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8 mai 2020 5 08 /05 /mai /2020 20:13

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date : 8 Mai 2020

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 13,26-33 ; Psaume 2 ; Jean 14,1-6

 

Commentaire :

 

La voie, c’est Lui…

 Menacés, déstabilisés,  par l’annonce du départ de Jésus: Celui avec qui, les apôtres ont vécu, prononce son message d’Adieu.

 L’objection de Thomas permet à Jésus de se révéler avec d’autant plus de clarté, tant sur son identité que celle de son Père. A la question « où vas-tu? », il ne répond pas directement. Il centre sa révélation sur sa propre personne: « JE SUIS ». La voie, c’est Lui et rien ne passe en dehors de Lui. Une voie qu’il a proposée à ses disciples durant ses trois années de vie, de mission. Jésus a ouvert une fois pour toutes « la cohabitation » avec le Père. Mais ses disciples et nous-mêmes semblons ne pas toujours comprendre; et nous ne sommes pas toujours en vérité sur cette voie qui mène à la vie. Mais Jésus se fait rassurant pour ses disciples, pour chacun de nous. Sa mort en Croix, le don de sa vie, a tracé un chemin véritable qui a ouvert le ciel pour que chacun y trouve sa place. A cette étape de l’évangile, nous voyons à quoi sont appelés les apôtres : accueillir le mystère de la passion et de la résurrection du Christ.  P.FB

 

Paroles du pape François

 

Etre chrétien, c'est appartenir à un peuple choisi librement par Dieu, c'est avoir en mémoire tous ceux qui nous ont précédé sur le chemin du salut. Demandons au Seigneur la conscience d'appartenir au peuple de Dieu, qui dans sa totalité a le parfum de la foi.

 

En ce mois de mai, où le peuple de Dieu exprime avec une particulière intensité son amour et sa dévotion pour la Vierge Marie, il est de tradition de prier le Rosaire à la maison, en famille. Une dimension, la dimension domestique, que les restrictions de la pandémie nous ont “contraints” à valoriser, également du point de vue spirituel. J’ai donc pensé proposer à tous de redécouvrir la beauté de prier le Rosaire à la maison pendant le mois de mai.

On peut le faire ensemble ou personnellement ; c’est à vous de choisir selon les situations, en évaluant les deux possibilités. Mais, de toute manière, il y a un secret pour le faire : la simplicité ; et il est facile de trouver, aussi sur internet, de bons modèles de prières à suivre.

 

De plus, je vous offre les textes de deux prières à la Vierge que vous pourrez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même pendant le mois de mai, uni à vous spirituellement. Je les joins à cette lettre de sorte qu’elles soient mises à la disposition de tous.

 

Chers frères et sœurs, contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis comme famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, spécialement pour ceux qui souffrent le plus, et vous, s’il vous plait, priez pour moi. Je vous remercie et vous bénis de tout cœur.

 

 

 

Méditation des mystères du Rosaire : 2/ les mystères lumineux

 

 Le baptême de Jésus. « Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré » (Lc 3, 22). Ces paroles de Dieu le Père résonnent dans le ciel. Ce sont les paroles du Psaume deuxième (Ps 2,7) qui parlent de l’adoption filiale du Roi-Messie. Entouré de pécheurs, en prière, plongé dans les eaux du Jourdain, Jésus reçoit l’Esprit Saint sous la forme d’une colombe. Messie, en hébreu, et Christ, en grec, sont des mots synonymes qui veulent dire « oint ». Jésus n’a pas été oint d’huile comme les rois en Israël. Il a été oint de l’Esprit Saint. Sur lui a ruisselé en plénitude l’Esprit Saint.

Le chrétien est aussi un autre Christ, oint de l’Esprit de Jésus. Le baptême chrétien représente une nouvelle naissance de l’eau et de l’Esprit.

Les noces de Cana. Marie, la mère de Jésus, n’a pas une foi éthérée. Pour elle, croire c’est faire la volonté de Dieu qui consiste à accueillir Jésus l’Envoyé du Père et à aimer comme il aime. C’est pourquoi, à Cana, Marie dit aux servants : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2, 5). Ce n’est pas en récitant des prières que l’homme entre dans le Royaume des cieux mais en accomplissant la volonté de Dieu. Marie construit sur le roc car elle garde la parole de Jésus dans son cœur et la met en pratique. Ce qui n’est pas bien ne dure pas. L’expérience nous le prouve. Marie demeure vivante et heureuse car elle vit de manière unifiée. En elle, la pensée, le cœur, la parole et l’action ne font qu’un. Aussi Jésus accomplit-il des miracles à sa prière respectueuse : « Ils n’ont pas de vin ». Marie ne dit pas : « change l’eau en vin ». Elle présente les besoins des nouveaux époux qu’elle perçoit de son regard pénétrant tout en laissant à son fils la liberté d’agir selon la pensée de Dieu. Et Jésus manifeste sa gloire.

Jésus à la synagogue de Nazareth. Dans la synagogue de sa ville, Jésus lit un beau passage du prophète Isaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par l’onction, pour porter la bonne nouvelle aux pauvres » (Is 61, 1). En refermant le rouleau dont les dimensions prouvent l’importance de la synagogue de Nazareth, Jésus déclare : « Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Écriture » (Lc 4, 21). En Jésus les prophéties de l’Ancien Testament trouvent leur réalisation et leur plénitude.

Aujourd’hui, chaque fois que la Parole de Dieu est annoncée et expliquée, particulièrement au cours de la liturgie, nous pouvons dire avec Jésus : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture ». L’homélie à la messe actualise la prédication évangélique. Le prêtre continue l’œuvre du salut en prêchant l’Évangile et en le commentant de manière à mettre en lumière l’action de Dieu au cœur de l’Église et de l’humanité. Il en va de même pour le témoignage apostolique des baptisés qui annoncent par l’exemple et l’interprétation fidèle des Écritures le mystère de Jésus.

La Transfiguration. Sur le mont Thabor, les apôtres Pierre, Jacques et Jean sont heureux. Ils sont envahis par le bonheur de la prière qui unit à Dieu. La lumière du Christ qui fait resplendir ses vêtements leur montre la face divine et cachée de leur maître. La présence de Moïse et d’Élie annoncent l’exode, c’est-à-dire « le départ » prochain de Jésus vers son Père. La voix du Père oriente les yeux et le cœur des disciples vers l’alpha et l’oméga, le centre et la clé de l’histoire du monde : « Celui-ci est mon Fils, l’Élu, écoutez-le » (Lc 9, 35).

Pourquoi ne pas partager nos moments heureux vécus dans la foi et la prière alors que nous nous plaignons souvent du silence de Dieu ?

La Cène. Lors de la célébration de la dernière Cène, Jésus manifeste le sens de sa mort. Il va donner sa vie pour le salut des hommes. La mort, instant d’anéantissement, est en réalité le moment le plus sublime de la vie de Jésus : offrande absolue de son corps et de son sang dans l’amour pour la rémission des péchés. L’amour parfait efface la mort engendrée par le refus de croire et d’aimer.

La véritable mort se trouve dans le péché. Le pardon de Jésus représente la résurrection de l’âme offerte à tout homme.

L’Eucharistie, sacrement de l’amour de Dieu, efface le péché : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ».
Les mourants communient au Corps du Christ, viatique, pain pour la traversée de la mort, qui nous fait partager sa résurrection d’entre les morts.

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7 mai 2020 4 07 /05 /mai /2020 09:44

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

 

Date :  Jeudi 7 Mai 2020

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 13,13-25 ; Psaume 88 ; Jean 13,16-20

 

Commentaire :

 

Le passage de l’évangile de ce jour est la conclusion de la scène du lavement des pieds. Dans son discours, Jésus demande à ses disciples de devenir comme lui :   le serviteur, celui qui s’agenouillement devant le frère. Il nous révèle ainsi son identité divine : « Je Suis »

Jésus se met à genoux devant tous ses disciples, ceux qu’il a choisi, y compris Judas qui va le trahir et le livrer. Eh oui, Judas a été choisi, quand même et malgré tout. Là se situe peut-être le véritable et grand service offert à tout homme : son agenouillement (et par conséquent celui de tous disciples) devant l’homme faible et pécheur. Aimer quand même et par dessus tout celui qui trahit, pardonner l’impardonnable. À toutes nos déchirures personnelles et communautaires, nos amours et amitiés bafoués, Dieu répond par la force de sa miséricorde sans limite.

Là, est le renversement opéré par le Christ dans le don total de sa vie et de son pardon donné à tous les hommes sur la Croix. Là est le secret de la puissance divine qui nous est communiquée : « si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. » 

                                                                                                                       Père Frédéric Benoist

 

 

 

Paroles du pape François :

 

La prière est la respiration de la foi, elle est comme un cri qui sort du coeur de celui qui croit et se confie en Dieu. La foi, c'est avoir deux mains levées, une voix qui crie pour implorer le don du salut.

 

Ce n'est pas facile de vivre dans la lumière. La lumière fait voir tant de mauvaises choses en nous: les vices, l'arrogance, l'esprit mondain. Mais Jésus nous dit: "aie courage, laisse-toi illuminer, car moi, je te sauve". N'ayons pas peur de la lumière de Jésus!

 

Prions pour les hommes et les femmes qui travaillent dans les moyens de communication. En ce temps de pandémie ils risquent beaucoup et il y a tant de travail. Que le Seigneur les aide toujours dans ce travail de transmission de la vérité.

 

Intentions de prière :

 

- Nous prions par madame Monique Krupa , la maman du père David Krupa, décédée et dont les funérailles chrétiennes seront célébrées Lundi 11 Mai  en l’église saint Bernadette de Gagny.

 

- Nus prions pour monsieur André Leliard décédé dimanche dernier dont les funérailles seront célébrées le mercredi 13 Mai  en l’église saint Leu saint Gilles de Bagnolet

 

Un extrait du traité de Saint Hilaire (315-368) sur la Trinité :

 

« De même que je vis par le Père,
 celui qui mangera ma chair vivra par moi »



 

Parce que véritablement le Verbe s'est fait chair, c'est véritablement aussi que nous mangeons le Verbe incarné en communiant au banquet du Seigneur. Comment ne doit-on pas penser qu'il demeure en nous par nature ? En effet, par sa naissance comme homme, il a assumé notre nature charnelle d'une façon désormais définitive et, dans le sacrement de sa chair donnée en communion, il a uni sa nature charnelle à sa nature éternelle. C'est ainsi que tous nous formons un seul être, parce que le Père est dans le Christ et que le Christ est en nous. ~

 

Que nous sommes en lui par le sacrement de la communion à sa chair et à son sang, lui-même l'affirme lorsqu'il dit : Et ce monde désormais ne me voit plus ; mais vous, vous me verrez vivant parce que je vis, et vous vivrez aussi ; parce que je suis dans le Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. S'il voulait parler seulement d'une unité de volonté, pourquoi a-t-il exposé une progression et un ordre dans la consommation de cette unité ? N'est-ce pas parce lui-même étant dans le Père par sa nature divine, nous au contraire étant en lui en vertu de sa naissance corporelle, on doit croire que, réciproquement, il est en nous par le mystère sacramentel ? Ceci enseigne la parfaite unité réalisée par le médiateur : tandis que nous demeurons en lui, lui-même demeure en nous. Et ainsi nous progressons dans notre unité avec le Père, puisque le Fils demeure en lui par nature selon sa naissance éternelle et que nous-mêmes aussi sommes dans le Fils par nature, tandis que lui par nature demeure en nous.

 

Que cette unité soit en nous produite par sa nature, lui-même l'affirme ainsi : Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui. Car ce n'est pas tout homme qui sera en lui, mais celui en qui il sera lui-même : c'est seulement celui qui mangera sa chair qui aura en lui la chair assumée par le Fils.

 

Plus haut, il avait déjà enseigné le sacrement de cette parfaite unité, en disant : De même que le Père, qui est la vie, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui mangera ma chair vivra par moi. Donc, il vit par le Père ; et de la manière dont il vit par le Père, nous-mêmes vivons par sa chair.



 

Tout ce parallèle est à la base de notre intelligence du mystère ; il nous fait comprendre, par le modèle proposé, ce qui se passe. Donc, ce qui nous donne la vie, c'est que, dans les êtres charnels que nous sommes, le Christ demeure en nous par sa chair ; et il nous fera vivre en vertu du principe qui le fait vivre par le Père.

 

Méditation des mystères du Rosaire : aujourd’hui les mystères joyeux

 

L’Annonciation. L’ange Gabriel annonce à Marie : « Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus » (Lc 1, 31). Jésus veut dire « Dieu sauve ». Le salut s’accomplit par l’Incarnation. Pour sauver l’homme Dieu se fait homme. Le corps humain et non le Temple de Jérusalem devient la demeure de Dieu parmi les hommes.

La Vierge Marie devient « le buisson ardent » car en elle brûle sans se consumer la flamme de l’amour divin. En Jésus « habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité » (Col 2, 9). Comme Jacob à Béthel, nous pouvons nous exclamer : « Dieu est en ce lieu et je ne le savais pas ! » (Gn 28, 16).
Qu’avons-nous en commun avec Dieu ? La vie ? L’amour ? La raison ? L’image et la ressemblance ? Nous avons en commun avec Dieu l’humanité. L’une des trois personnes de la Trinité, le Fils, est homme. C’est cette humanité commune à Dieu et à chacun qui fonde la dignité sacrée de la personne, le dialogue des religions et les droits humains.

La Visitation. « Le Seigneur a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles » (Lc 1, 52), prie Marie dans le Magnificat en rencontrant sa cousine Élisabeth. Dieu enrichit l’humanité par la pauvreté de son Fils Jésus. Loin de dominer les hommes par sa force, le Fils de Dieu s’humilie lui-même en devenant fragile comme nous. Son corps humain connaît la faim, la soif, la fatigue, la souffrance… Par son abaissement, il exalte les humiliés qui comptent sur Dieu. Mystère paradoxal qui nous renvoie à Pâques où le Crucifié répand la Gloire de Dieu.

La naissance de Jésus. À Bethléem, Jésus est né dans une crèche. Certains historiens évoquent plutôt une grotte. Une étable n’est jamais un endroit propre et bien éclairé. Notre cœur non plus n’est pas limpide et pourtant Jésus vient y naître par la foi. La naissance de chaque enfant de ce monde n’est jamais très propre. Nous naissons dans le sang et les larmes. Il en va de même de notre naissance à la vie de Dieu qui passe par la recherche de Dieu, le péché et le repentir dans la lumière de la grâce.

La Présentation de Jésus au Temple et la purification de la Vierge Marie (photo). Par trois fois, saint Luc précise l’action du Saint-Esprit dans la démarche de Syméon qui accueille l’enfant Jésus dans ses bras. L’Esprit Saint repose sur lui. L’Esprit Saint l’avertit. L’Esprit Saint le pousse intérieurement à se rendre au Temple.
La vie spirituelle n’est rien d’autre que la vie dans l’Esprit Saint. C’est lui le grand protagoniste de nos journées et de nos victoires spirituelles contre l’esprit du mal. Viens Esprit Saint !

Le Recouvrement de Jésus au Temple. Saint Luc évangéliste souligne que ni Marie ni Joseph n’ont compris la parole de Jésus : « Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? » (Lc 2, 49). Comme chaque chrétien, Marie et Joseph ont vécu dans la foi et de la foi. Ils ont commencé chaque journée sans connaître ce qu’ils allaient vivre mais ils savaient avec qui ils marchaient. Une autre appellation du Messie, l’Emmanuel, « Dieu avec nous », donne la clé nécessaire pour croire. Nous ne sommes pas seuls dans le cosmos. Le Sauveur fait route avec nous. Croire, c’est marcher avec Jésus.

Quant à Marie, « elle garde fidèlement toutes ces choses dans son cœur » (Lc 2, 51). C’est dans le cœur de Marie qu’est née la prière du Rosaire. C’est dans le cœur de Marie que chaque disciple de Jésus trouve accueil et consolation : « Voici ta mère » (Jn 19,27).

 

 

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6 mai 2020 3 06 /05 /mai /2020 11:50

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Mercredi 6 Mai 2020-05-04

 

Textes du Jour : Actes 12-24-13,5 ; Psaume 66 ; Jean 12,44-50

 

Commentaire

 

L’évangéliste Jean situe le texte d'aujourd'hui juste avant la dernière  Pâques : Jésus est entré triomphalement à Jérusalem, il est allé à Béthanie, invité à un repas avec Lazare, Marthe et Marie, cette dernière lui verse un parfum précieux (l’onction…), Jésus annonce à la foule à laquelle s’associe quelques grecs, la venue imminente de sa passion. Ce sera la Cène, le lavement des pieds, la Passion… Rappelons-nous ces paroles de Jésus :« Moi,  je suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres ».

Quelques heures après, « c'est l'heure », celle des ténèbres, où il se trouve plongé, lui et les siens. Heure aussi du combat contre le mal, le péché, la mort, qui semblent avoir le dernier mot quand la pierre est roulée.

Mais l'envoyé du Père sait au fond de lui même que le Père ne l'abandonnera pas (malgré les apparences) et c’est cela qui lui donne une réelle liberté.  Jésus, l’avons nous relu en Jean 5 est« la Lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde » si bien que « celui qui croit en moi ne mourra pas, mais il aura la lumière de la Vie ». La Lumière qui ne pouvait rester prisonnière des ténèbres se révèle le matin de Pâques, et invitent les premiers disciples à poser un acte de foi et de confiance.

Nous-mêmes avons sans cesse besoin d'être rétablis dans la confiance par la Lumière de Vérité, alors que les vents du monde sont si contraires, et le quotidien si lourd d'angoisses et de désillusions.  Que dire en cette sortie prévisible du confinement. Prions alors pour que « les yeux de notre cœur »soient donc illuminés, lavés par l'eau de l'Esprit qui vivifie, et qui nous invite à surpasser toute peur,  pour ne plus plonger que dans le regard d'amour que le Père pose sur nous. Alors c'est avec son regard que nous verrons nos frères et le monde entier dans sa Lumière et poserons sur toute chose  un vrai discernement dans la conduite à tenir dans les jours, semaines et mois à venir.« La patience est le style de Dieu » nous a rappelé récemment le pape François. Etrons dans la patience et la confiance de Dieu.

 

                                                                                                                       Père Frédéric Benoist

 

 

Paroles du pape François :

 

Prions aujourd'hui pour les défunts qui sont morts de la pandémie. Ils sont morts seuls, sans la caresse de leurs êtres chers, beaucoup n'ont même pas eu de funérailles. Que le Seigneur les accueille dans la gloire.

 

Il y a des attitudes qui ne permettent pas d'avancer dans la connaissance du Seigneur: les richesses, la rigidité, le cléricalisme, la mondanité... Il manque la liberté et on ne peut pas suivre Jésus sans la liberté.

 

« Prions aujourd’hui pour les familles. En ce temps de quarantaine, la famille, enfermée à la maison, cherche à faire beaucoup de nouvelles choses, à avoir beaucoup de créativité avec les enfants, avec tout le monde, pour avancer. Et il y a aussi autre chose, parfois il y a la violence domestique. Prions pour les familles, pour qu’elles continuent en paix avec créativité et patience, pendant cette quarantaine. 

 

« Tu as fait de nous un royaume et des prêtres pour notre Dieu »Je vous adjure par la miséricorde de Dieu. Saint

Homélie de saint Pierre Chrysologue (380-450) sur le sacrifice spirituel :

« Tu as fait de nous un royaume et des prêtres pour notre Dieu »

Paul nous demande, ou plutôt c'est Dieu qui nous demande par l'intermédiaire de Paul : Dieu veut être aimé plus qu'il ne veut être craint. Dieu demande parce qu'il ne veut pas tellement être Seigneur qu'être Père. Dieu demande avec miséricorde pour ne pas exiger avec rigueur.

Écoutez ce que demande le Seigneur : Reconnaissez en moi votre corps, vos membres, vos viscères, vos os, votre sang. Et si ce qui appartient à Dieu vous inspire de la crainte, est-ce que vous n'aimez pas ce qui est à vous ? Si vous fuyez le Seigneur, pourquoi ne recourez-vous pas à celui qui vous a engendrés ?Mais peut-être que l'énormité de ma passion, dont vous êtes les auteurs, vous couvre de honte ? Ne craignez pas. Cette croix a été mortelle non pour moi mais pour la mort. Ces clous ne me pénètrent pas de douleur, mais d'un amour encore plus profond envers vous. Ces blessures ne provoquent pas mes gémissements, mais elles vous font entrer davantage dans mon cœur. L'écartèlement de mon corps vous ouvre mes bras, il n'augmente pas mon supplice. Mon sang n'est pas perdu pour moi, mais il est versé pour votre rançon. Venez donc, retournez à moi et reconnaissez votre Père en voyant qu'il vous rend le bien pour le mal, l'amour pour les outrages, et pour de si grandes blessures une si grande charité. (…)

Mes frères, ce sacrifice du Christ dépend du modèle qu'il nous en a donné, lorsqu'il a immolé son corps pour que sa vie donne la vie au monde ; et vraiment il a fait de son corps un sacrifice vivant, puisqu'il vit en étant immolé. Avec une telle victime, la mort est donnée en rançon, le sacrifice demeure, le sacrifice est vivant, la mort reçoit son châtiment. C'est pourquoi les martyrs naissent en mourant, commencent leur vie lorsqu'ils la finissent, vivent par leur mise à mort, et brillent dans le ciel alors que sur la terre on croyait à leur extinction.

Je vous adjure, mes frères, par la miséricorde de Dieu, d'offrir vos corps en sacrifice vivant et saint. C'est ce que le Prophète a chanté : Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, mais tu m'as façonné un corps.

Sois le sacrifice et le prêtre de Dieu. Ne néglige pas le don que t'a concédé la souveraineté divine. Revêts la robe de la sainteté ; boucle sur toi le ceinturon de la chasteté ; que le Christ vienne voiler ta tête ; que la croix imprimée sur ton front te protège toujours ; mets sur ton cœur le mystère de la science divine ; fais brûler sans cesse l'encens de ta prière ; empoigne le glaive de l'Esprit ; fais de ton cœur un autel. Et ainsi présente ton corps à Dieu, offre-le sans crainte en sacrifice.Dieu désire la foi, et non la mort ; il a soif de prières et non de sang ; il se laisse réconcilier par le bon vouloir, non par le meurtre.

 

Demandons au Christ d’achever par l’Esprit Saint ce qu’il a commencé dans son Église :

R/ Exauce-nous, Seigneur ressuscité !

Jésus, souviens-toi de l’Église, née de ton côté ouvert : 
— qu’elle y puise l’eau et le sang dont elle vit.

 

Rappelle-toi l’humble amour de Pierre, à qui tu as confié la charge du troupeau : 
— garde à son successeur le même amour dans la même foi.

Rappelle-toi les bords du lac et la pêche miraculeuse : 
— rends fructueux le labeur des missionnaires.

Rappelle-toi le repas que tu préparais pour tes amis : 
— donne-nous le goût du pain partagé.

Souviens-toi que tu as brisé les portes de la mort :
— rassemble dans ton Royaume tous nos frères défunts.

 

 

Appel à don :

 

Nous sommes en train d’engager un certain nombre de dépenses pour aménager nos églises et salles de réunions pour la sortie du confinement (notamment des bornes de distributions de gel hydroalcoolique sans contacts. Depuis deux mois, les recettes de trésorerie sont réduites au minimum. Merci de nous aider pour le financement de toutes ces dépenses supplémentaires. Don à l’ordre de la paroisse Notre Dame, 40 allée du Jardin anglais

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4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 19:28

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Mardi 5 Mai 2020

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 11,19-26 ; Psaume 86 ; Jean 10,22-30

 

Commentaire :

 

Hier nous écoutions Pierre rendre compte à l’Eglise de Jérusalem de sa mission , notamment auprès du centurion Corneille. « Ainsi donc, même aux nations, Dieu a donné la conversion qui fait entrer dans la vie » (Actes11,18). Le texte d’aujourd’hui nous parle des disciples et compagnons d’Etienne, qui après son martyr, ne se sont pas cachés, mais sont partis évangéliser les juifs, jusqu’à Chypre et Antioche. L’Eglise de Jérusalem, une nouvelle fois, intervient, jusqu’à envoyer Barnabé, celui qui ira ensuite chercher Saul, Saul deviendra Paul.

Même si ce texte nous décrit le souci des premiers disciples de continuer à vouloir convertir les juifs, le Seigneur met dans le cœur des Apôtres, un désir plus grand, celui d’aller chercher le persécuteur qui deviendra apôtre des païens !

Dans l’évangile, la suite du chapitre 10 Les juifs veulent savoir avec certitude si Jésus est le Messie qu’ils attendent.
Ils ont longuement entendu Jésus parler de son identité, sous les images du pain de vie, de la lumière du monde et du bon pasteur… Ils ont aussi vu des œuvres : l’eau transformée en vin, la guérison du fils d’un fonctionnaire royal, celle d’un infirme à la piscine de Bethzatha, et d’un aveugle-né, la multiplication des pains …Ils ont vu beaucoup d’œuvres, mais ils ne croient pas ! Comment ici ne pas reconnaître bon nombre de nos contemporains qui disent : « j’aimerais bien croire mais  je n’y arrive pas ! »
Que nous dit Jésus de ses brebis (ceux qui écoutent sa Parole) ?
 « Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent  N’est-ce pas cela le mouvement de la foi ?  N’est-ce pas ce mouvement que nous contemplons en lisant les Actes des Apôtres?  Se laisser rencontrer  par Jésus et s’engager dans la voie concrète de ce que nous avons écouté, de cette voie de l’évangile qui nous nourrit, et qui rejoint notre cœur profond, et cela notamment grâce à l’œuvre de l’Esprit Saint qui travaille ces mêmes cœurs.  Alors n’attendons pas d’avoir vu, ne cherchons pas à savoir, mais écoutons Jésus dans sa parole et vivons ce que, par conséquent, nous croyons.

                                                                                                                                  Père Frédéric Benoist

 

Paroles du pape François :

 

Il y a des idées qui provoquent des divisions, mais l'idée de l'Esprit Saint est plus importante. Que le Seigneur nous libère des divisions et nous aide à comprendre ce grand mystère de Jésus qui est le pasteur de tous. En Lui, nous sommes tous frères

 

En ce temps de quarantaine, il y a dans les familles beaucoup de créativité, mais aussi, parfois, la violence domestique. Prions ensemble pour les familles, pour qu'elles continuent cette quarantaine en paix, avec créativité et patience.

 

J'ai accueilli la proposition « du Haut Comité pour la Fraternité humaine » afin que, le 14 mai, les croyants de toutes les religions s'unissent spirituellement dans une journée de prière et de jeûne, pour implorer Dieu d'aider l'humanité à surmonter la pandémie du Coronovirus

 

 

 

 

Le  Haut comité de la fraternité humaine  invite l’humanité à prier le 14 Mai :

Le Haut Comité de la Fraternité Humaine invite l’humanité à prier le 14 mai 2020, pour la fin de la pandémie du Coronavirus Covid-19.

Le « Haut Comité pour atteindre les objectifs contenus dans le Document sur la fraternité humaine » est né en septembre 2019, après la signature du document par le pape François et le grand imam d’Al-Azhar à Abou Dhabi – en février.

Dans communiqué publié ce 2 mai, les membres du Haut Comité s’adressent aux « croyants en Dieu » et aux « frères en humanité partout dans le monde » : « Notre monde se trouve, aujourd’hui, face à un danger imminent menaçant la vie de millions de personnes dans le monde à cause de la propagation accélérée du nouveau coronavirus (COVID-19) », soulignent-ils.

Tout en saluant le rôle de la médecine et de la recherche scientifique, ils encouragent aussi à « s’adresser à Dieu, le Créateur », spécialement le 14 mai : « Nous appelons tous les hommes et femmes partout dans le monde à demander à Dieu dans une prière, en observant le jeûne et en L’invoquant – chacun là où il se trouve selon sa religion, sa croyance, ou sa doctrine – de mettre fin à cette pandémie, de nous sauver de ce malheur et d’inspirer aux savants les moyens permettant de découvrir un remède susceptible de réduire à néant cette pandémie. »

Ils appellent de leurs vœux le rétablissement de « la sécurité, la stabilité, la santé et la prospérité de façon à rendre notre monde, après la fin de cette pandémie, plus humain et plus fraternel qu’avant ».

Le Comité appelle « tous les leaders religieux et tous les hommes partout dans le monde à répondre favorablement à cet appel humain et à s’adresser à Dieu d’une seule voix pour qu’Il sauve l’humanité ».

 


 Une belle catéchèse de Saint Basile (Ive siècle) sur le baptême, dans son traité sur l’Esprit Saint :

 

« Renaître de l'eau et de l'Esprit »

.Le Seigneur, qui nous dispense la vie, a établi une alliance avec nous, le baptême, qui comporte une figure de la mort et une figure de la vie ; l'image de la mort est accomplie par l'eau ; et quant à la vie, c'est l'Esprit qui nous en fournit le premier don. Ainsi apparaît en pleine lumière l'objet de notre recherche : pourquoi l'eau est-elle jointe à l'Esprit ? C'est que le baptême vise un double but : réduire à l'impuissance l'être de péché afin de ne plus porter des fruits pour la mort, mais aussi vivre de l'Esprit et porter des fruits qui conduisent à la sanctification. L'eau offre l'image de la mort en recevant le corps comme dans un tombeau ; l'Esprit infuse la force vivifiante en renouvelant nos âmes, qu'il fait passer de la mort du péché à la vie originelle. C'est donc cela, renaître de l'eau et de l'Esprit : la mort s'accomplit dans l'eau, et c'est l'Esprit qui produit notre vie.


C'est en trois immersions avec autant d'invocations que s'accomplit le grand mystère du baptême, afin que soit représentée la figure de la mort et que l'âme des baptisés soit illuminée par la communication de la connaissance de Dieu. Aussi bien, s'il y a dans l'eau une grâce, elle ne vient pas de la nature de l'eau, mais de la présence de l'Esprit. Car le baptême n'est pas la suppression d'une souillure extérieure, mais l'engagement envers Dieu d'une conscience droite. C'est donc pour nous préparer à la vie de ressuscités que le Seigneur nous propose de vivre selon l'Évangile, lorsqu'il nous prescrit de renoncer à la colère, de supporter le mal avec patience, de nous détacher des plaisirs, de ne pas désirer la richesse. Ainsi nous fait-il suivre la voie droite, lorsque nous adoptons à l'avance, par libre choix, ce que nous posséderons comme naturellement dans cette vie future.

C'est par l'Esprit Saint que se fait la réintégration au paradis, la montée vers le royaume des cieux, le retour à la vie des fils adoptifs. Par lui nous avons l'audace d'appeler Dieu notre Père ; il nous donne d'être en communion avec la grâce du Christ, de nous nommer fils de lumière, de participer à la gloire éternelle et, pour tout dire en un mot, d'être comblés de toute bénédiction dans ce siècle et dans le siècle à venir ; de voir dans un miroir, comme s'ils étaient déjà présents, la grâce des biens promis, dont la foi nous fait attendre la jouissance. Car si le premier don est aussi riche, qu'en sera-t-il du versement complet ? Et si les prémices sont aussi belles, qu'en sera-t-il de la plénitude totale ?

Bénissons le Père tout-puissant qui nous relève en son Fils ! Pour la gloire du Ressuscité qui rayonne sur le monde

R/Béni sois-tu !

Pour la lumière de la foi qui pénètre nos cœurs R/ , Pour l’avenir où tu nous engages avec toi R/ , Pour le chemin de l’éternité ouvert à tous les hommes R/,

Pour l’Esprit répandu sur toutes les nations R/ ,  Pour l’amour qui transforme le monde R/

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4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 12:12

 

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

Date : Lundi 4 Mai 2020

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 11,1-18 ;  Psaume 41-42 ; Jean 10,11-18

 

Jésus, dans l’évangile de ce jour, se décrit donc lui-même comme le Pasteur qui connaît toutes ses brebis et chacune par son nom. Toutes écoutent sa voix et reconnaissent sa voix. Chacune est appelée, chacun reçoit son nom, chacune est conduite, mais parmi toutes. Il n’y a pas de laissées pour compte parmi les brebis de Jésus. Forte ou chétive, chacune aura, si elle le veut, « la vie en abondance ». Mais aucune ne pourra chercher la vie en dehors du troupeau. Le troupeau de Jésus sera donc, pour chacune, le lieu de l’accueil et le lieu du devoir, le lieu de la liberté et le lieu de la responsabilité. Assurée d’avoir tout son prix aux yeux du Pasteur, chaque brebis sera sans cesse réinsérée par lui dans le troupeau, le seul lieu où se trouvent celles qu’il aime, le seul lieu où l’on peut vivre quand on le suit et qu’on l’aime.

 

Un troisième trait du Bon Pasteur selon Jésus est qu’il est berger universel: Certes, il repart tous les matins avec les brebis de l’enclos, mais il regarde sans cesse plus loin, vers d’autres brebis qui déjà lui appartiennent et qu’il veut, elles aussi, conduire à la vie. Impossible, par conséquent, de réserver l’amour du pasteur aux seules brebis de l’enclos. On n’est digne de lui que si avec lui on regarde au loin, que si l’on fait place, en route et dans l’enclos, aux brebis inconnues dont il a dit le nom et qui sont accourues en écoutant sa voix.

 

C’est ce chemin de foi que Pierre, dans le récit des Actes des Apôtres, fait lui même. Après la rencontre de l’universalité de la mission dans le dialogue avec le centurion Corneille (chapitre 10), Pierre vient en effet rendre compte de sa mission et de sa “conversion” auprès de “l’Eglise mère” de Jérusalem.

 

De tout ce que l’apôtre Pierre dit, il ressort quelque chose de clair: Dieu est celui qui agi, et non pas l’homme. Tout émane de Lui, Il a tout planifié, et Il a tout mené à bien en Son temps. En d’autres termes: L’Esprit Saint parle (Actes 11,11-12); cette parole manifeste le salut de Dieu pour tous les hommes (V13-14); alors  l’Esprit saint scelle dans le Coeur des homes le sens universel et nouveau de la mission. (v.15-16).

 

 Demandons à l’Esprit de Dieu un tel discernement dans les jours et semaines que nous allons devoir mener dans nos vies, dans notre Eglise, dans notre communauté.

Père Frédéric Benoist

 

 

Parole du pape François : Traduction de son message de ce matin

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

Le quatrième dimanche de Pâques, que nous avons célébré est dédié à Jésus Bon Pasteur. L’Évangile dit : « Les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.» (Jn 10,3). Le Seigneur nous appelle par notre nom, il nous appelle car il nous aime. Mais, dit encore l’Évangile, il y a d’autres voix, à ne pas suivre : celles des étrangers, des voleurs et des brigands qui veulent le mal des brebis.

Ces différentes voix résonnent en nous. Il y a la voix de Dieu, qui parle doucement à la conscience, et il y a la voix tentatrice qui conduit au mal. Comment reconnaître la voix du bon Pasteur de celle du voleur, comment distinguer l’inspiration de Dieu de la suggestion du malin ? On peut apprendre à discerner ces deux voix : elles parlent en effet deux langues différentes, c’est-à-dire qu’elle ont des façons opposées de frapper à la porte de notre cœur. Elles parlent différentes langues. De la même façon que nous savons distinguer une langue d’une autre, nous pouvons aussi distinguer la voix de Dieu et la voix du malin. La voix de Dieu n’oblige jamais : Dieu se propose, il ne s’impose pas. En revanche la mauvaise voix séduit, assaillit, contraint : elle suscite des illusions éblouissantes, des émotions alléchantes, mais passagères. Au début elle flatte, elle nous fait croire que nous sommes tout-puissants, mais ensuite elle nous laisse avec un vide intérieur et elle nous accuse : “Tu ne vaux rien”. La voix de Dieu, en revanche, nous corrige, avec beaucoup de patience, mais elle nous encourage toujours, nous console : elle alimente toujours l’espérance. La voix de Dieu est une voix qui a un horizon, au contraire la voix du mauvais t’amène droit au mur, elle t’amène au coin.

Une autre différence : la voix de l’ennemi détourne du présent et veut que nous nous concentrions sur les craintes de l’avenir ou sur les tristesses du passé. L’ennemi ne veut pas le présent : il fait réapparaître les amertumes, les souvenir des torts subis, de celui qui nous a fait du mal… tous les mauvais souvenirs. Au contraire la voix de Dieu parle au présent : “Maintenant tu peux faire du bien, maintenant tu peux exercer la créativité de l’amour, maintenant tu peux renoncer aux regrets et aux remords qui tiennent ton cœur prisonnier”. Il nous anime, il nous fait avancer, mais il parle au présent: maintenant.

Encore : les deux voix suscitent en nous des questions différentes. Celle qui vient de Dieu sera : “Qu’est-ce qui me fait du bien ?”. Pour sa part le tentateur insistera sur une autre question : “Qu’est-ce que j’aimerais faire ?”. Qu’est-ce qui me va : la mauvaise voix tourne toujours autour du moi, de ses pulsions, de ses besoins, du tout et tout de suite. Elle est comme les caprices d’un enfant : tout et maintenant. La voix de Dieu, en revanche, ne promet jamais la joie à bas prix : elle nous invite à dépasser notre moi pour trouver le vrai bien, la paix. Souvenons-nous : le mal ne donne jamais la paix, il donne une frénésie avant et il laisse amer ensuite. C’est le style du mal.

La voix de Dieu et celle du tentateur, en effet, parlent dans des “environnements” différents : l’ennemi privilégie l’obscurité, le mensonge, le commérage ; le Seigneur aime la lumière du soleil, la vérité, la transparence sincère. L’ennemi nous dira : “Ferme-toi en toi-même, personne ne te comprend ni ne t’écoute, ne fais pas confiance !”. Le bien, au contraire, invite à s’ouvrir, à être limpides et et confiants en Dieu et dans les autres. Chers frères et sœurs, en cette période tant de pensées et de préoccupations nous conduisent à nous enfermer en nous-mêmes. Faisons attention aux voix qui parviennent à notre cœur. Demandons-nous d’où elles viennent. Demandons la grâce de reconnaître et de suivre la voix du Bon Pasteur, qui nous fait sortir de l’enclos de l’égoïsme et qui nous conduit aux pâturages de la vraie liberté. Que la Vierge Marie, Mère du Bon conseil, oriente et accompagne notre discernement.

 

Intention de prière de la communauté:

 

Pour Christophe Hénard (60 ans) don’t les funérailles chrétiennes seront célébrées Mardi  5 Mai à 10h

 

 

 

« La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux » (Lc 10, 2). Jésus dès le début de sa mission avait prévenu... Mais il continue ainsi : « Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ».

 

«Derrière toute vocation au sacerdoce ou à la vie consacrée et avant elle, il y a toujours la prière forte et intense de quelqu’un : d’une grand-mère, d’un grand-père, d’une mère, d’un père, d’une communauté… », disait le pape François lors de la Journée mondiale de prière pour les vocations en 2013.

« Les vocations naissent dans la prière et de la prière ; et elles ne peuvent persévérer et porter du fruit que dans la prière. »

Le Seigneur nous engage en ce sens à prier avec constance, persévérance et confiance, et à croire que nous serons exaucés. Non pas en comptant sur nos propres forces pour trouver des hommes et des femmes qui deviendront des serviteurs du Christ, mais en priant le maître de la moisson, c’est-à-dire Dieu le Père. C’est ce à quoi vous invite cette prière en cette journée mondiale de prière pour les vocations :

 

Dieu notre Père, nous te rendons grâce par ton Fils Jésus Christ.
Aujourd’hui, il nous invite à devenir serviteurs à sa suite.
Dieu notre Père, nous te rendons grâce pour ton Esprit.
Qu’il donne à chaque baptisé de découvrir et de vivre sa vocation dans l’Esprit.
Qu’il donne sa force à ceux qui choisissent de suivre le Christ dans la vie consacrée, les ministères ordonnés et le mariage.
Dieu notre Père, que ton Esprit donne à nos communautés de proposer de devenir prêtre ou diacre, d’inviter à la vie consacrée, et d’accompagner les époux chrétiens.
Que ton Esprit d’amour fasse de nous des serviteurs joyeux de l’Evangile, à la suite de ton Fils. Amen

 

 

 

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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 11:35

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date : Dimanche 3 Mai 2020 : quatrième dimanche de Pâques : « Dimanche du bon pasteur »

              Saint Philippe, saint Jacques

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 2,14.36-41 ; Psaume 22 ; Première lettre de Pierre 2,20-25 ; Jean 10,1-10

 

Saint Augustin : 40e traité : « Pasteur et porte »

 

  1. Vous avez déjà appris, au nom du Seigneur, qui est le bon pasteur, et comment les bons pasteurs sont ses membres ; vous savez qu’il n’y a par conséquent qu’un seul pasteur. Vous n’ignorez pas davantage quels sont les mercenaires à supporter ; le loup, les voleurs et les brigands à éviter ; vous connaissez les brebis et la porte par laquelle entrent dans le bercail les brebis et le pasteur. On vous a dit qui est-ce qui est désigné sous le nom de portier ; enfin, vous savez que celui qui n’entre point par la porte est un voleur et un brigand, dont le but unique est de dérober, de tuer et de détruire. Tout cela a été dit et, je le pense, suffisamment expliqué. Notre Sauveur Jésus-Christ nous a déclaré être le pasteur et la porte, et il a ajouté que le bon pasteur entre dans la bergerie par la porte ; aujourd’hui, nous dirons donc, avec le secours de la grâce, comment il entre par lui-même. Puisque, d’une part, nul n’est bon pasteur s’il n’entre par la porte, et que, d’autre part, il est lui-même et particulièrement le bon pasteur et aussi la porte, je dois nécessairement comprendre qu’il entre par lui-même dans le bercail, qu’il fait entendre sa voix à ses brebis afin qu’elles le suivent, et qu’en entrant et en sortant, elles trouvent des pâturages, c’est-à-dire la vie éternelle.
  2. Je m’explique donc sans plus tarder. Je cherche à pénétrer en vous, c’est-à-dire en vos cours ; c’est pourquoi je vous prêche le Christ : si je vous prêchais autre chose, je chercherais à entrer par un autre endroit. Le Christ est donc pour moi la porte par laquelle il m’est légitimement possible d’arriver jusqu’à vous : par le Christ, je pénètre, non jusqu’à vos murs, mais jusqu’à vos cœurs. J’entre en vous par le Christ, et vous l’écoutez volontiers parler par ma bouche. Et pourquoi l’écoutez-vous avec plaisir en ma propre personne ? Parce que vous êtes les brebis du Christ, rachetées au prix de son sang. Vous connaissez votre valeur : je ne vous la donne [647] pas, cette valeur ; je ne fais que vous l’annoncer. Celui qui a versé pour vous son sang, vous a achetés, et ce sang précieux est le sang de Celui qui est sans péché. Et Celui-là a donné de la valeur au sang des fidèles pour lesquels il a répandu son précieux sang ; s’il ne lui avait pas communiqué cette valeur, il ne serait pas dit : « La mort de ses élus est précieuse aux yeux du Seigneur (1) ». Par conséquent, il n’a pas été le seul à mettre en pratique ces paroles : « Le bon pasteur donne a sa vie pour ses brebis ». Et puisque ceux qui l’ont fait sont ses membres, il est, à vrai dire, le seul qui l’ait fait. Sans eux, il a pu agir de la sorte ; mais qu’auraient-ils pu faire sans lui, puisqu’il a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire (2) ? » La preuve que les autres ont donné leur vie pour leurs brebis, je la trouve dans une épître de ce même apôtre Jean, qui a écrit l’Evangile dont on vous a donné lecture : « Comme le Christ a donné sa vie pour nous, ainsi devons-nous a donner la nôtre pour nos frères (3) ». « Nous a devons » ; en nous donnant l’exemple, il nous a imposé l’obligation de ce sacrifice. C’est pourquoi il est écrit quelque part : « Quand tu seras assis pour manger avec le roi, considère attentivement ce qu’on placera devant toi : tends alors la main, et sache qu’il te faut préparer de telles choses (4) ». Cette table du roi, quelle est-elle ? Vous le savez. Là se trouvent le corps et le sang de Jésus-Christ : celui qui s’approche d’une pareille table doit préparer de pareilles choses. Qu’est-ce à dire : il doit préparer de pareilles choses ? « Comme le Christ a donné sa vie pour nous, ainsi devons-nous », pour l’édification du peuple et l’affirmation de notre foi, « donner la nôtre pour nos frères ». Aussi le Sauveur dit-il à Pierre, dont il voulait faire un bon pasteur, non en Pierre lui-même, mais dans son propre corps : « Pierre, m’aimes-tu ? Pais mes brebis ». Il ne se contenta pas de lui parler ainsi une seule fois, il lui répéta ces paroles deux et trois fois, jusqu’à le contrister. Et quand il l’eut interrogé autant de fois qu’il jugea à propos de le faire, pour obtenir de lui une confession triple comme son reniement, quand il lui eut, pour la troisième fois, confié ses brebis, il lui dit : « Lorsque tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais lorsque, dans ta vieillesse, tu étendras tes mains, un autre te ceindra et te mènera où tu ne voudras pas ». L’Evangéliste a donné l’explication des paroles du Sauveur ; la voici : « Il dit cela, pour marquer par quelle mort il devait glorifier Dieu (1) ». Ces mots : « Pais mes brebis », signifient donc : Tu dois donner ta vie pour tes brebis.

 

 

Qui sont Philippe et Jacques, apôtres, fêtés le 3 Mai ?

 

Pendant des siècles, Saints Philippe et Jacques ont été fêtés au 1er mai, jour où leurs reliques furent transférées dans la basilique romaine des douze apôtres. Récemment, ils ont laissé leur place à l’humble saint Joseph pour réconforter les travailleurs.
Philippe était de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Tibériade, comme André et son frère Pierre. Jean le Baptiste, qui se tenait à Béthanie au delà du Jourdain avec deux de ses disciples, leur dit en voyant Jésus : « Voici l’agneau de Dieu. » Les deux disciples suivirent Jésus, l’un d’eux était André, le second sans doute Philippe.
Jésus leur dit : « Viens, suis-moi. » Tout de suite Philippe évangélise Nathanaël : « Nous avons trouvé le Messie… viens et vois. » (Jean 1, 45-46). On retrouve Philippe au moment de la multiplication des pains : « Jésus dit à Philippe : ‘Où achèterons-nous des pains pour que tous ces gens puissent manger ?’ » (Jean 6, 5). Peu avant la passion, des Grecs qui veulent voir Jésus, s’adressent à lui : « Nous voulons voir Jésus. » (Jean 12, 20) Au soir de la dernière Cène, Philippe, lui, veut voir Dieu : « Montre-nous le Père et cela nous suffit. – Philippe qui me voit, voit le Père. » (Jean 14, 8) Philippe, le disciple qui veut voir et fait voir …
Jacques est moins connu. Les exégètes distinguent plusieurs Jacques autour du Seigneur : Jacques le Majeur, fils de Zébédée et frère de Jean, Jacques, fils d’Alphée dont on sait seulement qu’il fut apôtre, et celui-ci, Jacques, frère du Seigneur, de sa parenté et originaire de Nazareth. Il aurait dirigé l’Eglise de Jérusalem et serait mort martyr vers 62. C’est lui que nous fêtons aujourd’hui.

 

Messes télévisées :        Sur France 2 à 11h.

                                           Sur Kto à 1Oh à Lourdes ; 18h30 en l’église saint Etienne du Mont

 

Intentions de prière : Pour Suzanne Delnegro et Bachi Gudo dont nous avons célébré les funérailles chrétiennes cette semaine ; Pour Marion Grau, Renée Angenard, Renée Brunie, les membres des familles Pinondel et Vartanian, William Petriccioli, Vincent Bertheloot, qui sont recommandés à notre prière d’aujourd’hui

 

Dimanche 3 Mai de 10h à 10h45 vos prêtres seront dans l’église pour celles et ceux qui désirent recevoir l’hostie consacrée, destinée à célébrer la messe télévisée du dimanche à 11h.  Les cloches de l’église sonneront à 10h40

 

Dimanche 3 Mai : Journée mondiale de prière pour les vocations : Tous ceux qui cheminent sur leur parcours de discernement ont vraiment besoin de votre soutien spirituel et de vos dons pour répondre librement à l’appel de Dieu. En choisissant de faire un don à l’Œuvre des Vocations, vous agissez avec générosité et responsabilité pour que ces jeunes puissent répondre pleinement à leur vocation.

Au nom des évêques d’Ile-de-France qui ont missionné l’Œuvre des Vocations, soyez remerciés.   

 

 

Comment soutenir la paroisse du Raincy par la « quête en ligne » ?

Dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons, avec notamment la suspension de toute célébration dans votre église, la paroisse connaît une chute importante de ses ressources (quêtes, cierges, intentions de messes, dons pour les mariages, baptêmes, etc..). Comment apporter un soutien financier à notre communauté paroissiale

En utilisant le dispositif de « quête en ligne » mis en place par la Conférence des évêques de France (en précisant que votre don revient directement à la paroisse, comme pour la quête).

Mode d’emploi :

  • Aller sur le site www.quête.catholique.fr
  • Choisir votre diocèse dans la liste : "SAINT-DENIS EN FRANCE (93)"
  • Choisir ensuite votre paroisse : « LE RAINCY »
  • Saisir votre adresse mail
  • Régler votre offrande par carte bancaire (partie droite).

En versant directement dans le tronc des cierges (entrée à droite dans l’église) au moins l’équivalent de ce que vous auriez donné à la quête lors des messes.

Ou bien en déposant sous enveloppe dans la boite aux lettres du presbytère 40 allée du Jardin Anglais tout don en espèces ou en chèque à l’ordre de la Paroisse du Raincy (dans ce dernier cas, il sera considéré comme Denier et bénéficiera de la réduction fiscale)

Ou enfin en complétant votre denier « en ligne » directement sur le site du diocèse (règlement par carte bancaire) à l’adresse suivante : https://saint-denis.catholique.fr/don-en-ligne

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Nos témoignages, nos informations, nos initiatives

Nous souhaiterions que ce bulletin puisse témoigner de la vie de la communauté, malgré le confinement. Nous sommes séparés physiquement, mais unis dans la prière. Pour autant par vos témoignages, la notion de communauté sera véritablement incarnée. Alors envoyez nous des informations, des prières, des témoignages

 

Pour la bonne santé de son couple :

nous pouvons visionner les deux soirées que l’association « Cana-couples » du Chemin neuf ont réalisé :

https://youtu.be/DsxXsiaGgbw

https://youtu.be/pffkhefh000

 

Un témoignage de soutien à la communauté des petites sœurs des pauvres de Saint Denis  par une mobilisation de quelques paroissiens

Dimanche 12 avril 13h30…

Un appel de Mère Seila de la maison de retraite des petites sœurs des pauvres à Saint Denis.

« Je vous souhaite de joyeuses fêtes de Pâques ainsi qu’aux jeunes de la paroisse du Raincy, cette année est très spéciale avec la situation que nous vivons ... et j’ai une grande aide à vous demander pour le combat que nous menons contre le covid 19 : dans 15 jours, nous n’aurons plus de blouses jetables pour protéger nos soignants auprès des malades, il faudrait en confectionner avec des draps »

« Ma mère, je n’ai ni draps ni machine à coudre et je suis confinée, combien en faut-il ? »

« 15 à 20 par jour, 50 serait bien »

Holala, un vrai défi à surmonter !

 

Lundi 13

Les draps me sont livrés par un bénévole au nom adéquat : Michel Ange. J’appelle mes amies, les bonnes volontés potentielles sensées avoir une machine à coudre.

 

Mardi 14

Marie et moi, patron à l’appui, masquées, gantées, gros ciseaux en main, coupons, coupons toute une semaine les après midis en récitant le chapelet.

Puis Line, Monique, Isaline, Marie Joëlle, Catherine, Pauline, Pascale bâtissent, piquent, piquent et repiquent. Une heure et demi et plus pour une blouse. Eh oui, nous ne sommes pas des couturières professionnelles, chacune à son rythme.

Isaline cousait le jour les masques qu’elle vend et la nuit les blouses.

 

Jeudi 22 : Le Challenge est réussi.

Les rôles sont inversés : ce sont les participants qui remercient d’avoir eu l’occasion d’avoir apporté une aide.

Pauline témoigne : Merci de m’avoir appelée, je n’avais rien fait durant ce confinement, ça m’a permis d’être un tout petit peu un héros.

Travaillant toute la journée en télétravail, il lui a fallu du courage pour ne pas s’endormir sur la machine à coudre je suppose

Toutes avaient l’objectif de faire vite ..

Soeur Elisabeth nous remercie : Cela nous fait chaud au cœur de voir combien vous vous êtes impliquées et nous soutenez dans ce combat que nous menons contre le coronavirus. Nos soignants vont être protégés. merci. merci.

Josette Vivier

Vivre le confinement au quotidien : Faire de nos maisons, de nos familles des « Eglises domestiques », à l’appel du pape François :

En ce qui me concerne, depuis le début du confinement, j'ai créé un petit "coin spi" dans ma salle à manger :

Une statue de Marie sur une petite table, une bougie, un bouquet de fleurs du jardin que je change régulièrement. J'y dépose également les prières ou des textes que je trouve dans vos bulletins et que j'ai imprimés. 

Ainsi, dans la journée, je peux m'arrêter un instant, me recueillir, relire ces textes, et quand je passe dans cette pièce, même rapidement Elle est là... 

Tous les dimanches nous regardons la messe sur France 2 et sur youtub, j'ai pu voir plusieurs cérémonies très émouvantes.  Tout cela est important pour moi,  merci encore pour ce rendez-vous quotidien.

Dominique Choffé

Témoignage d’une paroissienne qui a connu le deuil de sa maman :

Merci, une fois encore pour le bulletin quotidien de la paroisse qui stimule ma prière. Il signifie que notre communauté est vivante et c'est un grand soutien. Nous pensons à vous qui célébrez à deux dans une église vide mais non pas désertée ( Il y a toujours du passage à chaque fois que je m'y rends ) Soyez assurés que nous vous portons dans nos prières .

La Semaine Sainte a été vécue avec une intensité particulière par toute la famille cette année :  la mort de Maman aux Rameaux nous a réunis ( par internet ) pour une grande soirée de prière  en famille .Nous avons pu aussi échanger pour préparer la cérémonie

Cette période est étrange qui nous rapproche les uns des autres alors que nous ne pouvons nous réunir .Elle fait apparaître que nous étions riches et que nous n'en avions pas conscience. Nous ne serons plus exactement les mêmes après .

Pour ma part, je savoure chaque communication téléphonique avec les enfants , les petits-enfants , mon époux (hospitalisé) ou les amis. Il faudra attendre  avant de se retrouver...

Je suis très gâtée , moi qui ai un jardin, une maison, la santé . Je suis entourée de bienveillance et d'affection  alors j'essaie de me rendre utile : je couds des masques et des blouses ,je téléphone à des personnes isolées. ..

Je m'efforce de faire de cette "retraite"forcée une période enrichissante. Ce n'est pas si facile à l'écoute de certains médias !..Mais elle révèle nos aspirations profondes, elle nous invite à nous poser les bonnes questions, à redéfinir nos priorités , à repenser nos engagements ...C'est ce que je m'efforce de faire modestement...

Voilà ce que m'inspire le temps présent . Comme je ne suis pas un " pur esprit", j'essaie aussi de me nourrir correctement ,de me distraire régulièrement , de lire, de jardiner ...et même de ne rien faire !

Comme vous le voyez, ma vie n'a rien d'original... J'écoute aussi Radio Notre Dame  : bravo Frédéric pour ton intervention de ce matin !

Merci encore à vous qui nous accueillez le dimanche et nous permettez de recevoir la communion . C'est très précieux ..

Monique Crouzier

Chers parents, chers enfants de la catéchèse, vos catéchistes vous font parvenir une proposition de catéchèse pour vos enfants, chaque dimanche avec le site Théobul. Que ce soit un beau moment de partage en famille autour de la Parole de Dieu du dimanche.

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2 mai 2020 6 02 /05 /mai /2020 10:42

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Samedi 2 Mai : saint Athanase

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 9,31-42 ; Psaume 115 ; Jean 6,60-69

 

Commentaire :

 

Nous avons écouté l’enseignement de Jésus sur le Pain de vie depuis plusieurs jours dans l’Evangile. Jésus nous a communiqué la réalité de l’amour que Dieu a pour chacun de nous : l’amour dont le Christ nous a parlé n’est pas seulement ‘parole’ : il s’agit d’un Amour qui va au-delà de n’importe quelle attente, de n’importe quelle imagination. Le Sauveur est l’Amour qui se donne lui-même, qui partage notre vie – ou, plutôt c’est Lui qui nous fait partager Sa Vie : “Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle” (Jn 6,54).

  Pourquoi cela  provoque-t-il  des réactions négatives ? Jésus n’a pas été compris par ses contemporains : la même chose se passe aujourd’hui, étant donné que beaucoup de monde n’arrive pas à Le comprendre ou ne l’écoute pas du tout. 

            La Parole de Jésus n’est pas dure,  c’est  notre cœur, au contraire, qui est endurci : il se renferme souvent et refuse d’écouter, le plus souvent, il ne prend pas le temps, tandis que la Parole du Seigneur est plus douce que le miel (cf. Ps 119, 103). Ce n’est pas trop difficile d’accueillir Sa Parole et de la vivre au jour le jour. Avec Son enseignement exigeant, le Christ nous offre en fait une vie heureuse – Il ne nous a jamais promis une vie facile et sans embuches.

            Lorsque le Sauveur, avec tendresse, douleur et fermeté, s’adresse à nous, en nous posant la question: “Vous aussi, vous voulez me quitter?” (Jean 6,67), nous devons répondre rapidement : “A qui irions-nous? Toi seul, tu as les Paroles qui donnent la vie ”, à savoir, les Paroles qui nous donnent une vie ‘heureuse’ et surtout pleine de sens

            En effet, Sa demande va au-delà du fil du temps, dépasse les siècles et s’adresse à nous, aujourd’hui. Il nous interroge et attend notre décision. Si nous sommes en train de  méditer ce passage de l’Evangile, cela signifie que nous-mêmes, nous devrions être prêts à répéter la réponse de l’apôtre Pierre : « A qui irions-nous? Toi seulement, tu as les Paroles qui donnent la vie éternelle » (Jn 6,68).

            Il y des milliers de paroles qui résonnent tout autour de nous mais, seules, les Paroles de Christ  peuvent vaincre le temps. Il n’y a que Ses Paroles qui savent expliquer notre vie, survivre à l’usure et rester pour l’éternité.

            - Comme saint Pierre, adhérons aux Paroles du Christ sans aucune crainte, ni aucune hésitation.

            - Comme saint Pierre, répondons au Messie avec des paroles qui expriment notre foi de disciples : « Toi seul,  tu as les Paroles de vérité », parce que nous reconnaissons dans la foi que Lui seul est l’unique sauveur, l’unique qui rend Dieu présent parmi nous.

            - Comme saint Pierre, nous avons conscience de notre fragilité, et nous pouvons répéter la réponse de cet Apôtre, pourvu que nous fassions confiance au saint Esprit et à sa puissance qui se révèle dans la Communion avec Jésus. La foi est don de Dieu à l’homme – et en même temps, c’est grâce à la foi qu’Il nous donne, que nous pouvons faire confiance à Dieu dans la liberté. La foi est écoute docile de la Parole qui est la lampe de nos pas et lumière sur notre chemin (Ps 119, 105).

 Père Frédéric Benoist

 

 

Qui est saint Athanase ? (300-373)

 

Nul ne contribua davantage à la défaite de l'arianisme. Il n'écrivit, ne souffrit, ne vécut que pour défendre la divinité du Christ. Petit de taille, prodigieusement intelligent, nourri de culture grecque, il n'était encore que diacre lorsqu'il accompagna l'évêque d'Alexandrie au concile de Nicée en 325. Il y contribua à la condamnation de son compatriote Arius et à la formulation des dogmes de l'Incarnation et de la Sainte Trinité. Devenu lui-même évêque d'Alexandrie en 328, il fut, dès lors et pour toujours, en butte à la persécution des ariens,  anti-nicéens de tout genre qui pullulaient en Égypte et dans l'Église entière.

Ces ariens étaient soutenus par les empereurs qui rêvaient d'une formule plus souple que celle définie par le Concile de  Nicée, d'une solution de compromis susceptible de rallier tous les chrétiens et de rendre la paix à l'empire. C'est ce qui explique que sur les quarante-cinq années de son épiscopat, saint Athanase en passa dix-sept en exil: deux années à Trèves, sept années à Rome, le reste dans les cavernes des déserts de l'Égypte. Il fut même accusé d'avoir assassiné l'évêque Arsène d'Ypsélé. Il ne dut la reconnaissance de son innocence qu'au fait qu'Arsène revint en plein jour et se montra vivant aux accusateurs de saint Athanase.
Son œuvre théologique est considérable.

 

 

« Ô Très Sainte Vierge, écoutez nos prières, distribuez-nous les dons de Vos tendresses, et donnez-nous part à l'abondance des Grâces dont Vous êtes remplie ! L'archange Vous salue et Vous appelle pleine de Grâce : toutes les nations Vous nomment Bienheureuse ; toutes les célestes hiérarchies Vous bénissent, et nous qui sommes relégués dans la sphère terrestre, nous Vous disons aussi : « Salut, ô pleine de Grâce, le Seigneur est avec Vous ; priez pour nous, ô Mère de Dieu ! Notre puissante Reine et notre auguste Souveraine ». Ainsi soit-il. » (Saint Athanase)

 

Paroles du pape François :

 

Le mot "travail" est ce que la Bible utilise pour décrire cette activité de Dieu : "Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite." (Gen 2.2). Dieu a donné cette activité à l'homme. Le travail est la vocation de l'homme.

 

Pour tous les travailleurs, pour que le travail ne manque à personne et que tous soient justement payés et puissent jouir de la dignité du travail et de la beauté du repos.

 

Redécouvrons la beauté de prier le chapelet chez soi au mois de mai ! À la fin, nous pouvons réciter une prière demandant l'intercession de la Vierge pour que le Seigneur nous libère de cette pandémie et que la vie puisse reprendre son cours sereinement.

 

-> nous pouvons aller sur le site de « Prions en Eglise » qui propose tout ce mois des prières, des chants, des citations des pères de l’Eglise pour célébrer et accompagner la prière des mystères du Rosaire. Chaque jours à 15h30 il nous est donné un rendez vous en direct ou en différé pour réciter le chapelet avec le sanctuaire de Lourdes.

 

 

Dimanche 3 Mai de 10h à 10h45 vos prêtres seront dans l’église pour celles et ceux qui désirent recevoir l’hostie consacrée, destinée à célébrer la messe télévisée du dimanche à 11h.

 

 

Si les conditions du déconfinement se passent bien dans notre pays,  peut être que nous pourrions nous retrouver le week-end de Pentecôte pour célébrer les messes dans note église. C’est en tous les cas ce qui se trame entre le gouvernement et la Conférence des Evêques de France. Bien entendu avec des conditions sanitaires que nous veillerons à respecter scrupuleusement. Bien entendu, tout cela peut encore évoluer en fonction de la situation imposée par la crise sanitaire que nous vivons. Nous vous préciserons tout cela dans les jours et semaines à venir. En attendant continuons à respecter les règles que le gouvernement énonce. Cela ne nous empêche pas de venir nous recueillir individuellement dans l’église. Celle ci est ouverte tous les jours de 8h. à 20h.

 

Les célébrations de funérailles sont possibles dans l’église, quelles que soient les circonstances du décès de la personne, avec les conditions sanitaires définies depuis le début du confinement.

 

Vos prêtres sont toujours à votre disposition. Leur mission continue, même en ces temps.

 

Nous attendons aussi toujours vos témoignages pour enrichir notre prière.

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30 avril 2020 4 30 /04 /avril /2020 21:54

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Vendredi 1er Mai : Mémoire de saint Joseph travailleur

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 9,1-20 ;  Psaume 116 ; Jean 6,52-59

                            Si mémoire : Matthieu 13,54-58

 

 

Commentaire :

 

Je m’hasarderais presque à faire un parallèle entre les deux évangiles que la liturgie nous propose au choix en ce jour du 1er mai confiné.

Dans l’évangile de Matthieu , Jésus décide de retourner chez les siens, à Nazareth, que Matthieu appelle « son lieu d’origine »… ! Il ne nous est pas dit qu’il vienne rendre visite à ses parents… Depuis son premier discours dit des Béatitudes, Jésus s’est présenté comme Celui qui vient accomplir la Loi de Dieu, il comment des miracles, il appelle des hommes à le suivre. Il enseigne dans les synagogues. Le voilà donc à la synagogue de Nazareth. Et là, visiblement son enseignement ne passe pas pour certains, étonnent d’autres. Comment le fils du charpentier (Joseph) peut-il ainsi parler ? D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? Les habitants de Nazareth n’arrivent pas à accueillir la nouveauté du discours de Jésus. Ils s’étonnent, mais refusent de faire ce pas de la foi : la confiance. La foi est en effet cette grâce d’accepter qu’une parole puisse nous dépasser, sortir du cadre de notre raison . C’est consentir que c’est en fait Dieu lui même qui nous fait grandir dans la foi.

J’en viens alors à l’évangile du vendredi de la troisième semaine de Pâques. La suite du chapitre 6 de Jean. C’est un véritable discours « théophanique ».  Les auditeurs de Jésus peuvent concevoir (pas tous) que Dieu de par son Eternité, puisse donner la vie éternelle. Ce qui le devient moins c’est que Jésus soit celui qui donne cette vie, en se donnant lui même dans sa propre chair : « qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ». Beaucoup diront que cela est en effet intolérable.

Et pourtant Jésus demandera ici de poser un acte de foi, et Pierre lui répondra… « Tu as les paroles de la vie éternelle ».

 

Et nous ? Alors que nous sommes « privés » de messe depuis plusieurs semaines, que nous voyons nos évêques pris dans la tourmente de réclamer « un droit » à la messe.  Je repose une nouvelle fois la question : Quel sens profond je donne à l’eucharistie dans ma vie. Et nous le voyons bien, il n’y a pas une réponse unique. Il ya des chemins différents, aussi importants et complémentaires les uns et les autres. Ce qui est certain, c’est que l’eucharistie est le lieu privilégié de la rencontre avec le Christ, l’Evangile nous l’enseigne. La foi, c’est se laisser conduire et guider par le Christ . Alors analysons bien ce que peut vouloir signifier cette « privation de messe » dans notre vie spirituelle. Je n’oublie pas tous ceux (la très grande majorité de ceux qui se disent catholiques en France) pour qui la messe n’est pas une nécessité pour croire.

Que tous, dans nos cœurs sachions entendre comme un appel même de Jésus à venir à son repas : Oui heureux les invités au repas du Seigneur … Voici l’Agneau de Dieu… ». Pour vous « qui suis-je » demande Jésus.

 

Dieu vivant, tu sais bien que notre intelligence humaine a du mal à dépasser ses limites : le voir, le toucher, l’odorat…

Croire en ton amour infini… Croire en un Dieu qui se donne, qui nous nourrit par la chair de son Fils. Ce n’est pas facile pour nous ! Alors comble nos cœurs de ton Amour. Qu’il transforme nos vies en offrandes de ta vie, en pains rompus, en pains partagés, en pains donnés. Donnes-nous la force de faire rayonner ta vie éternelle dans le cœur de nos contemporains.                                                                                                                                            P. FB

Paroles du pape François :

 

Le christianisme n’est pas seulement une doctrine, une manière de se comporter, une culture. Oui, c’est tout cela, mais le noyau du christianisme est une rencontre avec Jésus. Une personne est chrétienne parce qu’elle a rencontré Jésus-Christ et s’est laissée rencontrer par Lui.

 

Notre témoignage ouvre les portes aux gens. Notre prière ouvre les portes au coeur du Père. Demandons au Seigneur de vivre notre travail avec le témoignage et la prière pour que le Père puisse attirer les gens vers Jésus.

 

Prions aujourd'hui pour les défunts, ceux qui sont morts de la pandémie ; spécialement pour les défunts "anonymes".

 

« J’exhorte vos familles à se réunir quotidiennement pour prier le rosaire sous le regard de la Vierge Mère . En famille, ou individuellement, a ajouté le pape, fixez à tout moment le regard sur le Visage du Christ et le cœur de Marie. Que son intercession maternelle vous aide à affronter ce temps d’épreuve particulière. »

 

Deux fêtes de la saint Joseph ? Le 19 Mars et le 1er mai ?

 

Les pères de l'Eglise du IVe siècle parlent des vertus de Saint Joseph à l’occasion du mystère de l’Incarnation et de la Virginité de Marie. Dans l’Eglise latine, saint Joseph est mentionné dans les plus anciens martyrologues : dans le calendrier d’Eusèbe de Césarée et dans le Martyrologue de saint Maximin de Trèves ; au IVe et Ve siècles, saint Jérome, saint Augustin et saint Pierre Chrysologue posent quelques bases théologiques que viendront augmenter Bède le Vénérable au VIIIe siècle et Saint Pierre Damien au XIe

La fête de Saint Joseph se place au 19 mars, et elle était très suivie par les artisans (il était charpentier) puis par les ouvriers - Saint Joseph voit son culte prendre de l’ampleur dès le XVIe siècle.

Le 8 décembre 1870 le pape Pie IX déclara officiellement Saint Joseph Patron de l’Eglise universelle, et fit du 19 mars une fête solennelle ; - en 1889, le pape Léon XIII démontra comment Saint Joseph est le modèle des pères de famille et des travailleurs, et lui décerna officiellement le titre de « saint patron des pères de famille et des travailleurs », titre que la piété populaire lui avait déjà décerné depuis des siècles ; - en 1955 le pape Pie XII reprit bien volontiers le principe de la fête du travail en instituant la solennité de Saint Joseph artisan et en la fixant au 1er mai de chaque année ; Saint Joseph est ainsi l’un des saints que l’on fête deux fois dans l’année (19 mars et 1er mai) ; - le pape Jean XXIII a ajouté son nom au canon de la Messe.

 

 

Joseph, gardien fidèle

 

"C'est une loi générale, dans la communication de grâces particulières à une créature raisonnable: lorsque la bonté divine choisit quelqu'un pour une grâce singulière ou pour un état sublime, elle lui donne tous les charismes nécessaires à sa personne ainsi qu'à sa fonction, et qui augmentent fortement sa beauté spirituelle.

 

Cela s'est tout à fait vérifié chez saint Joseph, père présumé de notre Seigneur Jésus Christ, et véritable époux de la Reine du monde et Souveraine des anges. Le Père éternel l'a choisi pour être le nourricier et le gardien fidèle de ses principaux trésors, c'est-à-dire de son Fils et de son épouse; fonction qu'il a remplie très fidèlement. C'est pourquoi le Seigneur a dit: Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître.

 

Si tu compares Joseph à tout le reste de d'Eglise du Christ, n'est-il pas l'homme particulièrement choisi, par lequel et sous le couvert duquel le Christ est entré dans le monde de façon régulière et honorable? Si donc toute la sainte Eglise est débitrice envers la Vierge Marie parce que c'est par elle qu'elle a pu recevoir le Christ, après elle, c'est à saint Joseph qu'elle doit une reconnaissance et un respect sans pareil.

 

Il est en effet la conclusion de l'Ancien Testament: c'est en lui que la dignité des patriarches et des prophètes reçoit le fruit promis. Lui seul a possédé en réalité ce que la bonté divine leur avait promis.

 

Certes, il ne faut pas en douter: l'intimité, le respect, la très haute dignité que le Christ pendant sa vie humaine portait à Joseph, comme un fils à l'égard de son père, il n'a pas renié tout cela au ciel, il l'a plutôt enrichi et achevé. Aussi le Seigneur ajoute-t-il bien; Entre dans la joie de ton maître. Bien que la joie de l'éternelle béatitude entre dans le coeur, le Seigneur a préféré dire: Entre dans la joie de ton maître, pour faire comprendre mystérieusement que cette joie ne sera pas seulement en lui, mais qu'elle l'enveloppera et l'absorbera de tous côtés, qu'elle le submergera comme un abîme infini.

 

Souviens-toi de nous, bienheureux Joseph, intercède par le secours de ta prière auprès de ton Fils présumé; rends-nous propice également la bienheureuse Vierge, ton épouse, car elle est la mère de celui qui, avec le Père et le Saint-Esprit, vit et règne pour les siècles sans fin. Amen."

 

Sermon de St Bernardin de Sienne

 

Il naît dans une famille noble près de Sienne en Italie. Orphelin, il est élevé par son oncle. Très doué il fait de savantes études. Très pieux, il appartient à une confrérie de prière. Sa charité trouve à s'exprimer pleinement au cours de l'épidémie de peste qui ravage la ville en 1400. Il a 20 ans et tel est son dévouement qu'on lui confie la direction provisoire de l'hôpital. Deux ans plus tard, il entre chez les franciscains, y devient prêtre et son prieur lui donne la charge de la prédication. Ce sera désormais sa vocation principale. Saint Bernardin parcourt toute l'Italie, prêchant sur les places publiques car les églises sont trop petites. Parfois ce sont des milliers de personnes qui s'écrasent pour l'entendre et qui l'entendent parfaitement malgré l'épaisseur de la foule, tant sa voix est forte. Il parle d'une manière concrète, directe, alerte, insistant sur la vie chrétienne et sur la primauté absolue du Christ. Vie mystique, vie morale et vie sociale sont, chez lui, inséparables. Il aura également un rôle important dans la transformation de l'ordre franciscain connue sous le nom de "réforme de l'observance". IL meurt en 1444.

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30 avril 2020 4 30 /04 /avril /2020 20:43

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Jeudi 30 Avril 2020 : Saint Pie V

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 8,26-40 ; Psaume 65 ; Jean 6,44-51

 

Commentaire :

 

Ce long discours du Pain de vie, dont nous lisons un extrait aujourd’hui  nous introduit dans la grand et beau  mystère de la vie éternelle. Ces quelques citations nous en donne sa densité : « et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (v.44).« […] il a la vie éternelle, celui qui croit. » (v.47). « […] celui qui en mange ne mourra pas. » (v.50).« […] Le pain vivant […] si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. » (v.51). « […] c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » (v.51).

La souffrance, la mort, nous les connaissons, nous en faisons l’expérience, quotidiennement et depuis la nuit des temps car nul n’en est exempt. La pandémie du Covid19 rappelle de façon violente à nos consciences, que la mort est bien là, ne serait-ce que par l’énumération quotidienne des victimes de l’épidémie (ce qui ne doit pas nous faire oublier les autres causes de morts de nos contemporains, parfois tout aussi dramatiques et cruelles). Ces deux réalités que sont la souffrance et la mort, bien concrètes, nous arrachent larmes, cris de révolte parfois, et élans de compassion. Et notre foi …?

Nous avons commencé le temps du confinement en nous approchant de l’échéance de la passion de Jésus. Nous avons célébré sa passion, nous avons célébré la Pâques de Jésus, grande joie des cœurs, nourrie et ponctuée des peurs et des incrédulités des quelques témoins de la résurrection choisis par le Ressuscité lui-même. Quid de la joie de Pâques quand nous parlons de notre mort, de la mort d’un être cher ? Et si nous laissions les versets de l’Evangile de ce jour nourrir la profondeur de nos cœurs et de nos intelligences. A notre tour, comme Pierre, à la fin de ce discours de Jésus, saurais-je dire et affirmer : « à qui irions-nous Seigneur ? Tu as les Paroles de la vie éternelle » (Jean 6,72)

Père Frédéric Benoist

 

Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas. Mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. (Saint Paul aux Romains 8,9-11)

Qui est saint Pie V ?

Antonio Ghislieri était un petit berger gardant les moutons dans la campagne lombarde. La générosité d’un voisin l’enverra à l’école chez les dominicains. A 14 ans, il entre dans l’Ordre des prêcheurs sous le nom de Michele. Toute sa vie, il sera fidèle à ses voeux religieux et gardera la pauvreté jusque dans les fastes pontificaux. En 1550, il est nommé Grand Inquisiteur dans un diocèse très exposé à la prédication protestante. Six ans plus tard, il sera pape, grâce à l’opiniâtreté de saint Charles Borromée, archevêque de Milan, qui sera d’ailleurs l’un de ses plus fidèles collaborateurs. Pie V consacrera son pontificat à l’application, dans toute l’Eglise, de la Réforme catholique définie au concile de Trente, avec une attention particulière pour les diocèses du Nouveau Monde. Les prêtres doivent donner l’exemple de la pureté des moeurs et du dévouement. Les laïcs doivent fréquenter les sacrements et s’instruire dans la foi. Pour favoriser cette restauration de la piété, le pape fait refondre le missel, achever et traduire en plusieurs langues nationales le catéchisme officiel. Il lui faut aussi contrer la diffusion des thèses protestantes. Il encourage les théologiens, crée la congrégation de l’Index pour protéger les fidèles contre les thèses hérétiques. Il n’hésite pas à excommunier la reine d’Angleterre Elisabeth Ière. Il appelle les princes chrétiens à une croisade contre les Ottomans musulmans qui, un siècle plus tôt, avaient anéanti l’empire chrétien d’Orient. La flotte turque, réputée invincible, sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. Il est le pape dynamique de la réforme romaine qui marquera l’Eglise durant plusieurs siècles.

 

Deux fois par semaines, vos prêtres célèbrent la messe dans la communauté des sœurs de l’Assomption à Pavillons sous bois. Ce Jeudi 30 c’est le 181e anniversaire de la fondation de la communauté des sœurs de l’Assomption. Nous prions avec et pour elles :

 

Née à Metz (France), Anne Eugénie Milleret reçoit de sa mère le goût du courage, de la liberté, et du service. Les activités de son père, député et banquier, l’ouvrent aux questions sociales et politiques. Sa famille n’est pas pratiquante mais sa première communion, le jour de Noël 1829, la marque profondément :  elle est saisie par l’immensité de Dieu qui « lui laisse un lien d’amour ».

 

Adolescente, elle subit la ruine de son père, la séparation de ses parents et la mort de sa mère dans une épidémie de choléra. Dépouillée de tout soutien, elle se demande quel est le sens de sa vie, quel projet peut combler son grand désir de bonheur. La vie superficielle et mondaine de son milieu ne lui suffit pas, ni une vie chrétienne trop pieuse, qui ne traduit pas les convictions en actes.

En 1836, elle suit les conférences de carême du Père Lacordaire, Dominicain. Bouleversée par ses paroles, elle lui écrira:

 «Votre parole répondait à toutes mes pensées…, elle achevait mon intelligence des choses…, elle me donnait une générosité nouvelle, une foi que rien ne devait plus faire vaciller…, j’étais réellement convertie. »

Sa route croise alors celle du Père Combalot, qui lui parle de l’idée de fonder une Congrégation au service de l’éducation des jeunes filles en vue d’une transformation sociale éclairée par les valeurs de l’Evangile. Le projet naîtra le 30 avril 1839.

La jeune femme, désormais Soeur Marie Eugénie, devient une fondatrice infatigable. Sa confiance en Dieu, sa grande liberté dans les relations et son talent de visionnaire, toujours centrés sur le Christ, lui donneront de traverser avec audace et humilité les joies et les combats des 59 années de sa vie religieuse.

Des amitiés solides, avec sœur Thérèse Emmanuel, co-fondatrice de la Congrégation, avec le Père d’Alzon qui fonde en 1845 les Augustins de l’Assomption, et avec bien d’autres, élargissent son regard.

Vers la fin de sa vie, dans un grand dépouillement physique, Marie Eugénie aimait à dire : « Maintenant, je n’ai plus qu’à être bonne. » A sa mort, en 1898, la Congrégation s’est déjà déployée.

Elle est reconnue sainte par l’Eglise, elle a été béatifiée en 1975 et canonisée en 2007.

Avec le bulletin de ce jour  vous trouverez aussi dans les articles publiés ce jour :

 

- la déclaration du Conseil permanent des évêques de France suite à la déclaration de monsieur Edouard Philippe, premier ministre

- un article de Laurent Stalla Bourdillon : « comprendre et vivre la messe en temps de pandémie »

- la deuxième catéchèse du pape François sur les Béatitudes.

 

 

 

Nos témoignages, nos informations, nos initiatives

 

Nous souhaiterions que ce bulletin puisse témoigner de la vie de la communauté, malgré le confinement. Nous sommes séparés physiquement, mais unis dans la prière. Pour autant par vos témoignages, la notion de communauté sera véritablement incarnée. Alors envoyez nous des informations, des prières, des témoignages … En voici ce soir.

 

C’a commence ce jeudi soir !

è La mission Cana de la communauté du Chemin Neuf organise une mini session Cana couple sur 2 soirées jeudi 30 avril et vendredi 1er mai : Cana Canapé !

Toutes les infos sont à retrouvées par ici : https://www.chemin-neuf.fr/fr/propositions/cana/pour-mon-couple/week-end-depuis-son-canape

La proposition peut peut-être intéresser des couples de la paroisse.

 

è Autre ressource intéressante : la communauté du Chemin Neuf met en ligne tous les mois un film sur différents sujets.

Net For God est un réseau mondial de prière pour l'unité et la paix entre les pays, les cultures et les confessions chrétiennes.

Ce réseau est nourri chaque mois par un film qui témoigne de l'amour de Dieu à l’oeuvre dans le monde.

Ces films sont assez courts (30mn) et très bien fait. Ils peuvent vraiment susciter la réflexion et la prière. Tous les films sont en accès libres en ce moment.

https://www.netforgod.tv/fr/home/films

 

Une prière rédigée par Marguerite (94 ans) :

Jésus, tu nous touches, tu nous soignes, tu nous guéris.

Il est beau, il est consolant, de savoir qu’il ya une personne qui m’aime

et se préoccupe de moi.

Dieu est amour ,

et s’il m’était prouvé que Dieu n’est pas Amour, je cesserais de croire.

Oui, Dieu m’aime, telle que je suis,

Et à ses yeux, j’ai de la valeur, Il m’accompagne toujours.

Il est consolant de savoir qu’il m’aime et qu’il prend soin de moi.

Il nous rejoint sur nos sentiers.

Au delà de la mort, notre mort, c’est toi Jésus qui nous attend sur le rivage.

 

 

 

Prier Marie avec les Chrétiens d’Orient :

Sous votre protection, ö très Sainte Mère de Dieu, les chrétiens des Eglises d’Orient ont toujours trouvé refuge.

 

Rassemblez les chrétiens d’Orient et d’Occident dans l’amour de votre fils, afin que l’unité des Eglises ressemble à celle de la Trinité Sainte du Père et du Fils et du Saint Esprit.

 

Donnez-leur le courage dans les épreuves, la patience dans les persécutions, l’espérance dans les conflits.

 

Ô vous, vraie fille d’Abraham  ,faites que les fidèles des trois religions, juive, chrétienne et musulmane, se traitent fraternellement en fils et filles du même Père.

 

Qu’ils cherchent la paix en cette terre où parut le Prince de la Paix.

 

Dans la fidélité à l’Eglise et à sa mission, inspirez aux frères d’Occident la gratitude envers leurs frères d’Orient et à tous, la charité qui fait vivre et croire au salut que le Père offre à tous les hommes.

 

Ô Vierge, comblée de grâce et de bénédiction, intercédez pour nous.

 

(prière envoyée par Pierre et Edith)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 avril 2020 3 29 /04 /avril /2020 13:51

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

 

Date :  Mercredi 29 Avril : Sainte Catherine de Sienne

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 8,1-8 ; Psaume 65 ; Jean 6,35-40 ou textes propres à la fête : Première lettre de Jean 1,5-2,2 ; Psaume 102 ; Matthieu 11,25-30

 

Commentaire

 

« La volonté de mon Père ». Depuis le commencement de ce temps du confinement qui, en principe, devrait nous laisser plus de temps pour scruter nos cœurs , notamment dans la prière, prenons appui sur sa Parole, sur le don que Jésus a fait de lui-même pour nous laisser faire par la volonté inébranlable de Dieu le Père, de la Trinité à conduire sa création à son terme, celui de la communion de tous. En effet une intériorité recroquevillée sur nos propres sentiments et émotions peut très vite avoir des effets d’angoisse et de peur. La promesse que Jean énonce dans ce passage d’évangile est accomplie, réalisée. Jésus accomplit jusqu’au bout la volonté de son Père, alors suivons le, écoutons-le. Laissons-nous enseigner, cheminons… Nous ne sommes plus seuls, un chemin s’ouvre en notre quotidien. Le Christ est là, il chemine avec nous, avec nos frères. IL est la voix de son Père, il nous conduit au Père, il réalise pour nous et avec nous la volonté du Père.  Dimanche, je vous invitais à faire de chacun de nos foyers, une « Eglise domestique ». La méditation et l’écoute de la volonté du Père au quotidien, dans un moment de prière, est une très belle pédagogie.

                                                                                                                                   Père Frédéric Benoist

 

Qui est Catherine de Sienne ?

Catarina Benincasa (née le 25 mars 1347 à Sienne, en Toscane et morte le 29 avril 1380 à Rome) est une mystique, tertiaire dominicaine et théologienne.

Canonisée en 1461, elle a été proclamée docteur de l'Église (en même temps que Thérèse d'Avila) par le pape Paul VI, le 4 octobre 1970. Sa fête est fixée au 29 avril.

Ce docteur de l'Église, ne savait pas écrire et ignorait le latin. Les œuvres qu'elle a dictées sont considérables, par leur ampleur, leur contenu et aussi leur importance dans l'histoire de la langue italienne.

Elle est la sainte protectrice des journalistes et des médias, ainsi que de tous les métiers de la communication, en raison de son œuvre pour la papauté. Elle est co-sainte patronne de l'Europe depuis le 1er octobre 1999.

 

« Ô Esprit Saint, viens dans mon cœur : par ta puissance, attire-le à toi, ô Dieu vrai, et accorde-moi la charité en même temps que la crainte. Ô Christ, garde-moi de toute mauvaise pensée : réchauffe-moi et embrase-moi de ton très doux amour, et toute peine me semblera légère. Ô mon Père saint, mon doux Seigneur, maintenant aide-moi dans toutes mes actions. Christ Amour ! Christ Amour ! Ainsi soit-il. » (Sainte Catherine de Sienne)

 

Paroles du pape François

 

Tant de fois, par nos commentaires, nous commençons un petit lynchage quotidien. Que le Seigneur nous aide à être justes dans nos jugements, à ne pas lancer ni suivre ce bavardage qui entraîne une condamnation sommaire

 

Pâques nous apporte ce message : le message de la renaissance. Nous pouvons renaître avec la même force qui a fait ressusciter le Seigneur : la force de Dieu.

 

En cette période où il commence à y avoir des dispositions pour sortir de la quarantaine, prions le Seigneur pour qu’Il donne à tous la grâce de la prudence et de l’obéissance à ces mesures, pour que la pandémie ne revienne pas.

 

Mais que fait Dieu dans l’épreuve ?

 

Dans l’Evangile, nous lisons que, quand les gens vont voir Jésus pour le faire roi, par exemple après la multiplication des pains, Il s’en va (cf. Jn 6, 15). Et quand les diables veulent lui révéler sa majesté divine, Il les réduit au silence (cf. Mc 1, 24-25). Pourquoi? Parce que Jésus ne veut pas être mal compris, il ne veut pas que les gens confondent le vrai Dieu, qui est amour humble, avec un dieu faux, un dieu mondain qui se donne en spectacle et qui s’impose par la force. Ce n’est pas une idole. C’est Dieu qui s’est fait homme, comme chacun de nous, et qui s’exprime comme un homme mais avec la force de sa divinité. En revanche, quand l’identité de Jésus est-elle proclamée de façon solennelle dans l’Evangile? Quand le centurion dit: «Vraiment cet homme était Fils de Dieu!». On le dit là, dès qu’il a donné sa vie sur la croix, parce que l’on ne peut plus se tromper: on voit que Dieu est tout-puissant dans l’amour, et pas d’une autre manière. C’est sa nature, parce qu’il est fait ainsi. Il est l’Amour.

On pourrait objecter: «Qu’ai-je à faire d’un Dieu si faible, qui meurt? Je préférerais un dieu fort, et un Dieu puissant!». Mais, vous savez, le pouvoir passe en ce monde, tandis que l’amour reste. Seul l’amour protège la vie que nous avons, parce qu’il embrasse nos fragilités et les transforme. C’est l’amour de Dieu qui à Pâque a guéri notre péché avec son pardon, qui a fait de la mort un passage de vie, qui a changé notre peur en confiance, notre angoisse en espérance. Pâque nous dit que Dieu peut transformer tout en bien. Qu’avec Lui, nous pouvons véritablement être sûrs que tout ira bien. Et cela n’est pas une illusion, parce que la mort et la résurrection de Jésus ne sont pas une illusion: c’est une vérité! Voilà pourquoi, le matin de Pâque, on nous dit: «N’ayez pas peur!» (cf. Mt 28, 5). Et les interrogations angoissantes sur le mal ne disparaissent pas d’un coup, mais trouvent dans le Ressuscité le fondement solide qui nous permet de ne pas faire naufrage. Suite de la catéchèse du 8 Avril 2020

 

Qu’est ce que la prière du chapelet ?

Le terme "chapelet" désigne à la fois la prière et l’objet utilisé pour la réciter. Par nature, c'est une prière répétitive en apparence, mais c’est surtout une prière méditative. En effet, lors d'un chapelet, on médite 5 passages de la vie du Christ : les "mystères". Il ya quatre mystères : le mystère joyeux,  le mystère lumineux, le mystère douloureux, le mystère glorieux. Chaque mystère se décompose en cinq passages de la vie de Jésus. Cet objet trouve ses origines à la fin du Moyen-Âge. Au XVe siècle. C'est un chartreux : Dominique de Prusse qui aurait initié cette prière méditative à Trèves. Elle se répandra grâce à l'imprimerie et à la dévotion populaire.

 

Comment prier le chapelet ?

 

Un chapelet est facile à utiliser : il se compose d'une série de prières que l'on récite calmement. Si on ne connaît pas ces prières, pas de panique, on peut les lire, elles rentreront à force de les dire !

On se munit donc d'un chapelet avec 5 dizaines (5 groupes de 10 grains chacun). Encore qu’il soit possible de le faire avec un dizainier ou avec les doigts, mais c’est moins commode pour la méditation.

Concrètement :

  1. sur la croix, faites le signe de croix et dites-le “Je crois en Dieu”,
  2. récitez un “Notre Père”, 3 “Je vous salue Marie” (pour les 3 vertus théologales) et 1 “Gloire au Père”,
  3. méditez 5 mystères sur les 5 dizaines : 1 “Notre Père”, 10 “Je vous salue Marie”, 1 “Gloire au Père”

 

Datée de ce samedi 25 avril, une lettre du Pape François adressée à tous les fidèles rappelle la dimension mariale du mois de mai, et encourage à «redécouvrir la beauté de la prière du chapelet chez soi», en particulier en ce temps d’épreuve. Le Saint-Père indique également deux prières à Marie, spécialement rédigées pour l’implorer dans la pandémie.

 

“La vraie adoration de Dieu passe toujours par l’amour du prochain”

 

 

 

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuille quotidienne "confinement"

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