain son nom. Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui est dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié. Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu. Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (18b (19), 8, 9, 10, 11)

 

La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples. Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard. La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables : plus désirables que l’or, qu’une masse d’or fin, plus savoureuses que le miel qui coule des rayons. 

 

Deuxième lecture (1 Co 1, 22-25)

Frères, alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse, nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient juifs ou grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Jn 2, 13-25)

 

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme. – Acclamons la Parole de Dieu. 

Feuille de semaine du 4 mars 2018

CALENDRIER

 

DIMANCHE 4 Mars 2018 – 3ème dimanche de Carême

1ère lecture (Ex 20,1-17) Psaume. (Ps 18B,8-11) 2ème lecture  (1Co 1,22-25) Evangile (Jn 2,13-25)

 

 

 

Messes de la semaine

- Lundi 5 mars : De la férie : messe à 9 h

-Mardi 6 mars : De la férie : messe à 9 h

-Mercredi 7 mars : De la férie et saintes Perpétue et Félicité : messe à 9 h

-Jeudi 8 mars : De la férie et saint Jean de Dieu : messe à 9 h

-Vendredi 9 mars: De la férie et sainte Françoise Romaine : messe à 9 h

-Samedi 10 mars : De la férie et sainte Marie-Eugénie Milleret : messe

à 9 h - Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h.

Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h.

 

 

 

 

 

Rendez-vous de la semaine  

 

 - Lundi 5 mars à 20 h 30 au presbytère : réunion du Conseil Paroissial pour les Affaires Economiques

-Mardi 6 mars à 9 h salle Pierre Lefeuvre : mise sous pli de l’appel du denier

-Mercredi 7 mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des fiancés du Raincy et de Villemomble

-Jeudi 8 mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe biblique œcuménique

Jeudi 8 Mars à 20 h 30  salle Pierre Lefeuvre : rencontre des animateurs de la préparation au baptême

-Vendredi 9 mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des catéchistes de la paroisse

-Samedi 10 mars salle Pierre Lefeuvre : accueil à 15 h 45 pour commencer à 16 h précises : Ecole de la Parole : Accueillir, écouter, discuter et méditer autour d’un texte de la parole de Dieu, adultes jeunes et enfants

 

DIMANCHE 11 Mars 2018 – 4ème dimanche de Carême

1ère lecture (2 Ch 36,14-16.19-23) Psaume. (Ps 136,1-6) 2ème lecture  (Ep 2,4-10) Evangile (Jn 3,14-21)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis – Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

au cours de la messe de 10 h 30 : accueil et présentation des fiancés de l’année,

2e scrutin pour les catéchumènes adultes qui préparent le baptême

 

 

 

Dimanche 11 mars à 12 h : repas et catéchèse avec les fiancés du  Raincy et de Villemomble

 

A noter : Mercredi 14 mars à 20 h 30 : Concert en l’église Notre-Dame dans le cadre du festival des voix mêlées – au programme : Grande Messe en ut et Exsultate jubilate de Mozart

 

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23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 19:43

Angélus du 18 Février 2018 : Le carême parce que « Dieu seul peut nous donner le vrai bonheur »

« Accueillir l’amour de Dieu qui veut transformer notre vie et le monde entier »

 

Paroles du pape avant l’angélus

Chers frères et sœurs, bonjour !

Ce premier dimanche de carême, l’Evangile rappelle les thèmes de la tentation, de la conversion et de la Bonne nouvelle. L’évangéliste Marc écrit: « L’Esprit poussa Jésus au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan » (Mc 1,12-13). Jésus va au désert pour se préparer à sa mission dans le monde. Il n’a pas besoin de conversion, mais, en tant qu’homme, il doit passer par cette épreuve, pour lui-même, pour obéir à la volonté du Père, comme pour nous, pour nous donner la grâce de vaincre les tentations.

Cette préparation consiste dans le combat contre le mal. Pour nous aussi, le carême est un temps de « lutte » spirituelle : nous sommes appelés à affronter le Malin par la prière pour être capables, avec l’aide de Dieu, de le vaincre dans notre vie quotidienne. Hélas, le mal est à l’œuvre dans notre existence et autour de nous, où se manifestent des violences, le refus de l’autre, des fermetures, des guerres, des injustices. Juste après les tentations au désert, Jésus commence à prêcher l’Evangile, c’est-à-dire la Bonne nouvelle, – deuxième mot -. Le premier était « tentation », le deuxième « Bonne nouvelle ». Et cette Bonne nouvelle exige de l’homme conversion – troisième mot – et foi. Il annonce: « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche »; puis il adresse cette exhortation: « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » (v.15), c’est-à-dire croyez à cette Bonne nouvelle  que le règne de Dieu est proche.

Nous avons toujours besoin de conversion dans notre vie quotidienne – tous les jours! –, et l’Eglise nous fait prier pour cela. En effet, nous ne sommes jamais suffisamment orientés vers Dieu et nous devons continuellement diriger vers lui notre esprit et notre cœur. Pour faire cela, il faut avoir le courage de repousser tout ce qui nous conduit en-dehors de la route: les fausses valeurs qui nous trompent en attirant notre égoïsme de façon sournoise.

Au contraire, nous devons avoir confiance dans le Seigneur, dans sa bonté, et dans son projet d’amour pour chacun de nous. Le carême est un temps de pénitence, oui, mais ce n’est pas un temps triste! C’est un temps de pénitence, mais ce n’est pas un temps triste, de deuil. C’est un engagement joyeux et sérieux pour nous dépouiller de notre égoïsme, de notre vieil homme, et pour nous renouveler selon la grâce de notre baptême. Dieu seul peut nous donner le vrai bonheur: c’est inutile de perdre notre temps à le chercher ailleurs: dans les richesses, dans les plaisirs, dans le pouvoir, dans la carrière… Le règne de Dieu, c’est la réalisation de toutes nos aspirations, parce que c’est, en même temps, salut de l’homme et gloire de Dieu.

En ce premier dimanche de carême, nous sommes appelés à écouter avec attention et à accueillir cet appel de Jésus à nous convertir et à croire à l’Evangile. Nous sommes exhortés à commencer avec engagement le chemin vers Pâques, pour accueillir toujours davantage la grâce de Dieu qui veut transformer le monde ne un règne de justice, de paix et de fraternité. Que la Très Sainte Vierge Marie nous aide à vivre ce carême dans la fidélité à la Parole de Dieu, et avec une prière continuelle, comme Jésus l’a fait au désert. Ce n’est pas impossible! Il s’agit de vivre les journées avec le désir d’accueillir l’amour qui vient de Dieu et qui veut transformer notre vie et le monde entier.

REJOINDRE LA PAQUE DU SEIGNEUR.

Dans sa marche vers Pâques et Jérusalem, Jésus gravit cette montagne de Galilée. Saint Marc nous précise : « Une haute montagne », ce qui n’est pas sans rappeler celle de l’Horeb où Dieu parla à son peuple, au Sinaï. La montagne où Moïse ne pouvait regarder en face la lumière de Dieu, que les apôtres ont pu voir un instant, sans en mourir.

 

La tradition chrétienne, dès les premiers temps, l’a identifiée au mont Thabor. Les nombreux sanctuaires, qui ne sont plus que ruines aujourd’hui, nous le disent. C’est la plus haute montagne de Galilée, toute autre que la montagne sainte de Jérusalem. C’est aussi un endroit merveilleux d’où l’on découvre la vallée fertile d’Esdrelon vers la mer et, de l’autre côté, jusqu’au lac de Tibériade.

 

Jésus emmène donc Pierre, Jacques et Jean, à l’écart, selon une expression de l’Evangile, qui signifie à la fois moment de repos, moment d’intimité avec ses disciples et moment de prière avec son Père. Et c’est là que la lumière jaillit de tout l’être humain de Jésus. Si la liturgie de l’Eglise nous fait lire cet épisode chaque deuxième dimanche du Carême, c’est que la Transfiguration donne tout son sens à notre démarche vers Pâques, qui est celle de notre « intégration » dans la vie divine par le Christ ressuscité.. Le Christ est plénitude de Dieu, « lumière née de la lumière ». Il l’unit à sa nature humaine, à son corps même, dans le mystère de son union à la splendeur divine. C’est ce à quoi il nous propose de participer, à notre tour, puisque la grâce de notre baptême et des sacrements réalise en nous cette divinisation.

 

Pendant ces quarante jours, nous sommes « guidés par l’Esprit » (1er dimanche de Carême) et tentés dans le désert qui est le nôtre. Aujourd’hui, nous avons à gravir, avec lui, la montagne qui est celle du Thabor, qui, demain, sera celle du Calvaire. Aujourd’hui, il nous demande de nous laisser englober dans la nuée lumineuse, comme elle qui couvrit les trois apôtres de son ombre. La lumière, c’est le Christ mais aujourd’hui nous sommes avec lui dans l’obscurité de son humanité avant d’être révélée dans la lumière du matin de Pâques. « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts » (Matthieu 17. 9). Et saint Marc souligne bien cette présence du Christ à nos côtés : »seul avec eux… » Moïse et Elie, la Loi et les Prophètes ne sont plus là. Le Christ nous suffit, même si aujourd’hui nous nous demandons comme les trois disciples, « se demandant entre eux ce que voulait dire : ressusciter d’entre les morts. » Ils n’osent pas questionner ce Jésus avec qui ils ont vécu un moment d’extraordinaire mystère. Saint Paul nous le dit : »Il est ressuscité, il est à la droite de Dieu. »

Dimanche 25 février 2018 - 2ème Dimanche de Carême - Lectures de la messe

 

Première lecture (Gn 22, 1-2.9-13.15-18)

 

En ces jours-là, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! » Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. » Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! » L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. » Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham. Il déclara : « Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur : parce que tu as fait cela, parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis. Puisque tu as écouté ma voix, toutes les nations de la terre s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction par le nom de ta descendance. » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (115 (116b), 10.15, 16ac-17, 18-19)

Je crois, et je parlerai, moi qui ai beaucoup souffert. Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi, dont tu brisas les chaînes ? Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce, j’invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple, à l’entrée de la maison du Seigneur, au milieu de Jérusalem ! 

 

Deuxième lecture (Rm 8, 31b-34)

Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous. – Parole du Seigneur. 

 

Ordre du jour écrit sur le tableau noir Banque d'images - 31723606 Évangile (Mc 9, 2-10)

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ». – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

DIMANCHE 25 Février 2018 – 2ème dimanche de Carême

1ère lecture (Gn 22,1-2.9-13.15-18) Psaume. (Ps 115,10.15-19) 2ème lecture  (Rm 8,31b-34)

Evangile (Mc 9,2-10)

 

 

Résultat de recherche d'images pour "2ème dimanche du careme illustration la croix" Messes de la semaine

 

- Lundi 26 février : De la férie : messe à 9 h

-Mardi 27 février : De la férie : messe à 9 h

-Mercredi 28 février : De la férie: messe à 9 h

-Jeudi 1er mars : De la férie: messe à 9 h

-Vendredi 2 mars: De la férie: messe à 9 h

-Samedi 3 mars : De la férie : messe à 9 h - Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h.Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h.

 

 

 

Rendez-vous de la semaine 

 

Mercredi 28 février à 10 h  au presbytère : rencontre des curés de l’unité pastorale de Gagny Le Raincy – Villemomble

 

DIMANCHE 4 Mars 2018 – 3ème dimanche de Carême

1ère lecture (Ex 20,1-17) Psaume. (Ps 18B,8-11)

2ème lecture  (1Co 1,22-25) Evangile (Jn 2,13-25)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis

Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

     

-Conférence autour de la famille au regard de l’exhortation du pape François « Amoris Laetitia » mardi 6 mars à 20 h 30 ou samedi 10 mars à 10 h à la Maison diocésaine, 6 Avenue Pasteur, 93140 BONDY – Thème de la conférence : « L’éducation des enfants et la transmission de la foi »

-Samedi 10 mars à 16 h salle Pierre Lefeuvre : Ecole de la Parole : Accueillir, écouter, discuter et méditer autour d’un texte de la parole de Dieu, adultes jeunes et enfants

-Mercredi 14 mars à 20 h 30 : Concert en l’église Notre-Dame dans le cadre du festival des voix mêlées – au programme : Grande Messe en ut et Exsultate jubilate de Mozart

 

 

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