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30 décembre 2019 1 30 /12 /décembre /2019 20:50

Message de Noël du pape François

 

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9, 1).

 

Chers frères et sœurs, joyeux Noël !

 

Du sein de la mère Eglise, cette nuit, le Fils de Dieu, fait homme, est né de nouveau. Son nom est Jésus, qui signifie Dieu sauve. Le Père, Amour éternel et infini, l’a envoyé dans le monde non pas pour le condamner, mais pour le sauver (cf. Jn 3, 17). Le Père l’a dit, avec une immense miséricorde. Il l’a dit pour tous. Il l’a dit pour toujours. Et Il est né, comme une petite flamme allumée dans l’obscurité et dans le froid de la nuit.

 

Cet Enfant, né de la Vierge Marie, est la Parole de Dieu faite chair. La Parole qui a orienté le cœur et les pas d’Abraham vers la terre promise, et continue d’attirer ceux qui font confiance aux promesses de Dieu. La Parole qui a guidé les Hébreux sur le chemin de l’esclavage à la liberté, et continue à appeler les esclaves de tout temps, même d’aujourd’hui, à sortir de leurs prisons. C’est une Parole plus lumineuse que le soleil, incarnée dans un petit fils d’homme, Jésus, lumière du monde. Pour cela, le prophète s’exclame : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9, 1). Oui, il y a des ténèbres dans les cœurs humains, mais plus grande est la lumière du Christ. Il y a des ténèbres dans les relations personnelles, familiales, sociales, mais plus grande est la lumière du Christ. Il y a des ténèbres dans les conflits économiques, géopolitiques et écologiques, mais plus grande est la lumière du Christ.

 

Que le Christ soit lumière pour les nombreux enfants qui subissent la guerre et les conflits au Moyen Orient et dans divers Pays du monde. Qu’Il soit le réconfort du bien-aimé peuple syrien qui ne voit pas encore la fin des hostilités qui ont déchiré le Pays en cette décennie. Qu’Il secoue les consciences des hommes de bonne volonté. Qu’Il inspire les gouvernants et la communauté internationale à trouver des solutions qui garantissent la sécurité et la coexistence pacifique des peuples de la Région et qu’Il mette fin à leurs souffrances. Qu’Il soit un soutien pour le peuple libanais, afin qu’il puisse sortir de la crise actuelle et redécouvre sa vocation d’être un messager de liberté et d’harmonieuse coexistence pour tous.

Que le Seigneur Jésus soit lumière pour la Terre Sainte où Il est né, le Sauveur de l’homme, et où continue l’attente de nombreuses personnes qui, bien qu’étant fatigués mais sans se décourager, attendent des jours de paix, de sécurité et de prospérité. Qu’Il soit la consolation pour l’Iraq, traversé par des tensions sociales, et pour le Yémen, éprouvé par une grave crise humanitaire.

 

Que le petit Enfant de Bethléem soit une espérance pour tout le Continent américain, où plusieurs Nations traversent une période d’agitations sociales et politiques. Qu’Il fortifie le cher peuple vénézuélien, longuement éprouvé par des tensions politiques et sociales et qu’Il ne lui fasse pas manquer l’aide dont il a besoin. Qu’Il bénisse les efforts de tous ceux qui s’engagent pour favoriser la justice et la réconciliation et s’efforcent de surmonter les multiples crises et les nombreuses formes de pauvreté qui offensent la dignité de toute personne.

 

Qu’Il soit la lumière, le Rédempteur du monde, pour la chère Ukraine, qui aspire à des solutions concrètes pour une paix durable.

 

Que le Seigneur qui est né soit la lumière pour les peuples de l’Afrique, où persistent des situations sociales et politiques qui contraignent souvent les personnes à émigrer, en les privant d’une maison et d’une famille. Qu’Il soit la paix pour la population qui vit dans les régions orientales de la République Démocratique du Congo, meurtrie par des conflits persistants. Qu’Il soit le réconfort pour tous ceux qui souffrent à cause des violences, des calamités naturelles ou des urgences sanitaires.

 

Qu’Il soit le réconfort pour tous ceux qui sont persécutés à cause de leur foi religieuse, spécialement les missionnaires et les fidèles kidnappés, et pour tous ceux qui tombent victimes des attaques de la part des groupes extrémistes, surtout au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Nigéria.

 

Que le Fils de Dieu, descendu du Ciel sur la terre, soit une défense et un soutien pour tous ceux qui, à cause de ces différentes injustices et d’autres, doivent émigrer dans l’espérance d’une vie sûre. C’est l’injustice qui les oblige à traverser des déserts et des mers, transformés en cimetières. C’est l’injustice qui les contraint à subir des abus innommables, l’esclavage de toutes sortes et des tortures dans des camps de détention inhumains. C’est l’injustice qui les refoule des lieux où ils pourraient avoir l’espérance d’une vie digne et leur fait trouver des murs d’indifférence.

 

Que l’Emmanuel soit lumière pour toute l’humanité blessée. Qu’il assouplisse notre cœur souvent endurci et égoïste et qu’Il fasse de nous des instruments de son amour. Qu’à travers nos pauvres visages, Il donne son sourire aux enfants du monde entier : à ceux qui sont abandonnés et à ceux qui ont subi des violences. A travers nos pauvres faibles bras, qu’Il revête les pauvres qui n’ont rien pour se couvrir, qu’Il donne le pain aux affamés, qu’Il soigne les malades. Par notre fragile compagnie, qu’Il soit proche des personnes âgées et de celles qui sont seules, des migrants et des marginalisés.

En ce jour de fête, qu’Il donne à tous sa tendresse et illumine les ténèbres de ce monde.

Première lecture (Si 3, 2-6.12-14)

Le Seigneur glorifie le père dans ses enfants, il renforce l’autorité de la mère sur ses fils. Celui qui honore son père obtient le pardon de ses péchés, celui qui glorifie sa mère est comme celui qui amasse un trésor. Celui qui honore son père aura de la joie dans ses enfants, au jour de sa prière il sera exaucé. Celui qui glorifie son père verra de longs jours, celui qui obéit au Seigneur donne du réconfort à sa mère. Mon fils, soutiens ton père dans sa vieillesse, ne le chagrine pas pendant sa vie. Même si son esprit l’abandonne, sois indulgent, ne le méprise pas, toi qui es en pleine force. Car ta miséricorde envers ton père ne sera pas oubliée, et elle relèvera ta maison si elle est ruinée par le péché. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 127 (128), 1-2, 3, 4-5)

Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! Tu te nourriras du travail de tes mains : Heureux es-tu ! À toi, le bonheur ! Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier. Voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. De Sion, que le Seigneur te bénisse ! Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie. 

 

Deuxième lecture (Col 3, 12-21)

Frères, puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes sanctifiés, aimés par lui, revêtez-vous de tendresse et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonné : faites de même. Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait. Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés, vous qui formez un seul corps. Vivez dans l’action de grâce. Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres en toute sagesse ; par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance. Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père. Vous les femmes, soyez soumises à votre mari ; dans le Seigneur, c’est ce qui convient. Et vous les hommes, aimez votre femme, ne soyez pas désagréables avec elle. Vous les enfants, obéissez en toute chose à vos parents ; cela est beau dans le Seigneur. Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants ; vous risqueriez de les décourager. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Mt 2, 13-15.19-23)

Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils. Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. » Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël. Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen. – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

Dimanche 29 décembre 2019 – Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph, fête

1ère lecture (Si 3,2-6.12-14) Psaume (Ps 127,1-5) lecture (Col 3, 12-21) Evangile (Mt 2,13-15.19-23)

 

 

Messes de la semaine                                                                    

- Pas de messe à 9 h Lundi, mardi, jeudi et vendredi

 

-Mercredi 1er janvier : Marie, mère de Dieu : messe à la crypte à 10 h 30.

 

Samedi adoration du Saint Sacrement et confessions de 10 h à 12 h.

 

 

Le Père Frédéric BENOIST n’assurera pas la permanence du jeudi 3 janvier de 17 à 19 h. Permanence d’accueil dans l’église samedi de 16 h à 18 h par un laïc.

 

 Dimanche 5 Janvier 2020 – Épiphanie du Seigneur, solennité

1ère lecture (Is 60,1-6) Psaume (Ps 71,1-2.7-8.10-13) lecture (Ep 3,2-3a.5-6) Evangile (Mt 2,1-12)

Messe anticipée à 18 h à Saint-Louis - Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

 

À noter : Cycle de formation bioéthique « Quel sens à la vie ? » : 4 soirées de formation les lundis 13, 20, 27 janvier et

3 février 2020 à 20 h 15 salle Pierre Lefeuvre, 4 Allée de Verdun – Inscription en ligne sur www.universitedelavie.fr

Contact : Michel Ange ou Isabelle LOPEZ au 06 87 57 49 03

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine
20 décembre 2019 5 20 /12 /décembre /2019 22:16

 

Jésus veut « veut revenir pour guérir nos maladies et nous donner sa joie »

 

« Convertir l’idée que nous avons de Dieu », suggère le pape François

 

Paroles du pape François avant l’angélus

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

En ce troisième dimanche de l’Avent, appelé dimanche « de la joie », la Parole de Dieu nous invite d’une part à la joie, et d’autre part à la prise de conscience que l’existence comporte également des moments de doute, pendant lesquels il est difficile de croire. La joie et le doute sont deux expériences qui font partie de notre vie.

À l’invitation explicite à la joie du prophète Isaïe : « Que le désert et la terre sèche se réjouissent, que la steppe se réjouisse et s’épanouisse » (35,1), s’oppose, dans l’Evangile, le doute de Jean-Baptiste : « Es-tu celui qui doit venir ou faut-il en attendre un autre ? » (Mt 11, 3).

En effet, le prophète voit au-delà de la situation : il a devant lui des gens découragés, des mains faibles, des genoux tremblants, des cœurs perdus (cf. 35.3-4). C’est la même réalité qui éprouve la foi en tout temps. Mais l’homme de Dieu regarde au-delà, car le Saint-Esprit fait sentir à son cœur la puissance de sa promesse, et il annonce le salut : « Courage, ne craignez pas ! Voici votre Dieu, […] Il vient pour vous sauver » (v. 4). Et puis tout se transforme : le désert fleurit, la consolation et la joie s’emparent des cœurs perdus, les boiteux, les aveugles, les muets sont guéris (cf. vv. 5-6). C’est ce qui s’accomplit avec Jésus : « les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, l’Évangile est annoncé aux pauvres » (Mt 11, 5).

Cette description nous montre que le salut enveloppe l’homme tout entier et le régénère. Mais cette nouvelle naissance, avec la joie qui l’accompagne, suppose toujours une mort à nous-mêmes et au péché qui est en nous. D’où l’appel à la conversion, qui est la base de la prédication à la fois du Baptiste et de Jésus ; en particulier, il s’agit de convertir l’idée que nous avons de Dieu. Et le temps de l’Avent nous encourage à le faire précisément par la question que Jean-Baptiste pose à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » (Mt 11, 3). Nous pensons : pendant toute sa vie, Jean a attendu le Messie ; son style de vie, son propre corps est façonné par cette attente. C’est aussi pourquoi Jésus le loue par ces paroles : nul n’est plus grand que lui parmi ceux qui sont nés d’une femme (cf. Mt 11,11).

Et pourtant, lui aussi a dû se convertir à Jésus. Comme Jean, nous aussi nous sommes appelés à reconnaître le visage que Dieu a choisi d’assumer en Jésus-Christ, humble et miséricordieux.

L’Avent est un temps de grâce. Il nous dit qu’il ne suffit pas de croire en Dieu : il faut purifier chaque jour notre foi. Il s’agit de se préparer à accueillir non pas un personnage de conte de fées, mais le Dieu qui nous appelle, nous implique et devant qui un choix s’impose. L’enfant qui gît dans la crèche a le visage de nos frères et sœurs les plus nécessiteux, des pauvres qui « sont les privilégiés de ce mystère et, souvent, ceux qui sont le plus capables de reconnaître la présence de Dieu au milieu de nous » (Lettre apostolique Admirabile signum, 6).

Que la Vierge Marie nous aide, pour qu’à l’approche de Noël, nous ne nous laissions pas distraire par les choses extérieures, mais que nous faisions de la place dans notre cœur à Celui qui est déjà venu et veut revenir pour guérir nos maladies et nous donner sa joie.

NOTRE PARCOURS AVEC MARIE ET JOSEPH

Si Joseph et Marie sont les éducateurs de Jésus, leur enfant est aussi leur pédagogue dont chaque geste et chaque parole résonnent et s’inscrivent dans leur cœur en les replaçant dans l’exigence initiale : « Qui est ma mère ? Celle qui fait la volonté de mon Père. » (Luc 8. 20)

L’Eglise, par le temps de l’Avent, nous propose un même parcours pédagogique, car il nous faut chaque année et sans cesse reprendre conscience de la réalité de notre foi : Dieu lui-même, en Jésus-Christ, est venu rejoindre l’humanité pour son salut. Cette reprise de conscience est d’autant plus nécessaire que nous vivons en permanence une lutte intérieure entre la grâce de la foi qui nous invite à l’ouverture à Celui qui nous dépasse et la pesanteur humaine qui nous conduit au terre-à-terre immédiat.

C’est là l’enjeu de notre conversion. L’homme livré à lui-même fait l’expérience spontanée de sa finitude. A ce niveau, deux chemins paraissent possibles : ou bien rêver pour se donner quelques raisons de vivre, ou bien réduire peu à peu le champ de ses illusions pour survivre. Mais… La foi nous propose un autre chemin. Elle est le mouvement par lequel, comme Joseph et Marie, l’homme et la femme que nous sommes accueillent la vision de Dieu sur nous-mêmes. Elle dépasse ainsi et souvent notre vision superficielle des choses, celle qui nous empêche bien souvent d’accéder à leur vérité. Ce n’est pas sans lutte intérieure que l’on peut entrer dans cette certitude que l’invisibilité apparente de Dieu atteste de sa présence.

Première lecture (Is 7, 10-16)

 

En ces jours-là, le Seigneur parla ainsi au roi Acaz : « Demande pour toi un signe de la part du Seigneur ton Dieu, au fond du séjour des morts ou sur les sommets, là-haut. » Acaz répondit : « Non, je n’en demanderai pas, je ne mettrai pas le Seigneur à l’épreuve. » Isaïe dit alors : « Écoutez, maison de David ! Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes : il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu ! C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). De crème et de miel il se nourrira, jusqu’à ce qu’il sache rejeter le mal et choisir le bien. Avant que cet enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, la terre dont les deux rois te font trembler sera laissée à l’abandon. » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 23 (24), 1-2, 3-4ab, 5-6)

Au Seigneur, le monde et sa richesse, la terre et tous ses habitants ! C’est lui qui l’a fondée sur les mers et la garde inébranlable sur les flots. Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint ? L’homme au cœur pur, aux mains innocentes, qui ne livre pas son âme aux idoles. Il obtient, du Seigneur, la bénédiction, et de Dieu son Sauveur, la justice. Voici le peuple de ceux qui le cherchent ! Voici Jacob qui recherche ta face ! 

 

Deuxième lecture (Rm 1, 1-7)

Paul, serviteur du Christ Jésus, appelé à être Apôtre, mis à part pour l’Évangile de Dieu, à tous les bien-aimés de Dieu qui sont à Rome. Cet Évangile, que Dieu avait promis d’avance par ses prophètes dans les saintes Écritures, concerne son Fils qui, selon la chair, est né de la descendance de David et, selon l’Esprit de sainteté, a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d’entre les morts, lui, Jésus Christ, notre Seigneur. Pour que son nom soit reconnu, nous avons reçu par lui grâce et mission d’Apôtre, afin d’amener à l’obéissance de la foi toutes les nations païennes, dont vous faites partie, vous aussi que Jésus Christ a appelés. À vous qui êtes appelés à être saints, la grâce et la paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Mt 1, 18-24)

Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse. – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

Dimanche 22 décembre 2019 – 4ème dimanche de l’Avent

1ère lecture (Is 7,10-16) Psaume (Ps 23,1-6) lecture (Rm 1,1-7) Evangile (Mt 1,18-24)

 

 

Messes de la semaine                                                                    

- Pas de messe Mardi 24 et Jeudi 26 à 9 h

Samedi adoration du Saint-Sacrement et confessions de 10 h à 12 h

-Permanence d’accueil dans l’église le jeudi de 17 à 19 h par le Père Frédéric BENOIST,

et samedi de 16 h à 18 h par un laïc.

 

Rendez-vous de la semaine

 

MESSES DE NOEL 

 

Mardi 24 décembre :                                                       

18 h Messe et Veillée de Noël                                        

Minuit Messe solennelle

 

Mercredi 25 décembre

10 h 30 Messe du jour de Noël

Pour faire une démarche de la réconciliation

Mardi 24 Décembre de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h

 

Dimanche 29 décembre 2019 – Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph, fête

1ère lecture (Si 3,2-6.12-14) Psaume (Ps 127,1-5) lecture (Col 3, 12-21) Evangile (Mt 2,13-15.19-23)

Messe anticipée à 18 h à Saint-Louis - Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

À noter : Alliance VITA, Cycle de formation bioéthique « Quel sens à la vie ? » : 4 soirées de formation les lundis 13, 20, 27 janvier et 3 février 2020 à 20 h 15 salle Pierre Lefeuvre, 4 Allée de Verdun – Inscription en ligne sur www.universitedelavie.fr

Contact : Michel Ange ou Isabelle LOPEZ au 06 87 57 49 03

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13 décembre 2019 5 13 /12 /décembre /2019 19:48

Méditation pour l’Immaculée conception (Traduction intégrale)

Méditation du pape François

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

Aujourd’hui nous célébrons la solennité de Marie Immaculée, qui est fêtée dans le contexte de l’Avent, temps d’attente : Dieu accomplira ce qu’il a promis. Mais dans cette fête il nous est annoncé que quelque chose est déjà accompli, dans la personne et dans la vie de la Vierge Marie. Nous regardons aujourd’hui le début de cet accomplissement, avant même la naissance de la Mère du Seigneur. En effet, son immaculée conception nous conduit à ce moment précis où la vie de Marie a commencé à palpiter dans le sein de sa mère : l’amour sanctifiant de Dieu était déjà présent là, en la préservant de la contamination du mal qui est l’héritage commun de la famille humaine.

 

Dans l’Évangile d’aujourd’hui résonne le salut de l’Ange à Marie : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » (Lc 1,28). Dieu l’a toujours pensée et voulue, dans son insondable dessein, comme une créature pleine de grâce, c’est-à-dire comblée de son amour. Mais pour être comblé il faut faire de la place, se vider, s’effacer. Comme l’a fait Marie, qui a su se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu et se fier totalement à sa volonté, en l’accueillant sans réserve dans sa vie. Si bien qu’en elle la Parole s’est faite chair. Cela a été possible grâce à son “oui”. A l’ange qui lui demande sa disponibilité à devenir la mère de Jésus, Marie répond : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » (v. 38).

 

Marie ne se perd pas dans les raisonnements, elle ne met pas des obstacles au Seigneur, mais elle se confie et laisse de la place à l’action de l’Esprit Saint avec promptitude. Elle met tout de suite à disposition de Dieu tout son être et son histoire personnelle, pour que la Parole et la volonté de Dieu les modèlent et les conduisent à leur accomplissement. Ainsi, en correspondant parfaitement au projet de Dieu sur elle, Marie devient la “toute belle”, la “toute sainte”, mais sans la moindre ombre d’autosatisfaction. Elle est humble. Elle est un chef d’œuvre, mais en restant humble, petite, pauvre. En elle se reflète la beauté de Dieu qui est tout amour, grâce, don de soi.

J’aime aussi souligner les mots avec lesquels Marie se définit en se remettant à Dieu : elle se professe «la servante du Seigneur ». Le “oui” de Marie à Dieu assume depuis le début l’attitude du service, de l’attention aux besoins d’autrui. La visite à Élisabeth, qui suit immédiatement l’Annonciation, en témoigne concrètement. La disponibilité envers Dieu se rencontre dans la disponibilité à se charger des besoins du prochain. Tout cela sans bruit et sans ostentation, sans chercher les places d’honneur, sans publicité, parce que la charité et les œuvres de miséricorde n’ont pas besoin d’être présentées comme un trophée. Les œuvres de miséricorde se font dans le silence, de façon cachée, sans se vanter de les faire. Dans nos communautés aussi, nous sommes appelés à suivre l’exemple de Marie, en pratiquant le style de la discrétion et de la vie cachée.

 

Que la fête de notre Mère nous aide à faire de toute notre vie un “oui” à Dieu, un “oui” fait d’adoration envers Lui et de gestes quotidiens d’amour et de service.

JEAN-BAPTISTE NOTRE PRECURSEUR

L’attitude de Jean éclaire à la fois celle des anciens prophètes et la nôtre, chrétiens d’aujourd’hui, comme nous le rappelle saint Jacques (Jacques 7. 10).

 

Les prophètes, car tous ont eu à dire : le Seigneur est proche et il va venir juger son peuple. La bonne nouvelle dont ils étaient les porteurs dépassaient infiniment tous les projets humains et toutes les idées que les hommes peuvent se faire sur Dieu. Tous, ils ont eu à affronter l’incrédulité de leur entourage et des puissants. Beaucoup ont eu à subir la persécution au nom de la vérité dont ils étaient les témoins. Telle a bien été la mission de Jean-Baptiste en annonçant un salut dont la réalisation est bien au-delà de l’idée qu’il pouvait s’en faire.

 

Nous sommes dans la même situation. Nous croyons que, dans le Christ, les temps sont accomplis. Et cependant nous sommes encore dans l’attente, comme Jean dans sa prison. La douleur et le doute ne sont pas éliminés. Comme les prophètes et Jean le Baptiste nous avons à témoigner non seulement d’une proximité, mais aussi d’une présence puisqu’il est déjà venu.

 

L’épreuve, la souffrance et l’échec ébranlent parfois notre foi. Le doute s’insinue dans nos cœurs et notre espoir devient interrogation.

 

Nous le lui demandons, en chaque eucharistie : »Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves, en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus-Christ notre sauveur… » Message irréaliste et irréalisable pour beaucoup de nos contemporains, mais réalisable dans la foi, comme le voyons par tant de témoins aujourd’hui aussi bien au Moyen Orient, en Asie comme en Afrique.

 

La messe du dimanche 15 Décembre à 10 h 30 est célébrée d’intentions pour les familles chrétiennes qui ont été victimes des terroristes islamistes ces deux dernières semaines au Burkina Faso et au Nigeria.

Plus de 4 300 chrétiens ont été persécutés en 2018, dont 97% en Afrique

Prions ces hommes ces femmes et ces enfants

Première lecture (Is 35, 1-6a.10)

Le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent ! Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme la rose, qu’il se couvre de fleurs des champs, qu’il exulte et crie de joie ! La gloire du Liban lui est donnée, la splendeur du Carmel et du Sarone. On verra la gloire du Seigneur, la splendeur de notre Dieu. Fortifiez les mains défaillantes, affermissez les genoux qui fléchissent, dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. » Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie. Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie. Allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuient. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 145 (146), 7, 8, 9ab.10a)

Le Seigneur fait justice aux opprimés, aux affamés, il donne le pain, le Seigneur délie les enchaînés. Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes. Le Seigneur protège l’étranger, il soutient la veuve et l’orphelin. D’âge en âge, le Seigneur régnera. 

 

Deuxième lecture (Jc 5, 7-10)

Frères, en attendant la venue du Seigneur, prenez patience. Voyez le cultivateur : il attend les fruits précieux de la terre avec patience, jusqu’à ce qu’il ait fait la récolte précoce et la récolte tardive. Prenez patience, vous aussi, et tenez ferme car la venue du Seigneur est proche. Frères, ne gémissez pas les uns contre les autres, ainsi vous ne serez pas jugés. Voyez : le Juge est à notre porte. Frères, prenez pour modèles d’endurance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Mt 11, 2-11)

En ce temps-là, Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ. Il lui envoya ses disciples et, par eux, lui demanda : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? un roseau agité par le vent ? Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ? un homme habillé de façon raffinée ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète. C’est de lui qu’il est écrit : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi. Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

 

CALENDRIER

 

Dimanche 15 décembre 2019 – 3ème dimanche de l’Avent

1ère lecture (Is 35, 1-6a.10) Psaume (Ps 145,7-10) lecture (Jc 5,7-10) Evangile (Mt 11,2-11)

 

 

Messes de la semaine             

                                                      

- Messe tous les jours de la semaine à 9 h sauf vendredi où la messe est à 8 h 30

Samedi adoration du Saint-Sacrement et confessions de 10 h à 12 h

-Permanence d’accueil dans l’église le jeudi de 17 à 19 h par le Père Frédéric BENOIST,

et samedi de 16 h à 18 h par un laïc.

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Mardi 17 Décembre de 12 h à 17 h à la Maison diocésaine : réunion du conseil presbytéral

-Mardi 17 Décembre à 20 h au presbytère : réunion du service diocésain de la pastorale familiale

-Jeudi 19 Décembre à 10 h dans l’église célébration de Noël des enfants de l’École Saint-Louis

-Vendredi 20 Décembre à 8 h 30 dans l’église : messe de l’Avent des collégiens et lycéens du groupe scolaire Saint-Louis Sainte-Clotilde

-Vendredi 20 Décembre à 14 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des Équipes Saint-Vincent

 

MESSES DE NOEL en l'Eglise Notre-Dame du Raincy

 

Mardi 24 décembre :                                       

18 h: Messe et Veillée de Noël                                        

Minuit : Messe solennelle

Mercredi 25 décembre

10 h 30 :  Messe du jour de Noël

 

Pour vivre le sacrement de la réconciliation

Samedi 21 Décembre de 10 h à 12 h

Mardi 24 Décembre de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h

 

 

 

 

 Dimanche 22 décembre 2019 – 4ème dimanche de l’Avent

1ère lecture (Is 7,10-16) Psaume (Ps 23,1-6) lecture (Rm 1,1-7) Evangile (Mt 1,18-24)

Messe anticipée à 18 h à Saint-Louis - Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

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8 décembre 2019 7 08 /12 /décembre /2019 19:40

Noël : « Jésus vient tous les jours dans nos vies et il reviendra »

 

 Paroles du pape François avant l’angélus

Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd’hui, premier dimanche de l’Avent, une nouvelle année liturgique commence. Au cours de ces quatre semaines de l’Avent, la liturgie nous amène à célébrer la Nativité de Jésus, car elle nous rappelle qu’il vient tous les jours dans nos vies et qu’il reviendra glorieusement à la fin des temps. Cette certitude nous conduit à envisager l’avenir avec confiance, comme nous le demande le prophète Isaïe, qui, par sa voix inspirée, accompagne tout le chemin de l’Avent.

 

Dans la première lecture d’aujourd’hui, Isaïe prophétise qu’à la fin des jours, la montagne du temple du Seigneur sera placée au sommet des montagnes et s’élèvera au-dessus des collines ; tous les peuples y afflueront « (2,2). Le temple du Seigneur à Jérusalem est présenté comme le point de convergence et de rencontre de tous les peuples.

 

Après l’incarnation du Fils de Dieu, Jésus lui-même s’est révélé être le véritable temple. Par conséquent, la vision merveilleuse d’Isaïe est une promesse divine et nous pousse à adopter une attitude de pèlerinage, de chemin vers le Christ, sens et fin de toute l’histoire.

 

Combien ont faim et soif de justice, ils ne peuvent la trouver qu’en suivant les voies du Seigneur ; tandis que le mal et le péché viennent du fait que les individus et les groupes sociaux préfèrent suivre des chemins dictés par des intérêts égoïstes, qui provoquent des conflits et des guerres.

 

L’Avent est le bon moment pour accueillir la venue de Jésus qui vient comme un messager de la paix nous montrer les voies de Dieu. Dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus nous exhorte à être prêts pour sa venue : « Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra » (Mt 24.42). Regarder ne signifie pas avoir les yeux grands ouverts, mais avoir le cœur libre et orienté dans la bonne direction, c’est-à-dire vouloir donner et servir. C’est regarder ! Le sommeil dont nous devons nous réveiller est constitué par l’indifférence, la vanité, l’impossibilité d’établir de véritables relations humaines, l’incapacité de prendre en charge un frère solitaire, abandonné ou malade.

 

L’attente de Jésus qui vient doit donc se traduire par un engagement de vigilance. Il s’agit avant tout de s’émerveiller de l’action de Dieu, de ses surprises et de lui donner la primauté. La vigilance signifie aussi, concrètement, être attentif à notre prochain en difficulté, se laisser interpeller par ses besoins, sans attendre qu’il ou elle demande de l’aide, mais apprendre à prévenir, anticiper, comme Dieu le fait toujours avec nous.

 

Que Marie, Vierge vigilante et mère de l’espérance, nous guide sur ce chemin en nous aidant à tourner notre regard vers la « montagne du Seigneur », image de Jésus-Christ, qui attire à lui tous les hommes et tous les peuples.

L’ESPRIT DE DIEU REPOSE SUR MOI

Le Seigneur Dieu fait partager à son Messie, la plénitude de ce qu’Il est. L’Esprit du Seigneur est toute une « description théologique » de Dieu lui-même qui est sagesse, discernement, force, connaissance. C’est également la mise en relation du « comportement » de Dieu avec le nôtre : « Il ne juge pas selon les apparences, » mais en vérité ; il est fidélité et amour pour les pauvres. La conversion qui nous est demandée doit être ouverture à nos frères « comme le Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu. » (Romains 15. 7) Bien plus, puisque la miséricorde de Dieu est universelle et dépasse le peuple des baptisés ; notre ouverture à nos frères doit être tout autant universelle : ». Les nations peuvent lui rendre gloire. » (Romains 15. 9). Au seuil de sa vie publique, à Nazareth, le Seigneur Jésus affirme : « L’Esprit de Dieu repose sur moi » (Luc 5. 16 et ss) Il est venu « pour la gloire de Dieu et le salut du monde. » Il est d’ailleurs significatif que Jésus affirme, dans ce même discours à Nazareth, l’universalité de sa mission, en évoquant la guérison de Naaman le Syrien. (Luc. 4. 27)

Un autre axe de réflexion ressort des lectures choisies pour ce dimanche : la réconciliation et la conversion. Ce sont les fruits des temps messianiques. Réconciliation de la nature. Même l’antique serpent du livre de la Genèse (Gen. 3. 1) ne sera plus porteur de mort : ». Le nourrisson s’amusera sur le nid du cobra ; sur le trou de la vipère, l’enfant étendra la main. » (Isaïe 11. 8) Réconciliation ethnique également, puisqu’autour du descendant de David, toutes les nations pourront se rassembler. « Les nations le chercheront. » (Isaïe 11. 10) La réconciliation par laquelle le Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu, doit être pour nous une exigence de nous réconcilier avec tous les hommes : ». Accueillez-vous donc les uns les autres. » Tous ces biens messianiques ne nous seront donnés que si « la connaissance du Seigneur remplit le pays. » (Isaïe 11. 9) Saint Paul le rappelle aux Romains : ». Les Livres saints ont été écrits pour nous instruire. » (Romains 15. 4) et ils nous conduisent à cette connaissance.

Réconciliation difficile qui suppose et nécessite une véritable conversion, en grec « metanoia ». Dans ce terme grec, il y a à la fois » changement de direction, » et, s’il le faut, « correction de notre pensée et de notre agir. » D’une certaine manière, nous pourrions adopter le sens contemporain qu’utilisent les skieurs quand ils pratiquent « une conversion avec leurs skis ». Rien ne nous dispense de la conversion, pas même l’appartenance au Peuple de Dieu, pas même d’être fils d’Abraham. Jean le Baptiste proclame cette « metanoia » comme nécessaire et urgente puisque le Royaume est tout proche. Jésus retrouvera les mêmes mots (Matthieu 4. 17)

Dieu garantit les promesses faites aux pères. Il manifeste ainsi sa fidélité. Mais le Peuple de Dieu doit reconnaître son infidélité qui est le péché par excellence. Il doit le reconnaître s’il veut être disposé à la venue du Royaume. Et tout autant que le péché, Israël doit modifier sa vision du Royaume afin d’accueillir comme une autre manifestation de la miséricorde de Dieu, l’entrée des nations païennes dans l’alliance. « Le lion comme le bœuf, mangera du fourrage. » (Isaïe 11. 7) « Les nations païennes peuvent lui rendre gloire. » (Romains 15. 9).

Première lecture (Is 11, 1-10)

 

En ce jour-là, un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur – qui lui inspirera la crainte du Seigneur. Il ne jugera pas sur l’apparence ; il ne se prononcera pas sur des rumeurs. Il jugera les petits avec justice ; avec droiture, il se prononcera en faveur des humbles du pays. Du bâton de sa parole, il frappera le pays ; du souffle de ses lèvres, il fera mourir le méchant. La justice est la ceinture de ses hanches ; la fidélité est la ceinture de ses reins. Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. La vache et l’ourse auront même pâture, leurs petits auront même gîte. Le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage. Le nourrisson s’amusera sur le nid du cobra ; sur le trou de la vipère, l’enfant étendra la main. Il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer. Ce jour-là, la racine de Jessé sera dressée comme un étendard pour les peuples, les nations la chercheront, et la gloire sera sa demeure. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 71 (72), 1-2, 7-8, 12-13, 17)

 

Dieu, donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice. Qu’il gouverne ton peuple avec justice, qu’il fasse droit aux malheureux ! En ces jours-là, fleurira la justice, grande paix jusqu’à la fin des lunes ! Qu’il domine de la mer à la mer, et du Fleuve jusqu’au bout de la terre ! Il délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours. Il aura souci du faible et du pauvre, du pauvre dont il sauve la vie. Que son nom dure toujours ; sous le soleil, que subsiste son nom ! En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ; que tous les pays le disent bienheureux ! 

 

Deuxième lecture (Rm 15, 4-9)

 

Frères, tout ce qui a été écrit à l'avance dans les livres saints l’a été pour nous instruire, afin que, grâce à la persévérance et au réconfort des Écritures, nous ayons l’espérance. Que le Dieu de la persévérance et du réconfort vous donne d’être d’accord les uns avec les autres selon le Christ Jésus. Ainsi, d’un même cœur, d’une seule voix, vous rendrez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu. Car je vous le déclare : le Christ s’est fait le serviteur des Juifs, en raison de la fidélité de Dieu, pour réaliser les promesses faites à nos pères ; quant aux nations, c'est en raison de sa miséricorde qu'elles rendent gloire à Dieu, comme le dit l’Écriture : C’est pourquoi je proclamerai ta louange parmi les nations, je chanterai ton nom. – Parole du Seigneur

 

 

Évangile (Mt 3, 1-12)

 

En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » Jean est celui que désignait la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés. Voyant beaucoup de pharisiens et de sadducéens se présenter à son baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit digne de la conversion. N’allez pas dire en vous-mêmes : ‘Nous avons Abraham pour père’ ; car, je vous le dis : des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient dans sa main la pelle à vanner, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

Dimanche 8 décembre 2019 – 2ème dimanche de l’Avent

1ère lecture (Is 11,1-10) Psaume (Ps 71,1-2.7-8.12-13.17) lecture (Rm 15,4-9) Evangile (Mt 3,1-12)

 

 

Messes de la semaine   

                                                                   

- Tous les jours de la semaine : messe à 9 h 

Samedi adoration du Saint-Sacrement et confessions de 10 h à 12 h

-Permanence d’accueil dans l’église le jeudi de 17 à 19 h par le Père Frédéric BENOIST,

Et vendredi de 17 h à 18 h et samedi de 16 h à 18 h par un laïc.

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Jeudi 12 décembre à 19 h : réunion de parents de l’école Saint-Louis Sainte-Clotilde dont les enfants préparent la Première Communion

 

-Jeudi 12 Décembre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion de préparation de la Veillée de Noël

 

-Samedi 14 Décembre à 18 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des jeunes de 4e-3e

-Samedi 14 Décembre à 18 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des lycéens

 

 Dimanche 15 décembre 2019 – 3ème dimanche de l’Avent

1ère lecture (Is 35, 1-6a.10) Psaume (Ps 145,7-10) lecture (Jc 5,7-10) Evangile (Mt 11,2-11)

Messe anticipée à 18 h à Saint-Louis - Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

 

 

Dimanche 15 Décembre : Accueil de la lumière de Bethléem avec les scouts et

Guides de France, les Guides d’Europe et la communauté protestante :

12 h : repas partagé

15 h : célébration dans l’église

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2 décembre 2019 1 02 /12 /décembre /2019 19:03

Message du pape François en ce premier dimanche de l’Avent

Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd’hui commence dans l’Église une nouvelle année liturgique, c’est-à-dire un nouveau chemin de foi du Peuple de Dieu. Et comme toujours, nous commençons par l’Avent. La page de l’Évangile (cf. Mt 24, 37-44) nous introduit dans l’un des thèmes les plus suggestifs du temps de l’Avent : la visite du Seigneur à l’humanité. La première visite — nous le savons tous — a eu lieu au moyen de l’Incarnation, la naissance de Jésus dans la grotte de Bethléem ; la deuxième venue a lieu dans le présent : le Seigneur nous rend visite continuellement, chaque jour, il marche à nos côtés, et c’est une présence de consolation ; et enfin, il y aura la troisième et dernière visite, que nous professons chaque fois que nous récitons le Credo : « Il viendra à nouveau dans la gloire pour juger les vivants et les morts ». Le Seigneur nous parle aujourd’hui de sa dernière visite, celle qui aura lieu à la fin des temps, et il nous dit où notre chemin aboutira.

 

La Parole de Dieu met en relief le contraste entre le déroulement normal des choses, la routine quotidienne, et la venue à l’improviste du Seigneur. Jésus dit : « En ces jours qui précédèrent le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et les gens ne se doutèrent de rien jusqu’à l’arrivée du déluge, qui les emporta tous » (vv. 38-39) : voilà ce que dit Jésus. Il est toujours frappant de penser aux heures qui précèdent une grande catastrophe : tous sont tranquilles, font les choses habituelles sans se rendre compte que leur vie va être bouleversée. L’Évangile ne veut certainement pas nous faire peur, mais ouvrir notre horizon à la dimension ultérieure, plus grande, qui, d’une part, relativise les choses de chaque jour, mais, dans le même temps, les rend précieuses, décisives. La relation avec le Dieu-qui-vient-nous-visiter confère à chaque geste, à chaque chose une lumière différente, une importance, une valeur symbolique.

 

De cette perspective découle également une invitation à la sobriété, à ne pas être dominés par les choses de ce monde, par les réalités matérielles, mais plutôt à les gouverner. Si, au contraire, nous nous laissons conditionner et dominer par elles, nous ne pouvons pas percevoir qu’il y a quelque chose de beaucoup plus important : notre rencontre finale avec le Seigneur : voilà ce qui est important. Cela, cette rencontre. Et les choses de chaque jour doivent avoir cet horizon, elles doivent être orientées vers cet horizon. Cette rencontre avec le Seigneur qui vient pour nous. A ce moment-là, comme dit l’Évangile, « deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé » (v. 40). C’est une invitation à la vigilance, parce que, ne sachant pas quand Il viendra, il faut toujours être prêt à partir.

 

En ce temps de l’Avent, nous sommes invités à élargir l’horizon de notre cœur, à nous laisser surprendre par la vie qui se présente chaque jour avec ses nouveautés. Pour faire cela, il faut apprendre à ne pas dépendre de nos sécurités, de nos schémas consolidés, parce que le Seigneur vient à l’heure où nous ne l’attendons pas. Il vient pour nous introduire dans une dimension plus belle et plus grande.

 

Que Marie, la Vierge de l’Avent, nous aide à ne pas nous considérer comme propriétaires de notre vie, à ne pas opposer de résistance quand le Seigneur vient la changer, mais à être prêts à nous laisser visiter par Lui, hôte attendu et bienvenu même s’il bouleverse nos plans.

L’AVENT : LES DEUX AVÈNEMENTS

 

Quand on retrace la vie d’un homme, on commence généralement par le récit de sa naissance et on termine par celui de sa mort. Eh bien la liturgie ce matin nous propose le cheminement inverse ! Elle nous parle du retour du Christ à la fin des temps…mais bien sûr elle sous-entend que nous connaissons le récit de sa naissance !

Il y a deux avènements du Seigneur : - Le premier lors de son Incarnation, de sa naissance sur terre, de celui-là l’évangile de ce matin ne nous en parle pas, il le suppose sous-entendu ! - Le second lorsqu’il viendra à la fin des temps : c’est l’évangile de ce matin.

Notre vie Chrétienne tire toute sa consistance de ces deux temps de l’histoire : l’Incarnation qui nous divinise, et la Parousie qui porte cette œuvre à l’accomplissement, moyennant notre vigilance.

C’est tout le mystère de la croissance en nous de la vie divine depuis notre naissance jusqu’à notre mort : un long de l’intervalle qui sépare ces deux avènements de notre vie, tout comme celle du Xist. Intervalle long ; mais qui en fait est bien court ; et il ne nous faut pas le perdre !

Ce que Dieu attend de chacun de nous c’est de nous retirer dans la prière à un moment ou l’autre de la journée, pour descendre dans notre fond : c'est-à-dire le lieu le plus intime de notre âme où pourra avoir lieu la véritable rencontre entre nous-mêmes et Dieu ; et c’est là que notre vie peut prendre et trouver tout son sens.

Quand nous descendons au fond de nous-mêmes, il ne peut plus y avoir de perversion, celle-là même que Dieu condamnait et qui entraîne l’engloutissement dans le déluge. Jésus nous indique une direction en nous parlant du voleur qui risque de percer le mur pour voler dans la maison. Qu’est-ce que cela signifie ? Au début de son évangile St Matthieu a déjà utilisé cette image du voleur qui perce le mur.

Et il en tire la conclusion : amassez des trésors dans le ciel ceux-là même que les mites ou les vers ne peuvent manger et où les voleurs ne peuvent accéder, car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. Le mot important est dit : là où est ton CŒUR. Alors quel est-il ce trésor qu’il faut garder avec tant de vigilance ?

Comme nous l’avons dit au début : « C’est tout le mystère de la croissance en nous de la vie divine tout au long de l’intervalle qui sépare ces deux avènements. » Qu’est-ce qui peut, au cours de notre vie, faire croître en nous la vie divine ? Ce ne sont sûrement pas nos biens, nos richesses, nos sécurités. Ce sont les paragraphes qui suivent notre texte d’évangile du jour qui nous en donnent la clef. Ce qui peut faire croître en nous la vie divine : c’est ce qui fait croître notre cœur. Le serviteur, les vierges sages, celui qui fait fructifier les talents qu’il a reçus, ceux qui seront déclarés au jugement dernier les bénis du Père : ce sont tous ceux qui auront vécu à plein la charité. La charité, ce trésor que nous amassons et que personne ne peut nous voler au contraire de tous les biens de la terre.

St Paul, dans sa première épître aux Corinthiens, réfléchit longuement sur la charité. Et il nous dit cette phrase : la foi, l’espérance et la charité sont des choses qui demeureront éternellement ; mais il ajoute : la charité est la plus grande.

Alors quelle doit-être notre vigilance ? Peut-être tout simplement (c’est un euphémisme) garder vive en nous cette charité et même la faire fructifier ! Aimer, continuer à aimer envers et contre tout : cela me rappelle une homélie entendue quand je faisais mon service militaire dans les Vosges et que démarrait la TVA. Toute l’homélie a porté sur le sens de ces mots : Toujours Vouloir Aimer.

Un enfant va bientôt naître, et qui peut résister à la force d’amour que suscite un enfant ?

Dimanche 1er décembre 2019 - Lectures de la messe

 

Première lecture (Is 2, 1-5)

 

Parole d’Isaïe, – ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem. Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la maison du Seigneur se tiendra plus haut que les monts, s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle afflueront toutes les nations et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez ! montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. » Oui, la loi sortira de Sion, et de Jérusalem, la parole du Seigneur. Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre. Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 121 (122), 1-2, 3-4ab, 4cd-5, 6-7, 8-9)

Quelle joie quand on m’a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! » Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu’un ! C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur. C’est là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur. C’est là le siège du droit, le siège de la maison de David. Appelez le bonheur sur Jérusalem : « Paix à ceux qui t’aiment ! Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais ! » À cause de mes frères et de mes proches, je dirai : « Paix sur toi ! » À cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien. 

 

Deuxième lecture (Rm 13, 11-14a)

Frères, vous le savez : c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans orgies ni beuveries, sans luxure ni débauches, sans rivalité ni jalousie, mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ. – Parole du Seigneur. 

Évangile (Mt 24, 37-44)

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

     Dimanche 1er décembre 2019 – 1er dimanche de l’Avent

1ère lecture (Is 2,1-5) Psaume (Ps 121,1-9)

lecture (Rm 13,11-14) Evangile (Mt 24,37-44)

 

 

Messes de la semaine   

                                                                   

- Messe à 9h : lundi, vendredi et Samedi

Pas de messe mardi, mercredi et Jeudi matin

 

Samedi adoration du Saint-Sacrement et confessions de 10 h à 12 h

 

-Permanence d’accueil dans l’église le jeudi de 17 à 19 h par le Père Frédéric BENOIST,

et vendredi de 17 h à 18 h et samedi de 16 h à 18 h par un laïc.

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Mardi 3 décembre à 14 h salle Pierre Lefeuvre : Goûter des aînés des Équipes Saint-Vincent

 

Jeudi 5 décembre toute la journée : rencontre des curés avec notre Évêque

 

 

 Dimanche 8 décembre 2019 – 2ème dimanche de l’Avent

1ère lecture (Is 11,1-10) Psaume (Ps 71,1-2.7-8.12-13.17) lecture (Rm 15,4-9) Evangile (Mt 3,1-12)

Messe anticipée à 18 h à Saint-Louis - Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

 

 

Rendez-vous les samedi 7 et dimanche 8 décembre de 10 h à 18 h Salle Pierre Lefeuvre,

4 Allée de Verdun, Marché de Noël de la paroisse : Vente de sapins, décorations de Noël, livres, chocolats, huîtres, foie gras, saucisson, fromages et dégustation d’huîtres et repas sur place. Ventes au profit de la restauration du clocher.

 

Dimanche 15 décembre : Accueil de la lumière de Bethléem

A 12 h 30 salle Pierre Lefeuvre : repas partagé avec les deux communautés catholique et protestante et à 15 h célébration œcuménique dans l’église

 

 

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25 novembre 2019 1 25 /11 /novembre /2019 18:59

Angélus : « prier avec amour pour la personne qui nous hait »

Paroles du pape François à l’angélus

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

L’Evangile de cet avant-dernier dimanche de l’année liturgique (cf. Lc 21, 5-19) nous présente le discours de Jésus sur la fin des temps, dans la version proposée par saint Luc. Jésus le prononce devant le temple de Jérusalem, édifice admiré par le peuple en raison de sa grandeur et de sa splendeur. Mais Il prophétise que de toute cette beauté et cette grandeur, « il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit » (v. 6). La destruction du temple annoncée par Jésus ne préfigure pas tant la fin de l’histoire que le destin de l’histoire. En effet, face à l’auditoire qui veut savoir comment et quand ces signes arriveront, Jésus répond avec le langage apocalyptique typique de la Bible.

 

Il utilise deux images apparemment opposées : la première est une série d’événements effrayants : catastrophes, guerres, famines, émeutes et persécutions (vv. 9-12); l’autre est rassurante: « Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu » (v. 18). Avant tout il y a un regard réaliste sur l’histoire, marquée par les calamités et par les violences, par les traumatismes qui blessent la création, notre maison commune, et la famille humaine qui y habite, et la communauté chrétienne. Pensons à toutes les guerres d’aujourd’hui, à toutes les catastrophes. La seconde image – contenue dans les propos rassurants de Jésus – nous dit l’attitude que le chrétien doit assumer pour vivre cette histoire, caractérisée par la violence et l’adversité.

 

Quelle est l’attitude du chrétien ? C’est l’attitude de l’espérance en Dieu, qui permet de ne pas se laisser abattre par des événements tragiques. Au contraire, ils sont occasion de « rendre témoignage » (v. 13). Les disciples du Christ ne peuvent pas rester esclaves de peurs et d’angoisses ; ils sont appelés au contraire à habiter l’histoire, à endiguer la force destructrice du mal, avec la certitude que la tendresse providentielle et rassurante du Seigneur accompagne toujours leur action de bien. C’est le signe éloquent que le Règne de Dieu vient à nous, c’est-à-dire que la réalisation du monde comme Dieu le veut se rapproche. C’est Lui qui conduit notre existence et connaît la fin ultime des choses et des événements. Sous le regard miséricordieux du Seigneur, se démêlent les événements de l’humanité dans leurs flots incertains et dans leur enchevêtrement de bien et de mal. Mais tout ce qui arrive est protégé en Lui ; notre vie ne peut pas se perdre parce qu’elle est dans ses mains.

 

Le Seigneur nous appelle à collaborer à la construction de l’histoire, en devenant, avec Lui, des artisans de paix et des témoins de l’espérance en un avenir de salut et de résurrection. La foi nous fait marcher avec Jésus sur les routes tortueuses de ce monde, dans la certitude que la force de son Esprit pliera les forces du mal, en les soumettant au pouvoir de l’amour de Dieu. L’amour est supérieur, l’amour est plus puissant, parce qu’il est Dieu : Dieu est amour. Les martyrs chrétiens de notre temps, qui sont aujourd’hui plus nombreux qu’aux débuts, en sont des exemples : nonobstant les persécutions, ce sont des hommes et des femmes de paix. Ils nous confient un héritage à protéger et à imiter : l’Evangile de l’amour et de la miséricorde. C’est le trésor le plus précieux qui nous a été donné et le témoignage le plus efficace que nous pouvons donner à nos contemporains, en répondant à la haine par l’amour, à l’offense par le pardon. Dans la vie quotidienne aussi : quand nous sommes offensés, nous sentons de la douleur ; mais il faut pardonner avec le cœur. Quand nous nous sentons haïs, prier avec amour pour la personne qui nous hait. Que la Vierge Marie soutienne, par son intercession maternelle, notre chemin de foi quotidien, à la suite du Seigneur qui guide l’histoire.

AUJOURD’HUI TU SERAS AVEC MOI.

Comme nous voyons les tribus venir autour de David pour être l’artisan d’un unique royaume, saint Luc nous présente ceux qui viennent au pied de la croix et, parmi eux, ceux qui appartiennent au Peuple de Dieu, pharisiens, scribes, docteurs de la Loi.

L’évangéliste de la miséricorde évite de le “charger” :”Il restait là à regarder”. Les chefs religieux ricanent et les soldats païens se moquent, désignant Jésus par des mots qui ont un sens pour eux : “Messie” pour les Juifs, “Roi” pour les Romains.

Et les deux condamnés à mort qui entourent le Christ nous éclairent et sont bien de notre race. Il en est qui rejettent parce qu’ils attendent tout de Dieu. Les soldats disaient “Sauve-toi toi-même”, le malfaiteur reprend “Sauve-toi toi-même” en ajoutant “Et nous avec”.

L’autre confesse sa faute, et se place dans la vérité qui est “la crainte de Dieu”. Il prononce des paroles inattendues “quand tu viendras inaugurer ton règne, ton pouvoir.” Et Jésus, la Sauveur, lui ouvre le Paradis.

La liturgie chaldéenne exprime magnifiquement cela dans l’office du Vendredi-Saint. Devant l’autel, un ange est là qui en barre l’accès comme au jardin du paradis (en grec ce mot signifie jardin de verdure, planté d’arbres merveilleux, à l’ombre desquels se trouve la fraîcheur.). Du fond de l’église arrive le malfaiteur. L’ange refuse qu’il avance. Quand le bon larron, lui déclare :  “C’est le malfaiteur qui était avec moi qui m’a dit d’entrer au paradis”, l’ange refuse d’abord, que vaut la parole d’un malfaiteur à une autre malfaiteur. Puis quand il entend parler de la croix, il abaisse sa lance : ”Entre, ô bon larron, la porte est ouverte à ta race”.

Lectures de la messe

 

Première lecture (2 S 5, 1-3)

En ces jours-là, toutes les tribus d’Israël vinrent trouver David à Hébron et lui dirent : « Vois ! Nous sommes de tes os et de ta chair. Dans le passé déjà, quand Saül était notre roi, c’est toi qui menais Israël en campagne et le ramenais, et le Seigneur t’a dit : ‘Tu seras le berger d’Israël mon peuple, tu seras le chef d’Israël.’ » Ainsi, tous les anciens d’Israël vinrent trouver le roi à Hébron. Le roi David fit alliance avec eux, à Hébron, devant le Seigneur. Ils donnèrent l’onction à David pour le faire roi sur Israël. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 121 (122), 1-2, 3-4, 5-6)

Quelle joie quand on m’a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! » Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu’un ! C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur, là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur. C’est là le siège du droit, le siège de la maison de David. Appelez le bonheur sur Jérusalem : « Paix à ceux qui t’aiment ! » 

 

Deuxième lecture (Col 1, 12-20)

Frères, rendez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière. Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé : en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés. Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature : en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui. Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui. Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église : c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté. Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Lc 23, 35-43)

En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

Dimanche 24 novembre 2019 – Christ, Roi de l’Univers, solennité

1ère lecture (2 S 5, 1-3) Psaume (Ps 121,1-6) lecture (Col 1,12-20) Evangile (Lc 23,35-43)

 

Messes de la semaine   Lundi messe à 9 h. Pas de messe mardi, mercredi, jeudi et vendredi matin à 9 h à la crypte.

-Samedi adoration du Saint-Sacrement et confessions de 10 h à 12 h

Le Père Frédéric BENOIST n’assurera pas sa permanence d’accueil le jeudi 28 novembre.

Permanence d’accueil dans l’église le vendredi et samedi de 16 h à 18 h par un laïc.

 

Rendez-vous de la semaine

Le père Frédéric Benoist est en retraite spirituelle du 24 (au soir) au 29 Novembre inclus

 

-Vendredi 29 novembre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des catéchumènes adultes et leurs accompagnateurs.

-Samedi 30 Novembre de 9 h à 12 h au presbytère : réunion de l’Equipe d’Animation Paroissiale

 

-Samedi 30 Novembre de 17 h 30 à 19 h 30 : Réunion de l’équipe pastorale de l’unité pastorale Gagny – Le Raincy – Villemomble

 

 Dimanche 1er décembre 2019 – 1er dimanche de l’Avent

1ère lecture (Is 2,1-5) Psaume (Ps 121,1-9) lecture (Rm 13,11-14) Evangile (Mt 24,37-44)

Messe anticipée à 18 h à Saint-Louis - Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

Quête impérée Chantier du Cardinal

 

-Dimanche 1er Décembre à 10 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des enfants de la catéchèse du CE2 au CM2

-Dimanche 1er Décembre de 12.à 16 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre des confirmands lycéens

 

Marché de Noël

 

Rendez-vous les samedi 7 et dimanche 8 décembre de 10 h à 18 h Salle Pierre Lefeuvre,

4 Allée de Verdun, pour la nouvelle édition du Marché de Noël de la paroisse

pour faire le plein d'idées de cadeaux.

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17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 13:06

La certitude de la résurrection des morts se fonde sur « la fidélité de Dieu » (traduction complète)

 

« Attendre l’au-delà »

 

Paroles du pape François avant l’angélus

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

La page de l’évangile d’aujourd’hui (cf. Lc 20, 27-38) nous offre un merveilleux enseignement de Jésus sur la résurrection des morts. Jésus est interpellé par des sadducéens qui ne croyaient pas en la résurrection et le provoquent donc par une question insidieuse : » De qui sera-t-elle l’épouse, dans la résurrection, une femme qui a eu sept maris successifs, tous frères, qui sont morts l’un après l’autre ? Jésus ne tombe pas dans le piège et répond que les ressuscités dans l’au-delà « ne prennent ni femme ni mari : car ils ne peuvent plus mourir, car ils sont égaux aux anges et, puisqu’ils sont enfants de la résurrection, ils sont enfants de Dieu » (vv. 35-36). Voilà la réponse de Jésus.

 

Par cette réponse, Jésus invite tout d’abord ses interlocuteurs – et nous aussi – à penser que cette dimension terrestre dans laquelle nous vivons maintenant n’est pas la seule, mais qu’il en existe une autre, qui n’est plus soumise à mort, dans laquelle il sera pleinement manifesté que nous sommes enfants de Dieu. Cela procure une grande consolation et une grande espérance d’écouter cette parole simple et claire de Jésus sur la vie après la mort ; nous en avons tellement besoin surtout à notre époque, si riche en connaissances sur l’univers mais si pauvre en sagesse sur la vie éternelle.

 

Cette certitude limpide de Jésus sur la résurrection est entièrement basée sur la fidélité de Dieu, qui est le Dieu de la vie. En fait, derrière la question des sadducéens se cache une question plus profonde : non seulement de qui sera l’épouse la femme veuve de sept maris, mais de qui sera sa vie. C’est un doute qui touche l’homme de tous les temps et nous aussi : après ce pèlerinage terrestre, qu’en sera-t-il de notre vie ? Appartiendra-t-elle au néant, à la mort ?

 

Jésus répond que la vie appartient à Dieu, qui nous aime et se soucie tellement de nous, qu’il lie son nom au nôtre : il est « le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Le Dieu n’est pas des morts, mais des vivants ; parce que tous vivent pour lui » (vv. 37-38). La vie subsiste où il y a du lien, communion, fraternité. Et c’est une vie plus forte que la mort quand elle est construite sur de vraies relations et des liens de fidélité. Au contraire, il n’y a pas de vie là où l’on prétend appartenir seulement à soi-même et de vivre comme des îles : dans ces attitudes, la mort prévaut. C’est l’égoïsme. Si je vis pour moi-même, je sème la mort dans mon cœur.

 

Que la Vierge Marie nous aide à vivre chaque jour dans la perspective de ce que nous disons dans la dernière partie du credo : « J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir ». Attendre l’au-delà.

LE JOUR DU SEIGNEUR

La première lecture de la liturgie de la Parole est tirée du livre de Malachie, qui est le dernier dans le classement habituel de l’Ancien Testament, est très court. Plusieurs passages en ont été repris soit par Jean le Baptiste, soit par le Seigneur Jésus lui-même.

Il fut écrit un peu moins de 500 ans avant Jésus-Christ. Le peuple d’Israël est revenu de son exil à Babylone et le temps a été reconstruit. Ce devrait être la joie. En fait, c’est l’échec. La grande masse du peuple ne s’est pas convertie. Beaucoup de prêtres sont indignes de leur charge. Les fidèles s’interrogent alors et ils sont tentés de dire comme les mécréants : » Inutile de servir Dieu. » (Mal. 3. 14)

Dieu répond par son prophète en affirmant qu’il prépare le jour où, enfin, l’on verra clair : »Alors, vous verrez à nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. » (3. 18) La clarté et la chaleur de ce jour seront une fournaise ardente pour les arrogants qui brûleront comme de la paille. (Mal. 3. 19 et Luc 3. 17) Ceux qui respectent Dieu seront, au contraire, guéris par son rayonnement. (Mal 3. 20)

Saint Jean le Baptiste emploie cette image de la paille (Luc 3. 17). Elle se retrouve également chez saint Paul quand le feu du jugement prouvera ce que vaut l’oeuvre de chacun (1 Cor. 3. 13). L’image que Malachie emploie pour le Jour du Seigneur (« Ce feu ne laissera ni racine ni branche ») est aussi employée par le Précurseur « Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. » (Luc 3. 9)

A l’opposé, ce Jour du Seigneur verra se lever le soleil de justice, sa lumière et sa chaleur bienfaisante sur ceux qui craignent le nom de Dieu, qui l’adorent et le servent. Zacharie, dans son action de grâce, salue la visite « de l’astre levant venu d’en haut » (Luc 1. 78). Au début de son Evangile, l’apôtre saint Jean parle de cette lumière qui est le Verbe de Dieu.

Toutes ces images n’évoquent pas la toute proche fin des temps, sur un ton de catastrophe comme certains le répètent encore de nos jours. C’est le contraire. Les temps messianiques sont commencés et il ne faut pas se tromper d’avenir. Les chrétiens ne sont pas dans une attente intemporelle comme le sont encore les Juifs. Ils ne sont pas en fuite vers une éternité qui s’annonce dans le malheur. Ils croient que l’Eternel est déjà venu dans le temps, depuis que le Verbe de Dieu s’est fait chair (Jean 1. 14) et qu’il reviendra un jour dans la Gloire. Cef Père Jacques Fournier

Première lecture (Ml 3, 19-20a)

 

Voici que vient le jour du Seigneur, brûlant comme la fournaise. Tous les arrogants, tous ceux qui commettent l’impiété, seront de la paille. Le jour qui vient les consumera, – dit le Seigneur de l’univers –, il ne leur laissera ni racine ni branche. Mais pour vous qui craignez mon nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 97 (98), 5-6, 7-8, 9)

Jouez pour le Seigneur sur la cithare, sur la cithare et tous les instruments ; au son de la trompette et du cor, acclamez votre roi, le Seigneur ! Que résonnent la mer et sa richesse, le monde et tous ses habitants ; que les fleuves battent des mains, que les montagnes chantent leur joie. Acclamez le Seigneur, car il vient pour gouverner la terre, pour gouverner le monde avec justice et les peuples avec droiture ! 

 

Deuxième lecture (2 Th 3, 7-12)

Frères, vous savez bien, vous, ce qu’il faut faire pour nous imiter. Nous n’avons pas vécu parmi vous de façon désordonnée ; et le pain que nous avons mangé, nous ne l’avons pas reçu gratuitement. Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour, nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous. Bien sûr, nous avons le droit d’être à charge, mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter. Et quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Or, nous apprenons que certains d’entre vous mènent une vie déréglée, affairés sans rien faire. À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus-Christ cet ordre et cet appel : qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils auront gagné. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Lc 21, 5-19)

En ce temps-là, comme certains disciples de Jésus parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : ‘C’est moi’, ou encore : ‘Le moment est tout proche.’ Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage. Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

Dimanche 17 novembre 2019 – 33ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Ml 3,19-20a) Psaume (Ps 97,5-9) lecture (2 Th 3,7-12) Evangile (Lc 21,5-19)

 

Messes de la semaine  

 

 

Pas de messe mardi, mercredi, jeudi et vendredi matin à 9 h à la crypte.

-Samedi adoration du Saint-Sacrement et confessions de 10 h à 12 h

-Permanence d’accueil dans l’église le jeudi de 17 à 19 h par le Père Frédéric BENOIST,

et vendredi et samedi de 16 h à 18 h par un laïc.

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Jeudi 21 novembre à 20 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des parents dont les jeunes préparent la confirmation

-Vendredi 22 novembre à 20 h dans la crypte : messe avec les catéchistes de la paroisse

-Vendredi 22 novembre à 20 h 45 salle Pierre Lefeuvre : repas des catéchistes

-Samedi 23 novembre à 14 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre des équipes de préparation au mariage du diocèse avec notre Évêque Pascal Delannoy

 

 

 Dimanche 24 novembre 2019 – Christ, Roi de l’Univers

1ère lecture (2 S 5, 1-3) Psaume (Ps 121,1-6) lecture (Col 1,12-20) Evangile (Lc 23,35-43)

Messe anticipée à 18 h à Saint-Louis - Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

Dimanche 24 Novembre à 9 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des parents et enfants de la catéchèse

 

 

Rendez-vous les samedi 7 et dimanche 8 décembre de 10 h à 18 h

Salle Pierre Lefeuvre, 4 Allée de Verdun, pour la nouvelle édition du Marché de Noël de la paroisse pour faire le plein d'idées de cadeaux.
 

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13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 19:29

Méditation du pape François Angélus : le mépris envers le pécheur ne fait que l’isoler et le pousser au mal

 Chers frères et sœurs, bonjour !

L’Evangile d’aujourd’hui (cf. Lc 19,1-10) nous pose à la suite de Jésus, qui dans son chemin vers Jérusalem, fait étape à Jéricho. Il y avait une grande foule pour l’accueillir, parmi laquelle un homme du nom de Zachée, chef des “publicains”, c’est-à-dire de ces juifs qui recevaient les taxes pour le compte de l’empire romain.

 

Il était riche, non pas grâce à un salaire honnête, mais parce qu’il prenait des “pot-de-vin”, et cela augmentait le mépris envers lui. Zachée « cherchait à voir qui était Jésus » (v. 3); il ne voulait pas le rencontrer, mais il était curieux : il voulait voir ce personnage dont il avait entendu dire des choses extraordinaires. Etant petit de nature, « pour voir Jésus qui allait passer par là » (v. 4) il monte sur un arbre. Quand Jésus arrive, il lève le regard et le voit (cf. v. 5).

 

C’est important : le premier regard n’est pas celui de Zachée, mais de Jésus, qui parmi tant de visages qui l’entouraient de près, cherche justement celui-là. Le regard miséricordieux du Seigneur nous rejoint avant que nous nous rendions compte que nous en avions besoin pour être sauvés. Et par ce regard du divin Maître, commence le miracle de la conversion du pécheur de Jéricho. En effet Jésus l’appelle, et il l’appelle par son nom : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » (v. 5). Il ne le réprimande pas, il ne lui fait pas de “sermon”; il lui dit qu’il doit aller chez lui: “il faut”, parce que c’est la volonté du Père. Malgré les murmures des gens, Jésus choisit de s’arrêter dans la maison de ce publicain pécheur.

 

Nous aussi serions restés scandalisés par ce comportement de Jésus. Mais le mépris et la fermeture envers le pécheur ne font que l’isoler et le pousser au mal qu’il accomplit contre lui-même et contre la communauté. Au contraire Dieu condamne le péché, mais il cherche à sauver le pécheur, il va le chercher pour le ramener sur le juste chemin. Qui ne s’est jamais senti cherché par la miséricorde de Dieu, a du mal à comprendre la grandeur extraordinaire des gestes et des paroles par lesquels Jésus aborde Zachée.

 

L’accueil et l’attention de Jésus à son égard conduisent cet homme à un net changement de mentalité : en un instant il se rend compte de la mesquinerie d’une vie prise par l’argent, passée à voler les autres et à recevoir leur mépris. Avoir le Seigneur là, chez lui, voir tout avec des yeux différents, et avec un peu de la tendresse avec laquelle Jésus l’a regardé. Et sa façon de voir et d’utiliser l’argent change aussi : au geste d’empocher, se substitue celui de donner. En effet, il décide de donner la moitié de ce qu’il possède aux pauvres et de rendre le quadruple à ceux qu’il a volés (cf. v. 8). Zachée découvre de Jésus qu’il est possible d’aimer gratuitement : jusqu’alors il était avare, à présent il devient généreux ; il avait le goût d’entasser, à présent il se réjouit de distribuer. En rencontrant l’Amour, en découvrant qu’il est aimé malgré ses péchés, il devient capable d’aimer les autres, en faisant de l’argent un signe de solidarité et de communion.

 

Que la Vierge Marie nous obtienne la grâce de sentir toujours sur nous le regard miséricordieux de Jésus, pour aller à la rencontre de ceux qui se sont trompés avec miséricorde, pour qu’eux aussi puissent accueillir Jésus, qui « est venu chercher et sauver e qui était perdu » (v. 10).

IL EST LE DIEU DES VIVANTS

En entendant les paroles de Jésus que saint Luc nous transmet, et que nous avons méditées dimanche dernier (« La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant »-Psaume 144), nous entendons les nombreux passages où saint Paul affirme que nous sommes les héritiers et les cohéritiers du Christ. « Ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection. » (Luc 20. 36)

 

Les sadducéens ne croyaient pas à la résurrection, parce qu’ils constituaient un milieu très conservateur et très traditionaliste en matière religieuse (et sociale d’ailleurs). La résurrection avait émergé trop récemment dans la foi juive pour qu’ils puissent l’admettre.

 

Ce n’était pas clairement dit dans les Livres de la Loi, les cinq premiers livres de l’Ecriture, sur lesquels ils fondent toute leur conviction.

 

Jésus va répondre à leur objection de deux manières :

 

1 – en montrant que le monde de la résurrection n’est pas purement et simplement, le prolongement du nôtre. Il est autre tout en le prolongeant.

 

Saint Paul dira « Semé corps animal, il ressuscite corps spirituel (1 Corinthiens 15. 44) Les impossibilités et les limites de notre monde, marqué par le temps, ne valent plus dans le monde transfiguré de l’éternité. Les arguties des sept mariages n’y valent rien.

 

2 – en se référant à Moïse, le personnage central de la Loi sur lequel ils s’appuient. Lors de la révélation au buisson ardent dans le désert, au moment même où il révèle sa pérennité (« Je suis »), Dieu s’était présenté comme étant dans l’aujourd’hui (« Je suis ») de cette révélation, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.

 

Dans le processus de la Révélation, les patriarches ne sont donc pas seulement des jalons du passé. Ils sont dans l’aujourd’hui de Dieu, par Dieu et pour Dieu. Ils sont des vivants qui ressusciteront au Dernier Jour. « Tous vivent en effet pour lui » (Luc 20. 38) Et ce « pour » n’est à prendre dans le sens de « à son profit, à son service », mais « à ses yeux, dans sa pensée ».

Première lecture (2 M 7, 1-2.9-14)

En ces jours-là, sept frères avaient été arrêtés avec leur mère. À coups de fouet et de nerf de bœuf, le roi Antiocos voulut les contraindre à manger du porc, viande interdite. L’un d’eux se fit leur porte-parole et déclara : « Que cherches-tu à savoir de nous ? Nous sommes prêts à mourir plutôt que de transgresser les lois de nos pères. » Le deuxième frère lui dit, au moment de rendre le dernier soupir : « Tu es un scélérat, toi qui nous arraches à cette vie présente, mais puisque nous mourons par fidélité à ses lois, le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle. » Après cela, le troisième fut mis à la torture. Il tendit la langue aussitôt qu’on le lui ordonna et il présenta les mains avec intrépidité, en déclarant avec noblesse : « C’est du Ciel que je tiens ces membres, mais à cause de ses lois je les méprise, et c’est par lui que j’espère les retrouver. » Le roi et sa suite furent frappés de la grandeur d’âme de ce jeune homme qui comptait pour rien les souffrances. Lorsque celui-ci fut mort, le quatrième frère fut soumis aux mêmes sévices. Sur le point d’expirer, il parla ainsi : « Mieux vaut mourir par la main des hommes, quand on attend la résurrection promise par Dieu, tandis que toi, tu ne connaîtras pas la résurrection pour la vie. » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 16 (17), 1ab.3ab, 5-6, 8.15)

Seigneur, écoute la justice ! Entends ma plainte, accueille ma prière. Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit, tu m’éprouves, sans rien trouver. J’ai tenu mes pas sur tes traces, jamais mon pied n’a trébuché. Je t’appelle, toi, le Dieu qui répond : écoute-moi, entends ce que je dis. Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; à l’ombre de tes ailes, cache-moi, Et moi, par ta justice, je verrai ta face : au réveil, je me rassasierai de ton visage. 

 

Deuxième lecture (2 Th 2, 16 – 3, 5)

Frères, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père qui nous a aimés et nous a pour toujours donné réconfort et bonne espérance par sa grâce, réconfortent vos cœurs et les affermissent en tout ce que vous pouvez faire et dire de bien. Priez aussi pour nous, frères, afin que la parole du Seigneur poursuive sa course, et que, partout, on lui rende gloire comme chez vous. Priez pour que nous échappions aux gens pervers et mauvais, car tout le monde n’a pas la foi. Le Seigneur, lui, est fidèle : il vous affermira et vous protégera du Mal. Et, dans le Seigneur, nous avons toute confiance en vous : vous faites et continuerez à faire ce que nous vous ordonnons. Que le Seigneur conduise vos cœurs dans l’amour de Dieu et l’endurance du Christ. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Lc 20, 27-38)

En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

 

Dimanche 10 novembre 2019 – 32ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (2 M 7 -2.9-14) Psaume (Ps 16,1.3.5-6.8.15) lecture (2 Th 2,16 à 3,5 ) Evangile (Lc 20,27-38)

 

Messes de la semaine  

 

-Messe tous les jours de la semaine, passer par la grille à droite ou à gauche de l’église.

-Samedi adoration du Saint-Sacrement et confessions de 10 h à 12 h

-Permanence d’accueil dans l’église le jeudi de 17 à 19 h par le Père Frédéric BENOIST,

et vendredi et samedi de 16 h à 18 h par un laïc.

 

Rendez-vous de la semaine

 

Lundi 11 Novembre à 9 h dans l’église Notre Dame : messe du souvenir de l’Armistice de la guerre de 14-18.

A 11 h le carillon de l’église retentira.

 

 

-Mardi 12 Novembre à 19 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des accompagnateurs sur le diocèse des séparés, divorcés, divorcés remariés

 

 

-Mardi 12 Novembre à 20 h 30 : Equipe des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens

 

 

 

Mercredi 13 Novembre de 9 h à 15 h salle Pierre Lefeuvre : journée de catéchèse

avec les enfants de l’École Saint-Louis

 

-Jeudi 14 novembre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion de réflexion œcuménique avec Aurélia BOURGADE et le père Frédéric Benoist : parler de la grâce de Dieu

 

Vendredi 15 Novembre à 20 h 30 ou Samedi 16 Novembre à 15 h 45 salle Pierre Lefeuvre : Ecole de la Parole. Se retrouver autour d’un texte de la Parole de Dieu

pour le méditer et le prier en communauté

 

-Samedi 16 novembre à 9 h au presbytère : rencontre des animateurs de la préparation au mariage

 

-Samedi 16 Novembre de 18 h 30 à 20 h 30 : rencontre des 4ème-3ème

 

 

 Dimanche 17 novembre 2019 – 33ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Ml 3,19-20a) Psaume (Ps 97,5-9) lecture (2 Th 3,7-12) Evangile (Lc 21,5-19)

Messe anticipée à 18 h à Saint-Louis - Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

Quête impérée pour le Secours Catholique

 

Pour élargir la gamme de confitures proposées au Marché de Noël, nous lançons un appel

aux bonnes volontés pour la confection de confitures maison aux fruits de saison

Les travaux de sondage du béton sur le clocher de l’église Notre-Dame continuent jusqu’au 15 Novembre

Les travaux de sondage approfondis sur l’état du béton du clocher de l’église Notre-Dame sont en cours.  Durant toute la période des travaux, de 8 h à 17 h, l’entrée dans l’église se fera uniquement par une des grilles latérales. De 17 h à 19 h la porte centrale de l’église sera ouverte.

La messe à la crypte sera célébrée chaque matin sauf lundi où elle sera célébrée dans l’église. Les célébrations religieuses seront également maintenues dans notre église.

Nous vous remercions de bien respecter les consignes de sécurité qui sont affichées

 

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26 octobre 2019 6 26 /10 /octobre /2019 18:29

La condition indispensable à la mission

 Paroles du pape François avant l’angélus

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

La deuxième lecture de la liturgie d’aujourd’hui nous propose l’exhortation que l’apôtre Paul adresse à son fidèle collaborateur Timothée : « Proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. » (2Tm 4,2). Le ton est vibrant : Timothée doit se sentir responsable de l’annonce de la Parole, en assumant un engagement sur tous les terrains, qui n’exclue aucun domaine de l’existence. Ces sentiments de saint Paul devraient être ceux de tous les disciples de Jésus, appelés à être témoins de l’Évangile en notre temps, au sein de cette humanité parfois contradictoire mais infiniment aimée par Dieu.

 

La Journée missionnaire mondiale, que l’on célèbre aujourd’hui, est l’occasion propice pour tout baptisé de prendre davantage conscience de la nécessité de coopérer à l’annonce du Royaume de Dieu à travers un engagement renouvelé. Le pape Benoît XV, il y a une centaine d’années, pour donner un nouvel élan à la responsabilité missionnaire de toute l’Eglise, promulgua la Lettre apostolique Maximum illud. Il sentit la nécessité de requalifier évangéliquement la mission dans le monde, pour qu’elle soit purifiée de n’importe quelle incrustation coloniale et libérée des conditionnements des politiques expansionnistes des Nations européennes.

 

Dans le contexte changé d’aujourd’hui, le message de Benoît XV est encore actuel et encourage à dépasser la tentation de toute fermeture autocentrée et toute forme de pessimisme pastoral, pour nous ouvrir à la nouveauté joyeuse de l’Évangile. En notre temps, marqué par une globalisation qui devrait être solidaire et respectueuse des particularités des peuples, mais qui au contraire souffre encore de l’homologation et des vieux conflits de pouvoir qui alimentent les guerres et ruinent la planète, les croyants sont appelés à apporter partout, avec un nouvel élan, la bonne nouvelle qu’en Jésus, la miséricorde vainc le péché, l’espérance vainc la peur, la fraternité vainc l’hostilité. Le Christ est notre paix et en Lui toute division est dépassée, en Lui seulement réside le salut de chaque homme et de chaque peuple.

 

Pour vivre la mission en plénitude, il y a une condition indispensable : la prière, une prière fervente et incessante, selon l’enseignement de Jésus proclamé aussi dans l’Évangile d’aujourd’hui, où il raconte une parabole « sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager » (Lc 18,1). La prière, en effet, est la première forme de l’annonce ! Les missionnaires sont avant tout des hommes et des femmes de prière, qui nourrissent leur foi dans le lien constant avec le Seigneur, pour affronter les difficultés que l’évangélisation comporte. Et en même temps la prière est le premier soutien du peuple de Dieu pour les missionnaires, riche d’affection et de gratitude pour leur mission difficile d’annoncer et de donner la lumière et la grâce de l’Évangile à ceux qui ne l’ont pas encore reçue. C’est aussi une belle occasion aujourd’hui de se demander : est-ce que je prie pour les missionnaires ? Est-ce que je prie pour ceux qui vont loin apporter la Parole de Dieu par leur témoignage ? Pensons-y.

 

Que Marie, Mère de tous les peuples, accompagne et protège chaque jour les missionnaires de l’Évangile.

SANS SE DECOURAGER

Deux attitudes nous sont possibles en parcourant les textes de ce dimanche :

– Nous préoccuper de nous-mêmes, avec humilité, en observant ce que nous sommes et ce que nous faisons, et en rendant grâce à Dieu non de nos réalisations, mais de son attention à notre égard. En étant attentif au risque de ne plus contempler le Christ en plénitude, mais nous -mêmes.

 

– Ou bien tourner nos regards vers le Christ, ce qui est plus encourageant que de se contempler avec notre péché d’une manière moralisante.

La réponse se trouve dans les lectures de ce jour : Ben Sirac : « Il écoute la prière de l’opprimé. ». Le psaume 33 : “Le pauvre a crié, Dieu l’écoute et le sauve.” Saint Paul qui a une confiance totale en la justice de Celui qu’il a servi et dont il a témoigné devant le tribunal de Rome. La parabole du publicain qui, saisi par la sainteté de Dieu, en appelle à sa miséricorde et au salut.

 

Ces quatre personnes, en qui nous pouvons nous identifier, sont mis devant nos yeux : – Avec Ben Sirac, qui ne se sent écouté par personne – Le psalmiste qui a le cœur brisé et l’esprit abattu – Saint Paul, abandonné même par les siens – Le publicain, indigne de regarder vers le ciel.

 

Mais tous les quatre prient sans se décourager. – Le pauvre inconsolable persévère dans sa supplication.– Saint Paul garde une confiance sereine et paisible – Le publicain implore pitié.

 

Et tous quatre sont entendus de Dieu qui trouve chacun disposé “à le servir de tout son cœur” (Ben Sirac), « à le bénir » (psaume) “désirant avec amour la manifestation de sa gloire”. (Saint Paul) Car selon la parole de l’Écriture que chante l’Alleluia :”L’homme regarde à l’apparence, mais Dieu regarde au cœur.” (1 Samuel 16. 7)

Nous sommes souvent déconcertés par le temps qui reste sans réponse en apparence. Nos frères aussi s’impatientent qui s’attendent à une prière exaucée sans délai. Il est alors difficile de leur en parler avec des mots humains comme il est tout autant difficile, pour nous, de nous laisser conduire par le Christ jusqu’à ce détachement que représente l’abandon total à la bonté de Dieu.

Dimanche 27 octobre 2019 - Lectures de la messe

 

Première lecture (Si 35, 15b-17.20-22a)

 

Le Seigneur est un juge qui se montre impartial envers les personnes. Il ne défavorise pas le pauvre, il écoute la prière de l’opprimé. Il ne méprise pas la supplication de l’orphelin, ni la plainte répétée de la veuve. Celui dont le service est agréable à Dieu sera bien accueilli, sa supplication parviendra jusqu’au ciel. La prière du pauvre traverse les nuées ; tant qu’elle n’a pas atteint son but, il demeure inconsolable. Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui, ni prononcé la sentence en faveur des justes et rendu justice. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 33 (34), 2-3, 16.18, 19.23)

 

Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres. Je me glorifierai dans le Seigneur : que les pauvres m’entendent et soient en fête ! Le Seigneur regarde les justes, il écoute, attentif à leurs cris. Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre. Il est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu. Le Seigneur rachètera ses serviteurs : pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

 

Deuxième lecture (2 Tm 4, 6-8.16-18)

 

Bien-aimé, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu. J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse. La première fois que j’ai présenté ma défense, personne ne m’a soutenu : tous m’ont abandonné. Que cela ne soit pas retenu contre eux. Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent. J’ai été arraché à la gueule du lion ; le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste. À lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Lc 18, 9-14)

 

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’ Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’ Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

 

CALENDRIER

 

Dimanche 27 octobre 2019 – 30ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Si 35, 15b-17.20-22a) Psaume (Ps 33,2-3.16.18.19.23) lecture (2 Tm 4,6-8.16-18)

Evangile (Lc 18,9-14)

 

 

 

Messes de la semaine  

 

 

En semaine messe à 9 h - Pas de messe mardi

Permanence d’accueil dans l’église le jeudi de 17 à 19 h par le Père Frédéric BENOIST, et vendredi et samedi de 16 h à 18 h par un laïc.

 

        

 Fêtes de la Toussaint (1er Novembre) et commémoration des fidèles défunts (2 Novembre)

 

-Vendredi 1er Novembre messe à 10 h 30

(pas de messe à 9 h)

-Samedi 2 Novembre : messe à 9 h à l’église Saint- Louis (pas de messe à 9 h en la crypte Notre-Dame)

Bénédiction des tombes

aux cimetières :

 

Le vendredi 1er Novembre

de 14 h à 17 h et le

Samedi 2 Novembre de 10 h à 12 h

 

 

 Dimanche 3 novembre 2019 – 31ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Sg 11,22 à 12,2) Psaume (Ps 144,1-2.8-11.13-14) lecture (2 Th 1,11 à 2,2)

Evangile (Lc 19,1-10)

Messe anticipée à 18 h à Saint-Louis - Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

Mardi 5 novembre à 9 h salle Pierre Lefeuvre : Mise sous pli du denier.

 

N’hésitez pas à nous rejoindre !

 

 

 

6

 

Pour élargir la gamme de confitures proposées au Marché de Noël, nous lançons un appel

aux bonnes volontés pour la confection de confitures maison aux fruits de saison

 

 

 

 

Travaux de sondage du béton sur le clocher de l’église Notre-Dame

Du 4 au 12 Novembre des travaux de sondage approfondis sur l’état du béton du clocher de l’église Notre-Dame seront entrepris.  Durant toute la période des travaux, de 8 h à 17 h, l’entrée dans l’église se fera uniquement par une des grilles latérales. De 17 h à 19 h la porte centrale de l’église sera ouverte.

La messe à la crypte sera célébrée chaque matin. Les célébrations religieuses seront également maintenues dans notre église.

Nous vous remercions de bien respecter les consignes de sécurité qui seront affichées.

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21 octobre 2019 1 21 /10 /octobre /2019 18:52

Canonisations : le pape François révèle « l’antidote au vieillissement du cœur » (texte complet)

Trois étapes sur « le chemin de la foi »

 « Ta foi t’a sauvé » (Lc 17, 19). C’est le point d’arrivée de l’Evangile de ce jour qui nous montre le chemin de la foi. Dans ce parcours de foi nous voyons trois étapes, indiquées par les lépreux qui ont été guéris et qui invoquentmarchent et remercient.

D’abord, invoquer. Les lépreux se trouvent dans une condition terrible, non seulement en raison de la maladie qui, répandue encore aujourd’hui, doit être combattue à tout prix, mais aussi en raison de l’exclusion sociale. Au temps de Jésus, ils étaient considérés comme impurs et, comme tels, ils devaient être maintenus à l’écart, isolés (cf. Lv 17, 12). En effet, nous voyons que, lorsqu’ils vont vers Jésus, “ils s’arrêtent à distance” (cf. Lv 17, 12). Mais, bien que leur condition les mette à part, ils invoquent Jésus “à haute voix” (v. 13), dit l’Evangile. Ils ne se laissent pas paralyser par les exclusions des hommes et ils crient vers Dieu qui n’exclut personne. Voilà comment les distances se réduisent, comment on sort de la solitude : non pas en se renfermant en soi-même et dans ses regrets, non pas en pensant aux jugements des autres, mais en invoquant le Seigneur, car le Seigneur écoute le cri de celui qui est seul.

Comme ces lépreux, nous aussi, nous avons tous besoin de guérison. Nous avons besoin d’être guéris du manque de confiance en nous-mêmes, en la vie, en l’avenir ; guéris de tant de peurs ; des vices dont nous sommes les esclaves ; de tant de fermetures, dépendances et attachements aux jeux, à l’argent, à la télévision, au téléphone portable, au jugement des autres. Le Seigneur libère et guérit le cœur, si nous l’invoquons, si nous lui disons : “Seigneur, je crois que tu peux me guérir ; guéris-moi de mes fermetures, libère-moi du mal et de la peur, Jésus”. Les lépreux sont les premiers, dans cet Evangile, à invoquer le nom de Jésus. Ensuite, un aveugle et un malfaiteur sur la croix le feront aussi. Les personnes qui sont dans le besoin invoquent le nom de Jésus qui signifie Dieu sauve. Elles appellent Dieu par son nom, directement, spontanément. Appeler quelqu’un par son nom est un signe de confiance, et cela plaît au Seigneur. La foi grandit ainsi, par l’invocation confiante, apportant à Jésus ce que nous sommes, à cœur ouvert, sans cacher nos misères. Invoquons avec confiance, chaque jour, le nom de Jésus : Dieu sauve. Répétons-le : c’est prier. La prière est la porte de la foi, la prière est la médecine du cœur.

Marcher est la seconde étape. Dans le court Evangile de ce jour, figure une dizaine de verbes de mouvement. Mais ce qui frappe c’est surtout le fait que les lépreux ne sont pas guéris lorsqu’ils se tiennent devant Jésus, mais après, lorsqu’ils marchent : « En cours de route, ils furent purifiés », dit le texte (v. 14). Ils sont guéris en allant à Jérusalem, c’est-à-dire alors qu’ils affrontent un chemin qui monte. C’est sur le chemin de la vie que l’on est purifié, un chemin qui est souvent en montée, parce qu’il conduit en haut. La foi exige un cheminement, une sortie, elle fait des miracles si nous sortons de nos certitudes commodes, si nous quittons nos ports rassurants, nos nids confortables. La foi grandit avec le don et croît avec le risque. La foi progresse quand nous allons de l’avant, forts de la confiance en Dieu. La foi devient une route avec des pas humbles et concrets, comme humbles et concrets ont été la marche des lépreux et le bain de Naaman dans le Jourdain dans la première lecture (cf. 2R 5, 14-17). Il en est de même pour nous : nous avançons dans la foi par l’amour humble et concret, par la patience quotidienne, en invoquant Jésus et en allant de l’avant.

Il y a un autre aspect intéressant dans le cheminement des lépreux : ils se déplacent ensemble. «Ils furent purifiés» dit l’Evangile (v. 14), toujours au pluriel: croire c’est marcher ensemble, jamais seul. Mais, une fois guéris, neuf s’en vont pour leur propre compte et un seul retourne remercier. Jésus exprime alors toute son amertume : « Les neuf autres, où sont-ils ?» (v. 17). Il semble demander compte des neuf autres au seul qui est retourné. Certes, c’est notre devoir – à nous qui sommes ici à “faire Eucharistie”, c’est-à-dire à remercier – c’est notre devoir de prendre soin de celui qui a cessé de marcher, de celui qui perdu la route : nous sommes les gardiens des frères qui sont loin. Nous sommes des intercesseurs en leur faveur, nous sommes responsables à leur égard, c’est-à-dire appelés à répondre d’eux, à nous soucier d’eux. Tu veux grandir dans la foi? Prends soin d’un frère qui est loin, d’une sœur qui est loin.

 

Invoquer, marcher et remercier: c’est la dernière étape. Jésus dit: «Ta foi t’a sauvé» (v. 19) uniquement à celui qui le remercie. Il n’est pas seulement guéri, il est aussi sauvé. Cela nous dit que le point d’arrivée, ce n’est pas la santé, ce n’est pas le fait d’être bien, mais c’est la rencontre avec Jésus. Le salut, ce n’est pas boire un verre d’eau pour être en forme, c’est aller à la source, qui est Jésus. Lui seul libère du mal et guérit le cœur, seule la rencontre avec lui sauve, rend la vie pleine et belle. Quand on rencontre Jésus, le “merci” nait spontanément, car on découvre la chose la plus importante de la vie : non pas recevoir une grâce ou résoudre un problème, mais embrasser le Seigneur dans la vie. Ça c’est la chose la plus importante.

 

Il est beau de voir que cet homme guéri, qui était un samaritain, exprime sa joie de tout son être: il loue Dieu à grande voix, il se prosterne, il remercie (cf. vv. 15-16). Le sommet du chemin de foi, c’est de vivre en rendant grâce. Nous pouvons nous demander : nous qui avons la foi, vivons-nous les journées comme un poids à subir ou comme une louange à offrir ? Restons-nous centrés sur nous-mêmes en attendant de demander la prochaine grâce ou bien trouvons-nous notre joie dans l’action de grâce ? Quand nous remercions, le Père est ému et répand sur nous l’Esprit Saint.

 

Remercier, ce n’est pas une question de politesse, de bienséance, c’est une question de foi. Un cœur qui remercie reste jeune. Ecoutez bien. Un cœur qui remercie reste jeune. Dire : “Merci Seigneur” au réveil, pendant la journée, avant de se coucher, c’est l’antidote au vieillissement du cœur, parce que le cœur vieillit et s’habitue mal. De même en famille, entre les époux : se rappeler de dire merci. Merci est le mot le plus simple et le plus bénéfique.

 

Invoquer, marcher, remercier. Aujourd’hui, remercions le Seigneur pour les nouveaux Saints qui ont marché dans la foi et que nous invoquons maintenant comme intercesseurs. Trois d’entre eux

sont Sœurs et elles nous montrent que la vie religieuse est un chemin d’amour dans les périphéries existentielles du monde. Sainte Marguerite Bays, en revanche, était une couturière et elle montre combien la prière simple est puissante, de même que la patiente endurance, le don de soi silencieux : à travers ces choses, le Seigneur a fait revivre en elle la splendeur de Pâques. C’est la sainteté dans le quotidien dont parle le saint Cardinal Newman qui a dit : « Le chrétien possède une paix profonde, silencieuse, cachée, que le monde ne voit pas. […] Le chrétien est joyeux, tranquille, bon, aimable, poli, innocent, modeste ; il n’a pas de prétentions, […] son comportement est tellement éloigné de l’ostentation et de la sophistication qu’à première vue on peut facilement le prendre pour une personne ordinaire » (Parochial and Plain Sermons, V,5).

 

Demandons d’être ainsi, de “douces lumières” dans les obscurités du monde. Jésus, « reste avec nous et nous commencerons à briller comme tu brilles, à briller de manière à être une lumière pour les autres » (Meditations on Christian Doctrine, VII,3).

 

Amen !

LA PRIERE : ETRE FIDELE A LA LECTURE

DE PAROLE DE DIEU

 

Les bras de Moïse, sans cesse levés grâce à Aaron et Hour, marquent la volonté de permanence de cette prière qui soutient Josué, car, selon que le chante le psaume 120 : » Il ne dort pas, ne sommeille pas, le gardien d’Israël. Ce que Jésus confirme après la parabole de cette femme insistante et persévérante. Il faut prier sans cesse et sans se décourager. Les silences de Dieu ne peuvent être interpréter comme la non-existence d’attention et d’amour à notre égard. En cela, il nous faut reprendre le texte grec, une fois de plus. Jésus dit que Dieu patiente avec eux et non pas « attendre ». Il prend son temps. Au moment où il prévoit et annonce le reniement de Pierre, Jésus dit : » Simon, j’ai prié pour toi afin que ta foi ne sombre pas. » Cela ne l’a pas préservé du triple reniement, mais sa foi réelle et profonde n’a pas défailli, comme le prouve, quelques jours, plus tard le triple aveu d’amour au bord du lac (Jean 21. 15). Sur la croix, « Jésus a prié et supplié Celui qui pouvait le sauver de la mort » (Hébreux 5.7) lorsqu’il a crié « Pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27. 46) mais le psaume 21 dont Jésus prononce les premiers versets, nous dit aussi le salut de la Résurrection.

 

Les prêtres, les religieux, les religieuses et de nombreux laïcs méditeront ce mystère du sens de la prière au travers des textes de saint Augustin que citent leur bréviaire ou «la prière du temps présent», en particulier le lundi et le mardi de cette 29ème semaine. La prière n’est pas un simple bavardage : ». Il veut que notre désir s’excite par la prière. » Elle devient alors une préparation à l’accueil : ». Nous serons d’autant plus capables de le recevoir que nous le désirons avec plus d’ardeur. » Cette prière insistante exprime notre foi, ranime notre espérance, vivifie notre charité. Elle doit être « l’activité insistante et religieuse du cœur ». « Que le cœur de l’homme de l’homme en prière les forme (les prières) pour voir clair en lui. » (Saint Augustin).

 

Parmi toutes les recommandations adressées par saint Paul à Timothée, nous avons déjà découvert les dimanches précédents des phrases qui doivent être conservées dans notre mémoire en lisant le texte d’aujourd’hui.– le dimanche 6 octobre : »Réveille en toi le don de Dieu que tu as reçu quand je t’ai imposé les mains » – « Tu es le dépositaire de l’Evangile. Garde-le dans toute sa pureté grâce à l’Esprit-Saint qui habite en nous. » – le dimanche 13 octobre : « On n’enchaîne pas la Parole de Dieu. » Comment rester fidèle à l’enseignement de la foi ? Comment conserver le dépôt ? Comment ne pas substituer notre sagesse humaine à la révélation divine ? Paul répond qu’il est indispensable de se référer sans cesse à l’Ecriture et de la proclamer, même si cela ne semble pas le moment favorable, en grec « eukairos (opportun, favorable) » et « akairos (même si ce n’est pas le moment favorable). La traduction française « à contre-temps » est trop brutale, d’autant que ces reproches, selon le conseil de saint Paul, doivent s’accompagner d’encouragements, avec une grande patience et avec le souci d’instruire et non pas de détruire l’interlocuteur. (2 Timothée 4. 1 et 2). P. Jacques Fournier Cef

Lectures de la messe

 

Première lecture (Ex 17, 8-13)

En ces jours-là, le peuple d’Israël marchait à travers le désert. Les Amalécites survinrent et attaquèrent Israël à Rephidim. Moïse dit alors à Josué : « Choisis des hommes, et va combattre les Amalécites. Moi, demain, je me tiendrai sur le sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main. » Josué fit ce que Moïse avait dit : il mena le combat contre les Amalécites. Moïse, Aaron et Hour étaient montés au sommet de la colline. Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort. Mais les mains de Moïse s’alourdissaient ; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi les mains de Moïse restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil. Et Josué triompha des Amalécites au fil de l’épée. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 120 (121), 1-2, 3-4, 5-6, 7-8)

Je lève les yeux vers les montagnes : d’où le secours me viendra-t-il ? Le secours me viendra du Seigneur qui a fait le ciel et la terre. Qu’il empêche ton pied de glisser, qu’il ne dorme pas, ton gardien. Non, il ne dort pas, ne sommeille pas, le gardien d’Israël. Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage, se tient près de toi. Le soleil, pendant le jour, ne pourra te frapper, ni la lune, durant la nuit. Le Seigneur te gardera de tout mal, il gardera ta vie. Le Seigneur te gardera, au départ et au retour, maintenant, à jamais. 

 

Deuxième lecture (2 Tm 3, 14 – 4, 2)

Bien-aimé, demeure ferme dans ce que tu as appris : de cela tu as acquis la certitude, sachant bien de qui tu l’as appris. Depuis ton plus jeune âge, tu connais les Saintes Écritures : elles ont le pouvoir de te communiquer la sagesse, en vue du salut par la foi que nous avons en Jésus Christ. Toute l’Écriture est inspirée par Dieu ; elle est utile pour enseigner, dénoncer le mal, redresser, éduquer dans la justice ; grâce à elle, l’homme de Dieu sera accompli, équipé pour faire toute sorte de bien. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Lc 18, 1-8)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : ‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’ Longtemps il refusa ; puis il se dit : ‘Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.’ » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

 

Dimanche 20 octobre 2019 – 29ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Ex 17,8-13) Psaume (Ps 120,1-8) lecture (2 Tm 3,14 à 4,2) Evangile (Lc 18,1-8)

Quête impérée Journée Mondiale pour les Missions

 

 

Messes de la semaine  

 

Messe à 9h : lundi et samedi – Pas de messe Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi

-Samedi adoration du Saint-Sacrement et confessions de 10 h à 12 h

Le père Frédéric Benoist n’assurera pas sa permanence d’accueil le Jeudi 24 Octobre

Permanence d’accueil dans l’église le vendredi et samedi de 16 h à 18 h par un laïc.

 

 

        

 Fêtes de la Toussaint (1er Novembre) et commémoration des fidèles défunts (2 Novembre)

 

-Vendredi 1er Novembre messe à 10 h 30

(pas de messe à 9 h)

-Samedi 2 Novembre : messe à 9 h à l’église Saint- Louis (pas de messe à 9 h en la crypte Notre-Dame)

 

Bénédiction des tombes

aux cimetières :

 

Le vendredi 1er Novembre

de 14 h à 17 h et le

Samedi 2 Novembre de 10 h à 12 h

 

 

 

 

 Dimanche 27 octobre 2019 – 30ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Si 35, 15b-17.20-22a) Psaume (Ps 33,2-3.16.18.19.23) lecture (2 Tm 4,6-8.16-18)

Evangile (Lc 18,9-14)

 

Pour élargir la gamme de confitures proposées au Marché de Noël, nous lançons un appel

aux bonnes volontés pour la confection de confitures maison aux fruits de saison

 

 

 

 

Travaux de sondage du béton sur le clocher de l’église Notre-Dame

Du 4 au 12 Novembre des travaux de sondage approfondis sur l’état du béton du clocher de l’église Notre-Dame seront entrepris.  Durant toute la période des travaux, de 8 h à 17 h, l’entrée dans l’église se fera uniquement par une des grilles latérales. De 17 h à 19 h la porte centrale de l’église sera ouverte.

La messe à la crypte sera célébrée chaque matin. Les célébrations religieuses seront également maintenues dans notre église.

Nous vous remercions de bien respecter les consignes de sécurité qui seront affichées.

 

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine

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