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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 19:05

Extrait du discours de Benoit XVI prononcé au Bénin devant le gouvernement, le corps diplomatique et les responsables religieux du pays 

Parler de l'espérance, c'est parler de l'avenir, et donc de Dieu! L'avenir s'enracine dans le passé et le présent... C'est sur le terreau du passé, composé de multiples éléments contradictoires et complémentaires qu'il s'agit de construire l'avenir avec l'aide de Dieu... A la lumière de l'espérance qui doit nous animer, je voudrais évoquer deux réalités africaines d'actualité. La première se réfère plutôt de manière générale à la vie socio-politique et économique du continent, la seconde au dialogue interreligieux... Ces derniers mois, de nombreux peuples ont manifesté leur désir de liberté, leur besoin de sécurité matérielle, et leur volonté de vivre harmonieusement dans la différence des ethnies et des religions. Un nouvel état est même né sur votre continent. Nombreux ont été également les conflits engendrés par l'aveuglement de l'homme, par sa volonté de puissance et par des intérêts politico-économiques qui font fi de la dignité des personnes ou de celle de la nature... Il y a trop de scandales et d'injustices, trop de corruption et d'avidité, trop de mépris et de mensonges, trop de violences qui conduisent à la misère et à la mort. Ce sont des maux qui affligent votre continent, mais aussi le reste du monde. Chaque peuple veut comprendre les choix politiques et économiques qui sont faits en son nom. Il saisit la manipulation, et sa revanche est parfois violente. Il veut participer à la bonne gouvernance. Nous savons qu'aucun régime politique humain n'est idéal, qu'aucun choix économique n'est neutre. Mais ils doivent toujours servir le bien commun. Nous nous trouvons donc en face d'une revendication légitime qui touche tous les pays, pour plus de dignité, et surtout pour plus d'humanité. L'homme veut que son humanité soit respectée et promue. Les responsables politiques et économiques des pays se trouvent placés devant des décisions déterminantes et des choix qu'ils ne peuvent plus éviter. (Source, Eglise catholique.fr. L’intégralité de ce discours est disponible sur les tables au fond de l’église)

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 19:39

« Aidons-nous les uns les autres » 
 
 
Message de Mgr Bernard Housset, évêque de La Rochelle et Saintes, Président du Conseil pour la Solidarité de la Conférence des évêques de France, paru dans le livret liturgique édité par « Prions en Eglise » pour la journée nationale du Secours catholique, le 20 novembre 2011. 
 
 
Troisième dimanche de novembre, un rendez-vous habituel dans l'Église de France pour la collecte nationale du Secours Catholique. Coïncidence heureuse, c'est la fête du Christ Roi, celui dont le royaume a comme fondement : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » Cette journée se situe aussi dans la démarche « Diaconia 2013 - Servons la fraternité ». Une invitation à mettre en oeuvre de façon concrète, à l'image du Christ, le partage avec les plus pauvres et les plus fragiles pour leur donner toute leur place dans nos communautés, leur permettre de partager la Parole et de célébrer en fraternité Celui qui donne sens à toute vie. Il s'agit de changer notre regard, d'imaginer avec les plus pauvres des actions témoignant qu'une autre manière de faire société ensemble est possible, au-delà des frontières sociales, politiques, culturelles et religieuses. Un engagement comme « Aidons-nous les uns les autres » appelle, d'une part, à prendre en compte tous ceux qui oeuvrent pour leurs frères et soeurs au-delà des groupes chrétiens, et, d'autre part, à promouvoir l'universalité de l'aide envers tous les publics en difficulté, en s'ouvrant à la dimension internationale. La relation et la vie avec les plus pauvres, la place faite au don et à la gratuité permettent de témoigner au monde de l'amour du Christ pour tous les humains. Lui, le Roi serviteur. 
 
 
† Mgr Bernard HOUSSET 
 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 17:44

25e rencontre inter religieuse d’Assise
 
Extrait du discours de Benoit XVI
" Pèlerins de la vérité, pèlerins de la paix" 
 
La critique de la religion, à partir des Lumières, a à maintes reprises soutenu que la religion fut cause de violence et ainsi elle a attisé l'hostilité contre les religions. Qu'ici la religion motive de fait la violence est une chose qui, en tant que personnes religieuses, doit nous préoccuper profondément. D'une façon plus subtile, mais toujours cruelle, nous voyons la religion comme cause de violence même là où la violence est exercée par des défenseurs d'une religion contre les autres. Les représentants des religions participants en 1986 à Assise entendaient dire - et nous le répétons avec force et grande fermeté : ce n'est pas la vraie nature de la religion. C'est au contraire son travestissement et il contribue à sa destruction. Contre ceci, on objecte : mais d'où savez-vous ce qu'est la vraie nature de la religion ? Votre prétention ne dérive-t-elle pas peut-être du fait que parmi vous la force de la religion s'est éteinte ? Et d'autres objecteront : mais existe-t-il vraiment une nature commune de la religion qui s'exprime dans toutes les religions et qui est donc valable pour toutes ? Nous devons affronter ces questions si nous voulons contester de façon réaliste et crédible le recours à la violence pour des motifs religieux. Ici se place une tâche fondamentale du dialogue interreligieux - une tâche qui doit être de nouveau soulignée par cette rencontre. Comme chrétien, je voudrais dire à ce sujet : oui, dans l'histoire on a aussi eu recours à la violence au nom de la foi chrétienne. Nous le reconnaissons, pleins de honte. Mais il est absolument clair que ceci a été une utilisation abusive de la foi chrétienne, en évidente opposition avec sa vraie nature. Le Dieu dans lequel nous chrétiens nous croyons est le Créateur et Père de tous les hommes, à partir duquel toutes les personnes sont frères et sœurs entre elles et constituent une unique famille. La Croix du Christ est pour nous le signe de Dieu qui, à la place de la violence, pose le fait de souffrir avec l'autre et d'aimer avec l'autre. Son nom est « Dieu de l'amour et de la paix » (2 Co 13, 11). C'est la tâche de tous ceux qui portent une responsabilité pour la foi chrétienne, de purifier continuellement la religion des chrétiens à partir de son centre intérieur, afin que - malgré la faiblesse de l'homme - elle soit vraiment un instrument de la paix de Dieu dans le monde. 

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 10:18

A Assise, un regard différent sur les religions  


 Evêque de Créteil et Président du Conseil pour les relations interreligieuses, Mgr Michel Santier participera au 25ème anniversaire de la rencontre d'Assise (Italie), le 27 octobre 2011. Il a rappelé le sens de l'événement et du dialogue interreligieux. 
 
Assise 1986. Pour Mgr Michel Santier, Evêque de Créteil et Président du Conseil pour les relations interreligieuses, la rencontre initiée par le pape Jean-Paul II en 1986 est « un événement en soi » et « une manifestation du dessein de Dieu sur l'humanité ». Jean-Paul II avait à coeur que la mission de l'Eglise dans la société et dans le monde soit d'être « au service de l'unité du genre humain », comme l'y invite le préambule du concile Vatican II. 
 
Le dialogue interreligieux. Le but du dialogue interreligieux est de « réaffirmer que l'expérience croyante fait partie intégrante de la personne humaine » et non pas de convertir l'autre ! Il n'a de sens que « si chacun est enraciné dans sa foi ». Il va de paire avec la défense des minorités chrétiennes, notamment dans les pays du Moyen-Orient. Dialogue interreligieux et souci des minorités chrétiennes sont des « engagements complémentaires » pour Mgr Santier qui souligne la nécessaire distinction entre « les extrémistes et les croyants ». Dans le contexte du récent « Printemps arabe », Assise pourra être le lieu d'une réaffirmation des principes de liberté religieuse et de liberté de conscience.  
 
Assise 2011. 25 ans plus tard, il s'agit toujours d'un pèlerinage pour la paix, ponctué de temps de prière. « La paix est une aspiration fondamentale de l'être humain. On ne peut pas être chrétien sans désirer la paix, pour tous, pour soi-même ». A Assise, les religions renouvelleront leur « désir de travailler ensemble pour la paix ».  
 
Dans la ville du Poverrello. Saint François (1182-1226) symbolise la pauvreté et le lien à la Création. En adoptant une attitude de frère dans sa rencontre avec le Sultan Malik al-Kamil en 1219, François nous invite à «vivre la fraternité» et nous renvoie «à la source de notre fraternité».  
 
Les non-croyants invités. Dans la dynamique du Parvis des Gentils, le pape Benoît XVI a élargi l'invitation aux non-croyants. Mgr Santier explique cette ouverture par l'importance que Benoît XVI accorde à « la place de la raison ». A travers leur témoignage commun à Assise, c'est « un regard différent sur les religions » qui sera proposé au monde.

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:48

22-25 Septembre 2011 : Voyage du pape Benoit XVI en Allemagne 
 

« Là où est Dieu, naît l'avenir »
"Il ne s'agit pas de tourisme religieux, et encore moins d'un show. La devise de ces journées dit bien de quoi il s'agit: Là où est Dieu, naît l'avenir. Il s'agit de faire en sorte que Dieu revienne dans notre environnement, ce Dieu si souvent totalement absent, et dont pourtant nous avons tant besoin... Peut-être me demanderez-vous : Mais Dieu existe-t-il? Et s'il existe, s'occupe-t-il réellement de nous? Pouvons-nous arriver jusqu'à lui ? Oui, c'est vrai, nous ne pouvons pas mettre Dieu sur la table, nous ne pouvons pas le toucher comme un ustensile ou le prendre en main comme un objet quelconque. Nous devons à nouveau développer notre capacité de perception de Dieu, capacité qui existe en nous. Nous pouvons deviner quelque chose de la grandeur de Dieu dans la grandeur du cosmos. Nous pouvons utiliser le monde à travers la technique car il est construit de façon rationnelle. Dans la grande rationalité du monde, nous pouvons deviner l'esprit créateur duquel il provient, et, dans la beauté de la création, nous pouvons deviner quelque chose de la beauté, de la grandeur et aussi de la bonté de Dieu. Dans les Ecritures, nous pouvons entendre les paroles de la vie éternelle qui ne viennent pas simplement des hommes mais qui viennent de lui, et en elles, nous entendons sa voix. Enfin, nous voyons aussi presque Dieu dans nos rencontres avec les personnes qui ont été touchées par lui. Je ne pense pas seulement aux grands : de Paul à François d'Assise, jusqu'à Mère Teresa, mais je pense à toutes ces personnes simples dont personne ne parle. Cependant, lorsque nous les rencontrons, quelque chose de leur bonté, de leur sincérité, de leur joie, émane d'elles, et nous savons que Dieu est là et qu'il nous touche nous aussi. C'est pourquoi, ces jours-ci, nous voulons nous engager à retourner voir Dieu, pour devenir nous-mêmes des personnes par lesquelles une lumière d'espérance entre dans le monde, lumière qui vient de Dieu et qui nous aide à vivre".
(Source VIS, conférence des évêques de France) 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:46

« Les familles, miroir de la société » s'inscrit pleinement dans la démarche « Familles 2011 ». Il présente une analyse claire et accessible sur l'évolution de la famille intimement articulée à celle de la société. Rencontre avec Monique Baujard, directrice du Service National Famille et Société (SNFS), auteur de la synthèse.
 
 
 -> Document Episcopat n°5 Juillet 2011 : « les familles, miroir de la société » 
 
 
Quels sont les grands enseignements ?
Nous vivons dans une société individualiste qui privilégie les valeurs de liberté et d'égalité. La famille est aujourd'hui vue avant tout comme un lieu d'épanouissement personnel. Il y a donc une tension constante entre la liberté individuelle et le maintien de la cohésion du groupe, ce qui explique la fragilité des liens de familles.
Un autre constat est le grand isolement des familles. Beaucoup de personnes ont peu de réseau social et la famille au sens large n'est pas présente. Les personnes se trouvent alors très seules devant les épreuves de la vie de famille. Il y a aujourd'hui une pauvreté relationnelle qui frappe encore plus les milieux matériellement défavorisées. Un changement important concerne aussi les relations hommes/femmes. L'indépendance financière des femmes et la maîtrise de la fécondité ont changé l'équilibre et il n'y a plus de rôles préétablis. Il y a donc une négociation constante dans les couples, y compris sur le partage des tâches quotidiennes. Enfin, notre rapport au temps a également beaucoup changé : tout va beaucoup plus vite. La famille est, elle, à contretemps, elle demande un investissement en temps gratuit... Ce temps indispensable, donné à la famille, n'est pas valorisé par la société.
 
Qu'est-ce qui est attendu de la part de l'Église ?
Il est demandé à l'Église de réaffirmer son message évangélique et de donner à voir qu'un amour « pour toujours » est possible, à l'image de l'amour de Dieu pour les hommes. Mais la crédibilité de sa parole dépend aussi de sa capacité de savoir se faire proche de ceux qui souffrent. . Il lui est demandé aussi de porter un regard bienveillant sur la vie, même si les parcours des uns et des autres ne sont pas parfaits. D'honorer les cheminements de chacun et de poser des balises sur le chemin de la construction d'une famille. Je crois que les gens ont besoin de retrouver une spiritualité du quotidien. Ce sera d'ailleurs le thème de l'intervention du Prieur de la communauté de Bose (Italie), Enzo Bianchi, au colloque d'octobre. C'est dans les humbles gestes du quotidien que la qualité des liens et des relations se construit. Il faut redonner un sens au quotidien. L'Eglise peut puiser dans les trésors de sa tradition spirituelle pour offrir aux personnes les ressources nécessaires pour traverser les épreuves et inscrire leurs relations de famille dans le temps. 
  

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:43

Dimanche 2 Octobre : Pourquoi une journée d'éveil au judaïsme ?

Le dialogue entre Juifs et Chrétiens n'est-il pas d'abord une affaire de spécialistes ? À la limite une question marginale quand on considère les urgences pastorales de nos églises, quand on considère les multiples tâches auxquelles nos paroisses doivent faire face en début d'année, quand vivant auprès d'une communauté musulmane plus nombreuse, il nous semble urgent d'établir avec elle des relations de convivialité et si possible de dialogue ?
Alors, pourquoi cette journée d'éveil au Judaïsme ? Lorsqu'au concile Vatican II l'Église catholique a ouvert la voie à une redécouverte du peuple juif dans sa vocation unique, elle ne l'a pas fait en raison des circonstances même si les évènements de la guerre ont joué un rôle essentiel dans cette prise de conscience. Elle l'a fait parce qu'elle a compris dans sa méditation sur sa propre vocation, que le Seigneur n'avait pas rejeté son peuple, ce peuple dit St Paul "à qui appartiennent l'adoption filiale, la gloire, les alliances,...les promesses et aussi les patriarches et de qui le Christ est issu selon la chair, lequel est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement" (Romains 9, 4-5)
Jésus est juif, il l'est par sa naissance, il l'est resté jusqu'à sa mort, et c'est au cœur du dessein de salut de Dieu sur le monde, de l'Église corps du Christ, Messie d'Israël, que nous devons regarder le peuple Juif. Il est le témoin vivant de l'histoire du salut dans laquelle la mission de Jésus s'inscrit. Sinon, comme le disait Jean Paul II, Jésus serait un « météore dans l'histoire ».
Ce sont donc pour des motifs religieux et non seulement circonstanciels que nous devons nous ouvrir à la vie du peuple Juif. Sa place disait un document Romain d'application du concile doit "être organique dans la prédication et la catéchèse de l'Église catholique".
Il n'est pas possible dans cette brève introduction de montrer toutes les richesses que nous pouvons en recevoir. C'est pourquoi cette journée n'est qu'un éveil. 
À l'origine, elle fut inspirée par une initiative de l'épiscopat italien qui l'avait placée à la veille de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, dans la conscience de ce que les chrétiens divisés avaient reçu ensemble du peuple Juif.
En France, nous avons choisi de la célébrer entre la fête de Roch ha-Chanah (fête du nouvel an juif) et de Yom Kippour (journée du grand pardon) moments exceptionnels dans la vie religieuse juive. Occasion pour nous de prendre conscience de l'importance pour notre foi de cette relation, occasion de manifester à la communauté juive notre reconnaissance par notre prière, une carte de vœu et des affiches. Selon l'expression de Paul nous avons été "greffés" sur la foi d'Israël, ce que Jésus avait déjà affirmé dans son dialogue avec la Samaritaine "car le salut vient des Juifs" (Jean 4,22b).
Père Jean DUJARDIN, expert auprès du Service National des Relations avec le Judaïsme. 
 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:41

Déclaration à l'occasion des Présidentielles 2012
 
"Elections : un vote pour quelle société "
 
Le Cardinal André VINGT-TROIS, archevêque de Paris et Président de la Conférence des évêques de France, a présenté ce lundi 3 octobre un message du Conseil Permanent de la CEF en vue des élections présidentielles et législatives à venir.
Titré « Elections : un vote pour quelle société ? », ce texte situe l'échéance électorale dans le contexte d' «une crise globale (qui) touche les pays occidentaux depuis plusieurs dizaines d'années ». Sont abordées les transformations qui affectent différents domaines dont « le développement des techniques scientifiques », « la fin d'une certaine homogénéité culturelle de nos sociétés », et la montée d'un individualisme qui « finit par dissoudre la vie sociale dès lors que chacun juge toute chose en fonction de son propre intérêt».
 
Dans un appel à la confiance, et rappelant «la haute importance que l'Eglise, depuis ses origines reconnait à la fonction politique», les évêques invitent les catholiques à prendre part au vote «de la manière la plus sérieuse possible». Ils proposent des éléments de discernement pour examiner les projets des partis et des candidats sur différents points qui leur « semblent importants à prendre en compte en vue de ces élections » : la vie naissante, la famille, l'éducation, la jeunesse, les banlieues et les cités, l'environnement, l'économie et la justice, la coopération internationale et l'immigration, le handicap, la fin de vie, le patrimoine et la culture, l'Europe, la laïcité et la vie en société.
Pour aller plus loin, le Conseil Permanent de l'Episcopat propose quelques citations récentes du Pape et des évêques de France.
 
Ces six pages denses et profondes permettront de se situer dans le débat électoral, car « les catholiques n'entendent pas être des citoyens interdits de parole dans la société démocratique ». On aurait tort de considérer ce texte à la simple intention des catholiques. Il redit à toute une opinion publique et aux candidats que voter engage des véritables choix de société. 
 
 
Mgr Bernard Podvin
Porte-parole des évêques de France
Texte de la déclaration sur Cef.fr 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:38

« La nouvelle évangélisation est déjà en marche ! » 
 
Déclaration des évêques du CCEE sur la nouvelle évangélisation (Conférences épiscopales d’Europe) 
 
(...) L'évangélisation est la manifestation de la vie et de la vitalité de l'Église. Elle ne doit pas être comprise comme une simple activité pastorale mais comme la manifestation de sa nature même et de sa mission. La Nouvelle Évangélisation s'adresse non seulement aux chrétiens qui se sont éloignés de la foi, mais à tous. Elle vise à annoncer le Christ, vrai Dieu et vrai homme, crucifié pour porter toute détresse humaine, ressuscité pour que nous ayons la vie. Tous les croyants, par leur baptême, sont appelés à y participer : les familles, les jeunes qui, en général, sont les plus ouverts à devenir missionnaires, mais aussi les paroisses, les mouvements et nouvelles communautés. La catéchèse et les écoles catholiques doivent aussi être et devenir toujours davantage lieux d'évangélisation. Les sacrements, enfin, sont des lieux privilégiés pour mettre en place cette Nouvelle Évangélisation. Il s'agit aussi de chercher des voies nouvelles pour l'évangélisation, comme par exemple, les nouvelles technologies, internet, les réseaux sociaux. Mais tout cela n'est possible que si, à l'exemple des chrétiens dans les Actes des apôtres, nous nous ouvrons d'une manière nouvelle à l'Esprit Saint : « Il n'y aura pas de nouvelle évangélisation sans nouvelle Pentecôte ! »
 
Le choix de l'Albanie, terre de martyrs, a été particulièrement significatif pour traiter du thème de la nouvelle évangélisation. Ce fut l'occasion pour tous les évêques présents de rappeler le témoignage missionnaire rendu par l'Église albanaise et aussi par toutes les Églises catholiques de rites orientaux sous les régimes communistes.
 
Mgr Rino Fisichella, président du Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation, s'est adressé à l'assemblée. Il a signalé que beaucoup d'Européens ne savaient plus rien aujourd'hui sur le christianisme et que si le mot « crise » était beaucoup utilisé actuellement, il fallait aussi y voir une opportunité de croissance. Selon lui, « la Nouvelle Évangélisation est une chance qui nous est offerte pour lire et interpréter le moment historique actuel afin que l'activité ordinaire de l'Église devienne extraordinaire. Autrement dit, nous sommes appelés à vivre de manière extraordinaire l'événement ordinaire de la vie de l'Église qu'est l'évangélisation. » Il a conclu en rappelant l'initiative des « Missions Metropoli » qui vont se dérouler dans 12 grandes cités européennes pendant le prochain carême (...)
Appel du Pape à l'issue de l'audience du 12 Octobre sur la place saint Pierre
Je suis profondément attristé par les épisodes de violences qui ont été commis au Caire dimanche dernier. Je m’unis à la douleur des familles et à tout le peuple égyptien, déchiré par les tentatives de porter atteinte à la coexistence pacifique entre ses communautés. J’exhorte les fidèles à prier afin que cette société jouisse d’une paix véritable, basée sur la justice, sur le respect de la liberté et de la dignité de chaque citoyen. Je soutiens en outre les efforts des autorités civiles et religieuses égyptiennes, en faveur d’une société dans laquelle soient respectés les droits humains de tous et, en particulier, des minorités, au bénéfice de l’unité nationale.

 

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