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16 octobre 2020 5 16 /10 /octobre /2020 15:19

NOVEMBRE : Mois de la Communion des Saints

 

La communion des saints va au-delà de la vie terrestre, elle va au-delà de la mort et dure pour toujours. Cette union entre nous, va au-delà et continue dans l’autre vie ; c’est une union spirituelle qui naît du baptême et qui n’est pas brisée par la mort, mais, grâce au Christ ressuscité, elle est destinée à trouver sa plénitude dans la vie éternelle. Il existe un lien profond et indissoluble entre ceux qui sont encore pèlerins dans ce monde — entre nous — et ceux qui ont franchi le seuil de la mort pour entrer dans l’éternité. Tous les baptisés ici-bas sur terre, les âmes du purgatoire et tous les bienheureux qui sont déjà au paradis forment une seule grande famille. Cette communion entre la terre et le ciel se réalise en particulier dans la prière d’intercession.

 

Chers amis, nous avons cette beauté ! C’est une réalité qui nous appartient, à tous, qui nous rend frères, qui nous accompagne sur le chemin de la vie et qui nous fait nous retrouver une autre fois là-haut, dans le ciel. Avançons sur ce chemin avec confiance, avec joie. Un chrétien doit être joyeux, avec la joie d’avoir tant de frères baptisés qui marchent avec lui ; soutenu par l’aide des frères et des sœurs qui suivent cette même route pour aller au ciel ; et aussi avec l’aide des frères et des sœurs qui sont au ciel et qui prient Jésus pour nous. Allons de l’avant sur cette route avec joie !

 

    Pape François, Toussaint 2013

Au fil des jours ...

 

A l’église Notre-Dame : Samedi messe anticipée

à 18 h et Dimanche messe à 11 h

 

 

 

  • 31 octobre : visite aux Guides d’Europe en retraite spirituelle à l’abbaye Notre-Dame de Jouarre
  • 31 octobre : 18h30 à l’église Notre-Dame, messe anticipée de la Toussaint
  • 1er novembre : 11h00 messe de la Toussaint 
  • 1er novembre : 14h00-16h00, vos prêtres sont à votre disposition pour bénir les tombes de vos défunts présents dans les 2 cimetières de la ville
  • 1er novembre : 18h à l’église Notre-Dame, messe pour les défunts de l’année et les morts de la Covid 19
  • 4 novembre : réunion du comité de rédaction du journal paroissial « Le Messager », au presbytère
  • 4 novembre : Journée KT primaire avec les élèves du groupe scolaire St-Louis Sainte Clotilde
  • 5 novembre : Père Nicolas à la chancellerie du diocèse
  • 6 novembre : 12h30, rencontre en « ateliers de la foi » avec les élèves de primaire du Groupe scolaire St-Louis Ste Clotilde
  • 6 novembre : 20h30, salle Pierre Lefeuvre, catéchuménat des adultes
  • 7 novembre : 11h00, salle Pierre Lefeuvre, rencontre avec les distributeurs du journal paroissial « Le Messager »
  • 7 novembre : 18h30, salle Pierre Lefeuvre, aumônerie des lycéens
  • 8 novembre : 11h00 messes de premières communions
  • 10 novembre : 20h00, Presbytère, Equipe d’Animation Paroissiale 
  • 11 novembre : 9h00, messe pour la Patrie et toutes les victimes civiles et militaires de la Première Guerre mondiale
  • 11 novembre : 10h00-18h00, salle Pierre Lefeuvre, rétro camps avec les Scouts et Guides de France
  • 12 novembre : Père Nicolas à la chancellerie du diocèse
  • 13 novembre : 12h30, rencontre en « ateliers de la foi » avec les élèves de primaire du Groupe scolaire St-Louis Ste Clotilde
  • 14 novembre : 18h00, aumônerie des collégiens

En novembre nous fêterons…

 

le 1er : tous les saints

le 2 : tous les fidèles défunts

le 3 : Saint Martin de Porrès, religieux (+1639)

le 4 : Saint Charles Borromée, évêque (+1584)

le 7 : Saint Willibrord, évêque (+739)

le 9 : Dédicace de la Basilique de Saint Jean du Latran. Erigée en 320 elle est la « Mater et Caput » (Mère et Tête) de toutes les églises d’Occident.

le 10 : Saint Léon, pape (+461)

le 11 : Saint Martin de Tours, militaire, moine puis évêque (+397)

le 12 : Saint Josaphat, martyr des orthodoxes (+1623)

le 15 : Saint Albert, évêque (+1280)

le 16 : Sainte Marguerite d’Ecosse, reine (+1093)

le 17 : Sainte Elisabeth de Hongrie, reine (+1231)

le 18 : Dédicace des basiliques Saint Pierre et Saint Paul à Rome

le 21 : Présentation de la Vierge Marie au Temple de Jérusalem

le 22 : Sainte Cécile, martyre, protectrice des musiciens (+450)

le 23 : Saint Clément 1er, pape et martyr (+95)

le 30 : Saint André, Apôtre du Seigneur 

A découvrir, à lire, relire…

 

  • « Les Saints nos contemporains », Editions Parole et Silence, Benoit XVI, 166 pages, 15 €
  • « Le grand livre des Saints », Editions Presse de la Renaissance, Odile Hautemonté, 420 pages, 21 €
  • « Le diable préfère les Saints », Editions Cerf, Jacqueline Kelen,

208 pages, 15 €

  • « Le premier jour de ma vie éternelle », Editions Quasar, Anne Kurian, Roman, 14€

 

A partir du samedi 28 novembre : reprise

des messes à l’église Saint-Louis à 18 h.

Plus de messe à cette heure-là à l’église

Notre-Dame.

-Vous pouvez envoyer le bulletin et votre don par chèque à l’ordre de l’Association Diocésaine de Seine-Saint-Denis (ADSD), 6 Avenue Pasteur, BP 94, 93141 BONDY CEDEX -Vous pouvez déposer le bulletin et votre don à la quête ou dans la boîte aux lettres du presbytère, 40 Allée du Jardin anglais, 93340 Le Raincy -Vous pouvez aussi opter pour un prélèvement automatique. C’est un moyen simple et pratique qui vous permet d’aider la paroisse tout au long de l’année en répartissant la somme sur 12 mois. -Vous avez également la possibilité de faire un don en ligne sur : https://saint-denis.catholique.fr/don-en-ligne Sélectionnez le nom de la paroisse du Raincy, indiquez le montant de votre don, payez par carte bancaire de façon rapide et sécurisée. Déduction fiscale Quel que soit le mode de règlem

-Vous pouvez envoyer le bulletin et votre don par chèque à l’ordre de l’Association Diocésaine de Seine-Saint-Denis (ADSD), 6 Avenue Pasteur, BP 94, 93141 BONDY CEDEX -Vous pouvez déposer le bulletin et votre don à la quête ou dans la boîte aux lettres du presbytère, 40 Allée du Jardin anglais, 93340 Le Raincy -Vous pouvez aussi opter pour un prélèvement automatique. C’est un moyen simple et pratique qui vous permet d’aider la paroisse tout au long de l’année en répartissant la somme sur 12 mois. -Vous avez également la possibilité de faire un don en ligne sur : https://saint-denis.catholique.fr/don-en-ligne Sélectionnez le nom de la paroisse du Raincy, indiquez le montant de votre don, payez par carte bancaire de façon rapide et sécurisée. Déduction fiscale Quel que soit le mode de règlem

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3 octobre 2020 6 03 /10 /octobre /2020 17:25

Octobre : Mois du Rosaire, Mois de Marie

 

Après la victoire sur les Turcs de la flotte du Saint-Siège, de l’Espagne et de Venise à Lépante, le 7 octobre 1571, le pape Pie V instaure la fête de Notre-Dame de la Victoire, en raison des processions organisées par les Confréries du Rosaire durant la bataille.

Le pape Grégoire XIII lui donne en 1573 le nom de fête du Saint-Rosaire, puis Clément XII l’étend à toute l’Église en 1716. Enfin en 1913, saint Pie X en arrête définitivement la date : le 7 Octobre et c’est Paul VI en 1969 qui en définit le nom : la fête de Notre-Dame du Rosaire. « Que par l’intercession de Marie brille enfin pour le monde entier l’aurore de la véritable paix. »

La prière du Rosaire consiste en la récitation de chapelets tout en méditant sur les grands moments de la vie de Jésus et de Marie, regroupés en quatre séries de cinq Mystères : les Mystères joyeux sur l’enfance, les Mystères lumineux sur le ministère public du Christ (ajoutés par le pape Jean-Paul II aux trois séries traditionnelles durant l’Année du Rosaire (2002-2003), les Mystères douloureux sur la Passion de Jésus et les Mystères glorieux. « Cette méditation des mystères de la vie et de la mort de Notre- Seigneur Jésus-Christ est, pour tous ceux qui en font usage, la source des fruits les plus merveilleux » (saint Louis-Marie Grignion de Montfort).

A XIIIème siècle, dans l’apparition de Prouille, Marie s’annonce à saint Dominique comme étant Notre-Dame du Rosaire, l’ordre dominicain en étendra la pratique dans le monde entier. En 1886, le mois d’octobre a été institué « mois du Rosaire ». Dans sa sixième et dernière apparition aux petits bergers de Fatima, le 13 octobre 1917, Marie se présente comme Notre-Dame du Rosaire et annonce la fin de la Première Guerre mondiale.

« Ô Bienheureuse Vierge Marie, dans ta bonté maternelle, regarde tous tes enfants ! Vois l’inquiétude des pasteurs qui redoutent les horreurs d’une tempête pour le troupeau confié à leur responsabilité ; montre-toi attentive à l’angoisse de tant d’hommes, pères et mères de famille, que préoccupe le sort de leurs enfants comme le leur et qui portent les pires tracas (Paul VI). Odile Haumonté, le Grand Livre des Saints.

Feuille de semaine du 4 octobre 2020

Denier de l'Eglise

Soutenez l'Eglise et sa Mission par votre don

 

Vous êtes baptisé et vous êtes attaché à la présence et aux propositions de votre communauté paroissiale, voici 6 bonnes raisons de donner au Denier :

  1. Je soutiens la présence de l’Église catholique au Raincy
  2. L’église a besoin de mon don, elle ne reçoit aucune subvention
  3. Chaque don, même le plus modeste, est précieux pour les prêtres et les salariés laïcs
  4. Avec mon don, j’aide l’Église à transmettre les valeurs de l’Évangile
  5. Je peux compter sur l’Eglise pour être toujours présente dans les moments heureux ou difficiles.

 

MON don est indispensable

« Si nous sommes chaque jour à vos côtés, c’est aussi grâce à vous ! »

 

-Vous pouvez envoyer le bulletin et votre don par chèque à l’ordre de l’Association Diocésaine de Seine-Saint-Denis (ADSD), 6 Avenue Pasteur, BP 94, 93141 BONDY CEDEX

-Vous pouvez déposer le bulletin et votre don à la quête ou dans la boîte aux lettres du presbytère, 40 Allée du Jardin anglais, 93340 Le Raincy

-Vous pouvez aussi opter pour un prélèvement automatique. C’est un moyen simple et pratique qui vous permet d’aider la paroisse tout au long de l’année en répartissant la somme sur 12 mois.

-Vous avez également la possibilité de faire un don en ligne sur : https://saint-denis.catholique.fr/don-en-ligne
Sélectionnez le nom de la paroisse du Raincy, indiquez le montant de votre don, payez par carte bancaire de façon rapide et sécurisée.

Déduction fiscale
Quel que soit le mode de règlement choisi, le diocèse vous enverra un reçu fiscal. Ce document vous permettra de faire valoir une réduction d’impôt équivalente à 66% du montant de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.

D’avance, merci pour votre don !

Au fil des jours ...

A l’église Notre-Dame : Samedi messe anticipée à 18 h et Dimanche messe à 11 h

 

Lundi 5 octobre : 

17h-19h : Accueil dans l'église par un prêtre

20h30 : Rencontre avec les parents des jeunes se préparant à la Confirmation, Salle Pierre Lefeuvre

Mardi 6 octobre :

17h : Rencontre avec les responsables des Scouts et Guides de France

20h30 Equipe d'Animation Paroissiale, au presbytère

Mercredi 7 octobre (Fête de Notre Dame du Rosaire)

Chapelet à 8h15 (Mystère Glorieux) à la place des Laudes

14h30 Rencontre avec les rédacteurs du journal Le Messager, presbytère

19h Rencontre avec les animateurs du catéchisme, presbytère

Jeudi 8 octobre :

Père Nicolas à la Chancellerie du diocèse

Samedi 10 octobre 

15h Baptêmes d'enfants en âge de scolarité

15h45 Ecole de la Parole, Salle Pierre Lefeuvre

Dimanche 11 octobre 

de 9h30 à 11h Catéchisme CE2, CM1, CM2, Salle Pierre Lefeuvre

16h30 Messe de la Saint Denis, basilique cathédrale

Lundi 12 octobre : 

17h-19h Accueil dans l'église par un prêtre

Mercredi 14 octobre 

9h- 17h Père Nicolas en Conseil Presbytéral et Collège des Consulteurs, Bondy

17h-19h30 Rencontre des Confirmants, Salle Pierre Lefeuvre

20h30 Concert à l'église Notre-Dame

Jeudi 15 octobre :

Père Nicolas à la Chancellerie du diocèse 

Samedi 17 et Dimanche 18 octobre : 

Retraite des Premières Communions et des Professions de Foi

Lundi 19 octobre : 

17h-19h Accueil dans l'église par un prêtre

Mardi 20 et Mercredi 21 octobre : 

Session des curés du diocèse autour de notre évêque

Jeudi 22 octobre :

Père Nicolas à la Chancellerie du diocèse

Dimanche 25 octobre :

Heure d’hiver- changement d’heure

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19 septembre 2020 6 19 /09 /septembre /2020 19:49

 

 

 

 

A l'occasion de la Journée Européenne du Patrimoine....

Benoit XVI, en 2011, se confiait sur le sens spirituel de la beauté artistique

 

Il existe des expressions artistiques qui sont de véritables chemins vers Dieu, la Beauté suprême, et qui aident même à croître dans notre relation avec Lui, dans la prière. Il s’agit des œuvres qui naissent de la foi et qui expriment la foi. Nous pouvons en voir un exemple lorsque nous visitons une cathédrale gothique : nous sommes saisis par les lignes verticales qui s’élèvent vers le ciel et qui attirent notre regard et notre esprit vers le haut, tandis que, dans le même temps, nous nous sentons petits, et pourtant avides de plénitude... Ou lorsque nous entrons dans une église romane : nous sommes invités de façon spontanée au recueillement et à la prière. Nous percevons que dans ces splendides édifices, est comme contenue la foi de générations entières. Ou encore, lorsque nous écoutons un morceau de musique sacrée qui fait vibrer les cordes de notre cœur, notre âme est comme dilatée et s’adresse plus facilement à Dieu. Il me revient à l’esprit un concert de musiques de Jean Sébastien Bach, à Munich, dirigé par Leonard Berstein. Au terme du dernier morceau, l’une des Cantate, je ressentis, non pas de façon raisonnée, mais au plus profond de mon cœur, que ce que j’avais écouté m’avait transmis la vérité, la vérité du suprême compositeur, et me poussait à rendre grâce à Dieu. A côté de moi se tenait l’évêque luthérien de Munich et, spontanément, je lui dis : « En écoutant cela, on comprend que c’est vrai". Une foi aussi forte est vraie, de même que la beauté qui exprime de façon irrésistible la présence de la vérité de Dieu. Mais combien de fois des tableaux ou des fresques, fruit de la foi de l’artiste, dans leurs formes, dans leurs couleurs, dans leur lumière, nous poussent à tourner notre pensée vers Dieu et font croître en nous le désir de puiser à la source de toute beauté.

Ce qu’a écrit un grand artiste, Marc Chagall, demeure profondément vrai, à savoir que pendant des siècles, les peintres ont trempé leur pinceau dans l’alphabet coloré qu’est la Bible. Combien de fois, alors, les expressions artistiques peuvent être des occasions de nous rappeler de Dieu, pour aider notre prière ou encore la conversion du cœur ! Paul Claudel, célèbre poète, dramaturge et diplomate français, ressentit la présence de Dieu dans la basilique Notre-Dame de Paris, en 1886, précisément en écoutant le chant du Magnificat lors de la messe de Noël. Il n’était pas entré dans l’église poussé par la foi, il y était entré précisément pour chercher des arguments contre les chrétiens, et au lieu de cela, la grâce de Dieu agit dans son cœur.

Chers amis, je vous invite à redécouvrir l’importance de cette voie également pour la prière, pour notre relation vivante avec Dieu. Les villes et les pays dans le monde entier abritent des trésors d’art qui expriment la foi et nous rappellent notre relation avec Dieu. Que la visite aux lieux d’art ne soit alors pas uniquement une occasion d’enrichissement culturel — elle l’est aussi — mais qu’elle puisse devenir surtout un moment de grâce, d’encouragement pour renforcer notre lien et notre dialogue avec le Seigneur, pour nous arrêter et contempler — dans le passage de la simple réalité extérieure à la réalité plus profonde qu’elle exprime — le rayon de beauté qui nous touche, qui nous «blesse» presque au plus profond de notre être et nous invite à nous élever vers Dieu.

Feuille de semaine du 20 septembre 2020
Bientôt .... •	Date de mise en ligne de la première séquence : Lundi 28 septembre : semaine 1 – Heureux les invités !

Bientôt .... • Date de mise en ligne de la première séquence : Lundi 28 septembre : semaine 1 – Heureux les invités !

Au fil des jours ...

 

- Messe tous les jours à 9h00 - Laudes à 8h30 pour ceux qui le désirent - Adoration/ Confessions 9h30-12h00 tous les samedis

 

  • Lundi 21/ 09 : 17h-19h, église Notre-Dame, un prêtre vous accueille

 

  • Mardi 22/09 : 20h30, au presbytère, Conseil Paroissial pour les Affaires Economiques 

 

  • Vendredi 25/09 : 18h30, salle Pierre Lefeuvre, rencontre des confirmands avec le Vicaire Général, l'abbé Philippe Guiougou

 

  • Vendredi 25/09 : 20h30, salle Pierre Lefeuvre, catéchuménat des adultes

 

  • Samedi 26/09 : 10h-12h, église Notre-Dame, un prêtre vous accueille, à votre écoute (confessions)

 

  • Samedi 26/09 : 15h45 - 17h30 : salle Pierre Lefeuvre, Ecole de la Parole

 

  • Dimanche 27/09 : Messe des Familles avec les enfants du catéchisme, les jeunes des aumôneries et du scoutisme.

 

  • Lundi 28/09 : 17h-19h, église Notre-Dame, un prêtre vous accueille 

 

  • Mardi 29/09 : 20h30, salle Pierre Lefeuvre, rencontre de tous les acteurs de la liturgie (chants, sacristie, fleurs, entretien)

 

  • Vendredi 2/10 : 20h30, salle Pierre Lefeuvre, rencontre avec les parents des enfants se préparant à la 1ère communion et la profession de foi

 

  • Samedi 3/10 : 10h, rencontre avec les parents dont un enfant se prépare au baptême

 

  • Samedi 3/10 : 16h- 18h, salle Pierre Lefeuvre, première rencontre œcuménique avec le nouveau Pasteur et présentation de l'année

 

  • Samedi 3/10 : 18h-20h, salle Pierre Lefeuvre, aumônerie des Collèges

 

  • Dimanche 4 octobre : 11h, église Notre-Dame, Confirmations des jeunes et des adultes par l'abbé Philippe Guiougou, Vicaire Général

 

  • Dimanche 4 octobre : 16h, église Notre-Dame, Concert BRASS BAND, cuivres et percussions, au profit de la restauration du clocher. Entrée 12€. Gratuit pour les moins de 15 ans

 

 

Feuille de semaine du 20 septembre 2020
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29 juin 2020 1 29 /06 /juin /2020 14:36

Paroles du pape François lors de l’Angelus du 21 Juin 2020

Chers frères et sœurs, bonjour !

Dans l'Evangile de ce dimanche (cf. Mt10, 26-33) retentit l'invitation que Jésus adresse à ses disciples à ne pas avoir peur, à être forts et confiants face aux défis de la vie, en les avertissant à l'avance des adversités qui les attendent. Le passage d'aujourd'hui fait partie du discours missionnaire, avec lequel le Maître prépare les apôtres à la première expérience d'annonce du Royaume de Dieu. Jésus les exhorte avec insistance à “ne pas avoir peur”. La peur est l'un des ennemis les plus laids de notre vie chrétienne. Jésus exhorte : « N'ayez pas peur », « N'ayez pas peur ». Et Jésus décrit trois situations concrètes qu'ils devront affronter. 

Tout d'abord, la première, l'hostilité de ceux qui voudraient faire taire la Parole de Dieu, en l'édulcorant, en la diluant, ou en réduisant au silence celui qui l'annonce. Dans ce cas, Jésus encourage les apôtres à diffuser le message de salut qu'Il leur a confié. Pour le moment, Il l'a transmis avec précaution, presque en cachette, dans le petit groupe des disciples. Mais eux devront parler “au grand jour”, c'est-à-dire ouvertement, et annoncer “des toits” – c'est ce que dit Jésus –, c'est-à-dire publiquement, son Evangile.

La deuxième difficulté que les missionnaires du Christ rencontreront est la menace physique contre eux, c'est-à-dire la persécution directe contre leurs personnes, jusqu'à la mort. Cette prophétie de Jésus s'est réalisée à toutes les époques : c'est une réalité douloureuse, mais elle atteste la fidélité des témoins. Combien de chrétiens sont persécutés aujourd'hui aussi dans le monde entier ! Ils souffrent pour l'Evangile avec amour, ce sont les martyrs de notre époque. Et nous pouvons dire avec certitude qu'ils sont plus nombreux que les martyrs des premiers temps : tant de martyrs, seulement parce qu'ils sont chrétiens.  A ces disciples d'hier et d'aujourd'hui qui souffrent de la persécution, Jésus recommande : « Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne sauraient tuer l'âme » (v. 28). Il ne faut pas se laisser effrayer par ceux qui cherchent à éteindre la force évangélisatrice par l'arrogance et la violence. En effet, ces derniers ne peuvent rien contre l'âme, c'est-à-dire contre la communion avec Dieu : personne ne peut enlever celle-ci aux disciples parce qu'elle est un don de Dieu. La seule peur que le disciple doit avoir est celle de perdre ce don divin, la proximité, l'amitié avec Dieu, en renonçant à vivre selon l'Evangile et en se procurant ainsi la mort morale, qui est l'effet du péché. 

Le troisième type d'épreuve que les disciples devront affronter est indiqué par Jésus dans la sensation, dont certains pourront faire l'expérience, que Dieu lui-même les a abandonnés, en restant éloigné et silencieux. Ici aussi, il exhorte à ne pas avoir peur, car bien que traversant ces épreuves et d'autres, la vie des disciples est solidement entre les mains de Dieu, qui nous aime et nous protège.

Elles sont comme les trois tentation s: édulcorer l'Evangile, le diluer; la deuxième, la persécution; et la troisième, la sensation que Dieu nous a laissés seuls. Jésus aussi a souffert cette épreuve dans le jardin des oliviers et sur la croix : « Père, pourquoi m'as-tu abandonné ? », dit Jésus. On ressent parfois cette sécheresse spirituelle ; nous ne devons pas avoir peur. Le Père prend soin de nous, parce que notre valeur est grande à ses yeux. Ce qui importe c'est la franchise, c'est le courage du témoignage, du témoignage de foi : “reconnaître Jésus devant les hommes” et aller de l'avant en faisant du bien.

 

Que la Très Sainte Vierge, modèle de confiance et d'abandon en Dieu à l'heure de l'adversité et du danger, nous aide à ne jamais céder au découragement, mais à nous confier toujours à Lui et à sa grâce, parce que la grâce de Dieu est toujours plus puissante que le mal.

LA DIMENSION DIVINE DE LA MÉDIATION

DES RELATIONS HUMAINES

 

 

Il est fréquent que la liturgie de la Parole de la messe du dimanche propose une correspondance entre la première lecture et l’évangile. C’est très net aujourd’hui : à l’hospitalité, offerte à Élisée par la Sunamite, correspond l’enseignement de Jésus sur l’accueil, enseignement qui achève le discours apostolique du chapitre 10 de saint Matthieu.

Jésus y insiste pour montrer la relation qui s’établit avec lui-même et avec son Père lorsqu’on accueille un frère en tant que “discipleprophète, juste”. Accueillir l’autre, c’est accueillir Dieu. Ce qui signifie que toute relation humaine a une dimension divine. (Matthieu 10.40)

Accueillir Dieu, c’est le recevoir en reconnaissant l’initiative de son amour pour nous. Ce n’est pas théorique. C’est un vécu, se reconnaissant pauvre et humble au point de ne pouvoir vivre que par Lui. C’est Lui offrir notre faiblesse qui conduit à la mort, pour qu’il manifeste en nous sa puissance de résurrection.

Dans le même temps, la relation à Dieu passe par la médiation de nos relations humaines. Nul ne peut prétendre aimer Dieu si l’on n’aime pas ses frères, son frère, même ennemi. L’amour de Dieu et l’amour des autres ne sont qu’un seul et même amour. La réflexion sur cette démarche spirituelle de l’accueil de Dieu peut singulièrement nous aider à convertir nos pratiques de l’accueil des autres.

Le plus bel exemple nous est donné avec l’épisode de l’accueil de Jésus par Marthe et Marie (Luc 10. 38-42) Marthe n’échappe pas à la dérive de la signification de l’accueil qui en reste à des attitudes humaines, si grandes soient-elles. Marie nous rappelle que ce qui est premier n’est pas ce que l’on désire offrir, mais ce que l’on s’apprête à recevoir, bien plus, qui l’on s’apprête à recevoir. L’attitude première de celui qui accueille doit être la pauvreté de soi-même. On ne peut accueillir en vérité que si l’on se sent d’abord débiteur vis-à-vis de l’accueilli.

 

La langue française est intéressante quand elle parle de l’hôte. Le mot “hôte” désigne à la fois celui qui accueille et celui qui est accueilli. C’est dire que l’hospitalité crée nécessairement une relation d’échange entre deux personnes. Recevoir quelqu’un chez soi, c’est s’enrichir de sa présence. Etre reçu, c’est quitter sa condition d’étranger et entrer en partage avec une famille ou la communauté d’accueil. Le sens profond de la signification de l’hospitalité, en tant que relation d’échange mutuel, s’exprime à travers les rites sociaux. Qui osera venir chez un ami, invité par lui, sans lui apporter un cadeau, si minime soit-il ? Les échanges de cadeaux expriment cette dimension de manière symbolique. Mais on constate parfois, avec une certaine tristesse, que les sociétés dites “développées” ont normalisé ces rites, au point qu’ils en ont perdu toute signification, au point même d’en être dénaturés.

 

L’accueil de Dieu et l’accueil des autres se vivent d’une même manière. L’accueil de Dieu et l’accueil des autres se vivent dans une même démarche. L’une engendre l’autre. La démarche spirituelle ne peut se détacher de la démarche humaine. La démarche humaine conduit à la démarche spirituelle. L’amour engendre l’amour. Il faut perdre en donnant pour recevoir. C’est la chance unique d’échapper à l’hypocrisie qui consisterait à aimer Dieu sans aimer les siens, c’est-à-dire, sans aimer nos frères. La démarche spirituelle rejoint la démarche humaine. Il faut perdre en donnant pour recevoir. C’est la chance unique d’échapper à l’hypocrisie qui consisterait à aimer Dieu sans aimer les siens, c’est-à-dire, sans aimer nos frères.

 

Il n’en reste pas moins que cette conviction acquise nous avons à la mettre en œuvre au jour le jour, dans la complexité de notre vie personnelle et collective. C’est pourtant le seul chemin de la vie pour Dieu en Jésus-Christ.

Dimanche 28 juin 2020 dimanche - Lectures de la messe

 

Première lecture (2 R 4, 8-11.14-16a)

Un jour, le prophète Élisée passait à Sunam ; une femme riche de ce pays insista pour qu’il vienne manger chez elle. Depuis, chaque fois qu’il passait par là, il allait manger chez elle. Elle dit à son mari : « Écoute, je sais que celui qui s’arrête toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons-lui une petite chambre sur la terrasse ; nous y mettrons un lit, une table, un siège et une lampe, et quand il viendra chez nous, il pourra s’y retirer. » Le jour où il revint, il se retira dans cette chambre pour y coucher. Puis il dit à son serviteur : « Que peut-on faire pour cette femme ? » Le serviteur répondit : « Hélas, elle n’a pas de fils, et son mari est âgé. » Élisée lui dit : « Appelle-la. » Le serviteur l’appela et elle se présenta à la porte. Élisée lui dit : « À cette même époque, au temps fixé pour la naissance, tu tiendras un fils dans tes bras. » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 88 (89), 2-3, 16-17, 18-19)

L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ; ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge. Je le dis : C’est un amour bâti pour toujours ; ta fidélité est plus stable que les cieux. Heureux le peuple qui connaît l’ovation ! Seigneur, il marche à la lumière de ta face ; tout le jour, à ton nom il danse de joie, fier de ton juste pouvoir. Tu es sa force éclatante ; ta grâce accroît notre vigueur. Oui, notre roi est au Seigneur ; notre bouclier, au Dieu saint d’Israël. 

 

Deuxième lecture (Rm 6, 3-4.8-11)

Frères, ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant. De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus-Christ. – Parole du Seigneur.

 

Évangile (Mt 10, 37-42)

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera. Qui vous accueille, m’accueille ; et qui m’accueille, accueille Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

 

Dimanche 28 Juin 2020 – 13ème Dimanche du temps ordinaire

    1ère lecture (2 R 4, 8-11.14-16a) Psaume (Ps 88,2-3.16-19) lecture (Rm 6,3b-4.8-11)

Evangile (Mt 10,37-42)

 

 

Messes de la semaine    

 

Messe dans l’église tous les jours à 9 h

Adoration samedi de 9 h 30 à 12 h

Confessions samedi de 9 h 30 à 12 h

 

 

Rendez-vous de la semaine

 

 

Dimanche 5 Juillet 2020 – 14ème Dimanche du temps ordinaire

    1ère lecture (Za 9,9-10) Psaume (Ps 144, 1-2.8-11.13-14) lecture (Rm 8,9.11-13)

Evangile (Mt 11,25-30)

Au cours de la messe de 11 h célébration du baptême de France PELLISTRANDI

 

 

Pour s’inscrire aux messes en français à l’église Notre-Dame :

https://app.rendezvousalamesse.fr/93340-le-raincy-notre-dame

 

Rappel des heures de messe : Samedi soir messe anticipée du dimanche : à 18 h

 - Dimanche à 11 h

                                   Messes de semaine : tous les jours à 9 h

 

Pour s’inscrire aux messes en portugais à l’église Notre-Dame :

https://app.rendezvousalamesse.fr/93340-le-raincy-communaute-portugaise

 

Rappel des heures de messe :  Samedi soir messe anticipée du dimanche : à 19 h 30

 - Dimanche à 9 h 30

                             

 

 

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20 juin 2020 6 20 /06 /juin /2020 19:30

Paroles du pape François lors de l’Angelus du Dimanche 14 Juin 2020

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

On célèbre aujourd’hui, en Italie et dans d’autres pays, la solennité du Corps et du Sang du Christ, le Corpus Domini. Dans la deuxième lecture de la liturgie d’aujourd’hui, saint Paul réveille notre foi dans ce mystère de communion (cf. 1 Co 10, 16-17). Il souligne deux effets du calice partagé et du pain rompu : l’effet mystique et l’effet communautaire.

Au début, l’apôtre dit : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au corps du Christ ?» (v. 16). Ces mots expriment l’effet mystique ou pourrait-on dire, l’effet spirituel de l’Eucharistie : celui-ci concerne l’union avec le Christ, qui s’offre pour le salut de tous dans le pain et le vin. Jésus est présent dans le sacrement de l’Eucharistie pour être notre nourriture, pour être assimilé et devenir en nous cette force rénovatrice qui redonne de l’énergie et redonne l’envie de se remettre en chemin, après chaque halte ou après chaque chute. Mais cela requiert notre assentiment, notre disponibilité à nous laisser transformer nous-mêmes, ainsi que notre façon de penser et d’agir ; sinon les célébrations eucharistiques auxquelles nous participons se réduisent à des rites vides et formels. Très souvent, on va à la Messe, mais parce que l’on doit y aller, comme un acte social, respectueux, mais social. Mais le mystère est une autre chose : c’est Jésus présent qui vient pour nous nourrir.

Le deuxième effet est communautaire et il est exprimé par saint Paul avec ces mots : « Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps » (v. 17). Il s’agit de la communion réciproque de ceux qui participent à l’Eucharistie, au point de devenir un seul corps entre eux, comme le pain que l’on rompt et que l’on distribue est unique. Nous sommes une communauté, nourris par le corps et par le sang du Christ. La communion au corps du Christ est un signe concret d’unité, de communion, de partage. On ne peut pas participer à l’Eucharistie sans s’engager dans une fraternité réciproque, qui soit sincère. Mais le Seigneur sait bien que nos seules forces humaines ne suffisent pas à cela. Et il sait même que parmi ses disciples il y aura toujours la tentation de la rivalité, de l’envie, des préjugés, de la division… Nous connaissons tous ces choses. C’est également pour cela qu’il nous a laissé le Sacrement de sa Présence réelle, concrète et permanente, de façon à ce qu’en restant unis à Lui, nous puissions toujours recevoir le don de l’amour fraternel. « Demeurez dans mon amour » (Jn 15, 9), a dit Jésus ; et c’est possible grâce à l’Eucharistie. Demeurer dans l’amitié, dans l’amour.

Ce double fruit de l’Eucharistie : le premier, l’union avec le Christ, et le second, la communion entre tous ceux qui se nourrissent de Lui, génère et renouvelle constamment la communauté chrétienne. C’est l’Eglise qui fait l’Eucharistie, mais ce qui est plus fondamental c'est que l’Eucharistie fait l’Eglise et lui permet d’être sa mission, avant même de l’accomplir. Voilà le mystère de la communion, de l’Eucharistie : recevoir Jésus pour qu’il nous transforme de l’intérieur et recevoir Jésus pour qu’il fasse de nous l’unité et non la division.

Que la Sainte Vierge nous aide à toujours accueillir avec émerveillement et gratitude le grand don que Jésus nous a fait en nous laissant le Sacrement de son Corps et de son Sang.

MISSION DE TEMOIGNAGE

 

Nous savons bien qu’à travers ses apôtres, c’est à l’Eglise et donc à nous que ces paroles s’adressent aujourd’hui. Selon les paroles même de la liturgie baptismale, notre baptême nous constitue prophètes, c’est-à-dire “témoins” de Jésus-Christ.

Le disciple n’est pas un porte-parole étranger au message qu’il annonce. Il appartient à ce message et il doit supporter les risques d’un témoignage dont il partage la responsabilité. ‘Enfant de Dieu et de l’Église » selon la doctrine baptismale.

Si la Parole vient effectivement d’un Autre, cette Parole nous traverse et vient nous habiter avant que nous ne La transmettions à notre tour à d’autres. Le témoin de l’Evangile ne peut être que le reflet de la relation qu’il entretient lui-même avec Dieu par le Christ-Jésus. Notre témoignage doit être l’expression de l’Esprit-Saint qui a investi tout notre être et qui le fait vivre.

Nous avons à vivre de Jésus-Christ et c’est notre vie qui, alors, sera le premier discours que nous adressons à nos frères. C’est une mission exigeante qui implique l’engagement total. Celui qui reniera sera renié à son tour devant le Père qui est aux cieux. (Matthieu 10.33)

Comme les apôtres, les chrétiens font l’expérience de l’opposition et de la persécution, même si celles-ci prennent des formes plus subtiles.

« Un chrétien souffre pour la justice quand, en échange de sa fidélité au Christ, il fait l’expérience des humiliations et des outrages, de la dérision dans son propre milieu de vie, incompris parfois même par les personnes qui lui sont les plus chères. Quand on s’expose à être contredit, quand on risque l’impopularité. Il y a le martyre du corps et celui de l’esprit, le martyre de notre vocation et celui de notre mission.” (Jean Paul II)

Lorsque nous acceptons d’annoncer le Christ et d’en témoigner par notre vie, nous acceptons aussi le risque des incompréhensions et des oppositions.

Aussi, il n’est pas rare que certains de nous perdent cœur et renoncent à leur vocation prophétique, non par volonté délibérée mais par découragement.

C’est que nous n’avons pas encore entendu et accueilli pleinement pour notre propre compte le risque de cette Parole, qui nous dérange nous-mêmes comme elle dérange ceux qui la reçoivent de nous.

 

Jésus nous invite à la confiance “Ne cherchez pas avec inquiétude comment parler ou que dire. Ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment.” (Matthieu 10. 19) Si nous vivons de lui, notre foi nous fait savoir que sa présence en notre vie est la force et la source de cette confiance, et sa présence se traduit également par celle de l’Esprit-Saint comme il enseigné à ses apôtres quelques heures avant sa mort, au soir du Jeudi-Saint.

Deux épisodes de la vie de saint Pierre nous éclairent. Au soir de l’arrestation de Jésus, il renie son maître parce qu’il en reste à ses propres forces. Après la venue de l’Esprit-Saint, avec saint Jean, il ose déclarer au Sanhédrin : ” Nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu.” (Actes 4. 30)

C’est bien cela ce que nous avons vécu parce que nous l’avons accueilli. Cette Parole peut rendre notre cœur brûlant, et comme pour les disciples d’Emmaüs, elle nous donnera de reconnaître le Christ vivant en nous et nous fera de vrais témoins.

 

Nous sommes le corps du Christ,
Chacun de nous est un membre de ce corps.
Chacun reçoit la grâce de l´Esprit pour le bien du corps entier. (bis)

 

1 - Dieu nous a tous appelés à tenir la même espérance,
Pour former un seul corps baptisé dans l´Esprit.
Dieu nous a tous appelés à la même sainteté,
Pour former un seul corps baptisé dans l´Esprit.

 

3 - Dieu nous a tous appelés à chanter sa libre louange,
Pour former un seul corps baptisé dans l´Esprit.
Dieu nous a tous appelés à l´union avec son Fils,
Pour former un seul corps baptisé dans l´Esprit.

 

 

1 Dieu bon, Père très aimant, vers tes enfants tu t'abaisses,

En eux tu trouves ta joie. Dieu fort, vrai consolateur,

Devant toi l'homme est un pauvre qui peut tout te demander.

 

Quel bonheur de t'aimer, Seigneur !

Quel bonheur quelle joie d'êtres aimés de toi !

Ton amour est un feu, qui jamais ne s'éteindra (bis)

 

2 Jésus, merveilleux sauveur, Par ta croix tu nous rassembles

En un seul corps avec toi. Ô Christ, de ton cœur ouvert,

A jailli un fleuve immense qui ne s'épuisera pas.

 

3 Esprit, source de tout bien, que ton souffle en nous ranime

La ferveur de notre foi. Ô joie, Sainte Trinité,

Tu habites dans nos âmes comme au ciel de ton repos.

 

 

1 Si le vent des tentations s'élève, Si tu heurtes le rocher des épreuves.
Si les flots de l'ambition t'entraînent, Si l'orage des passions se déchaîne :

R. Regarde l’étoile, invoque Marie, Si tu la suis, tu ne crains rien !
Regarde l’étoile, invoque Marie, Elle te conduit sur le chemin !

3. Si ton âme est envahie de colère, Jalousie et trahison te submergent.
Si ton cœur est englouti dans le gouffre, Emporté par les courants de tristesse :

4. Elle se lève sur la mer, elle éclaire, Son éclat et ses rayons illuminent.
Sa lumière resplendit sur la terre, Dans les cieux et jusqu'au fond des abîmes.

5. Si tu la suis, tu ne dévies pas, Si tu la pries, tu ne faiblis pas.
Tu ne crains rien, elle est avec toi, Et jusqu’au port, elle te guidera.

Première lecture (Jr 20, 10-13)

Moi Jérémie, j’entends les calomnies de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. » Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire... Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! » Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable : mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas. Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable. Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c'est à toi que j’ai remis ma cause. Chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 68 (69), 8-10, 14.17, 33-35)

C’est pour toi que j’endure l’insulte, que la honte me couvre le visage : je suis un étranger pour mes frères, un inconnu pour les fils de ma mère. L’amour de ta maison m’a perdu ; on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi. Et moi, je te prie, Seigneur : c’est l’heure de ta grâce ; dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi, par ta vérité sauve-moi. Réponds-moi, Seigneur, car il est bon, ton amour ; dans ta grande tendresse, regarde-moi. Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête : « Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! » Car le Seigneur écoute les humbles, il n’oublie pas les siens emprisonnés. Que le ciel et la terre le célèbrent, les mers et tout leur peuplement ! 

 

Deuxième lecture (Rm 5, 12-15)

Frères, nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et que par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché. Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde, mais le péché ne peut être imputé à personne tant qu’il n’y a pas de loi. Pourtant, depuis Adam jusqu’à Moïse, la mort a établi son règne, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam. Or, Adam préfigure celui qui devait venir. Mais il n'en va pas du don gratuit comme de la faute. En effet, si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul, combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus-Christ. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Mt 10, 26-33)

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

Dimanche 21 Juin 2020 – 12ème Dimanche du temps ordinaire

    1ère lecture (DJr 20,10-13) Psaume (Ps 68,8.10.14.30-31.33-34) lecture (Rm 5,12-15)

Evangile (Mt 10,26-33)

 

 

Messes de la semaine    

Messe dans l’église tous les jours à 9 h

Adoration samedi de 9 h 30 à 12 h

Confessions samedi de 9 h 30 à 12 h

 

Rendez-vous de la semaine

 

Mardi 23 juin à 9 h salle Pierre Lefeuvre : Mise sous pli du denier dans le respect des mesures sanitaires en vigueur

N’hésitez pas à nous rejoindre !

 

   

 

Dimanche 28 Juin 2020 – 13ème Dimanche du temps ordinaire

    1ère lecture (2  4, 8-11.14-16a) Psaume (Ps 88,2-3.16-19) lecture (Rm 6,3b-4.8-11)

Evangile (Mt 10,37-42)

 

 

Le numéro du Messager de juin 2020 est disponible depuis le 18 juin

 

- Nous ne pouvons assurer la distribution dans certains immeubles sécurisés par un code : aussi, nous comptons sur vous pour prendre notre relais, dans le cas où vous habitez dans l'un de ces immeubles ou connaissez quelqu'un dans votre entourage qui y réside ; des exemplaires sont à votre disposition à l'entrée de l'église.

- Pour vous paroissiens commerçants ou professions libérales, n'hésitez pas à emporter des exemplaires pour les mettre en évidence dans votre commerce ou votre salle d'attente.  

 

Un grand merci d'avance pour votre aide qui nous aidera à élargir la diffusion du Messager !

 

Pour tout contact ou pour participer à la distribution : etienne.j.valence@gmail.com ou leroy.nicolas0754@orange.fr"

Chers tous,

 

Comme vous l’avez sans doute appris, notre Curé le Père Frédéric Benoist quitte le Raincy le 5 juillet pour une nouvelle mission. Après 9 ans en charge de notre paroisse, il est nommé en accord avec notre Évêque, Curé du secteur pastoral de Tarare (Rhône) par le Diocèse de Lyon. Il aura la charge pastorale de la paroisse Saint Jean XXIII, regroupant la ville de Tarare et 15 villages autour. Il prendra ses fonctions dans le diocèse de Lyon le 1er Septembre 2020.

 

Pour financer le renouvellement de son vieil ordinateur et de son imprimante, et l’achat d’ustensiles de cuisine (et sans doute d’un frigo) pour son nouveau logement qui en est dépourvu.

 

Cagnotte en ligne : https://cagnotte.me/depart-du-pere-frederic/fr

 

Ou enveloppe (espèces, ou chèque à l’ordre de M. Frédéric Benoist) à déposer au presbytère, 40 Allée du Jardin Anglais (bien préciser sur l’enveloppe : départ du Père Frédéric) Merci d’avance ! L’Equipe d’Animation Paroissiale

 

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13 juin 2020 6 13 /06 /juin /2020 09:49

Méditation du pape François pour la fête de la Trinité

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

L’Évangile d’aujourd’hui (cf. Jn 3,16-18), fête de la Très Sainte Trinité, montre – par le langage synthétique de l’apôtre Jean – le mystère de l’amour de Dieu pour le monde, sa création. Dans le bref dialogue avec Nicodème, Jésus se présente comme Celui qui accomplit le plan de salut du Père en faveur du monde. Il affirme : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (v. 16). Ces paroles montrent que l’action des trois Personnes divines – Père, Fils et Esprit Saint – est toute un unique dessein d’amour qui sauve l’humanité et le monde, c’est un dessein de salut pour nous.

Dieu a créé le monde bon, beau, mais après le péché le monde est marqué par le mal et par la corruption. Nous, hommes et femmes, sommes pécheurs, tous, par conséquent Dieu pourrait intervenir pour juger le monde, pour détruire le mal et châtier les pécheurs. Mais il aime le monde, malgré ses péchés ; Dieu aime chacun de nous même quand nous nous trompons et nous éloignons de Lui. Dieu Père aime tellement le monde que, pour le sauver, il lui donne ce qu’il a de plus précieux : son Fils premier né, qui donne sa vie pour les hommes, ressuscite, retourne au Père et envoie l’Esprit Saint avec Lui. La Trinité est donc Amour, toute au service du monde, qu’elle veut sauver et recréer. Aujourd’hui, en pensant à Dieu Père et Fils et Esprit Saint, pensons à l’amour de Dieu ! Et il serait beau que nous nous sentions aimés. “Dieu m’aime”: c’est notre sentiment aujourd’hui.

 

Quand Jésus affirme que le Père a donné son Fils unique, cela nous fait spontanément penser à Abraham et à l’offrande de son fils Isaac, dont parle le livre de la Genèse (cf. 22,1-14): c’est la “mesure sans mesure” de l’amour de Dieu. Et pensons aussi à la façon dont Dieu se révèle à Moïse : plein de tendresse, miséricordieux, compatissant, lent à la colère et riche en grâce et en fidélité (cf. Ez 34,6). La rencontre avec ce Dieu a encouragé Moïse, qui, comme le raconte le livre de l’Exode, ne craignit pas de s’interposer entre le peuple et le Seigneur, en lui disant : « Oui, c’est un peuple à la nuque raide ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous ton héritage.» (v. 9). C’est ce qu’a fait Dieu en envoyant son Fils. Nous sommes enfants dans le Fils, par la force de l’Esprit Saint ! Nous sommes l’héritage de Dieu !

Chers frères et sœurs, la fête d’aujourd’hui nous invite à nous laisser à nouveau séduire par la beauté de Dieu ; beauté, bonté et vérité inépuisable. Mais aussi beauté, bonté et vérité humble, proche, qui s’est faite chair pour entrer dans notre vie, dans notre histoire, dans mon histoire, dans l’histoire de chacun de nous, pour que tout homme et femme puisse la rencontrer et avoir la vie éternelle. Et c’est la foi : accueillir Dieu-Amour, accueillir ce Dieu-Amour qui se donne dans le Christ, qui nous fait avancer dans l’Esprit Saint ; se laisser rencontrer par Lui et se confier à Lui. C’est la vie chrétienne. Aimer, rencontrer Dieu, chercher Dieu ; et Lui nous cherche d’abord, Il nous rencontre d’abord.

Que la Vierge Marie, demeure de la Trinité, nous aide à accueillir avec le cœur ouvert l’amour de Dieu, qui nous remplit de joie et donne du sens à notre chemin en ce monde, en l’orientant toujours vers la destination qu’est le Ciel.

L’Eucharistie est un sacrifice de louange

Dans le cycle liturgique de cette année, les trois lectures et le psaume orientent la méditation du fidèle vers la dimension sacrificielle de l’Eucharistie, sans supprimer les autres dimensions de ce mystère : fraction du pain, repas communautaire, présence réelle, communion. Ces dimensions sont reprises dans les deux autres cycles liturgiques. Les textes de saint Thomas d’Aquin sont les mêmes chaque année et nous font ainsi pénétrer au cœur du mystère.

 

Ce qui est souligné cette année, c’est que l’Eucharistie est un sacrifice de louange et d’action de grâces comme l’étaient les sacrifices de l’Ancienne Alliance, parce qu’elle est un sacrifice de réconciliation dans le sang de l’Agneau offert et immolé, un sacrifice de l’Alliance entre Dieu et son Peuple.

 

Par elle-même, la mort n’est pas rédemptrice. C’est notre attitude devant la mort qui peut le devenir. Dieu veut arracher son Serviteur à la mort. C’est le Serviteur qui, par son offrande, la fait devenir expiation et glorification. (Isaïe 53. 10) C’est ce qu’exprime par ailleurs la première prière eucharistique : « Nous t’offrons, ou ils t’offrent pour tous les leurs, ce sacrifice de louange, pour leur propre rédemption, pour le salut qu’ils espèrent. Et ils te rendent cet hommage, à toi, Dieu éternel, vivant et vrai. »

 

La Lettre aux Hébreux développe ce thème du sacrifice de réparation de l’Ancien Testament, évoquant la célébration particulièrement solennelle du « Jour de l’Expiation » (Le Yom Kippour) « Le sang du Christ fait bien davantage. » Il est le grand-prêtre de l’Alliance nouvelle. « Le Christ ressuscité ne meurt plus.»

 

Le Christ nous donne la vie, comme le Père nous donne la vie que Jésus a offerte pour nous et qui est désormais victorieuse de la mort. Le Christ donne l’ordre de célébrer ce mémorial jusqu’au jour du Royaume de Dieu, car cette victoire n’est pas celle que d’un jour. « De même que le Christ ressuscité est présent, bien que nos yeux ne voient que du pain, de même toute l’Église est concernée par l’eucharistie, même si nous ne sommes que quelques-uns. L’Église catholique toute entière, celle du temps présent et celle de tous les temps, dans une communion des « saints » qui dépasse toute frontière. » (Jacques Perrier)

 

Ceux qui participent à l’eucharistie, unis au Christ, dans l’Église par le prêtre, offrent à Dieu l’acte sauveur par excellence, la Croix et la Résurrection. Ils s’y associent eux-mêmes, ils y associent la « multitude » pour laquelle le sang de l’Alliance a été versé.

Dimanche 14 juin 2020 Le Saint Sacrement Solennité - Lectures de la messe

 

Première lecture (Dt 8, 2-3.14b-16a)

Moïse disait au peuple d’Israël : « Souviens-toi de la longue marche que tu as faite pendant quarante années dans le désert ; le Seigneur ton Dieu te l’a imposée pour te faire passer par la pauvreté ; il voulait t’éprouver et savoir ce que tu as dans le cœur : allais-tu garder ses commandements, oui ou non ? Il t’a fait passer par la pauvreté, il t’a fait sentir la faim, et il t’a donné à manger la manne – cette nourriture que ni toi ni tes pères n’aviez connue – pour que tu saches que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur. N’oublie pas le Seigneur ton Dieu qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. C’est lui qui t’a fait traverser ce désert, vaste et terrifiant, pays des serpents brûlants et des scorpions, pays de la sécheresse et de la soif. C’est lui qui, pour toi, a fait jaillir l’eau de la roche la plus dure. C’est lui qui, dans le désert, t’a donné la manne – cette nourriture inconnue de tes pères. » – Parole du Seigneur.

 

Psaume (Ps 147 (147 B), 12-13, 14-15, 19-20)

Glorifie le Seigneur, Jérusalem ! Célèbre ton Dieu, ô Sion ! Il a consolidé les barres de tes portes, dans tes murs il a béni tes enfants. Il fait régner la paix à tes frontières, et d’un pain de froment te rassasie. Il envoie sa parole sur la terre : rapide, son verbe la parcourt. Il révèle sa parole à Jacob, ses volontés et ses lois à Israël. Pas un peuple qu’il ait ainsi traité ; nul autre n’a connu ses volontés. 

 

Deuxième lecture (1 Co 10, 16-17)

Frères, la coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain. – Parole du Seigneur. 

 

Séquence ()

Cette séquence (ad libitum) peut être dite intégralement ou sous une forme abrégée à partir de : « Le voici, le pain des anges ». Sion, célèbre ton Sauveur, chante ton chef et ton pasteur par des hymnes et des chants. Tant que tu peux, tu dois oser, car il dépasse tes louanges, tu ne peux trop le louer. Le Pain vivant, le Pain de vie, il est aujourd’hui proposé comme objet de tes louanges. Au repas sacré de la Cène, il est bien vrai qu’il fut donné au groupe des douze frères. Louons-le à voix pleine et forte, que soit joyeuse et rayonnante l’allégresse de nos cœurs ! C’est en effet la journée solennelle où nous fêtons de ce banquet divin la première institution. À ce banquet du nouveau Roi, la Pâque de la Loi nouvelle met fin à la Pâque ancienne. L’ordre ancien le cède au nouveau, la réalité chasse l’ombre, et la lumière, la nuit. Ce que fit le Christ à la Cène, il ordonna qu’en sa mémoire nous le fassions après lui. Instruits par son précepte saint, nous consacrons le pain, le vin, en victime de salut. C’est un dogme pour les chrétiens que le pain se change en son corps, que le vin devient son sang. Ce qu’on ne peut comprendre et voir, notre foi ose l’affirmer, hors des lois de la nature. L’une et l’autre de ces espèces, qui ne sont que de purs signes, voilent un réel divin.

Sa chair nourrit, son sang abreuve, mais le Christ tout entier demeure sous chacune des espèces. On le reçoit sans le briser, le rompre, ni le diviser ; il est reçu tout entier. Qu’un seul ou mille communient, il se donne à l’un comme aux autres, il nourrit sans disparaître. Bons et mauvais le consomment, mais pour un sort bien différent, pour la vie ou pour la mort. Mort des pécheurs, vie pour les justes ; vois : ils prennent pareillement ; quel résultat différent ! Si l’on divise les espèces, n’hésite pas, mais souviens-toi qu’il est présent dans un fragment aussi bien que dans le tout. Le signe seul est partagé, le Christ n’est en rien divisé, ni sa taille ni son état n’ont en rien diminué. * Le voici, le pain des anges, il est le pain de l’homme en route, le vrai pain des enfants de Dieu, qu’on ne peut jeter aux chiens. D’avance il fut annoncé par Isaac en sacrifice, par l’agneau pascal immolé, par la manne de nos pères. Ô bon Pasteur, notre vrai pain, ô Jésus, aie pitié de nous, nourris-nous et protège-nous, fais-nous voir les biens éternels dans la terre des vivants. Toi qui sais tout et qui peux tout, toi qui sur terre nous nourris, conduis-nous au banquet du ciel et donne-nous ton héritage, en compagnie de tes saints. Amen. 

 

Évangile (Jn 6, 51-58)

En ce temps-là, Jésus disait aux foules des Juifs : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

Chantez, priez, célébrez le Seigneur - Bourel/Léo Vym

CHANTEZ, PRIEZ, CÉLÉBREZ LE SEIGNEUR,
DIEU NOUS ACCUEILLE, PEUPLES DU MONDE.
CHANTEZ, PRIEZ, CÉLÉBREZ SON NOM,
DIEU NOUS ACCUEILLE DANS SA MAISON.

1 - Il a fait le ciel et la terre,
ÉTERNEL EST SON AMOUR,
Façonné l’homme à son image,
ÉTERNEL EST SON AMOUR.

2 - Il sauva Noé du déluge,
ÉTERNEL EST SON AMOUR,
L’arc-en-ciel en signe d’alliance,
ÉTERNEL EST SON AMOUR.

 

Comme Lui -Robert Lebel

COMME LUI SAVOIR DRESSER LA TABLE,
COMME LUI NOUER LE TABLIER.
SE LEVER CHAQUE JOUR ET SERVIR PAR AMOUR
COMME LUI.

1 - Offrir le pain de sa parole
Aux gens qui ont faim de bonheur.
Être pour eux des signes du royaume,
Au milieu de notre monde.

2 - Offrir le pain de sa présence
Aux gens qui ont faim d'être aimés.
Être pour eux des signes d'espérance,
Au milieu de notre monde.

CALENDRIER

 

Dimanche 14 Juin 2020 – Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ

    1ère lecture (Dt 8,2-3.14b-16a) Psaume (Ps 147,12-15.19-20) lecture (1 Co 10,16-17) Evangile (Jn 6,51-58)

 

 

Messes de la semaine    

Messe dans l’église tous les jours à 9 h

Adoration samedi de 9 h 30 à 12 h

Confessions samedi de 9 h 30 à 12 h

 

Inscription aux messes du 20-21 Juin obligatoire. Le père Frédéric Benoist célèbrera la messe en action de grâce pour les 9 ans passés au Raincy.

Voici le lien : https://app.rendezvousalamesse.fr/93340-le-raincy-notre-dame

 

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Lundi 15 Juin à 20 h 30 dans l’église : rassemblement des catéchumènes et de leurs accompagnateurs dans l’église : la messe expliquée

-Samedi 20 Juin au cours de la messe de 18 h à l’église Notre-Dame : célébration de 3  baptêmes

 

-Samedi 20 à 18 h et Dimanche 21 Juin à 11 h : messe d’au revoir du père Frédéric Benoist

 

 

Dimanche 21 Juin 2020 – 12ème Dimanche du temps ordinaire

    1ère lecture (DJr 20,10-13) Psaume (Ps 68,8.10.14.30-31.33-34) lecture (Rm 5,12-15)

Evangile (Mt 10,26-33)

 

 

Mardi 23 juin à 9 h salle Pierre Lefeuvre :

Mise sous pli du denier

dans le respect des mesures sanitaires

en vigueur (gestes barrières, distance réglementaire (1 chaise sur 2) et ou

port du masque

 

N’hésitez pas à nous rejoindre  

Le numéro du Messager de juin 2020 sera disponible dès le 18 juin

 

- Nous ne pouvons assurer la distribution dans certains immeubles sécurisés par un code : aussi, nous comptons sur vous pour prendre notre relais, dans le cas où vous habitez dans l'un de ces immeubles ou connaissez quelqu'un dans votre entourage qui y réside ; des exemplaires sont à votre disposition à l'entrée de l'église.

- Pour vous paroissiens commerçants ou professions libérales, n'hésitez pas à emporter des exemplaires pour les mettre en évidence dans votre commerce ou votre salle d'attente.  

 

Un grand merci d'avance pour votre aide qui nous aidera à élargir la diffusion du Messager !

 

Pour tout contact ou pour participer à la distribution : etienne.j.valence@gmail.com ou leroy.nicolas0754@orange.fr"

 

 

Chers tous,

 

Comme vous l’avez sans doute appris, notre Curé le Père Frédéric Benoist quitte le Raincy pour une nouvelle mission. Après 9 ans en charge de notre paroisse, il est nommé en accord avec notre Évêque, Curé du secteur pastoral de Tarare (Rhône) par le Diocèse de Lyon. Il aura la charge pastorale de la paroisse Saint Jean XXIII, regroupant la ville de Tarare et 15 villages autour. Il prendra ses fonctions dans le diocèse de Lyon le 1er Septembre 2020.

 

2 apéritifs au chevet de l’église sont organisés pour lui dire au revoir, samedi 20 juin (après la messe de 18 h) et dimanche 21 (après la messe de 11 h). 

Si vous le souhaitez, l’Equipe d’Animation Paroissiale vous propose de participer à un cadeau et à un livre d’or, qui lui seront remis au cours de ces apéritifs.

 

1. Cadeau : une cagnotte pour financer le renouvellement de son vieil ordinateur et de son imprimante, et l’achat d’ustensiles de cuisine (et sans doute d’un frigo) pour son nouveau logement qui en est dépourvu.

 

Cagnotte en ligne : https://cagnotte.me/depart-du-pere-frederic/fr

 

Ou enveloppe (espèces, ou chèque à l’ordre de M. Frédéric Benoist) à déposer au presbytère, 40 Allée du Jardin Anglais (bien préciser sur l’enveloppe : départ du Père Frédéric)

 

2. Livre d’or : messages, dessins, collages, photos, etc. doivent être au format d’une feuille « A4 » afin d’être insérées dans un grand classeur. A déposer au presbytère avec mention « départ du Père Frédéric »

 

3. Si vous souhaitez nous aider à préparer ces apéritifs : Installation des tables, préparation du « grignotage », service du pot, etc… Signalez-vous au secrétariat du presbytère : tél : 01 43 81 14 98 ou mail : paroisse.leraincy@wanadoo.fr

 

4. Si vous avez prévu de participer à la messe avant l’apéritif, n’oubliez pas de vous inscrire sur ce site (consignes sanitaires obligent) https://app.rendezvousalamesse.fr/93340-le-raincy-notre-dame

 

Merci d’avance ! L’Equipe d’Animation Paroissiale

 

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6 juin 2020 6 06 /06 /juin /2020 21:44

Fête de la TRINITE

 

Les lectures bibliques de ce dimanche, fête de la Très Sainte Trinité, nous aident à entrer dans le mystère de l’identité de Dieu. La seconde lecture présente les paroles de vœux que saint Paul adresse à la communauté de Corinthe : « La grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous !» (2 Co 13, 13). Cette — disons — « bénédiction » de l’apôtre est le fruit de son expérience personnelle de l’amour de Dieu, cet amour que le Christ ressuscité lui a révélé, qui a transformé sa vie et l’a « poussé » à apporter l’Evangile aux nations. A partir de cette expérience de grâce, Paul peut exhorter les chrétiens par ces paroles : « Soyez joyeux ; affermissez-vous ; exhortez-vous, […] vivez en paix » (v. 11). La communauté chrétienne, malgré toutes les limites humaines, peut devenir un reflet de la communion de la Trinité, de sa bonté, de sa beauté. Mais cela — comme Paul lui-même en témoigne —, passe nécessairement à travers l’expérience de la miséricorde de Dieu, de son pardon.

C’est ce qui arrive aux juifs sur le chemin de l’exode. Quand le peuple a rompu l’alliance, Dieu s’est présenté à Moïse dans la nuée pour renouveler ce pacte, en proclamant son nom et sa signification. Il dit ainsi : « Yahvé, Yahvé, Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce et en fidélité » (Ex 34,6). Ce nom veut dire que Dieu n’est pas lointain ni fermé en lui-même, mais qu’il est Vie qui veut se transmettre, qu’il est ouverture, qu’il est Amour qui rachète l’homme de son infidélité. Dieu est miséricordieux, il est plein de « pitié » et « riche en grâce » parce qu’il s’offre à nous pour combler nos limites et nos manques, pour pardonner nos erreurs, pour nous ramener sur la voie de la justice et de la vérité. Cette révélation de Dieu est arrivée à son accomplissement dans le Nouveau Testament, grâce à la parole du Christ et à sa mission de salut. Jésus nous a présenté le visage de Dieu, Un dans la substance et Trine dans les personnes ; Dieu est entièrement et uniquement Amour, dans une relation subsistante qui crée, rachète et sanctifie toute chose : Père et Fils et Saint-Esprit.

L’Evangile d’aujourd’hui « met en scène » Nicodème, qui, tout en occupant une place importante dans la communauté religieuse et civile de l’époque, n’a pas cessé de chercher Dieu. Il ne pensa pas : « Je suis arrivé », il n’a pas cessé de chercher Dieu ; et à présent, il a perçu l’écho de la voix de celui-ci en Jésus. Au cours du dialogue nocturne avec le Nazaréen, Nicodème comprend finalement qu’il est déjà cherché et attendu par Dieu, qu’il est aimé de Lui personnellement. Dieu nous cherche toujours en premier, nous attend en premier, nous aime en premier. Il est comme la fleur de l’amandier ; le prophète dit ainsi : « Elle fleurit en premier » (cf. Jr 1, 11-12). Jésus lui parle en effet ainsi : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle » (Jn 3, 16). Qu’est-ce que cette vie éternelle ? C’est l’amour démesuré et gratuit du Père que Jésus a donné sur la croix, offrant sa vie pour notre salut. Et cet amour, par l’action de l’Esprit Saint, a fait rayonner une lumière nouvelle sur la terre et dans chaque cœur humain qui l’accueille ; une lumière qui révèle les coins sombres, les duretés qui nous empêchent de porter les bons fruits de la charité et de la miséricorde.

Dimanche 7 juin 2020 - Sainte Trinité Solennité

 

Lectures de la messe

 

Première lecture (Ex 34, 4b-6.8-9)

 

En ces jours-là, Moïse se leva de bon matin, et il gravit la montagne du Sinaï comme le Seigneur le lui avait ordonné. Il emportait les deux tables de pierre. Le Seigneur descendit dans la nuée et vint se placer là, auprès de Moïse. Il proclama son nom qui est : LE SEIGNEUR. Il passa devant Moïse et proclama : « LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité. » Aussitôt Moïse s’inclina jusqu’à terre et se prosterna. Il dit : « S’il est vrai, mon Seigneur, que j’ai trouvé grâce à tes yeux, daigne marcher au milieu de nous. Oui, c’est un peuple à la nuque raide ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous ton héritage. » – Parole du Seigneur. 

 

Cantique (Dn 3, 52, 53, 54, 55, 56)

 

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères : R/ Béni soit le nom très saint de ta gloire : R/ Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire : R/ Béni sois-tu sur le trône de ton règne : R/ Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes : R/ Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim : R/ Béni sois-tu au firmament, dans le ciel, R/ 

 

Deuxième lecture (2 Co 13, 11-13)

 

Frères, soyez dans la joie, cherchez la perfection, encouragez-vous, soyez d’accord entre vous, vivez en paix, et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous. Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix. Tous les fidèles vous saluent. Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Jn 3, 16-18)

 

Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

Dimanche 7 Juin 2020 – Sainte Trinité, solennité

1ère lecture (Ex 34, 4b-6.8-9) Psaume (Ct : Dn 3,52-56) lecture (2 Co 13,11-13) Evangile (Jn 3,16-18)

 

 

Messes de la semaine    

Messe dans l’église tous les jours à 9 h

Adoration samedi de 9 h 30 à 12 h

Confessions samedi de 9 h 30 à 12 h

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Lundi 11 Juin à 20 h 30 dans l’église : la messe expliquée, rencontre des catéchumènes et leurs accompagnateurs dans l’église

 

-Samedi 20 à 18 h et Dimanche 21 Juin à 11 h : messe d’au revoir du père Frédéric Benoist après 9 ans comme curé au Raincy

 

-Samedi 20 Juin au cours de la messe : baptême des 3 catéchumènes adultes (qui auraient dû être baptisés pendant la nuit de Pâques

 

 

Dimanche 14 Juin 2020 – Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ

    1ère lecture (Dt 8,2-3.14b-16a) Psaume (Ps 147,12-15.19-20) lecture (1 Co 10,16-17) Evangile (Jn 6,51-58)

 

Pour s’inscrire aux messes en français à l’église Notre-Dame :

https://app.rendezvousalamesse.fr/93340-le-raincy-notre-dame

 

Rappel des heures de messe : Samedi soir messe anticipée du dimanche : à 18 h

 - Dimanche à 11 h

                             - Dimanche à 18 h (tout le mois de Juin)

                                   Messes de semaine : tous les jours à 9 h

           

 

Pour s’inscrire aux messes en portugais à l’église Notre-Dame :

https://app.rendezvousalamesse.fr/93340-le-raincy-communaute-portugaise

 

Rappel des heures de messe :  Samedi soir messe anticipée du dimanche : à 19 h 30

 - Dimanche à 9 h 30

C’est par ta grâce (L. Pavageau)


1. Tout mon être cherche d ́où viendra le secours,
Mon secours est en Dieu qui a créé les cieux.
De toute détresse il vient me libérer,
Lui le Dieu fidèle de toute éternité.


R. C'est par ta grâce,
Que je peux m ́approcher de toi,
C ́est par ta grâce,
Que je suis racheté.
Tu fais de moi,
Une nouvelle création,
De la mort, tu m ́as sauvé
Par ta résurrection.


2. Tu connais mes craintes, tu connais mes pensées.
Avant que je naisse, tu m ́avais appelé.
Toujours tu pardonnes d ́un amour infini.
Ta miséricorde est un chemin de vie.

 

Jubilez, criez de joie (J.-B.du Jonchay)

Jubilez, criez de joie,

Acclamez le Dieu trois fois saint !

Venez Le prier dans la paix,

Témoigner de son Amour.

Jubilez, criez de joie, pour Dieu, notre Dieu.

 

Louez le Dieu de lumière.

Il nous arrache aux ténèbres.

Devenez en sa clarté des enfants de sa lumière.

 

Louange au Père et au Fils,

Louange à l’Esprit de gloire.

Bienheureux sa Trinité, notre joie et notre vie

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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 23:03

 

           Pour s’inscrire aux messes de dimanche prochain voici le lien :

          https://app.rendezvousalamesse.fr/93340-le-raincy-notre-dame

      Rappel des heures de messe : - Samedi soir messe anticipée du dimanche : à 18 h

                                             - Dimanche à 11 h

                                             - Dimanche à 18 h (tout le mois de Juin)

                                   Messes de semaine : tous les jours à 9 h

               Toutes les messes son célébrées en l’église Notre-Dame de la Consolation                          

Regina Caeli du 24 Mai 2020 : place saint Pierre.

L’Italie célèbre l’Ascension

 

Aujourd’hui, en Italie et dans d’autres pays, on célèbre la solennité de l’Ascension du Seigneur. Le passage de l’Evangile (cf. Mt 28, 16-20) nous montre les apôtres qui se réunissent en Galilée, « sur la montagne que Jésus leur avait indiquée » (v. 16). C’est là qu’a lieu la dernière rencontre du Seigneur ressuscité avec les siens, sur la montagne. La « montagne » a une forte valeur symbolique, évocatrice. C’est sur une montagne que Jésus a proclamé les Béatitudes (cf. Mt 5, 1-12) ; c’est sur les montagnes qu’il se retirait pour prier (cf. Mt 14, 23); c’est là qu’il accueillait les foules et qu’il guérissait les malades (cf. Mt 15, 29). Mais cette fois-ci, sur la montagne, ce n’est plus le Maître qui agit et enseigne, mais c’est le Ressuscité qui demande aux disciples d’agir et d’annoncer, en leur confiant la mission de continuer son œuvre.

Il leur confie une mission auprès de toutes les nations. Il dit : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (vv. 19-20). Les contenus de la mission confiée aux apôtres sont les suivants : annoncer, baptiser, enseigner et marcher sur le chemin tracé par le Maître, c’est-à-dire l’Evangile vivant. Ce message de salut implique avant tout le devoir du témoignage — sans témoignage on ne peut pas annoncer — auquel nous aussi, les disciples d’aujourd’hui, nous sommes également appelés pour rendre compte de notre foi. Face à une tâche aussi exigeante, et en pensant à nos faiblesses, nous nous sentons inadaptés, comme les apôtres eux-mêmes se sont certainement sentis. Mais il ne faut pas se décourager, en se souvenant des paroles que Jésus leur a adressées avant son Ascension au ciel : « Je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde » (v. 20).

Cette promesse assure de la présence constante et consolante de Jésus parmi nous. Mais de quelle manière se réalise cette présence ? Par son Esprit, qui conduit l’Eglise à marcher dans l’histoire comme compagne de route de chaque homme. Cet Esprit qui, envoyé par le Christ et par le Père, opère la rémission des péchés et sanctifie tous ceux qui, repentis, s’ouvrent avec confiance à son don. Avec la promesse de rester avec nous jusqu’à la fin des temps, Jésus inaugure le style de sa présence dans le monde en tant que Ressuscité. Jésus est présent dans le monde mais avec un autre style, le style du Ressuscité, c’est-à-dire une présence qui se révèle dans la Parole, dans les sacrements, dans l’action constante et intérieure de l’Esprit Saint. La fête de l’Ascension nous dit que Jésus, bien que monté au Ciel pour demeurer glorieux à la droite du Père, est encore et toujours parmi nous : c’est de là que découlent notre force, notre persévérance et notre joie, précisément de la présence de Jésus parmi nous avec la puissance de l’Esprit-Saint.

Que la Vierge Marie accompagne notre chemin de sa protection maternelle : apprenons d’Elle la douceur et le courage pour être des témoins dans le monde du Seigneur ressuscité

UNIS A LA FOI DE TOUTE L’EGLISE

 

Il n’y a aucune discontinuité entre le Christ-Seigneur de la Transfiguration et l’Esprit de feu qui vient sur les apôtres au matin de la Pentecôte. La différence est que ce jour-là, l’Esprit descendit « avec puissance ». Les Actes nous disent que depuis plusieurs jours, ils étaient réunis en prière. Nul doute qu’ensemble ils aient évoqué avec la Vierge Marie, les événements, les paroles et les gestes du Christ Jésus durant les trois années qu’ils ont passées avec lui. Ensemble, ils échangent, approfondissent, renouvellent le message vécu au quotidien et dont, sur le moment, ils n’avaient pas saisi toute la portée. A la lumière de la Résurrection, ils relisent tout cela. Avec leurs caractères, avec leur expérience de la vie qui était la leur avant, le Christ insère sa vie divine dans la leur. « Le jour de la Pentecôte étant arrivé… » c’est à la fois un achèvement et un début. Une voie nouvelle s’ouvre devant eux et ils s’y étaient préparés.

Nous aussi nous ne pouvons entrer dans la Pentecôte à l’improviste. Il nous faut comme eux durant cinquante jours avoir assimilé toute la substance spirituelle de cette période pascale. Il nous faut avoir eu l’expérience du Christ ressuscité. ‘Ils se trouvaient tous ensemble… unis dans la prière ». C’était l’Eglise naissante. Ils priaient tous ensemble et ils trouvent les conditions nécessaires à la réception du Saint-Esprit…. Il y a 50 ans que tout s’est changé par cette résurrection du Seigneur. Il nous faut, à certains moments, nous retirer et nous enclore dans la chambre haute de notre âme. Mais nous ne pouvons les vivre séparés du Corps qu’est l’Eglise.

« Les fonctions… les activités … les dons sont variés. C’est toujours le même Dieu qui agit en tous. Nous avons été baptisés dans l’unique Esprit pour former un seul corps » (Saint Paul aux Corinthiens. 12. 13) Qui veut ignorer l’autorité des apôtres ou se passer de la présence maternelle de Marie ne peut recevoir l’Esprit-Saint dans la vérité.

Dimanche 31 mai 2020 Pentecôte Solennité - MESSE DU JOUR

 

Première lecture (Ac 2, 1-11)

 

Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours après Pâques, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel. Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient. Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient : « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 103 (104), 1ab.24ac, 29bc-30, 31.34)

 

Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! la terre s’emplit de tes biens. Tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre. Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses œuvres ! Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur. 

 

Deuxième lecture (1 Co 12, 3b-7.12-13)

 

Frères, personne n’est capable de dire : « Jésus est Seigneur » sinon dans l’Esprit Saint. Les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit. Les services sont variés, mais c’est le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu qui agit en tout et en tous. À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien. Prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Jn 20, 19-23)

 

C’était après la mort de Jésus ; le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

Chant d’entrée :

                                                                      

Souffle imprévisible, Esprit de Dieu,
Vent qui fait revivre, Esprit de Dieu,
Souffle de tempête, Esprit de Dieu,
Ouvre nos fenêtres, Esprit de Dieu !


R/ Esprit de vérité, brise du Seigneur,
Esprit de liberté, passe dans nos cœurs !
Esprit de vérité, brise du Seigneur,
Esprit de liberté, passe dans nos cœurs !

 

Flamme sur le monde, Esprit de Dieu,
Feu qui chasse l'ombre, Esprit de Dieu,
Flamme de lumière, Esprit de Dieu,
Viens dans nos ténèbres, Esprit de Dieu !

 

 

Séquence de la Pentecôte

 

Viens, Esprit Saint, en nos cœurs et envoie du haut de ciel un rayon de ta lumière. Viens en nous, père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs. Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur. Dans le labeur, le repos ; dans la fièvre, la fraîcheur ; dans les pleurs, le réconfort. Ô lumière bienheureuse, viens remplir jusqu’à l’intime le cœur de tous tes fidèles. Sans ta puissance divine, il n’est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti. Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé. À tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés. Donne mérite et vertu, donne le salut final, donne la joie éternelle. Amen. 

 

Chant d’action de grâce :

Viens, Saint-Esprit

1. Viens, Saint-Esprit, viens par ton vent Remplir le temple que je suis.

Oh, viens, Saint-Esprit, souffle puissant, Brise d'amour, courant de vie.

Souffle sur moi, souffle sur moi, souffle (bis)

 Souffle sur moi, souffle vent de Dieu.

 

2. Viens, Saint-Esprit, viens par ta pluie Mouiller la terre que je suis.

Oh, viens, Saint-Esprit, flot impétueux, Source d'amour, fleuve de vie.

Coule sur moi, coule sur moi, coule (bis)

Coule sur moi, coule pluie de Dieu.

 

3. Viens, Saint-Esprit, viens par ton feu Brûler l'offrande que je suis.

Oh, viens, Saint-Esprit, feu dévorant, Brasier d'amour, flamme de vie.

Embrase-moi, embrase-moi, brûle (bis)

Embrase-moi, brûle feu de Dieu.

 

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29 mars 2020 7 29 /03 /mars /2020 10:02

Feuille d’informations Paroissiales du 29 Mars 2020 n° 353

 

 

JESUS ET SON AMI LAZARE

La résurrection de Lazare est entourée d’une grande tendresse et d’une grande amitié. « Celui que tu aimes », est-il dit à Jésus.  » De nombreux juifs qui étaient venus entourer Marie… » « Les juifs venus avec elle pleuraient aussi. » « Voyez comme ils l’aimaient ! »

Ces Pharisiens sont bien différents de ceux qui accablent Jésus, même si quelques-uns peuvent s’étonner qu’il n’ait pas empêché Lazare de mourir. Ils le pensent comme le disent Marthe et Marie. En cela, il n’y a aucune hostilité. Ils croient en Jésus. (Jean 11. 45). A la veille des jours de la Passion, où tant de haine va se manifester, ce moment de Béthanie est une halte paisible, parce qu’elle est vécue en une humanité où peut se réaliser la gloire de Dieu : « Pour cette foule qui est autour de moi, afin qu’ils croient que tu m’as envoyé » (Jean 11. 42).

 En effet, la résurrection de Lazare est une merveilleuse illustration d’une foi déjà christologique. Elle nous montre comment, dans la personne de Jésus la nature humaine et la nature divine s’unissent sans se confondre. D’une certaine façon, l’Incarnation devient tangible et prend tout son sens. Il est l’ami, l’homme qui pleure, en même temps qu’il est la Résurrection et la vie, parce que Dieu est amour ! Pour nous aussi, la résurrection est un fait présent parce qu’en nous il est la Vie, « par son Esprit qui vit en nous » (Romains 8. 11). « Je mettrai en vous mon esprit et vous vivrez » (Ezéchiel 37. 14).

Cette rencontre de Béthanie, nous conduit au cœur du mystère de la résurrection du Christ, triomphalement célébrée au matin de Pâques. Nous ne pouvons approcher l’un des aspects du mystère du Christ sans y inclure les autres. Le Vendredi Saint et le dimanche de Pâques forment un même et unique mystère pascal.

 

 

 

Dimanche 29 Mars 2020 – 5e Dimanche de Carême, de L’année A

 

Lectures de la messe

 

 Lecture du livre du prophète Ézékiel 37,12-14

Ainsi parle le Seigneur Dieu :Je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai remonter, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d’Israël.   Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple !    Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ;je vous donnerai le repos sur votre terre. Alors vous saurez que Je suis le Seigneur :j’ai parlé et je le ferai– oracle du Seigneur. –Parole du Seigneur.

 Psaume :  R/ Près du Seigneur est l’amour, près de lui abonde le rachat. (Ps 129)

Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, Seigneur, écoute mon appel !Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !

Si tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur, qui subsistera ?Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l’homme te craigne.

J’espère le Seigneur de toute mon âme ;je l’espère, et j’attends sa parole . Mon âme attend le Seigneur plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.

Oui, près du Seigneur, est l’amour ;près de lui, abonde le rachat . C’est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.

DEUXIÈME LECTURE : Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 8, 8-11)

Frères,    ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu.   Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous.Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas.   Mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes.    Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous ,celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts 
donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (11,1-41)

    En ce temps-là,    il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur.    Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade.    Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus :« Seigneur, celui que tu aimes est malade. »   En apprenant cela, Jésus dit :« Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »    Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.    Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.    Puis, après cela, il dit aux disciples :« Revenons en Judée. »    Les disciples lui dirent :« Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? »    Jésus répondit :« N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ?Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ;    mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. »
    Après ces paroles, il ajouta :« Lazare, notre ami, s’est endormi ;mais je vais aller le tirer de ce sommeil. »    Les disciples lui dirent alors :« Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. »    Jésus avait parlé de la mort ;eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil.    Alors il leur dit ouvertement :« Lazare est mort,    et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! »    Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
dit aux autres disciples :« Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! »

    À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.    Comme Béthanie était tout près de Jérusalem– à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –,    beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
    Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.    Marthe dit à Jésus :« Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.    Mais maintenant encore, je le sais ,tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »    Jésus lui dit :« Ton frère ressuscitera. »    Marthe reprit :« Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »    Jésus lui dit :« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;    quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »    Elle répondit :« Oui, Seigneur, je le crois :tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

    Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas :« Le Maître est là, il t’appelle. »    Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.    Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
    Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ;ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.    Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit :« Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »    Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,    et il demanda :« Où l’avez-vous déposé ? »Ils lui répondirent :« Seigneur, viens, et vois. »    Alors Jésus se mit à pleurer.    Les Juifs disaient :« Voyez comme il l’aimait ! »    Mais certains d’entre eux dirent :« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

    Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre.    Jésus dit :« Enlevez la pierre. »Marthe, la sœur du défunt, lui dit :« Seigneur, il sent déjà ;c’est le quatrième jour qu’il est là. »    Alors Jésus dit à Marthe :« Ne te l’ai-je pas dit ?Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »    On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit :« Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.    Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ;mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »    Après cela, il cria d’une voix forte :« Lazare, viens dehors ! »    Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit :« Déliez-le, et laissez-le aller. »   Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui

 

 

 

 

L’église est ouverte tous les jours de 8 h à 19 h. On peut venir s’y recueillir individuellement (pas plus de 20 personnes en même temps…. Cela nous laisse de la marge ! Pas de conversations entre nous à moins d’un mètre, pas de poignées de mains, un salut de loin… le présentoir des cierges est régulièrement désinfecté … merci de votre compréhension. Munissez-vous de votre attestation.

 

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Messes : Elle est diffusée chaque jour sur KTO, les dimanches sur France 2, à la radio sur France Culture, différentes initiatives sur Youtube ou Facebook…

 

 

 

Pour célébrer le sacrement de la réconciliation : sur rendez-vous. Le bureau d’accuiel est aménagé pour les circonstances.

 

 

 

 


Prenons soin des uns des autres : un appel téléphonique… faire les courses pour une personne âgée, tout autre signe de solidarité dans le respect strict des consignes d’hygiène est possible.  Votre curé est aussi à votre disposition et à votre écoute : 01 43 81 14 98 ; 06 11 15 85 52

 

Maintenons notre soutien financier à notre paroisse : D’avance merci !!

 la Conférence des Evêques de France a mis en place le site de quête en ligne, voici les informations relatives à son utilisation :

  • le site a pour adresse: quête.catholique.fr
  • il est opérationnel dès aujourd'hui 
  • l'internaute choisit son diocèse : le nôtre est "SAINT DENIS (93)"
  • puis saisit dans la case « paroisse », le nom de la ville et le nom de sa paroisse

exemple:  Le Raincy ; Paroisse Notre Daame

  • le geste financier du fidèle reviendra à sa paroisse.
  • Vous pouvez aussi faire un don  (chèque à l’ordre de « Paroisse du Raincy ») en le déposant dans la boîte aux lettres du presbytère, 40 allée du Jardin anglais ou par la Poste
  • Pour le denier de l’Eglise (avec abattement fiscal : chèque à l’ordre de ADSD, Paroisse du Raincy (attention la maison diocésaine étant fermée pour l’instant ne vous inqiétez pas si vos chèques ne sont pas tout de suite encaissés.

 

Notre paroisse relaye des informations sur :             

Facebook : Notre-Dame du Raincy

Instagram : notredemeduraincy

Twitter : Notredameduraincy

 

Adresse postale : 40 Allée du Jardin anglais, 93340 LE RAINCY 0143811498

 

 

 

 

Méditation de l’Angelus avec le Pape François, le 22 Mars 202o

 Au centre de la liturgie de ce quatrième dimanche de carême, il y a le thème de la lumière. L’Evangile (cf. Jn 9, 1-41) raconte l’épisode de l’homme aveugle de naissance, auquel Jésus donne la vue. Ce signe miraculeux est la confirmation de l’affirmation de Jésus, qui dit de lui-même: «Je suis la lumière du monde» (v. 5), la lumière qui éclaire nos ténèbres. Jésus est ainsi. Il éclaire à deux niveaux: l’un physique et l’autre spirituel: l’aveugle reçoit d’abord la vue des yeux, puis il est conduit à la foi dans le «Fils de l’homme» (v. 35), c’est-à-dire en Jésus. C’est tout un parcours. Il serait beau aujourd’hui que vous preniez tous l’Evangile de Jean, chapitre 9, et que vous lisiez ce passage: il est tellement beau et cela nous fera beaucoup de bien de le lire une nouvelle fois, ou une deuxième fois. Les prodiges que Jésus accomplit ne sont pas des gestes spectaculaires, mais ils ont pour but de conduire à la foi à travers un chemin de transformation intérieure.

Les docteurs de la loi — qui étaient là, un groupe — s’obstinent à ne pas admettre le miracle, et ils posent des questions insidieuses à l’homme guéri. Mais celui-ci les déconcerte par la force de la réalité : «Il y a une chose que je sais: j’étais aveugle, et à présent je vois» (v. 25). Au milieu de la défiance et de l’hostilité de ceux qui l’entourent et l’interrogent incrédules, il accomplit un itinéraire qui le conduit petit à petit à découvrir l’identité de Celui qui lui a ouvert les yeux et à confesser la foi en Lui. Il le considère d’abord comme un prophète (cf. v. 17); puis il le reconnaît comme quelqu’un qui vient de Dieu (cf. v. 33); enfin, il l’accueille comme le Messie et il se prosterne devant Lui (cf. vv. 36-38). Il a compris qu’en lui donnant la vue, Jésus a «manifesté les œuvres de Dieu» (cf. v. 3).

Puissions-nous aussi faire cette expérience! Grâce à la lumière de la foi, celui qui était aveugle découvre sa nouvelle identité. Il est désormais une «nouvelle créature», en mesure de voir sa vie et le monde qui l’entoure sous une nouvelle lumière, parce qu’il est entré en communion avec le Christ, il est entré dans une autre dimension. Il n’est plus un mendiant marginalisé par la communauté; il n’est plus esclave de la cécité et du préjudice. Son chemin d’illumination est une métaphore du parcours de libération du péché auquel nous sommes appelés. Le péché est comme un voile sombre qui couvre notre visage et nous empêche de nous voir clairement nous-mêmes et le monde; le pardon du Seigneur ôte cette couche d’ombre et de ténèbres et nous redonne une nouvelle lumière. Que le Carême que nous sommes en train de vivre soit un temps opportun et précieux pour nous rapprocher du Seigneur, en demandant sa miséricorde, sous les diverses formes que notre Mère l’Eglise nous propose.

L’aveugle guéri, qui voit désormais aussi bien avec les yeux du corps qu’avec ceux de l’âme, est l’image de tout baptisé, qui plongé dans la Grâce, a été arraché aux ténèbres et placé dans la lumière de la foi. Mais il ne suffit pas de recevoir la lumière, il faut devenir lumière. Chacun de nous est appelé à accueillir la lumière divine pour la manifester à travers toute sa vie. Les premiers chrétiens, les théologiens des premiers siècles, disaient que la communauté des chrétiens, c’est-à-dire l’Eglise, était le «mystère de la lune», parce qu’elle donnait la lumière, mais ce n’était pas sa propre lumière, c'était la lumière qu’elle recevait du Christ. Nous aussi nous devons être «mystère de la lune»: donner la lumière reçue du soleil, qui est le Christ, le Seigneur. Saint Paul nous le rappelle aujourd’hui: «Conduisez-vous comme des enfants de lumière — or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité » (Ep 5, 8-9). La semence de vie nouvelle placée en nous dans le Baptême est comme l’étincelle d’un feu, qui purifie tout d'abord nous-mêmes, brûlant le mal que nous avons dans notre cœur, et qui nous permet de briller et d’éclairer. Avec la lumière de Jésus.

Que la Très Sainte Vierge Marie nous aide à imiter l’homme aveugle de l’Evangile, afin que nous puissions être inondés par la lumière du Christ et nous mettre en chemin avec Lui sur la voie du salut.

 

 

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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 14:07

 « CONFINEMENT »

"Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l'ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir… Quand je m'y suis mis, quelquefois, à considérer les diverses agitations des hommes, et les périls et les peines où ils s'exposent (…), j'ai découvert que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre." (Blaise PASCAL, Pensées, 201, 205, éd. de la Pléiade, 1936)

Il y a tout au fond de nous des espaces infinis que nous avons peur de côtoyer et que nous fuyons d'ordinaire. Une occasion nous est offerte en ces jours de les approcher, de les habiter, et de découvrir, au fond du puits sans fond que nous sommes, cette "eau vive qui jaillit en vie éternelle" (Jn 4) et que Jésus indiquait à la Samaritaine. C'est par nos profondeurs essentielles, par nos abîmes partagés, ouverts les uns aux autres comme des vases communicants, que se nouent nos véritables relations sociales. Nos distances nous rapprochent autant que nos caresses, nos majestés respectives autant, et plus sans doute, que nos facilités ordinaires.

Etonnant, ce silence qui s'entend aujourd'hui partout alentour. Qui eût cru que cela fût possible ? Nous sommes entrés, malgré nous, dans la gestation d'une civilisation différente, car c'est une civilisation différente qui doit absolument commencer à naître de cette épreuve. Il y a trop de choses dont ne voulons plus, dont nous n'en pouvons plus.

Confinons-nous dans l'infini qui fait notre dignité d'homme et notre seule valeur d'échange entre humains.

IN SILENTIO ET IN SPE ERIT FORTITVDO VESTRA "Votre sagesse sera de rester tranquilles et de garder l'espérance" (Isaïe, XXX, 15)

Union de prière pour le monde de la santé qui se dépense jusqu'à la corde, pour les scientifiques qui cherchent et vont trouver un remède, pour les différents corps mobilisés afin de faire respecter le confinement avec rigueur.

Le confinement est une exigence civique sans dispense : c'est aussi un exercice spirituel. En nous isolant, il nous fait retrouver des liens ; en mortifiant notre frénésie de vivre, il nous révèle le vital de la vie ; en nous mettant en arrêt, il fait de nous les artistes des tâches les plus humbles.

Texte de frère François Cassingéna Trévédy, moine de l’abbaye de Ligugé.

LA RENCONTRE DE JESUS ET DE L AVEUGLE-NE

Une des grandes questions qui habitaient la conscience religieuse juive au temps de Jésus était celle de l'origine du péché. La maladie, l'échec dans la vie, le malheur, étaient considérés comme une punition de Dieu. Ézéchiel voyait bien que le péché n'était pas héréditaire. Il annonçait la responsabilité individuelle (Ez 18); mais cette théologie n'avait pas prévalu sur la conception d'une contagion du péché de père en fils

Jésus est interrogé sur ce problème à partir d'un aveugle de naissance : qui est coupable, lui ou ses parents ? La réponse de Jésus rejoint celle qu'il a déjà faite à propos de faits divers comme la chute de la tour de Siloé qui avait entraîné la mort de 18 personnes (Lc 13, 4): il n'y a pas de lien obligatoire entre le péché et les maux de la vie. Job avait déjà compris cela. À travers ce qui apparaît comme un mal, peut se manifester l'œuvre de Dieu.

Il prend de la salive ; il fait de la boue avec la poussière du sol et donne des yeux neufs à l'aveugle-né. Dans ce geste, il n'est pas interdit de deviner le « Dieu potier » de la Genèse qui crée l'Homme avec la glaise du sol. En l'envoyant se laver à la piscine dite de « l'Envoyé » (Siloé), il manifeste de quelle manière lui, le Messie, recrée les hommes par le baptême.

 

L'aveugle-né n'avait pas encore vu Jésus. Il était sur le chemin de la foi. Il avait suivi ses paroles en allant à la piscine de Siloé. I1 avait déjà pris position pour lui sans le voir. Maintenant, il le rencontre et Jésus lui fait franchir une étape nouvelle dans sa foi. En étant ouvert à la question : « Crois-tu, toi, au Fils de l'Homme ? », il passe de l'incrédulité à la foi, des ténèbres à la lumière. Son cœur est prêt à voir en Jésus l'envoyé de Dieu : « Je crois, Seigneur ». Et il se prosterne devant lui.

Tout baptisé peut se reconnaître dans la démarche de l'aveugle-né. I1 y a un cheminement, des affrontements, une conversion, avant de parvenir à un acte de foi. Diverses attitudes à l'égard du Christ se révèlent : ceux qui ne voient que l'aspect extérieur du miracle sans en comprendre le sens, ceux qui sont tellement sûrs de leur vérité et de leurs traditions qu'ils sont incapables de penser que Dieu puisse être différent. Il y a aussi les peureux, les timides, qui n'osent pas prendre parti pour le Christ afin de ne pas avoir d'histoires. Le baptême entraîne ceux qui le reçoivent dans un dynamisme et les conduit à un témoignage qui va jusqu'à la persécution. Tel est le risque que prennent ceux qui choisissent de suivre le Christ, Lumière pour sortir des ténèbres du péché.

 

Dimanche 22 mars 2020 - 4ème Dimanche de Carême, de Lætare

 

Lectures de la messe

Première lecture (1 S 16, 1b.6-7.10-13a)

En ces jours-là, le Seigneur dit à Samuel : « Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. » Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! » Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. » Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. » Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! » Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. 

 

Deuxième lecture (Ep 5, 8-14)

Frères, autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière – or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité – et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur. Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt. Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler. Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière, et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Jn 9, 1.6-9.13-17.34-38)

En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance. Il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.  

L’église est ouverte tous les jours de 8 h à 19 h. On peut venir s’y recueillir individuellement (pas plus de 20 personnes en même temps…. Cela nous laisse de la marge ! Pas de conversations entre nous à moins d’un mètre, pas de poignées de mains, un salut de loin… le présentoir des cierges est régulièrement désinfecté … merci de votre compréhension. Munissez-vous de votre attestation.

Vos prêtres prient pour vous et avec vous : Tous les jours, en privé, dans la crypte, vos prêtres célèbrent les Laudes (office du matin) à 9 h ; la messe à 12 h ; les Vêpres (office du soir) à 19 h. Nous pouvons nous unir dans la prière avec vous. Vous pouvez nous envoyer vos intentions par email : paroisse.leraincy@wanadoo.fr; par téléphone ou en déposant l’intention dans la boîte aux lettres du presbytère

 

Messes : Elle est diffusée chaque jour sur KTO, les dimanches sur France 2, à la radio sur France Culture, différentes initiatives sur Youtube ou Facebook…

Pour célébrer le sacrement de la réconciliation : le samedi matin de 10 h à 12 h ou sur rendez-vous. La confession se fera à un mètre de distance et pas face à face.

 

Prenons soin des uns des autres : un appel téléphonique… faire les courses pour une personne âgée, tout autre signe de solidarité dans le respect strict des consignes d’hygiène est possible.  Votre curé est aussi à votre disposition et à votre écoute : 01 43 81 14 98 ; 06 11 15 85 52

 Maintenons notre soutien financier à notre paroisse : D’avance merci !!

Dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons, avec notamment la suspension de toute célébration dans votre église, la paroisse va connaître une chute importante de ses ressources (quêtes, cierges, intentions de messes, dons pour les mariages, baptêmes, etc..).  Mais les charges fixes (salaires, électricité, assurances, etc..) ne baissent pas !

J’en appelle donc à chaque paroissien : maintenez votre soutien financier par tous moyens :

  • en complétant votre Denier par un don en ligne sur https://saint-denis.catholique.fr/don-en-ligne
  • en versant dans le tronc des cierges (entrée à droite dans l’église) au moins l’équivalent de ce que vous auriez donné à la quête lors des messes
  • en déposant sous enveloppe dans la boite aux lettres du presbytère 40 allée du Jardin Anglais tout don en espèces ou chèque à l’ordre de la Paroisse du Raincy (ce dernier sera considéré comme Denier et bénéficiera de la réduction fiscale)NONS SON

LES S DES AUTRES

 

Le Mercredi 25 Mars : Fête de l’Annonciation du Seigneur : les cloches de l’église retentiront à 19 h 30. Allumons une bougie sur notre fenêtre pour manifester notre fraternité et notre espoir en commun. Des veilleuses seront à disposition dans l’église (merci de respecter l’offrande nécessaire dans le tronc des cierges). Un message à tous les citoyens et aux chrétiens est envoyé par nos évêques (cf pièce jointe, quelques exemplaires de la déclaration sont dans l’église).

 

 

 

Notre paroisse relaye des informations sur :             

 

Facebook : Notre-Dame du Raincy

 

Instagram : notredemeduraincy

 

Twitter : Notredameduraincy

 

Adresse postale : 40 Allée du Jardin anglais, 93340 LE RAINCY

 

 

 

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine

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