Notre Communauté au quotidien
avec Notre-Dame de la Consolation
« Courage et confiance »
Date : Dimanche 3 Mai 2020 : quatrième dimanche de Pâques : « Dimanche du bon pasteur »
Saint Philippe, saint Jacques
Textes du jour : Actes des Apôtres 2,14.36-41 ; Psaume 22 ; Première lettre de Pierre 2,20-25 ; Jean 10,1-10
Saint Augustin : 40e traité : « Pasteur et porte »
- Vous avez déjà appris, au nom du Seigneur, qui est le bon pasteur, et comment les bons pasteurs sont ses membres ; vous savez qu’il n’y a par conséquent qu’un seul pasteur. Vous n’ignorez pas davantage quels sont les mercenaires à supporter ; le loup, les voleurs et les brigands à éviter ; vous connaissez les brebis et la porte par laquelle entrent dans le bercail les brebis et le pasteur. On vous a dit qui est-ce qui est désigné sous le nom de portier ; enfin, vous savez que celui qui n’entre point par la porte est un voleur et un brigand, dont le but unique est de dérober, de tuer et de détruire. Tout cela a été dit et, je le pense, suffisamment expliqué. Notre Sauveur Jésus-Christ nous a déclaré être le pasteur et la porte, et il a ajouté que le bon pasteur entre dans la bergerie par la porte ; aujourd’hui, nous dirons donc, avec le secours de la grâce, comment il entre par lui-même. Puisque, d’une part, nul n’est bon pasteur s’il n’entre par la porte, et que, d’autre part, il est lui-même et particulièrement le bon pasteur et aussi la porte, je dois nécessairement comprendre qu’il entre par lui-même dans le bercail, qu’il fait entendre sa voix à ses brebis afin qu’elles le suivent, et qu’en entrant et en sortant, elles trouvent des pâturages, c’est-à-dire la vie éternelle.
- Je m’explique donc sans plus tarder. Je cherche à pénétrer en vous, c’est-à-dire en vos cours ; c’est pourquoi je vous prêche le Christ : si je vous prêchais autre chose, je chercherais à entrer par un autre endroit. Le Christ est donc pour moi la porte par laquelle il m’est légitimement possible d’arriver jusqu’à vous : par le Christ, je pénètre, non jusqu’à vos murs, mais jusqu’à vos cœurs. J’entre en vous par le Christ, et vous l’écoutez volontiers parler par ma bouche. Et pourquoi l’écoutez-vous avec plaisir en ma propre personne ? Parce que vous êtes les brebis du Christ, rachetées au prix de son sang. Vous connaissez votre valeur : je ne vous la donne [647] pas, cette valeur ; je ne fais que vous l’annoncer. Celui qui a versé pour vous son sang, vous a achetés, et ce sang précieux est le sang de Celui qui est sans péché. Et Celui-là a donné de la valeur au sang des fidèles pour lesquels il a répandu son précieux sang ; s’il ne lui avait pas communiqué cette valeur, il ne serait pas dit : « La mort de ses élus est précieuse aux yeux du Seigneur (1) ». Par conséquent, il n’a pas été le seul à mettre en pratique ces paroles : « Le bon pasteur donne a sa vie pour ses brebis ». Et puisque ceux qui l’ont fait sont ses membres, il est, à vrai dire, le seul qui l’ait fait. Sans eux, il a pu agir de la sorte ; mais qu’auraient-ils pu faire sans lui, puisqu’il a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire (2) ? » La preuve que les autres ont donné leur vie pour leurs brebis, je la trouve dans une épître de ce même apôtre Jean, qui a écrit l’Evangile dont on vous a donné lecture : « Comme le Christ a donné sa vie pour nous, ainsi devons-nous a donner la nôtre pour nos frères (3) ». « Nous a devons » ; en nous donnant l’exemple, il nous a imposé l’obligation de ce sacrifice. C’est pourquoi il est écrit quelque part : « Quand tu seras assis pour manger avec le roi, considère attentivement ce qu’on placera devant toi : tends alors la main, et sache qu’il te faut préparer de telles choses (4) ». Cette table du roi, quelle est-elle ? Vous le savez. Là se trouvent le corps et le sang de Jésus-Christ : celui qui s’approche d’une pareille table doit préparer de pareilles choses. Qu’est-ce à dire : il doit préparer de pareilles choses ? « Comme le Christ a donné sa vie pour nous, ainsi devons-nous », pour l’édification du peuple et l’affirmation de notre foi, « donner la nôtre pour nos frères ». Aussi le Sauveur dit-il à Pierre, dont il voulait faire un bon pasteur, non en Pierre lui-même, mais dans son propre corps : « Pierre, m’aimes-tu ? Pais mes brebis ». Il ne se contenta pas de lui parler ainsi une seule fois, il lui répéta ces paroles deux et trois fois, jusqu’à le contrister. Et quand il l’eut interrogé autant de fois qu’il jugea à propos de le faire, pour obtenir de lui une confession triple comme son reniement, quand il lui eut, pour la troisième fois, confié ses brebis, il lui dit : « Lorsque tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais lorsque, dans ta vieillesse, tu étendras tes mains, un autre te ceindra et te mènera où tu ne voudras pas ». L’Evangéliste a donné l’explication des paroles du Sauveur ; la voici : « Il dit cela, pour marquer par quelle mort il devait glorifier Dieu (1) ». Ces mots : « Pais mes brebis », signifient donc : Tu dois donner ta vie pour tes brebis.
Qui sont Philippe et Jacques, apôtres, fêtés le 3 Mai ?
Pendant des siècles, Saints Philippe et Jacques ont été fêtés au 1er mai, jour où leurs reliques furent transférées dans la basilique romaine des douze apôtres. Récemment, ils ont laissé leur place à l’humble saint Joseph pour réconforter les travailleurs.
Philippe était de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Tibériade, comme André et son frère Pierre. Jean le Baptiste, qui se tenait à Béthanie au delà du Jourdain avec deux de ses disciples, leur dit en voyant Jésus : « Voici l’agneau de Dieu. » Les deux disciples suivirent Jésus, l’un d’eux était André, le second sans doute Philippe.
Jésus leur dit : « Viens, suis-moi. » Tout de suite Philippe évangélise Nathanaël : « Nous avons trouvé le Messie… viens et vois. » (Jean 1, 45-46). On retrouve Philippe au moment de la multiplication des pains : « Jésus dit à Philippe : ‘Où achèterons-nous des pains pour que tous ces gens puissent manger ?’ » (Jean 6, 5). Peu avant la passion, des Grecs qui veulent voir Jésus, s’adressent à lui : « Nous voulons voir Jésus. » (Jean 12, 20) Au soir de la dernière Cène, Philippe, lui, veut voir Dieu : « Montre-nous le Père et cela nous suffit. – Philippe qui me voit, voit le Père. » (Jean 14, 8) Philippe, le disciple qui veut voir et fait voir …
Jacques est moins connu. Les exégètes distinguent plusieurs Jacques autour du Seigneur : Jacques le Majeur, fils de Zébédée et frère de Jean, Jacques, fils d’Alphée dont on sait seulement qu’il fut apôtre, et celui-ci, Jacques, frère du Seigneur, de sa parenté et originaire de Nazareth. Il aurait dirigé l’Eglise de Jérusalem et serait mort martyr vers 62. C’est lui que nous fêtons aujourd’hui.
Messes télévisées : Sur France 2 à 11h.
Sur Kto à 1Oh à Lourdes ; 18h30 en l’église saint Etienne du Mont
Intentions de prière : Pour Suzanne Delnegro et Bachi Gudo dont nous avons célébré les funérailles chrétiennes cette semaine ; Pour Marion Grau, Renée Angenard, Renée Brunie, les membres des familles Pinondel et Vartanian, William Petriccioli, Vincent Bertheloot, qui sont recommandés à notre prière d’aujourd’hui
Dimanche 3 Mai de 10h à 10h45 vos prêtres seront dans l’église pour celles et ceux qui désirent recevoir l’hostie consacrée, destinée à célébrer la messe télévisée du dimanche à 11h. Les cloches de l’église sonneront à 10h40
Dimanche 3 Mai : Journée mondiale de prière pour les vocations : Tous ceux qui cheminent sur leur parcours de discernement ont vraiment besoin de votre soutien spirituel et de vos dons pour répondre librement à l’appel de Dieu. En choisissant de faire un don à l’Œuvre des Vocations, vous agissez avec générosité et responsabilité pour que ces jeunes puissent répondre pleinement à leur vocation.
Au nom des évêques d’Ile-de-France qui ont missionné l’Œuvre des Vocations, soyez remerciés.
Comment soutenir la paroisse du Raincy par la « quête en ligne » ?
Dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons, avec notamment la suspension de toute célébration dans votre église, la paroisse connaît une chute importante de ses ressources (quêtes, cierges, intentions de messes, dons pour les mariages, baptêmes, etc..). Comment apporter un soutien financier à notre communauté paroissiale
En utilisant le dispositif de « quête en ligne » mis en place par la Conférence des évêques de France (en précisant que votre don revient directement à la paroisse, comme pour la quête).
Mode d’emploi :
- Aller sur le site www.quête.catholique.fr
- Choisir votre diocèse dans la liste : "SAINT-DENIS EN FRANCE (93)"
- Choisir ensuite votre paroisse : « LE RAINCY »
- Saisir votre adresse mail
- Régler votre offrande par carte bancaire (partie droite).
En versant directement dans le tronc des cierges (entrée à droite dans l’église) au moins l’équivalent de ce que vous auriez donné à la quête lors des messes.
Ou bien en déposant sous enveloppe dans la boite aux lettres du presbytère 40 allée du Jardin Anglais tout don en espèces ou en chèque à l’ordre de la Paroisse du Raincy (dans ce dernier cas, il sera considéré comme Denier et bénéficiera de la réduction fiscale)
Ou enfin en complétant votre denier « en ligne » directement sur le site du diocèse (règlement par carte bancaire) à l’adresse suivante : https://saint-denis.catholique.fr/don-en-ligne
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Nos témoignages, nos informations, nos initiatives
Nous souhaiterions que ce bulletin puisse témoigner de la vie de la communauté, malgré le confinement. Nous sommes séparés physiquement, mais unis dans la prière. Pour autant par vos témoignages, la notion de communauté sera véritablement incarnée. Alors envoyez nous des informations, des prières, des témoignages
Pour la bonne santé de son couple :
nous pouvons visionner les deux soirées que l’association « Cana-couples » du Chemin neuf ont réalisé :
https://youtu.be/DsxXsiaGgbw
https://youtu.be/pffkhefh000
Un témoignage de soutien à la communauté des petites sœurs des pauvres de Saint Denis par une mobilisation de quelques paroissiens
Dimanche 12 avril 13h30…
Un appel de Mère Seila de la maison de retraite des petites sœurs des pauvres à Saint Denis.
« Je vous souhaite de joyeuses fêtes de Pâques ainsi qu’aux jeunes de la paroisse du Raincy, cette année est très spéciale avec la situation que nous vivons ... et j’ai une grande aide à vous demander pour le combat que nous menons contre le covid 19 : dans 15 jours, nous n’aurons plus de blouses jetables pour protéger nos soignants auprès des malades, il faudrait en confectionner avec des draps »
« Ma mère, je n’ai ni draps ni machine à coudre et je suis confinée, combien en faut-il ? »
« 15 à 20 par jour, 50 serait bien »
Holala, un vrai défi à surmonter !
Lundi 13
Les draps me sont livrés par un bénévole au nom adéquat : Michel Ange. J’appelle mes amies, les bonnes volontés potentielles sensées avoir une machine à coudre.
Mardi 14
Marie et moi, patron à l’appui, masquées, gantées, gros ciseaux en main, coupons, coupons toute une semaine les après midis en récitant le chapelet.
Puis Line, Monique, Isaline, Marie Joëlle, Catherine, Pauline, Pascale bâtissent, piquent, piquent et repiquent. Une heure et demi et plus pour une blouse. Eh oui, nous ne sommes pas des couturières professionnelles, chacune à son rythme.
Isaline cousait le jour les masques qu’elle vend et la nuit les blouses.
Jeudi 22 : Le Challenge est réussi.
Les rôles sont inversés : ce sont les participants qui remercient d’avoir eu l’occasion d’avoir apporté une aide.
Pauline témoigne : Merci de m’avoir appelée, je n’avais rien fait durant ce confinement, ça m’a permis d’être un tout petit peu un héros.
Travaillant toute la journée en télétravail, il lui a fallu du courage pour ne pas s’endormir sur la machine à coudre je suppose
Toutes avaient l’objectif de faire vite ..
Soeur Elisabeth nous remercie : Cela nous fait chaud au cœur de voir combien vous vous êtes impliquées et nous soutenez dans ce combat que nous menons contre le coronavirus. Nos soignants vont être protégés. merci. merci.
Josette Vivier
Vivre le confinement au quotidien : Faire de nos maisons, de nos familles des « Eglises domestiques », à l’appel du pape François :
En ce qui me concerne, depuis le début du confinement, j'ai créé un petit "coin spi" dans ma salle à manger :
Une statue de Marie sur une petite table, une bougie, un bouquet de fleurs du jardin que je change régulièrement. J'y dépose également les prières ou des textes que je trouve dans vos bulletins et que j'ai imprimés.
Ainsi, dans la journée, je peux m'arrêter un instant, me recueillir, relire ces textes, et quand je passe dans cette pièce, même rapidement Elle est là...
Tous les dimanches nous regardons la messe sur France 2 et sur youtub, j'ai pu voir plusieurs cérémonies très émouvantes. Tout cela est important pour moi, merci encore pour ce rendez-vous quotidien.
Dominique Choffé
Témoignage d’une paroissienne qui a connu le deuil de sa maman :
Merci, une fois encore pour le bulletin quotidien de la paroisse qui stimule ma prière. Il signifie que notre communauté est vivante et c'est un grand soutien. Nous pensons à vous qui célébrez à deux dans une église vide mais non pas désertée ( Il y a toujours du passage à chaque fois que je m'y rends ) Soyez assurés que nous vous portons dans nos prières .
La Semaine Sainte a été vécue avec une intensité particulière par toute la famille cette année : la mort de Maman aux Rameaux nous a réunis ( par internet ) pour une grande soirée de prière en famille .Nous avons pu aussi échanger pour préparer la cérémonie
Cette période est étrange qui nous rapproche les uns des autres alors que nous ne pouvons nous réunir .Elle fait apparaître que nous étions riches et que nous n'en avions pas conscience. Nous ne serons plus exactement les mêmes après .
Pour ma part, je savoure chaque communication téléphonique avec les enfants , les petits-enfants , mon époux (hospitalisé) ou les amis. Il faudra attendre avant de se retrouver...
Je suis très gâtée , moi qui ai un jardin, une maison, la santé . Je suis entourée de bienveillance et d'affection alors j'essaie de me rendre utile : je couds des masques et des blouses ,je téléphone à des personnes isolées. ..
Je m'efforce de faire de cette "retraite"forcée une période enrichissante. Ce n'est pas si facile à l'écoute de certains médias !..Mais elle révèle nos aspirations profondes, elle nous invite à nous poser les bonnes questions, à redéfinir nos priorités , à repenser nos engagements ...C'est ce que je m'efforce de faire modestement...
Voilà ce que m'inspire le temps présent . Comme je ne suis pas un " pur esprit", j'essaie aussi de me nourrir correctement ,de me distraire régulièrement , de lire, de jardiner ...et même de ne rien faire !
Comme vous le voyez, ma vie n'a rien d'original... J'écoute aussi Radio Notre Dame : bravo Frédéric pour ton intervention de ce matin !
Merci encore à vous qui nous accueillez le dimanche et nous permettez de recevoir la communion . C'est très précieux ..
Monique Crouzier
Chers parents, chers enfants de la catéchèse, vos catéchistes vous font parvenir une proposition de catéchèse pour vos enfants, chaque dimanche avec le site Théobul. Que ce soit un beau moment de partage en famille autour de la Parole de Dieu du dimanche.