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27 avril 2020 1 27 /04 /avril /2020 20:52

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Mardi 28 Avril

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 7,51-8,1 ; Psauem 30, Jean 6,30-35

 

Commentaire

 

Jésus avait été pris de pitié par cette foule affamée, elle a reçu l’enseignement de la Parole. Les gens ont vu, Jésus ils ont même mangé à satiété, mais ils n’ont pas cru. Pourtant ils étaient prêts à « s’emparer de Jésus pour le faire roi » (Jean 6,15), mais ils veulent encore des signes, ils veulent encore des œuvres : « Quel signe fais-tu donc pour qu’à sa vue nous te croyions ? Quelle œuvre accomplis-tu »  (Jean 6, 30) ? Ces gens éprouvent la même difficulté à croire que les disciples après la Résurrection ! Au matin de Pâques, la vue du tombeau vide et les apparitions du Ressuscité ne leur suffisent pas pour croire en Sa Présence … comme ici, le signe du pain partagé ne suffit pas à la foule pour croire en Jésus. 

Pourquoi avons-nous besoin de signes ? C’est toujours le « couple » voir/croire , croire/voir qui suscite le plus de débats quand nous voulons parler de la foi. Avons-nous besoin de voir pour croire, ou, au contraire, dès lors que nous commençons à croire, nous voyons un peu ?

« Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif (Jean 6,35) : la foi est décrite ici comme un double mouvement. Celui de l’homme qui vient vers Dieu, qui vient se nourrir, de la Parole, de l’enseignement de Jésus. Et il ya le mouvement de Dieu vers l’homme. C’est dieu qui comble le désir de croire, par sa présence, son Esprit.  La rencontre de deux libertés : celle e l’homme, celle de Dieu.

A force de lire et relire l’Ecriture, nous pouvons sans doute percevoir un appel : Plus nous laissons agir en premier, en profondeur la liberté de Dieu, plus nous grandissons en liberté nous-mêmes et dans la foi.  La foi demeure toujours un mystère et une grâce.                                                                                       P. FB

 Paroles du pape François

 

Dans la vie, il arrive que nous nous éloignions du Seigneur et que nous perdions la fraîcheur du premier appel. Demandons la grâce de revenir à ce premier appel, où le Seigneur nous a regardés, nous a parlés, et a fait naître en nous le désire de Le suivre.

 

Que fait Dieu dans les épreuves?

 

Durant ces semaines d’appréhension pour la pandémie qui cause tant de souffrances dans le monde, parmi les nombreuses questions que nous nous posons, il peut y en avoir également certaines sur Dieu: que fait-il face à notre douleur? Où est-il quand tout va mal? Pourquoi ne nous résout-il pas rapidement les problèmes? Ce sont des interrogations que nous nous posons sur Dieu.

Nous pouvons nous demander aujourd’hui: quel est le véritable visage de Dieu? D’habitude, nous projetons en Lui ce que nous sommes, au plus haut degré: notre succès, notre sens de la justice, et aussi notre indignation. Mais l’Evangile nous dit que Dieu n’est pas ainsi. Il est différent et nous ne pouvions pas le connaître avec nos seules forces. C’est pourquoi il s’est fait proche, il est venu à notre rencontre et précisément à Pâque, il s’est révélé complètement. Et où s’est-il s’est révélé complètement? Sur la croix. C’est là que nous découvrons les traits du visage de Dieu. N’oublions pas, frères et sœurs, que la croix est la chaire de Dieu. Il nous fera du bien de regarder le Crucifix en silence et de voir qui est notre Seigneur: c’est Celui qui ne pointe le doigt contre personne, ni même contre ceux qui le crucifient, mais qui ouvre tout grands ses bras à tous; qui ne nous écrase pas par sa gloire, mais qui se laisse dépouiller pour nous; qui ne nous aime pas en paroles, mais qui nous donne la vie en silence; qui ne nous contraint pas, mais qui nous libère; qui ne nous traite pas en étrangers, mais qui prend sur lui notre mal, qui prend sur lui nos péchés. Ainsi, pour nous libérer des préjugés sur Dieu, regardons le Crucifix. Puis, ouvrons l’Evangile. En ces jours, tous en quarantaine et à la maison, enfermés, prenons ces deux choses en main: le Crucifix, regardons-le; et ouvrons l’Evangile. Ce sera pour nous — disons-le ainsi — comme une grande liturgie domestique, parce que ces jours-ci, nous ne pouvons pas aller à l’église. Crucifix et Evangile (…)

 Catéchèse du pape François du 8 Avril 2020.

 

 

Qu’est-ce que le mois de Marie?

 

Le pape François nous invite en ce temps de pandémie, pendant le mois de Mai de redécouvrir la prière du Rosaire. Pourquoi une telle invitation en mai ?

 

La dédicace d’un mois à une dévotion particulière est une forme de piété populaire relativement récente dont on ne trouve guère l’usage général avant le XVIIIe siècle. Avec mai, août, septembre, octobre et décembre, pas moins de cinq mois de l’année sont consacrés à la piété mariale.

 

Le Dictionnaire encyclopédique de Marie de Pascal-Raphaël Ambrogi, nous apprend que le « mois de Marie » est le plus ancien de ces mois consacrés. Dans l’Antiquité, mai est considéré comme défavorable au mariage et c’est pour cette raison qu’il aurait été choisi comme période pour célébrer la Sainte Vierge. Le « mois de Marie » voit le jour à Rome avant de se diffuser dans les États pontificaux, de convertir l’Italie tout entière et enfin l’ensemble de l’Église catholique. Que le pape François, un jésuite, ait décidé le 13 octobre 2013 de consacrer le monde au Cœur immaculé de Marie n’est pas très étonnant : la promotion du « mois de Marie » doit en effet beaucoup aux Jésuites italiens qui publient de nombreux ouvrages sur le sujet au début du XVIIIe siècle. Le « mois de Marie » atteint la France à la veille de la Révolution. La vénérable Louise de France, fille de Louis XV et prieure du carmel de Saint-Denis, fait traduire certains ouvrages jésuites et devient une zélée propagatrice de cette dévotion mariale. Cet usage prend un caractère général après son approbation officielle par Pie VII en 1815. Rappelons que, depuis le 10 février 1638, la France est officiellement consacrée à la Sainte Vierge suite au vœu prononcé par le roi Louis XIII. Profitons de ce mois qui lui est dédié pour remercier la Mère du Sauveur de sa puissante protection et remettre, avec confiance et espérance, l’avenir de notre Patrie entre ses douces mains.

Pour nourrir notre foi : pourquoi ne pas écouter régulièrement le podcast quotidien du Collège des Bernardins réalisé par   le P. Jean-Philippe Fabre  .Ce podcast est consacré au Livre des Actes des apôtres, avec une lecture et des commentaires chaque jour sur quelques versets, durée 1/4 heure environ. Le mieux est d'écouter bible en main. Il n'est pas nécessaire d'avoir une grande culture biblique.

Thème : UNE LECTURE HISTORIQUE ET THÉOLOGIQUE :Comment les premiers chrétiens ont vécu leur déconfinement, celui qui les a menés de la chambre haute jusqu’aux extrémités du monde ? Une lecture historique et théologique à travers le regard de Luc pour apporter un éclairage sur l’époque que nous vivons.

Références :

https://www.collegedesbernardins.fr/une-lecture-historique-et-theologique

 

 

 

 

 

 

 

 

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuille quotidienne "confinement"

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