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20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 07:40

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Mardi 19 Mai Saint Yves

 

Textes du jour : Actes des Apôtres16,22-34 ; Psaume 137 ; Jean 16,5-11

 

Commentaire :

 

Il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; si je pars au contraire, je vous l’enverrai (Jn 16,7).  A en lire saint Jean, Il semble bien que la mission de Jésus ait été de préparer la mission de l'Esprit saint qui parachève son plan divin pour nous. Sa mission est de parachever en nous notre rencontre quotidienne avec Jésus et son Père.

 

Jésus s'est fait chair, nous a fait don de sa vie, de sa mort, don aussi de son corps en partageant le pain avec ses disciples. Comme si ce n'était pas assez, il nous offre un don étonnamment plus précieux encore, son Esprit qui nous fait « parents de Dieu » (saint Silouane).  D’une certaine manière, La naissance de Jésus serait « incomplète » sans le don de l'Esprit saint. Il ne suffit pas qu'un enfant nous soit donné, qu'un fils nous soit donné comme le chante la liturgie de Noël, il faut encore que l'Esprit nous soit donné pour que nous puissions entrer dans le secret de la vie intime de Dieu. Ce sera la Pentecôte. L'Esprit nous fait entrer dans une relation au Père et au monde. 

                                                                                       Père Frédéric Benoist

 

 

 

Homélie du pape François à l’occasion des 100 ans de la naissance de Jean Paul II

 

« Le Seigneur aime son peuple (Ps 149,4), avons-nous chanté, c’était le refrain du chant entre les lectures. Et aussi une vérité que répétait le peuple d’Israël, qu’il aimait répéter : « Le Seigneur aime son peuple ». Et dans les moments durs, toujours « le Seigneur aime » ; il faut attendre de voir comment se manifestera cet amour. Quand le Seigneur, en raison de cet amour, envoyait un prophète, un homme de Dieu, la réaction du peuple était : « Le Seigneur a visité son peuple » (cf. Ez 4,31), parce qu’il l’aime, il l’a visité. Et la foule qui suivait Jésus disait la même chose en voyant ce que faisait Jésus : « Le Seigneur a visité son peuple » (cf. Lc 7,16).

Et aujourd’hui, ici, nous pouvons dire : il y a cent ans, le Seigneur a visité son peuple. Il a envoyé un homme, il l’a préparé pour faire l’évêque et guider l’Église. En faisant mémoire de saint Jean-Paul II, reprenons cela : « Le Seigneur aime son peuple », « le Seigneur a visité son peuple » ; il a envoyé un pasteur.

Et quelles sont, disons, les « traces » du bon pasteur que nous pouvons trouver chez saint Jean-Paul II ? Beaucoup ! Mais disons-en seulement trois. Puisqu’on dit que les jésuites disent toujours les choses en trois points, disons trois : la prière, la proximité à l’égard du peuple et l’amour de la justice. Saint Jean-Paul II était un homme de Dieu parce qu’il priait, et il priait beaucoup. Mais comment est-il possible qu’un homme qui a tant à faire, tant de travail pour guider l’Église…, ait tant de temps de prière ? Il savait bien que la première tâche d’un évêque est de prier. Et cela, ce n’est pas Vatican II qui l’a dit, c’est saint Pierre, lorsqu’il a fait les diacres ; ils disaient : « Et à nous, les évêques, la prière et l’annonce de la Parole » (cf. Ac 6,4). La première tâche d’un évêque est de prier et il le savait, il le faisait. Le modèle d’un évêque qui prie, la première tâche. Et il nous a enseigné que, quand un évêque fait son examen de conscience le soir, il doit se demander : combien d’heures ai-je prié aujourd’hui ? Un homme de prière.

Deuxième trace, un homme de proximité. Ce n’était pas un homme détaché du peuple, au contraire, il allait trouver le peuple ; et il a fait le tour du monde, en trouvant son peuple, en cherchant son peuple, en se faisant proche. Et la proximité est l’un des traits de Dieu avec son peuple. Souvenons-nous que le Seigneur dit au peuple d’Israël : « Regarde, quel est le peuple dont les dieux soient aussi proches que moi à ton égard ? » (cf. Dt 4,7). Une proximité de Dieu avec son peuple, qui se fait ensuite encore plus proche en Jésus, plus forte en Jésus. Un pasteur est proche de son peuple ; en revanche, s’il ne l’est pas, il n’est pas pasteur, c’est un chef, c’est un administrateur, peut-être bon, mais ce n’est pas un pasteur. La proximité à l’égard du peuple. Et saint Jean-Paul II nous a donné l’exemple de cette proximité : proche des grands et des petits, de ceux qui sont proches et de ceux qui sont loin, toujours proche, il se faisait proche.

Troisième trace, l’amour de la justice. Mais la justice entière ! Un homme qui voulait la justice, la justice sociale, la justice des peuples, la justice qui chasse les guerres. Mais la justice entière ! C’est pourquoi saint Jean-Paul II était l’homme de la miséricorde, parce que justice et miséricorde vont ensemble, on ne peut pas les distinguer [dans le sens de séparer], elles vont ensemble : la justice est la justice, la miséricorde est la miséricorde, mais on ne trouve pas l’une sans l’autre. Et en parlant de l’homme de la justice et de la miséricorde, pensons à tout ce qu’a fait saint Jean-Paul II pour que les gens comprennent la miséricorde de Dieu. Pensons à la façon dont il a développé la dévotion à sainte Faustine [Kowalska] dont la mémoire liturgique, à partir d’aujourd’hui, sera pour toute l’Église. Il avait senti que la justice de Dieu avait ce visage de miséricorde, cette attitude de miséricorde. Et c’est un don de Dieu qu’il nous a laissé : la justice-miséricorde et la miséricorde juste.

Prions-le aujourd’hui, qu’il nous donne à tous, surtout aux pasteurs de l’Église, mais à tous, la grâce de la prière, la grâce de la proximité et la grâce de la justice-miséricorde, miséricorde-justice.

 

 

Semaine Laudato si :

Tous, nous pouvons collaborer comme instruments de Dieu pour la sauvegarde de la création, chacun selon sa culture, son expérience, ses initiatives et ses capacités.

 

19 Mai : Saint Yves :

Il était le fils d'un chevalier breton. Orphelin très jeune, il est élevé par sa mère*. Puis il s'en vient à l'Université de Paris. Très doué, il y étudie les arts, c'est-à-dire les lettres, la théologie pour être prêtre, et le droit. Ayant parachevé ses études dans la prestigieuse faculté de droit d'Orléans, il revient au pays. On le nomme à la fois curé de Trédrez, petite paroisse près de Saint Michel en Grèves et official (juge ecclésiastique) à Tréguier. Sous l'influence de moines franciscains avec qui il a de longues discussions sur la perfection et la pauvreté, il se décide à partager ses ressources avec les pauvres. Juge, il assume ses fonctions dans un esprit de conciliation et de justice et, gratuitement, se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis, gardant, sous les attaques parfois acerbes de ses collègues d'en face, une joyeuse égalité d'humeur. Fidèle à l'exemple des saints, saint Martin entre autres, à une vie de prière centrée sur l'Eucharistie et l'étude de l'Écriture Sainte, il s'adonne aussi à la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même jour, et à l'assistance spirituelle. Sa maison, le manoir de Minihy, devient un abri pour les pauvres. On l'appelle 'le prêtre saint'. Après sa mort, il connaîtra un culte populaire très fervent, en Bretagne et bien au-delà.
*La mère de saint Yves, Azou du Quinquis, était une femme très pieuse qui aimait répéter à son fils: 'Vivez mon fils de telle manière à devenir un saint'.

 

Prière de Jean Paul à la Médaille Miraculeuse, rue du Bac lors de son voyage en France

 

 

 Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous
qui avons recours à vous »

«Telle est la prière
que tu as inspirée, ô Marie,
à sainte Catherine Labouré,
en ce lieu même, voilà cent cinquante ans;
et cette invocation, désormais gravée sur la Médaille,
est maintenant portée et prononcée
par tant de fidèles dans le monde entier! […]
Tu es bénie entre toutes les femmes!
Tu as été associée intimement
à toute l’oeuvre de notre Rédemption,
associée à la Croix de notre Sauveur;
ton cœur a été transpercé, à côté de son cœur.

Et maintenant, dans la gloire de Ton Fils,
tu ne cesses d’intercéder pour nous,
pauvres pécheurs. Tu veilles sur l’Eglise dont tu es la Mère.
Tu veilles sur chacun de tes enfants.
Tu obtiens de Dieu, pour nous, toutes ces grâces
que symbolisent les rayons de lumière
qui irradient de tes mains ouvertes,
à la seule condition que nous osions Te les demander,
que nous approchions de Toi
avec la confiance, la hardiesse, la simplicité d’une enfant.

Et c’est ainsi que Tu nous mènes sans cesse
vers Ton divin Fils.»

 

Jean-Paul II (le 31 mai 1980)

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18 mai 2020 1 18 /05 /mai /2020 11:33

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Lundi 18 Mai

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 16,11-15 ; Psaume 149 ; Jean 15,26 à 16,4

 

Commentaire :

 

Dans son discours d’adieu, Jésus  avait introduit ses disciples dans le mystère de Dieu. Aux questions de Thomas et Philippe : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas, comment pourrions-nous connaître le chemin ? » « Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit. » (Jean 14,5-8) , Jésus clairement orientait notre regard vers le but de notre « être disciple ». Nous allons vers le Père en Lui, par Lui et avec Lui qui est « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14,6) .Jésus s’engage résolument  vers sa passion et assure ses disciples de la présence du Tiers le « Paraclet consolateur, Esprit de vérité » Jean 14,16-17.

Comme l’Esprit de vérité, qui procède du Père, rend témoignage à Jésus (Jean 15,26), ainsi les disciples deviennent envoyés et témoins du Christ glorifié par le Père, habités par l’Esprit du Seigneur. « Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. » (Jean 15,20).  Le chemin du disciple ressemblera à celui du maître dans le scandale de la Croix. Le témoignage du disciple ne peut pas faire abstraction de ce scandale de la souffrance et de la croix du Christ.   La Croix est folie, pour ceux qui se perdent mais pour ceux qui sont en train d’être sauvés, pour nous, donc, elle est puissance de Dieu. » (1 Co1,18).  A la Croix, le don de l’Esprit est reçu par la première Eglise : Devant Marie la Mère de Jésus et devant le disciple bien-aimé, Jésus dira : « Tout est achevé » ; et inclinant la tête, il remit l’esprit. » Jean 19,30.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Père Frédéric Benoist

 

 

 

18 Mai : Saint Jean 1er : pape et martyr (mort en 526)

 

Après une ambassade à Constantinople où il fut reçu comme l'apôtre Pierre lui-même, il mourut de faim et de soif, privé de nourriture, victime des persécutions du roi Théodoric dans une prison de Ravenne. Les fidèles l'enterrèrent avec les honneurs réservés aux martyrs. 
 

Mémoire de saint Jean Ier, pape et martyr. Envoyé à Constantinople auprès de l'empereur Justinien par le roi arien Théodoric, il fut le premier des évêques de Rome à célébrer solennellement la messe de Pâques dans l'église de Sainte Sophie; à son retour, il fut suspecté par le roi Théodoric et indignement jeté en prison à Ravenne, où la faim et la soif le firent bientôt succomber glorieusement en 526.

 

 

 

 

 

Semaine « Laudato si' »: « Prenons soin de la création, don du créateur »

« Le cri de la terre et le cri des pauvres ne peuvent plus attendre

 

 

Le pape François invite les catholiques à participer à la « Semaine Laudato si’« , sur le thème « Tout est lié », à partir de dimanche, 16 mai 2020, jusqu’au dimanche 24 mai, à l’occasion du 5ème anniversaire de son encyclique sociale et écologique « Laudato si’« , en date du 24 mai 2015.

L’initiative se terminera le 24 mai par une Journée mondiale de prière.

Le pape François lui-même a annoncé l’événement le 3 mars dernier, dans un message vidéo: « Quel genre de monde voulons-nous laisser à ceux qui viendront après nous, aux enfants qui grandissent? Je renouvelle mon appel urgent pour répondre à la crise écologique, le cri de la terre et le cri des pauvres ne peuvent plus attendre. Prenons soin de la création, un don de notre Dieu le Créateur. »

Le pape ajoutait: « Au cours de cette campagne mondiale, tous les catholiques sont unis pour réfléchir, prier et agir ensemble pour un monde meilleur. »

 

Cette semaine doit impliquer, souligne Vatican News, « les communautés catholiques du monde entier, permettant aux paroisses, diocèses, congrégations religieuses, associations, écoles et autres institutions d’approfondir leur engagement pour la sauvegarde de la Création et la promotion d’une écologie intégrale ».

Des initiatives seront lancées en ligne pour « construire un avenir plus juste et plus durable pour la Terre et l’humanité, en suivant l’esprit de Laudato si’, dans laquelle le pape explique que « tout est lié ».

 

Le cinquième anniversaire de Laudato si’ coïncide avec deux échéances mondiales pour la protection de l’environnement: cette année expire le délai pour que les pays annoncent leurs plans pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris sur le climat; ce devait aussi l’année de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité, au mois d’octobre, en Chine, mais elle a été reportée, pour le moment sine die.

 

 

 

Paroles du pape François :

 

Demain, nous célèbrerons le centenaire de la naissance de Jean-Paul II. Nous nous souvenons de lui avec tant d'affection et de reconnaissance. À 7h00, je célébrerai la Sainte Messe, diffusée dans le monde entier, sur l'autel où repose sa dépouille.

 

Aujourd'hui, nous vivons dans une société avec le sentiment d'être orphelin, parce que manque le Père. Demandons à l'Esprit Saint la grâce de retrouver le Père, car c'est le Père qui donne sens à toute la vie et fait que les hommes soient une famille

 

J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse, parce que le défi environnemental, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous.

 

 

Annonces de la communauté :

 

Le père Frédéric Benoist est absent du Raincy jusque Samedi .

La messe est célébrée tous les matins à 9h. au sein de la communauté des sœurs de l’Assomption de Pavillons sous bois.

Dans l’église Notre Dame Office du milieu du jour à 12h et Vêpres à 19h.

 

L’église est ouverte de 8h. à 19h30 tous les jours.

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15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 21:25

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Samedi 16 Mai

 

Textes du jour : Actes des apôtres 16,1-10 ; Psaume 99 ; Jean 15,18-21

 

Etre vraiment disciple du Christ implique l’impossibilité d’échapper à la persécution d’une manière ou d’une autre. C’est évidemment vrai au moment de la rédaction de nos évangiles, et donc de celui de saint Jean. Persécution et des juifs et des romains…. Deuxième enseignement à tirer de ces versets : Le disciple ne choisit pas d’être haï du monde. C’est la conséquence d’un choix premier auquel il a consenti (Jean 15,19). Ce n’est pas le disciple, en lui-même, que le monde hait mais celui dont il est signe (Jean 15,21). La haine vient de la non-reconnaissance du Christ lui-même (Jean 15,21 et Jean 16,3), de la fermeture, du refus de faire la vérité (Jean 1,9-11 ; Jean 3,20-21 et Jean 16,8-11). Nous devinons donc bien le contexte de rédaction de l’évangile à travers ces multiples références.

Que dirions-nous aujourd’hui ? C’est un combat qui nous dépasse largement mais dans lequel nous sommes impliqués jusqu’au cou d’un côté ou de l’autre, que nous le voulions ou non. Si nous consentons au choix du Maître, il nous faudra demeurer en lui (Jean 15) et donc accepter une certaine contradiction avec le monde… Mais ce n’est pas nous qui, j’oserais dire, « instituons » cette contradiction. Comment nous mêmes ne pas résister à certaines séductions du monde, qui nous détournent nous-mêmes de l’Evangile avant d’aller montrer du doigts ceux qui n’auraient soit disant plus aucune valeurs ? En cette période, où toute notre société est déboussolée, quelle va être notre attitude évangélique dans le déconfinement ? Comment serons-nous   un reflet de la lumière du Ressuscité qui terrasse toutes les ténèbres (Jean 16,33). P. Fb

 

 

Paroles du pape François :

 

À la lumière des événements tragiques qui ont marqué 2020, j'étends ce Message pour la Journée du Migrant et du Réfugié, dédié aux déplacés internes, à tous ceux qui vivent des expériences de précarité et de marginalisation à cause du Covid-19

 

La perfection de la route pour suivre Jésus n'est pas la rigidité, qui cause des tourments, mais l'esprit de la liberté évangélique qui mène à la joie.

 

C'est aujourd'hui la Journée mondiale de la famille (15 Mai) prions pour les familles pour qu'y grandisse l'Esprit du Seigneur, l'esprit d'amour, de respect et de liberté.

 

Extrait d’un discours du pape François le 26 Septembre 2015 sur la famille à l’occasion à Philadelphie :

 

Avant de créer le monde, Dieu aimait, parce que Dieu est amour, mais l’amour qu’il avait en lui-même était tel, cet amour entre le Père et le Fils, dans l’Esprit-Saint, était si grand, si débordant – je ne sais pas si c’est très théologique, mais vous le comprendrez – cet amour était si grand qu’il ne pouvait pas être égoïste. Il devait sortir de lui-même pour avoir quelqu’un à aimer hors de lui-même. Et là, Dieu a créé le monde. Là, Dieu a créé cette merveille dans laquelle nous vivons. Et que, comme nous sommes un peu étourdis, nous sommes en train de la détruire. Mais le plus beau que Dieu ait fait – a dit la Bible – a été la famille. Il a créé l’homme et la femme. Et il leur a tout confié. Il leur a confié le monde : ‘‘Croissez et multipliez-vous, cultivez la terre, faites-la fructifier, faites-la croître’’. Tout l’amour qu’il a mis dans cette Création merveilleuse, il l’a confié à une famille.

Retournons un peu en arrière. Tout l’amour que Dieu a en lui-même, toute la beauté que Dieu a en lui-même, toute la vérité que Dieu a en lui-même, il donne tout cela à la famille. Et une famille est vraiment famille lorsqu’elle est capable d’ouvrir les bras et de recevoir tout cet amour. Évidemment, le paradis terrestre n’est plus ici, il y a les problèmes de la vie, les hommes – par l’astuce du démon – ont appris à se diviser. Et tout cet amour que Dieu nous a donné, se perd presque. Et en peu de temps, le premier crime, le premier fratricide. Un frère tue son frère : la guerre. L’amour, la beauté et la vérité de Dieu, et la destruction de la guerre. Et entre ces deux positions, nous marchons aujourd’hui. Il nous revient de choisir, il nous revient de décider du chemin à suivre.

Mais, retournons en arrière. Quand l’homme et son épouse se sont trompés et se sont éloignés de Dieu, Dieu ne les pas abandonnés. Un amour si grand ! Un amour si grand que Dieu a commencé à cheminer avec l’humanité, il a commencé à cheminer avec son peuple, jusqu’à ce qu’arrive le moment approprié et il lui a donné la preuve d’amour plus grande : Son Fils. Et Son Fils, où l’a-t-il envoyé ? Dans un palais, dans une ville, pour créer une entreprise ? Il l’a envoyé à une famille. Dieu est entré dans le monde par une famille. Et il a pu le faire parce que cette famille était une famille qui avait le cœur ouvert à l’amour, qui avait les portes ouvertes. Pensons à Marie, jeune fille ! Elle ne pouvait le croire : ‘‘Comment cela peut-il arriver ?’’ Et quand on le lui a expliqué, elle a obéi. Pensons à Joseph, rêvant de former un foyer, et il se trouve devant cette surprise qu’il ne comprend pas. Il accepte, il obéit. Et dans l’obéissance par amour de cette femme, Marie, et de cet homme, Joseph, se forme une famille dans laquelle Dieu vient. Dieu frappe toujours aux portes des cœurs. Il aime à le faire. Cela lui vient du cœur. Mais savez-vous ce qu’il aime le plus ? Frapper aux portes des familles. Et trouver les familles unies, trouver les familles qui s’aiment, trouver les familles qui aident leurs enfants à grandir et les éduquent, et qui les font progresser, et qui créent une société de bonté, de vérité et de beauté.

 

Et ce temps du confinement nous a peut être permis de redécouvrir la richesse de nos familles et aussi quelques fragilités? Seriez vous capables de nous écrire quelques lignes chers paroissiens.?

 

À l’occasion du centième anniversaire de la naissance de saint Jean Paul II ce lundi 18 mai, le pape François célèbrera l’Eucharistie devant la tombe de saint Jean Paul II, à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre. Cette journée marquera également la reprise des messes publiques en Italie, et la fin de la retransmission quotidienne du pape à depuis la chapelle de la résidence Sainte Marthe inaugurée avec la pandémie.

 

Dans « Ma vocation, don et mystère » (Bayard, 1996), Jean-Paul II écrit combien il a été marqué par le fait que lorsqu’il se réveillait la nuit, il voyait son père à genoux, en prière.

Il témoigne de la « prière constante » qui habitait son père: « Ma gratitude va surtout à mon père, resté prématurément veuf. Je n’avais pas encore fait ma première communion quand je perdis ma mère. J’avais à peine neuf ans. Je n’ai donc pas clairement conscience de la part, sûrement importante, qu’elle a eue dans mon éducation religieuse. Après sa mort, et par la suite, après la disparition de mon frère aîné, je restai seul avec mon père, homme profondément religieux. Je pouvais l’observer dans sa vie quotidienne, qui était austère. Il était militaire de profession et, lorsqu’il fut veuf, sa vie devint une vie de prière constante. Il m’arrivait de me réveiller la nuit et de trouver mon père à genoux, de même que je le voyais toujours à genoux dans l’église paroissiale. Entre nous, nous ne parlions pas de vocation au sacerdoce, mais son exemple fut pour moi, en quelque sorte, le premier séminaire, une sorte de séminaire domestique » (op. cit. p. 34).

Jean-Paul II priait tous les jours cette invocation à l’Esprit Saint que son père lui avait enseignée dès ses 11 ans:

 

 

« Esprit Saint,
Je te demande le don de la Sagesse,
pour une meilleure compréhension,
de toi et de tes divines perfections.

Je te demande le don de l’Intelligence,
pour une meilleure compréhension
de l’esprit des mystères de la sainte foi.

Donne-moi le don de Science,
Pour que je sache orienter ma vie
Selon les principes de cette foi.

Donne-moi le don de Conseil,
afin qu’en toute chose je puisse
chercher conseil auprès de toi
et le trouver toujours auprès de toi.

Donne-moi le don de Force
pour qu’aucune peur ou considération
terrestre ne puisse m’arracher à toi.

Donne-moi le don de Piété,
afin que je puisse toujours servir
ta Majesté divine avec amour filial.

Donne- moi le don de Crainte de Dieu
pour qu’aucune peur ou considération
terrestre ne puisse m’arracher à toi. »

 

 

 

 

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14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 22:10

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Vendredi 15 Mai 2020 :

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 15,22-31 ; Psaume 56 ; Jean 15,12-17

 

Commentaire :

L’Evangile de ce jour est pratiquement le même que celui d’hier (en raison de la fête de saint Matthias, apôtre). Il n’est ja mais mauvais d’entendre plusieurs fois le commandement de l’amour de Jésus.

 

Voici un extrait de commentaire par Saint Augustin

 

Le Seigneur Jésus affirme qu’il donne à ses disciples un commandement nouveau, celui de l’amour mutuel. Est-ce que ce commandement n’existait pas déjà dans la loi ancienne, puisqu’il y est écrit : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lv 19,18) ? Pourquoi donc le Seigneur appelle-t-il nouveau un commandement qui est évidemment si ancien ? Est-ce un commandement nouveau parce qu’en nous dépouillant de l’homme ancien il nous revêt de l’homme nouveau (Ep 4,24) ? Certes, l’homme qui écoute ce commandement, ou plutôt qui y obéit, n’est pas renouvelé par n’importe quel amour mais par celui que le Seigneur distingue avec soin de l’amour purement naturel en précisant : « comme je vous ai aimés ». Le Christ nous a donc donné le commandement nouveau de nous aimer les uns les autres comme lui il nous a aimés ; c’est cet amour-là qui nous renouvelle, qui fait de nous des hommes nouveaux, les héritiers de la nouvelle Alliance, les chantres du « cantique nouveau » (Ps 95,1). Cet amour-là, frères très chers, a renouvelé même les justes d’autrefois, les patriarches et les prophètes, comme il a renouvelé plus tard les saints apôtres. C’est lui qui renouvelle maintenant les nations païennes. De tout le genre humain, dispersé sur toute la terre, cet amour suscite et rassemble le peuple nouveau, le corps de la nouvelle Épouse du Fils de Dieu.

Saint Augustin (354-430) Sermons sur l’Évangile de Jean, n° 65 ; CCL 36, 490 (trad. bréviaire 4e jeu. Pâques rev.)

 

 

Paroles du pape François

 

 Que Dieu ait pitié de nous et arrête cette tragédie, cette pandémie et les autres pandémies aussi : celle de la faim, celle de la guerre, celle des enfants sans éducation. Et nous demandons cela comme frères, tous ensemble

 

Nous tous, frères et soeurs de chaque tradition religieuse, nous nous unissons aujourd'hui à la journée de prière et de jeûne, de pénitence organisée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine

 

La prière appartient à tous: aux hommes de toute religion, et probablement aussi à ceux qui n'en professent aucune. La prière naît dans le secret de nous-mêmes, dans ce lieu intérieur que les auteurs spirituels appellent "cœur".

 

 

 

 

 

« Plus nous aimons notre frère, plus la souffrance s’estompe. »

À l’occasion de la journée de prière, de jeûne et d’invocation pour l’humanité du 14 mai, nous reportons ici la prière de Maria Voce, présidente du Mouvement des Focolari.

 

« En ce temps d’épreuve, de solitude, d’angoisse et de désarroi, nous ressentons le besoin de retrouver le sens de la vie et de la mort, de ce qui ne passe pas et demeure à jamais.

 

Nos cœurs, purifiés par la souffrance et désarmés, s’unissent pour t’implorer, Toi, le Tout-Puissant, le Clément, le Miséricordieux, notre Père à tous.

 

Renforce en nous la foi que tout ce que tu permets est pour un plus grand bien, et que rien de ce qui se produit n’est en dehors de Ton infinie bonté.

 

Aide-nous à poursuivre le voyage de la vie avec une confiance renouvelée et dans l’espérance, enracinés dans Ta divine volonté de chaque instant présent.

Réconforte ceux qui souffrent pour la perte de parents et amis ; donne leur la force de continuer à avancer et la patience dans l’adversité.

Fais que, devant l’angoisse pour l’avenir, la perte d’un emploi, les conséquences économiques et sociales que la pandémie entraîne, nous puissions découvrir, dans ces circonstances, des occasions de vivre la solidarité et de promouvoir la justice.

Forge toujours plus en nous, une âme capable d’aimer concrètement, de partager la souffrance de ceux qui pleurent et de se réjouir avec ceux qui sont dans la joie. Donne-nous de considérer l’autre comme nous-mêmes et de désirer pour lui ce que nous désirons pour nous-mêmes.

Fais-nous expérimenter, Dieu Très Haut et Tout-Puissant, que plus nous aimons notre frère, nous oubliant nous-mêmes, plus le chagrin s’estompe et, dans notre cœur, ne demeure que la douceur ineffable et tangible de Ta présence.

Donne vigueur, santé, protection et sagesse aux médecins, aux infirmières, au personnel de santé et à tous ceux qui se prodiguent en faveur des frères et sœurs malades et dans le besoin, afin qu’ils soient Tes instruments pour accompagner ceux qui leur sont confiés.

Ô Dieu, Lumière du monde, fais que les scientifiques soient éclairés par Ta Sagesse, et qu’ils mettent à disposition leurs connaissances pour le bien de toute l’humanité.

Soutiens les responsables des nations et tous ceux qui décident du sort des peuples, afin qu’ils sachent prendre des décisions clairvoyantes et trouver des solutions économiques et sociales en faveur des plus faibles. Touche leur conscience, afin qu’ils trouvent tous les moyens possibles pour prévenir les conflits et promouvoir la paix. Fais en sorte que chacun se sente responsable, non seulement de son peuple, mais de l’humanité tout entière.

Que Marie, aimée et vénérée par un grand nombre, nous aide à demeurer fermes dans la foi et à porter à tous consolation et espérance. Amen. »

Allez vous revenir à la messe dès que nous pourrons célébrer ? (date pas encore communiquée)

 

Cette question est peut être curieuse. Mais vous le savez nous allons devoir non seulement organiser notre église pour vous accueillir avec le plus de sécurité possible (gel hydroalcoolique, disposition des places respectant la distanciation nécessaire, organisation des processions…) . Nous allons devoir prévoir un nombre de messes suffisant, en tenant compte aussi de l’accueil de la communauté portugaise car tous les offices dans un premier temps, devraient être célébrés à l’église Notre Dame. Nous devrons peut être mettre en place « une inscription » préalable.

Pouvez vous nous envoyer dès aujourd’hui un email pour dire à combien vous viendrez … ce sera une occasion d’avoir de vos nouvelles et de mieux répondre à la joie de vous revoir. MERCI !!

 

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14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 14:10

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Jeudi 14 Mai : Saint Matthias

 

Textes du jour Actes des Apôtres 1,15-17.20-26 ; Psaume 112 ; Jean 15,9-17

 

Commentaire :

 

Qu’est-ce qui fait agir l’homme ? Qu’est-ce qui le pousse à travailler, à se fatiguer, à chercher, à prévoir ? Quelle force le meut de jour en jour, d’année en année, tout au long d’une vie qui passe si vite ?

Différentes logiques humaines diraient : c’est l’intérêt, c’est le plaisir, c’est la soif du pouvoir et de l’avoir… Jésus nous dit : ce sera l’amour. Et c’est d’amour qu’il a parlé à ses disciples, longuement, dans son discours d’adieux, lors de son dernier repas, alors que s’agitaient contre lui, dans Jérusalem nocturne, Judas et ceux qui le payaient, justement : les forces de l’intérêt et du pouvoir. Et dans la bouche de Jésus, le verbe aimer, ce mot usé, faussé, sali, redevient grand , et porteur d’espérance.

« Demeurez dans mon amour », dit Jésus aux disciples. Entendons ; demeurez dans l’amour que j’ai pour vous. Et effectivement, pour cette poignée d’hommes qui ont tout quitté et qui l’ont suivi, c’est la seule chose qui puisse donner sens à leur vie : demeurer dans l’amitié de Jésus de Nazareth, le seul qui ait les paroles et les réalités de la vie éternelle.

Et ils savent ce que cela veut dire, comme nous le savons nous-mêmes : l’amour que Jésus a pour nous est toujours à la fois une initiative et un appel. Une initiative, car Jésus n’attend pas, pour nous aimer, que nous puissions être fiers de nous ; un appel, puisque son amour prend tout l’homme et tout dans l’homme : l’intelligence, l’affectivité, le goût d’agir et la soif de beauté. Tout cela, l’amour de Jésus veut le mettre à son service. C’est pourquoi Jésus ajoute : « Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour ».

C’est dire que cette amitié entre Jésus, Fils de Dieu, et nous, fils et filles de Dieu, ne se mesure pas au baromètre du sentiment, mais à celui de la fidélité. Rien de plus ordinaire, en un sens, que l’amour de Jésus et notre réponse à cet amour, car ils se vivent dans le quotidien et en habits de tous les jours. Jésus lui-même n’a pas vécu autrement l’amour inouï qui le liait à son Père : « Moi de même j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour ».

                                                                                                                                                          P. Fb

 

 

 

Paroles du  jours du pape François :

 

«Demeurez en moi et moi en vous.» Cette façon de "demeurer" est active et réciproque. «Moi je suis la vigne, et vous les sarments.» (Jn 15,5). Nous, les sarments, nous avons besoin de la sève, et la vigne a besoin des fruits du témoignage.

 

Mère du Seigneur, Vierge Marie, Reine du Rosaire, montre-nous la force de ton manteau protecteur. L'espérance et la paix dont nous avons tellement besoin viendront de tes bras.

 

La prière appartient à tous: aux hommes de toute religion, et probablement aussi à ceux qui n'en professent aucune. La prière naît dans le secret de nous-mêmes, dans ce lieu intérieur que les auteurs spirituels appellent "cœur".

 

 

 

 

Le Haut-comité pour la fraternité humaine appelle à une journée mondiale de prière contre le COVID-19 le 14 mai

 

 Le Haut-Comité pour la fraternité humaine, a appelé les leaders religieux et les croyants à travers le monde à une journée de jeûne, de prières et de participation à des œuvres de charité, le jeudi 14 mai pour implorer Dieu d’aider l'humanité pour mettre fin à la pandémie inédite du coronavirus (COVID-19).

Cet appel fait partie des efforts déployés par le Haut-comité pour la fraternité humaine pour réaliser les objectifs du Document sur la Fraternité Humaine. L'appel consiste à inviter le peuple du monde entier à mettre toutes leurs différences de côté et se rassembler pour assumer leurs responsabilités dans la lutte contre ce virus inédit, et véritable ennemi de l'humanité actuellement.

Le juge Mohamed Abdel Salam, Secrétaire général du Haut-comité supérieur pour la fraternité humaine a déclaré : "La réponse enthousiaste et massive à cet appel de prière de la part des leaders et des peuples du monde entier reflète un véritable témoignage de la solidarité humaine, et nous donne l'espoir de pouvoir réaliser l'unité mondiale fondée sur les valeurs de fraternité humaine en faveur de la sûreté, la sécurité et la santé de l'humanité tout entière".

Il a également souligné que le rassemblement de tous les croyants pour participer à des prières et à des supplications afin de répondre à cette pandémie est un rêve qui se réalise, dans le but d’atteindre une unité humaine universelle, dont nous avons besoin plus que jamais. "Nous implorerons Dieu Le-Tout-Puissant pour sa grâce et sa miséricorde, et nous sommes persuadés qu'il répondra aux espoirs des millions de croyants qui espèrent être sauvés de cette pandémie mortelle", a-t-il poursuivi.

Le Rabbin américain Bruce Lustig, grand rabbin de la Congrégation hébraïque de Washington et membre du Haut-comité pour la fraternité humaine a ajouté : "Comme nous l’avons tous constaté, la pandémie mondiale a coûté des vies et des moyens de subsistance, nous avons également été témoins de sa capacité à révéler certaines des meilleures qualités de l'humanité".

Pour sa part, Monseigneur Yoannis Lahzi Gaid, Secrétaire personnel de Sa Sainteté le Pape François et membre du Haut-comité pour la fraternité humaine a souligné : "En attendant un remède qui épargnerait l'humanité de cette pandémie meurtrière, notre seul espoir est que Dieu Le-Tout-Puissant sauvera les millions de souffrants dans le monde entier et aidera les scientifiques et les chercheurs à réussir à trouver le remède tant attendu".

 

Vivre de l’Espérance et dans la joie : dix conseils…(2)

 

3) Etre présent dans ce que l’on fait :

Quand on est complètement impliqué dans ce que l’on fait,  comme s’il s’agissait de la chose la plus importante au monde, on tend alors vers une joie véritable. Car la valeur d’une vie, ce n’est pas la quantité des choses qu’on accomplit, c’est la qualité de présence que l’on place dans chacune de nos actions. Ne l’oublions jamais : le présent est la seule réalité à notre portée. Le passé nous a déjà échappé et le futur ne nous appartient pas. Or nous passons beaucoup de temps à regretter l’un et à appréhender l’autre. Ne pas vivre le moment présent, c’est donc vivre une illusion. En revanche, être dans ‘l’ici et le maintenant », c’est apaiser ses propres angoisses.

 

4° Avoir confiance en la vie

le mot confiance vient du latin « con » qui veut dire « avec » et « fide » qui veut dire « foi ». La confiance est donc un acte de foi. Elle consiste à croire en l’autre et en la vie, comme un enfant qui doit pouvoir accorder une confiance absolue en ses parents. Cultiver cette attitude, c’est essayer d’aimer la vie telle qu’elle se présente, avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses tristesses. Faire confiance n’est pas inné, osons le dire, c’est un don : un don que Dieu nous fait.

La suite demain…

 

14 Mai Saint Matthias, apôtre :

 

Fête de saint Matthias, Apôtre  (le 9 août pour les Églises d'Orient). Il avait suivi le Seigneur Jésus depuis son baptême par Jean jusqu'au jour où le Christ fut enlevé au ciel; aussi fut-il choisi par les Apôtres, après l'Ascension du Seigneur, pour prendre la place du traître Judas, être compté au nombre des Douze et devenir témoin de la Résurrection. On en fait l'évangélisateur de l'Éthiopie, d'autres le font mourir martyr en Judée. 

 

 

Le pape François envoie un message aux infirmières, infirmiers, sages-femmes : nous le publions en pièce jointe. Nouvelle occasion de nous unir avec eux dans la prière. Nous pouvons aussi le diffuser à des personnes que nous connaissons.

 

 

 

 

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13 mai 2020 3 13 /05 /mai /2020 00:44

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Mercredi 13 Mai 2020 Notre Dame de Fatima.

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 15,1-6 Psaume 121 ; Jean 15,1-8

 

Commentaire

 

Le discours de saint Jean sur la vigne que nous offre aujourd’hui la liturgie, trace la trame de notre vie de chrétiens dans le monde. “De même que la sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi” (v. 4b).

Il s’agit de parler d’un type de présence qui tende à incarner, dans l’esprit des Béatitudes, le cœur de notre vocation. Porter du fruit n’est pas une affaire du soi et pour soi. C’est une participation à la mission même que le Fils et l’Esprit Saint  nous confient. C’est une entrée quotidienne dans le mystère Pascal : Accueillir le ressuscité dans le quotidien de note existence. 
Nous avons chaque jour à  accueillir le projet de Dieu, nous avons chaque jour à nous laisser émonder par la puissance d’amour de Dieu pour rayonner davantage des fruits que Dieu chaque jours suscite. Nous avons chaque jour à devenir une brèche, un passage, à être assez pauvres pour nous laisser étreindre par l’Amour. “Hors de moi, vous ne pouvez rien faire” (v. 5).
Tout cela suppose de cultiver patience, humilité, maîtrise de soi envers nos frères ; il suppose de cultiver prière intense, écoute profonde de Dieu, conversion de cœur, dépassement de soi continuel, cheminement vers l’unité intérieure qui fixe notre cœur en Dieu pour que “pas un de ces petits ne se perde” (Mt 18, 14). IL nous faut garder l’attitude intérieure de prière qu’il nous a été donné de vivre ces dernières semaines pour mieux repartir dans notre société et dans notre mission au quotidien.

Que Dieu nous donne de demeurer toujours en son Amour, d’être émondés par le feu de son Esprit afin que notre présence rayonne sa Vie en nous et qu’elle soit pour la Gloire du Père et le Salut des frères.

                                                                                                                                               P. Fb

 

 

 

Paroles du jour du pape François :

 

La paix que donne le monde isole des autres, c’est un bien-être qui anesthésie. Elle est passagère et stérile. La paix du Seigneur est définitive, féconde et joyeuse. Elle fait aller vers les autres, elle est pleine d’espérance et regarde vers le Ciel. 

 

Nous célébrons aujourd’hui la journée des infirmières. C’est plus qu’une profession, c’est une vocation. En ce temps de pandémie, ils ont donné un exemple d’héroïsme et certains ont donné leur vie. Prions pour les infirmières et les infirmiers.

 

Je souhaite vous rappeler que le 14 mai, les croyants de toutes les religions sont invités à s’unir spirituellement pour une journée de prière, de jeûne et d’œuvres de charité, pour prier Dieu d’aider l’humanité à surmonter la pandémie.

 

 

 

Vivre de l’Espérance et dans la joie : dix conseils…(1)

 

1) Ouvrir son cœur

 

Ouvrir son cœur c’est accepter de vivre dans une certaine vulnérabilité, accepter la possibilité de tout accueillir, y compris celle d’être blessé. Les Pères de l’Eglise parlent de la « garde du cœur ».Eux, qui, au IIIe siècle, ont voulu vivre leur foi de manière radicale, dans le désert d’Egypte, avaient choisi ce mot qui se dit « nepsis » en grec, ce qui signifie vigilance, celle qui permet d’atteindre la joie profonde. Elle s’acquiert grâce à l’attention, portée à tout ce qui se passe dans notre cœur. C’est une méthode spirituelle qui vise à libérer l’homme des pensées mauvaises ou passionnées. Elle invite ainsi à observer les pensées qui pénètrent dans notre âme, de discerner les bonnes des mauvaises. Ouvrir son coeur c’est être attentif à soi-même.

 

2) Savourer les instants du quotidien :

 

Souvent c’est grâce à une expérience sensorielle que la joie se manifeste. Chacun a eu dans sa vie cette expérience étonnante : qu’il s’agisse de la beauté de la mer, de la voûte céleste un soir d’été ou de l’immensité de la forêt, leur beauté émerveille, parfois jusqu’aux larmes. Pour le vivre, il est essentiel de porter notre attention sur ce que nous renvoie nos sens. Ici et maintenant, et savourer ces instants du quotidien. « Savourer » et « savoir » : ces deux verbes ont la même origine latine qui renvoie au goût, à l’action de goûter, ou au fait d’avoir bon goût. Savourer, c’est saisir l’instant, goûter le présent. Porter une attention consciente au moment. Faire un arrêt image sur cet instant pour rester et faire durer l’émerveillement.

La suite demain…

 

13 mai : Notre Dame de Fatima

 

  Marie est venue six fois, de mai à octobre, à la rencontre des trois pastoureaux portugais en pleine Première Guerre mondiale.

 

« La Vierge Marie apparue à Fatima nous rappelle ces valeurs oubliées, cet avenir de l’homme en Dieu, avenir dont nous sommes une part active et responsable » (« Le message de Fatima », Congrégation pour la doctrine de la foi).

Le 13 mai 1917 au Portugal, la Vierge apparaît pour la première fois à trois enfants : Lucia (10 ans), qui deviendra plus tard religieuse du Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra, et ses cousins Francisco (9 ans) et Jacinta (7 ans), trois petits bergers qui s’occupent d’un troupeau de moutons à Cova da Iria, aujourd’hui diocèse de Leiria-Fatima.

 

Vers midi, ce 13 mai 1917, les trois pastoureaux voient une lumière brillante dans le ciel. Pensant qu’il s’agit là d’un éclair, ils décident de rentrer précipitamment chez eux. Mais en descendant de la montagne, un autre éclair de lumière traverse le ciel. En-dessous, ils découvrent un petit chêne, à l’emplacement duquel se situe désormais la chapelle des Apparitions. Ils voient alors une « Dame plus brillante que le soleil », tout de blanc vêtue, qui tient dans ses mains un chapelet blanc.

 

Cette « Dame » demande alors aux petits bergers de prier le chapelet tous les jours. Elle les invite également à revenir à Cova da Iria le mois suivant, le même jour à la même heure, et ce pendant cinq mois consécutifs. Lors de la dernière apparition du 13 octobre 1917, 70 000 personnes sont présentes et assistent à la fameuse danse du soleil. La Vierge leur dévoile qu’elle est « Notre-Dame du Rosaire » et leur demande de construire là une chapelle en son honneur.

 

Avertissement pour l’humanité

Fatima est sans aucun doute « la plus prophétique des apparitions modernes ». Les différentes parties du « secret » concernent avant tout la vision épouvantable de l’enfer, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, la Deuxième Guerre mondiale, ainsi que la prédiction des très graves dommages que la Russie, abandonnant la foi chrétienne et adhérant au totalitarisme communiste, devait apporter à l’humanité.

En accord avec la Congrégation pour la doctrine de la foi, Sœur Lucie affirmait clairement que « l’objectif de toutes les apparitions était de grandir dans la foi, en espérance et en charité. Tout le reste était pour nous conduire à ceci ».

Le 13 octobre 1930, l’évêque de Leiria déclare les apparitions de Fatima dignes de foi et autorise le culte à Notre-Dame de Fatima. La construction de la chapelle des Apparitions commence dès le 28 avril 1919. Depuis, le sanctuaire attire des fidèles de toutes les religions. La ville ne porte-t-elle pas en effet le nom d’une princesse locale arabe convertie au catholicisme ? Fatima n’est-il pas le nom de la première fille de Mahomet, née de sa première épouse Khadija, elle-même issue d’une lignée chrétienne de la péninsule arabique ? À son sujet, le prophète de l’islam disait avec affection : « Tu seras la plus bénie d’entre toutes les femmes du Paradis après Marie ».

Un certain 13 mai…

Un 13 mai 1981, Mehmet Ali Agca tenta d’assassiner Jean Paul II sur la place Saint-Pierre de Rome. Le Pape a ensuite offert la balle qui lui a transpercé le corps en signe de remerciement à la Vierge de Fatima pour lui avoir sauvé la vie.

La béatification des deux voyants, Francisco et Jacinta, a eu lieu le 13 mai 2000 à Fatima. Concernant la troisième voyante, Lucia qui devint Sœur Maria-Lucia du Cœur Immaculé, décédée en 2005, le pape Benoît XVI a autorisé de réduire le temps prévu par le droit canonique pour ouvrir les enquêtes du procès de béatification.

 

Acte de consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie

Composé par saint Jean Paul II, cet acte solennel devait être célébré en la basilique Sainte-Marie-Majeure, le 7 juin 1981, jour de la Pentecôte. Le Pape étant par force des choses absent, on transmit son allocution enregistrée.

 

Mère des hommes et des peuples, toi qui connais toutes leurs souffrances et leurs espérances, toi qui ressens d’une façon maternelle toutes les luttes entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres qui secouent le monde, accueille l’appel que, dans l’Esprit Saint, nous adressons directement à ton cœur, et embrasse dans ton amour de mère et de servante du Seigneur, ceux qui ont le plus besoin de ta tendresse et aussi ceux dont tu attends toi-même d’une façon particulière qu’ils s’en remettent à toi.

Prends sous ta protection maternelle toute la famille humaine que, dans un élan affectueux, nous remettons entre tes mains, ô notre Mère.

Que vienne pour tous le temps de la paix et de la liberté, le temps de la vérité, de la justice et de l’espérance.

 

 

 

 

 

 

 

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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 23:43

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Mardi 12 mai

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 14,19-28 ; Psaume 144 ; Jean 14,27-31

 

Commentaire

 

“C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne.” Pour l’homme, la paix se réduit ordinairement à celle des armes. Et même en cette période de pandémie du Covid19, les armes, dans bien des parties du monde, ne se sont pas tues. Pire, le Covid19 s’est rajouté à la situation dramatique de nombreux camps de réfugiés, notamment au Moyen Orient. Cette paix-là est bien souvent le prix de la domination d’une personne sur une autre ou d’un peuple sur un autre. La guerre économique est aussi très présente et risque de s’amplifier dans les jours et semaines à venir.

 

Telle n’est pas la paix que Jésus nous donne. La paix de Jésus n’est-elle pas plutôt une cohérence intérieure profonde ? Un accord parfait entre le dire et le faire ? Cette harmonie qui habite Jésus lorsqu’il dit : “J’aime mon Père et je fais tout ce que mon Père me commande” ? Jésus va son chemin, il traverse les contradictions, jusqu’à celle de la croix, dans la paix, parce qu’à tout moment ce qu’il vit est en  harmonie profonde avec son désir qui est celui du Père : que tous connaissent le Père et se sachent aimés de Lui !

 

Dans notre expérience et notre quotidien, cet accord est fragile et imparfait, souvent menacé par notre faiblesse, nos peurs, nos incohérences, nos péchés … Contemplons sans cesse le Père pour communier à sa miséricorde infinie. Et osons agir en cohérence avec ce que nous croyons sans nus laisser envahir par la peur. Alors, nous prendrons conscience que la paix de Jésus est toujours avec nous ! P. Fb

 

 

Paroles du pape François

 

Que fait l’Esprit-Saint en nous? Il nous rappelle tout ce que Jésus a dit, Il nous aide à grandir dans la compréhension de la foi; il nous accompagne et nous soutient dans le discernement, Il nous éclaire dans les petites et les grandes décisions de la vie.

 

En cette période, beaucoup de personnes ont perdu leur travail. Prions pour nos frères et sœurs qui souffrent du manque de travail.

 

e souhaite vous rappeler que le 14 mai, les croyants de toutes les religions sont invités à s’unir spirituellement pour une journée de prière, de jeûne et d’œuvres de charité, pour prier Dieu d’aider l’humanité à surmonter la pandémie.

 

 

 

 

 

 

 

Méditation du pape François lors du Regina Ceali, dimanche 10 Mai :

 

Dans l’Évangile d’aujourd’hui (cf. Jn 14,1-12) nous écoutons le début du “Discours d’adieu” de Jésus. Ce sont les paroles qu’il adresse à ses disciples au terme de la dernière Cène, juste avant d’affronter la Passion. En un moment si dramatique, Jésus commence en disant : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé » (v. 1). Il nous le dit à nous aussi, dans les drames de nos vies. Mais comment faire pour que notre cœur ne soit pas bouleversé ? Car le cœur se bouleverse.

Le Seigneur indique deux remèdes au trouble. Le premier est : « croyez aussi en moi » (v. 1). On dirait un conseil un peu théorique, abstrait. Au contraire Jésus veut nous dire quelque chose de précis. Il sait que, dans la vie, la pire anxiété, le trouble, naît de la sensation de ne pas pouvoir y arriver, du sentiment de solitude et sans points de référence face à ce qui arrive. Cette angoisse, dans laquelle la difficulté s’ajoute à la difficulté, ne peut pas se dépasser seuls. Nous avons besoin de l’aide de Jésus, et c’est pour cela que Jésus demande d’avoir foi en Lui, c’est-à-dire de ne pas nous appuyer sur nous-mêmes, mais sur Lui. Parce que la libération du trouble passe par la confiance. Faire confiance à Jésus, faire le “saut”. Et voilà la libération des troubles. Jésus est ressuscité et vivant pour être toujours à notre côté. Nous pouvons alors lui dire : “Jésus, je crois que tu es ressuscité et que tu es à mes côtés. Je crois que tu m’écoutes. Je t’apporte ce qui me trouble, mes soucis : j’ai foi en Toi et je me confie à Toi”.

Il y a ensuite un deuxième remède au trouble, que Jésus exprime par ces paroles : « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures. […] Je pars vous préparer une place » (v. 2). Voici ce qu’a fait Jésus pour nous : il nous a réservé une place au Ciel. Il a pris sur lui notre humanité pour l’amener au-delà de la mort, en un lieu nouveau, au Ciel, pour que nos soyons là où Il est. C’est la certitude qui nous console : il y a une place réservée pour chacun. Il y a une place aussi pour moi. Chacun de nous peut dire: il y a une place pour moi. Nous ne vivons pas sans but et sans destination. Nous sommes attendus, nous sommes précieux. Dieu nous aime, nous sommes ses enfants. Et pour nous il a préparé la place la plus digne et la plus belle : le Paradis. Ne l’oublions pas : la demeure qui nous attend est le Paradis. Ici nous sommes de passage. Nous sommes faits pour le Ciel, pour la vie éternelle, pour vivre pour toujours. Pour toujours : c’est quelque chose que nous ne parvenons pas même à imaginer. Mais c’est encore plus beau de penser que ce pour toujours sera tout dans la joie, dans la pleine communion avec Dieu et avec les autres, sans plus de larmes, sans rancœurs, sans divisions et sans trouble.

Mais comment rejoindre le Paradis ? Quel est le chemin ? Voici la phrase décisive de Jésus. Aujourd’hui il dit : « Je suis le chemin » (v. 6). Pour monter au Ciel le chemin c’est Jésus : c’est avoir une relation vivante avec Lui, c’est l’imiter dans l’amour, c’est suivre ses pas. Et moi, chrétien, toi, chrétien, chacun de nous chrétiens, nous pouvons nous demander : “Quel chemin est-ce que je suis ?”. Il y a des chemins qui ne mènent pas au Ciel : les chemins de la mondanité, les chemins d’une auto-affirmation, les chemins du pouvoir égoïste. Et il y a le chemin de Jésus, le chemin de l’amour humble, de la prière, de la douceur, de la confiance, du service aux autres. Ce n’est pas le chemin de mon propre protagonisme, c’est le chemin de Jésus protagoniste de ma vie. C’est avancer chaque jour en lui demandant : “Jésus, que penses-tu de mon choix ? Que ferais-tu dans cette situation, avec ces personnes ?”. Cela nous fera du bien de demander à Jésus, qui est le chemin, les indications pour le Ciel. La Vierge Marie, Reine du Ciel, nous aide à suivre Jésus, qui pour nous a ouvert le Paradis.

 

12 Mai : Saint Nérée et saint Achille, martyrs :

 

Compagnons d'armes au service de l'empereur, ils se montrèrent frères au service du Christ, dans la foi, jusqu'à la mort. Dans une des légendes qui enjolivent leur vie, ils refusèrent de prêter le serment obligatoire pour les soldats. Selon une autre, ils auraient été exilés en même temps que Flavia Domitilla dans l'île de Terracina où tous trois ne tardèrent pas à mourir de misère et de faim. Une certitude, leurs tombes ont été retrouvées au cimetière de Domitilla, attestant ainsi qu'ils furent martyrs romains dans les premiers siècles de l'Église.
 

Mémoire des saints Nérée et Achille, martyrs à Rome, vers 304. Comme le rapporte le pape saint Damase, ils servaient dans l'armée au temps de Dioclétien et, poussés par la crainte, étaient prêts à exécuter les ordres impies du magistrat mais, conquis à la foi du Christ par le courage des chrétiens, ils se convertirent au vrai Dieu, jetèrent leurs boucliers, leurs colliers, leurs javelots, quittèrent le camp et, ayant confessé le Christ, furent décapités, heureux de partager son triomphe. Leurs corps furent déposés au cimetière de Domitille, sur la voie Ardéatine.

 

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10 mai 2020 7 10 /05 /mai /2020 21:39

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date : Lundi 11 Mai 2020

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 14,5-18 ; Psaume 113b ; Jean 14,21-26

 

Commentaire :

 

Rester sur le chemin de la foi : Peut-être (je l’espère), ce temps du confinement nous a permis de prendre plus de temps de ressourcement spirituel, de lecture et de prière autour de la Parole de Dieu. Si nous avons été bien attentifs durant ces deux mois aux textes de la Liturgie, nous avons pu constater comment Jésus, par sa mort et sa résurrection, nous a fait passer à un « monde nouveau ». Pourquoi se tourner vers Dieu devrait-il être source d’une joie nouvelle ? La réponse de la Bible est claire : Contrairement au monde qui change et aux joies terrestres qui sont éphémères, seul Dieu demeure, il est le seul auquel nous puissions vraiment faire confiance. Dieu est éternel et demeure à jamais. Tout passe, tout change, mais la Parole de Dieu ne passera jamais, sa fidélité est pour toujours. On peut donc lui faire une confiance absolue et s’appuyer sur sa fidélité. Croire signifie alors : mettre toute sa confiance en Dieu. Quand nous disons « Amen », nous signifions notre adhésion , notre accord, Mais Amen veut dire aussi « tenir bon, être fiable ». Par conséquent, croire veut dire : s’appuyer sur Dieu, être ancré en lui, lui faire confiance ainsi qu’à sa parole, s’en remettre totalement à lui, lui garder une fidélité absolue et rester attaché à sa Parole, y compris dans les situations difficiles. Celui qui croit, dit Isaïe ne chancelle pas (Is.28,16), ne prend pas la fuite, ne s’affole pas… Dans la conversion et le calme est notre salut, dans la sérénité et la confiance est notre force (Isaïe 30,15). Malheureusement le prophète regrette de voir l’homme se détourner de cet appel. Alors le Nouveau  Testament va aller dans le même sens et rappeler la parole des prophètes : Montrez-vous fermes, inébranlables, toujours en progrès dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre labeur n’est pas vain (première lettre de Paul aux Corinthiens ch.15 verset 58…) ; tenez bon dans la foi (1 Co. 16,13). Croire c’est donc être profondément enraciné en Dieu qui nous a préparé une demeure, une cité dans les cieux : « Je suis allé vous préparer une place » (jean14,3)

C’est bien à cet attachement à la Parole que l’Evangile d’aujourd’hui continue à nous inviter. Nous continuons cette lecture du chapitre 14. Pour nous aider à cet «attachement » à Dieu, au Christ, Jésus nous envoie un « défenseur », un « consolateur » : L’Esprit Saint. Ce dernier nous rappelle sans cesse la Parole, et nous introduit dans la vérité tout entière (Jean 16,13). C’est alors que, même dans les épreuves, nous pouvons tenir fermes. Pour cela Jésus nous invitera à demeurer en Lui… (Jean 15) nous lirons ces textes dans la jours à venir.

Voilà bien à la fois un appel et une mise en confiance que nous pouvons faire nôtres tous ces jours. Nous avons connu deux mois de quasi arrêt de bons nombres de nos activités,  à un moment de nos vies où parfois le stress et le surmenage nous envahissaient. Un virus est venu stopper la logique d’un monde d’abondance et de sur-activité, avec beaucoup de personnes, de plus en plus, oubliées et laissées sur la route.  Nous avons alors pris confiance de la grande fragilité de nos équilibres humains. Et maintenant. Nous allons nous « déconfiner », certes très progressivement, car le virus n’as pas disparu, l’homme demeure très vulnérable, et nous devons bien prendre conscience que par notre comportement quotidien des uns vis à vis des autres, nous pouvons soit « dompter » le mal, soit le raviver.  La crainte, la peur, habitent beaucoup de nos consciences, à tort ou à raison. Mais alors, notre foi, même éprouvée par tant de souffrances, de deuils, dans certaines de nos familles, où est –elle ? quelle est-elle ? Nous devons prendre un masque, du gel, adopter des gestes de « distanciation » (attention quand nous disons cela dans une société si fragile) pour nous défendre conte le virus. Faisons le, bien sûr. Jésus, ce matin, nous parle lui aussi d’un défenseur. Et celui-là, allons nous « l’utiliser », le garder, le faire grandir, lui donner enfin toute la place qu’il doit prendre dans nos vies… ?

                                                                                                                                              P. Frédéric Benoist

 

 

Paroles du jour du pape François :

 

Dans l’Evangile du jour (Jn 14,1-12), Jésus nous indique deux remèdes pour les troubles du coeur. D’abord, ne pas compter sur nous-mêmes, mais avoir foi en Lui. Ensuite, se rappeler que nous sommes de passage et que Jésus nous a reservé une place au Ciel.

 

Pour prier, il faut du courage. Prier, c’est aller avec Jésus au Père qui te donnera tout. L’Église avance avec ce courage de la prière, car l’Esprit Saint nous enseigne que nous faisons peu. C’est Dieu qui “fait les choses” dans l’Église.

 

 

 

Après le confinement, comment garder le cap spirituel ? Pensez-y dès maintenant

 

Pour beaucoup de chrétiens, le confinement a été l’occasion d’approfondir sa foi, sa relation avec Dieu et de se laisser guider par lui. Mais attention à ne pas la laisser faiblir avec le déconfinement.

 

La crise sanitaire est loin d’être terminée mais nombreux sont ceux qui pensent déjà à l’après covid-19. La reprise du travail, le retour à l’école, les retrouvailles éventuellement avec la famille et les amis… Et qu’en est-il de la foi ? La flamme et l’ardeur de la prière qui porte tous les jours de nombreuses personnes durant le confinement brillera-t-elle aussi intensément après le déconfinement ? Une fois la décision prise de maintenir cette flamme, il faut définir les moyens à adopter pour parvenir à cette fin. 

 

Jésus, merci de m’aimer

 

Le désir de cultiver notre intimité avec le Seigneur et de persévérer dans notre vie chrétienne entraîne inévitablement dans un certain combat spirituel. Ce chemin nécessite ténacité et confiance. Cependant, « notre Seigneur est là, au milieu des marmites, qui nous aide et à l’intérieur et à l’extérieur », disait Thérèse d’Avila ! Nous sommes sûrs que « l’épreuve qui vous a atteints n’a pas dépassé la mesure humaine. Dieu est fidèle : il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces. Mais avec l’épreuve il donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter » (1 Co 10, 13). Telle est notre espérance qui appelle à la vigilance constante : il s’agira de rectifier nos pensées à la lumière de la foi, d’ordonner nos émotions à la force de la charité qui nous presse intérieurement, d’exposer nos épreuves à l’espérance qui nous porte et nous emporte.

 

Jésus, merci d’être avec moi ; passe le premier !

Quant aux moyens, ils peuvent être nombreux : la parole de Dieu et la vie des saints, la prière, l’ascèse, ainsi qu’une solide formation catéchétique, la connaissance du mystère de Dieu nourrissant l’amour. Les moyens envisagés doivent être réalistes, c’est-à-dire adaptés aux exigences du devoir d’état. Réalistes, mais fervents ! Et pour qu’ils ne soient pas que de pieuses résolutions, il est essentiel de fixer des priorités dans l’emploi du temps. Ce sont des choix d’amour qui ordonnent toute l’existence au primat de Dieu et de la grâce.

 

 Un chrétien seul est un chrétien en danger. Il est donc nécessaire de partager l’ardeur de sa foi avec d’autres chrétiens. Une dernière piste : ne pas hésiter, au quotidien, à lancer des cris du cœur vers le Seigneur comme autant d’actes d’amour, d’espérance et de foi : « Jésus, merci de m’aimer ! », « Marie, donne-moi ta délicatesse ! », « Ô Trinité d’amour ! » Un chef d’entreprise avait pris l’habitude de dire, chaque fois qu’il franchissait une porte : « Jésus, merci d’être avec moi ; passe le premier ! » À vous de trouver votre façon de faire mémoire de sa Présence dans votre présent.
 

Nicolas Buttet

 

Intention de prière : nous prions pour Edouard Larroque, fidèle paroissien, hospitalisé. Nous prions en communion avec son épouse et tous ses enfants.

 

Prier en communion avec vos prêtres : 9h : laudes ; 12h : messe ; 19h : Vêpres. 

Le père Frédéric Benoist reprend sa permanence d’accueil du jeudi dans l’église de 18h à 19h. Pour célébrer le sacrement de la réconciliation : le samedi de 10h. à 12h. ou sur rendez vous : 01-43-81-14-98, paroisse.leraincy@wanadoo.fr

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9 mai 2020 6 09 /05 /mai /2020 22:27

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Dimanche 10 Mai : 5e dimanche de Pâques.

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 6 ,1-7 ; Psaume 32 ; Première lettre de saint Pierre apôtre 2,4-9 ; Jean 14,1-12

 

Extrait du « Commentaire sur Jean » De saint Thomas d’Aquin, docteur de l’Eglise   (Ch. 14, lect. 2)

Le chemin pour arriver à la vraie vérité

Le chemin, c’est le Christ lui-même, et c’est pourquoi il dit : « Moi, je suis le chemin »Cela se comprend bien, puisque « par lui nous avons accès auprès du Père » Mais parce que ce chemin n’est pas éloigné du terme, parce qu’il y est joint, au contraire, Jésus ajoute La vérité et la vie ; et c’est ainsi que lui-même est à la fois le chemin et le terme. Le chemin en tant qu’homme Moi je suis le chemin ; en tant que Dieu, il ajoute :la vérité et la vie. Ces deux derniers mots désignent parfaitement le terme du chemin. Car le terme de ce chemin, c’est la fin que recherche le désir humain. Or, l’homme désire principalement deux choses : d’abord la connaissance de la vérité, ce qui lui est propre ; ensuite la continuation de son existence, ce qui est commun à tous les êtres. Or, le Christ est le chemin pour parvenir à la connaissance de la vérité, alors pourtant qu’il est lui-même la vérité : « Conduis-moi, Seigneur, dans ta vérité, et j’entrerai sur ton chemin. Et le Christ est le chemin pour parvenir à la vie, alors pourtant qu’il est lui-même la vie Tu m’as fait connaître les chemins de la vie.  C’est pourquoi il a désigné le terme de ce chemin par la vérité et la vie. L’une et l’autre, plus haut, ont été attribuées au Christ. D’abord, il est lui-même la vie : En lui était la vie ; ensuite, il est la vérité, puisqu’il était la lumière des hommes ; or la lumière, c’est la vérité. Si donc tu cherches par où passer, prends le Christ, puisque lui-même est le chemin : C’est le chemin, suivez-le. Et Augustin commente : « Marche en suivant l’homme et tu parviendras à Dieu ». Car il vaut mieux boiter sur le chemin que marcher à grands pas hors du chemin. Car celui qui boite sur le chemin, même s’il n’avance guère, se rapproche du terme ; mais celui qui marche hors du chemin, plus il court vaillamment, plus il s’éloigne du terme. Si tu cherches où aller, sois uni au Christ, parce qu’il est en personne la vérité à laquelle nous désirons parvenirC’est la vérité que ma bouche proclameSi tu cherches où demeurer, sois uni au Christ, parce qu’il est en personne la vieCelui qui me trouvera, trouvera la vie, et il obtiendra du Seigneur le salut. Sois donc uni au Christ, si tu veux être en sûreté : tu ne pourras pas t’égarer puisque lui-même est le chemin. C’est pourquoi ceux qui sont unis à lui ne marchent pas dans un pays sans routes, mais par un chemin droit. En outre, le Christ ne peut pas se tromper, parce qu’il est lui-même la vérité et enseigne toute vérité. Il dit en effet : Je suis né, je suis venu pour ceci : rendre témoignage à la vérité.Enfin il ne peut être mis en échec, parce que c’est lui-même qui est la vie et qui donne la vie, ainsi qu’il le dit Moi, je suis venu pour qu’ils aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance.

 

 

 

« Que rien ne te trouble, que rien ne t’épouvante, Tout passe, Dieu ne change pas. La patience triomphe de tout. Celui qui possède Dieu ne manque de rien: Dieu seul suffit ! Que ton désir soit de voir Dieu, ta crainte, de le perdre, ta douleur, ne pas le posséder; que ta joie puisse t’amener vers Lui et tu vivras dans une grande paix ».    Sainte Thérèse d’Avilla

 

Paroles du pape François :

 

À l'occasion du 70e anniversaire de la déclaration Schuman,j'espère qu'elle continuera à inspirer les responsables de l'Union européenne qui sont appelés à faire face aux conséquences sociales et économiques de la pandémie dans un esprit d'harmonie et de coopération

 

L'Eglise se situe entre les consolations de Dieu et les persécutions du monde. L'Esprit Saint fait l'harmonie de l'Eglise. Le mauvais esprit détruit. Nous sommes attentifs à ne pas mettre notre confiance dans les pouvoirs temporels, mais en Jésus-Christ et en l'Esprit Saint.

 

Méditation des mystères du Rosaire (4) : Les mystères glorieux

 

La RésurrectionRessuscité d’entre les morts, Jésus n’apparaît pas à Pilate ni aux grands-prêtres mais uniquement à ses disciples. Sans tambour ni trompettes, sans tonnerre ni éclairs, dans la discrétion des rencontres personnelles, Jésus se manifeste aux apôtres. Il communique avec eux à travers les plaies de sa Passion : les saints stigmates de ses mains et de ses pieds. Thomas, l’incrédule, celui qui veut toucher pour croire, est invité à mettre sa main dans le côté transpercé du Sauveur. Notre Dieu est discret. C’est au quotidien qu’il vient à notre rencontre non pas en dehors des souffrances mais dans la douleur qu’il a expérimentée dans sa propre chair.

L’AscensionLe mystère de l’Ascension inspire les peintres d’icônes. Quarante jours après sa résurrection, le Carême de la joie, Jésus monte au Ciel glorifié dans son corps et dans son âme. La glorification du corps de Jésus à la droite de Dieu le Père représente le but et l’accomplissement de la vocation de l’homme à partager la vie de Dieu. Le corps humain atteint par la maladie et la mort atteindra aussi la résurrection dans le Christ. Jésus, le Fils de Dieu, est descendu du Ciel pour que nous y montions. Il a pris notre nature mortelle pour nous rendre participants de son immortalité. Il a connu l’écartèlement de l’âme et de la chair dans sa mort pour unifier notre chair et notre âme dans la résurrection. Il a goûté l’amertume de l’isolement dans la Passion et dans la mort, pour nous associer à jamais à la vie de son Père et de nos frères dans la communion des saints bienheureuse jusqu’au point de former « un seul corps et un seul esprit dans le Christ » (Prière eucharistique III). Monté au Ciel, Jésus nous prépare une place pour que là où il est nous soyons aussi avec lui.

La Pentecôte (photo). À Jérusalem, l’Esprit Saint descend sur les Juifs de la diaspora rassemblés pour célébrer l’alliance du Sinaï entre Dieu et Israël. Ces Juifs venus de « toutes les nations » (Ac 2, 5), vont recevoir l’esprit sous la forme de « langues de feu » pour proclamer les merveilles de Dieu à toute la terre. « Le salut vient des Juifs » (Jn 4, 22), c’est pourquoi saint Luc prend soin de faire partir l’annonce du salut de Jérusalem, la ville sainte, centre du monde pour les Juifs.
Par le don de l’Esprit Saint, l’Église va grandir petit à petit au rythme des voyages missionnaires et des persécutions. L’Église, « le Christ répandu et communiqué », va se développer par l’annonce de l’Évangile. Les chrétiens, habités par « la langue de feu », symbole de l’Esprit d’amour, vont proposer le salut aux pays du bassin méditerranéen et dans le monde entier. La Trinité s’est humanisée dans l’Incarnation de Jésus et elle continue de s’humaniser au fur et à mesure que le Corps du Christ, l’Église, se développe par la foi et les sacrements.

L’Assomption de la Vierge Marie et son couronnement comme Reine de la création. La Vierge Marie, la mère de Jésus, la Mère de Dieu, n’a pas connu la corruption du tombeau. Glorifiée dans son corps et dans son âme, elle annonce la glorification de toute l’Église. En Marie, nous pouvons contempler notre propre mystère. Le chrétien comprend le mystère de Dieu et son propre mystère en regardant la Vierge Marie. Comme dans un miroir très pur nous voyons en elle l’image de l’Église appelée à devenir l’Épouse du Christ sans tache ni ride, pure et immaculée, heureuse de partager l’amour de son Époux, le Christ. Au Ciel, la Vierge Marie, la toute sainte, intercède pour son peuple, l’Église et l’humanité, comme le faisaient les reines en Israël. Cause de notre joie, par sa prière auprès de son Fils Jésus, le seul médiateur entre Dieu et les hommes, l’humanité reçoit la grâce de la résurrection. Au Ciel, la Vierge Marie comme une maquette fait entrevoir l’avenir de l’Église, la Jérusalem nouvelle, éclairée par la lumière du Premier-né d’entre les morts.

Le Jugement dernier. Au dernier jour, nous serons jugés sur l’amour. L’amour sera notre passeport pour entrer dans la vie éternelle. Ce n’est pas celui qui dit « Seigneur, Seigneur ! » qui accédera au Royaume des cieux mais celui qui aura partagé avec les malades, les faibles, les migrants, les détenus…Chaque jour, le Christ nous donne rendez-vous en la personne du pauvre. La vie éternelle est déjà commencée pour l’homme qui élève son âme vers Dieu et qui se penche vers son prochain.

 

Intentions de prière :

Pour Monique Krupa (maman du père David Krupa) dont les obsèques seront célébrées lundi 11 Mai  en l’église sainte Bernadette de Gagny ;

Pour Jeannine Paquet dont les funérailles seront célébrées Mardi 12 Mai  dans notre église.

Pour Christophe Hénard,  Emmanuelle Grynbaum, Renée Brunie, William Petriccioli, Vincent Berthellot

 

Nos témoignages, nos informations, nos initiatives

Nous souhaiterions que ce bulletin puisse témoigner de la vie de la communauté, malgré le confinement. Nous sommes séparés physiquement, mais unis dans la prière. Pour autant par vos témoignages, la notion de communauté sera véritablement incarnée. Alors envoyez nous des informations, des prières, des témoignages

 

Vos prêtres se tiennent dans l’église ce dimanche 10 Mai de 10h. à 11h. pour ceux qui veulent recevoir l’hostie consacrée pour célébrer la messe de 11h. sur France 2. Les cloches de l’église sonneront à 10h40

 

Autre messe sur Kto à 10h en direct des sanctuaires de Lourdes et à 18h30 en l’église saint Germain de l’Auxerrois de Paris

 

 

 

Une première phase du déconfinement progressif se met en place ce Lundi 11 Mai.

Pour quelques-uns de nos enfants, c’est le retour à l’école, pour certains d’entres-nous, la reprise du travail, pour d’autres la continuité du « télé-travail » . Pour beaucoup, je suppose, ce sera des retrouvailles en familles. Mais nous le savons tous, c’est par notre responsabilité individuelle et collective, que les conditions de réussites de la sortie du confinement réussiront.  Souhaitons-nous bon courage et prions les uns pour les autres.

 

Il nous faut continuer de prier pour toutes les familles éprouvées et endeuillées par la maladie du Covid19. Il y a encore à ce jour, plus de 100 personnes par jour qui décèdent du Covid. Nous pouvons prier pour toutes celles et tous ceux qui sont aujourd’hui malades, pour certains en réanimation, pour d’autres en soins médicaux ou en rééducations, pour d’autres encore confinés au domicile. Nous prions aussi pour toutes les personnes qui sont hospitalisées en ce moment et qui ne peuvent recevoir aucune visite. Nous prions pour tous les soignants de toutes catégories.  Nous prions enfin pour tous nos anciens pour qui la solitude devient de plus en plus pesante.

 

Ce déconfinement n’a pour l’instant peu de conséquences sur notre vie paroissiale. Aucune messe n’est célébrée en public pour l’instant. Seules les célébrations de funérailles sont célébrées avec une assemblée de 20 personnes. Vos prêtres célèbrent donc en privé, les Laudes à 9h ; la messe à 12h ; Les Vêpres à 19h. Priez pour nous et en communion avec nous.

 

La permanence d’accueil dans l’église du père Frédéric reprendra le Jeudi 14 Mai de 18h. à 19h. Le Samedi de 10h à 12h. un prêtre sera disponible pour célébrer le sacrement de la réconcilation.

 

Le secrétariat de la paroisse ouvrira le Lundi 18 Mai à 9h.

Une permanence téléphonique est en place tous les jours 01-43-81-14-98. Vous pouvez toujours nous écrire au presbytère, ou envoyer un email : paroisse.leraincy@wanadoo.fr

 

 

Quelques réunions d’adultes (de moins de 10 personnes) se tiendront dans nos salles dans la deuxième quinzaine du mois de Mai. La catéchèse des enfants et des jeunes ne reprendra pas avant le 2 Juin.

 

Dans quelques jours, Nous vous exposerons les règles sanitaires que nous allons mettre en place dans notre église pour les célébrations : les messes, les baptêmes, les mariages. Nous attendons encore quelques précisions de la part du gouvernement et des autorités religieuses. Nous allons tout faire pour sécuriser au maximum nos lieux de cultes. Mais il faudra aussi que chacune et chacun respecte scrupuleusement les règles qui seront édictées, sans exceptions. C’est la responsabilité civile et pénale de votre curé qui est en jeu.

 

Espérons que les règles fixées par nos gouvernants s’avèrent positives, que nous ne subissions pas une deuxième poussée de l’épidémie trop violente. Encore une fois nous devons tous nous sentir responsables de la réussite de la sortie de cette cirse sanitaire sans précédents que nous vivons depuis plus de 50 jours.

 

Nous attendons de vos nouvelles, vos prêtres ne croulent pas sous les appels !!

 

Unis dans la prière.

 

Se déconfiner avec les quatre premières paroles du Ressuscité

 

Et si les premières paroles de Jésus fraîchement déconfiné inspiraient, guidaient et nourrissaient notre déconfinement à nous ?

 

Souvent, nous commentons les sept dernières paroles du Christ en Croix. Et en un sens, nous ne faisons pas bien. Nous pensons que ce sont les ultimes paroles, nous nous y attachons comme on s’accroche aux derniers mots d’un proche avant sa mort, ces quelques mots qui résonnent avec une intensité particulière parce qu’ils font figure de testament. Mais nous devrions écouter avec la même attention, plus grande même, les premières paroles de Jésus ressuscité. Car il y a au tout début la promesse d’une suite, les mots même d’un nouveau… testament ! 

Que dit donc Jésus après l’événement le plus important de l’histoire, après la seule chose véritablement nouvelle qui soit arrivée depuis l’origine, après ce confinement improbable que Dieu a consenti dans l’humanité, cet enfermement que le Christ a accepté dans la mort ? 

 

« DE QUOI DISCUTIEZ-VOUS EN CHEMIN ? »

 

C’est la question de Jésus aux disciples d’Emmaüs. Dieu vient de changer le sens de l’histoire, il retrouve deux disciples et, selon Luc, Il ne leur fait pas d’abord une homélie ! Il prend des nouvelles ! Au fond, de quoi est baigné notre « puits d’inquiétudes » comme l’a écrit Charles Péguy, ce puits « à lui seul plus inquiet que toute la création ensemble » ? Dis-moi ton souci, je te dirais qui tu es… Dis-moi, pendant ce confinement, de quoi tu as parlé le plus souvent ? Pour nous aussi, il est venu le temps de rattraper le temps avec nos familles, nos amis : remonter le fil de nos conversations interdites parce que confinées, impossibles parce qu’il est des confidences qu’on ne peut pas faire en visio-conférence. Et vous les amis, de quoi parliez-vous dans votre confinement ? 

 

« POURQUOI PLEURES-TU ? QUI CHERCHES-TU ? »

 

Dans l’Évangile de Jean, voici la question de Jésus fraîchement déconfiné, tout juste ressuscité, à Marie-Madeleine. Des larmes, il y en a eu aussi depuis le début de cette épidémie : nos deuils, nos angoisses, nos colères contre le gouvernement, notre incompréhension devant le mal, nos exaspérations liées au confinement… Quelle est la raison profonde de ces pleurs ? Qui cherchons-nous par-delà ces larmes ? L’ivresse romantique de se sentir exister ou la faim réelle d’un Autre ?

 

« ALLEZ DANS LE MONDE ENTIER ! »

 

Voici les premiers mots de Jésus dans l’Évangile de Marc après le drame de la Croix : on y lit que Jésus a probablement parlé auparavant, mais cet appel à partir dans le monde entier est la première phrase rapportée par l’évangéliste et d’ailleurs, selon lui, sa dernière prise de parole terrestre. 

À partir de 11 mai, et prudemment, il nous faudra aussi quitter nos domiciles. Sortir pour aller où ? et surtout pourquoi ? Pour proclamer et pour baptiser, c’est le programme ! Il est vraiment déconfiné, et ce temps sera celui d’une sortie, si chère au pape François, sortie accompagnée d’une parole et d’un plongeon. Ce sera aussi le temps de l’écoute : une écoute approfondie de tous ceux qui nous diront : « Bon-jour ! Tu as fait quoi pendant ce confinement ? Ça été dur pour toi ? Tu vas où, maintenant ? » Bref, ces paroles anodines, confites des appels amoureux de l’Inconfinable !

 

 

 

 

 

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8 mai 2020 5 08 /05 /mai /2020 20:15

Notre Communauté au quotidien

avec Notre-Dame de la Consolation

 

« Courage et confiance »

 

Date :  Samedi 9 Mai 2020

 

Textes du jour : Actes des Apôtres 13,44-52 ;  Psaume 97 ; Jean 14,7-14

 

Commentaire

 

Qui connait le Fils, connait le Père, lisons-nous dans l’évangile de Matthieu (Mt 11,27). Connaitre, au sens biblique, implique un vivre-ensemble, un compagnonnage, une expérience de relation  commune et réciproque, où l’on reçoit de l’autre, sans vouloir en premier lieu le posséder. En Jésus, Dieu se révèle tel qu’il est, qui voit le Fils voit le Père (Jean 14,8).

Cette interdépendance entre le Père et le Fils n’a rien de théorique, nous le comprenons en lisant page après page l’évangile de Jean. Elle se donne à entendre et à voir dans les paroles et les actes (Jn 14,10-11). Si nous consentons à être interdépendant du Père par le Fils (Jn 14,21.23) nous connaitront cette communion dans les actes (œuvres) avec le Fils et le Père (Jn 14,12).

Alors oui « tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils (Jn14, 13). Devant cette promesse, je peux de temps en temps m’interroger pour m’ajuster : quelle qualité de présence ai-je envers cet Hôte Intérieur qu’est Dieu dans mes choix de vies. Nous pouvons notamment se poser cette question dans la « reprise » des activités que nous allons revivre. Il ya deux manières essentielles de se laisser déconfiner. Repartir petit à petit dans la course infernale des rythmes de vies qu’étaient les nôtres avant la crise, OU se laisser habiter en profondeur par la force d’entreprendre de Dieu qui agit en nous, qui nous fait poser des degrés d’importance et de choix dans tout ce que nous avons à entreprendre. C’est en tous les cas cet appel que nous allons entendre dans ces chapitres de Jean que nous lisons.  P.Fb

 

Paroles du pape François :

 

Le Seigneur console avec proximité: il parle peu mais il est proche. Avec vérité: il ne trompe pas. Avec espérance: "que votre coeur ne se trouble pas". La consolation du Seigneur est proche, véridique et nous ouvre les portes de l'espérance.

 

Aujourd'hui au sanctuaire de Pompéi (*), s'élève l'intense prière de la Supplique à Notre Dame du Rosaire afin que par l'intercession de la Sainte Vierge, le Seigneur accorde miséricorde et paix à l'Église et au monde entier.

 

*)Le sanctuaire de la nouvelle ville de Pompéi, situé à une vingtaine de kilomètres de Naples – et à 250 km au sud de Rome – en Campanie, a été fondé par le bienheureux Bartolo Longo : un jour, lors d’une promenade dans la campagne, cet avocat entendit une voix lui dire : « Si tu propages le Rosaire tu seras sauvé. »

Il décida de répandre le culte de la Vierge, en commençant par construire une nouvelle église vouée à Notre-Dame du Rosaire. Il composa en 1883 la « Supplique à la Reine du Rosaire de Pompéi», traditionnellement récitée à midi en Italie, le 8 mai et le premier dimanche d’octobre, mois du Rosaire.

Autour de ce sanctuaire, aujourd’hui centre de pèlerinage international, Bartolo Longo fonda de nombreuses œuvres sociales pour les plus petits de la société, en particulier les enfants et adolescents orphelins et abandonnés. Le pape François s’y est rendu le 21 mars 2015.

 

 

 

 

Méditation des mystères du Rosaire (3) : les mystères douloureux :

 

Gethsémani. « Abba (Père) ! Tout t’est possible : éloigne de moi cette coupe ; pourtant pas ce que je veux mais ce que tu veux ! » (Mc 14, 36). À la veille de sa crucifixion, Jésus prie son Père avec les mots de sa langue maternelle, l’araméen. Abba veut dire « papa ». Aucun Juif n’avait osé appeler Dieu « papa ». Ce mot affectueux manifeste l’union intime et filiale de Jésus avec Dieu le Père. Le Saint-Esprit répandu dans les cœurs des baptisés prie aussi « Abba ». La prière de Jésus passe par l’Esprit Saint dans le cœur de ses disciples. Ce n’est pas l’homme qui prie mais l’Esprit qui prie en lui. C’est pourquoi le grand mystique dominicain de l’École rhénane du XIVe siècle, maître Eckhart enseignait : « Nous ne prions pas, nous sommes priés ».

La flagellation. Le Fils de Dieu, le Saint, est fouetté par des soldats qui se moquent de lui. Supplice cruel qui fait resplendir l’amour infini du Christ célébré dans l’Eucharistie : « Le sang versé pour la multitude en rémission des péchés ». Ce n’est pas la souffrance qui sauve mais l’amour qui se dévoile dans l’épreuve. Jésus n’est pas un prophète illuminé ni un révolutionnaire raté. Il donne sa vie librement pour la rémission des péchés. En regardant Jésus, victime d’un procès truqué, nous comprenons la grandeur de Dieu et notre bassesse humaine. Le corps tuméfié du Serviteur souffrant frappe notre conscience, souvent insensible voire anesthésiée. Il ne s’agit pas de plaindre le condamné à mort mais de se remettre en cause dans une démarche de conversion de mentalité et de mœurs.

Le couronnement d’épines (photo). L’ange Gabriel avait annoncé à Marie que son fils Jésus allait recevoir le trône de David, son père : « Il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n’aura pas de fin » (Lc 1, 33). Le voici maintenant ridiculisé par des étrangers qui l’ont revêtu d’une couronne d’épines et le frappent avec un roseau pour enfoncer les pointes du buisson dans son cerveau. Cependant, Jésus n’a pas l’idée du mal. En son cœur, point de vengeance.


Le portement de la croix. Sur le chemin du Calvaire un homme, Simon de Cyrène, aide un autre homme, Jésus. Au début c’est par devoir. Les soldats romains voyant le condamné ployer sous le poids de la croix ont demandé à Simon qui revenait des champs, fatigué après une journée de travail, de porter la croix. « Pas de chance ! », a-t-il probablement murmuré dans son esprit. Pourtant au fur et à mesure qu’il partage le poids de la croix avec le prophète de Nazareth, Simon découvre un mystère qui le bouleverse et le rend même heureux. Au contact avec Jésus, alors qu’il peine à soulever le bois, Simon sent monter en lui la grâce. Il est en train d’aider le Fils de Dieu lui-même. Jamais Dieu n’a été aussi proche que sur le Calvaire en partageant la souffrance d’un condamné à mort, Jésus.
 Ce que nous faisons aux malades, aux prisonniers, aux étrangers, aux affamés, c’est à Jésus lui-même que nous le faisons.

La mort de Jésus en croix. Sur la croix, Jésus crie. Moulu par la souffrance, il n’arrive pas à respirer. Cloué au bois, son corps sent la mort s’approcher. Il se sent même abandonné par son Père : « Éli, Éli, lema sabachtani ? », c’est-à-dire « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46). Au moment où son être va subir la déchirure de la mort, Jésus hurle dans une horrible solitude à la recherche du Père. Judas l’a trahi. Pierre l’a renié. Les chefs des prêtres, les anciens et les scribes, hommes religieux de son peuple, l’ont condamné pour blasphème et imposture. Triste et abandonné, Jésus ne sent pas la présence de son Père. Mais sa confiance en lui demeure intacte, pure, parfaite : « Père, en tes mains je remets mon esprit » (Lc 23,46). Au pied de la croix les badauds pensent qu’il appelle Élie, le prophète. Parlant araméen, leur connaissance de l’hébreu semble rudimentaire au point de confondre les mots. Mais Jésus ne se tourne pas vers un prophète si grand soit-il mais vers son Père qui l’a envoyé pour une mission : « Tout est accompli » (Jn 19, 30). Il ne dit pas « tout est fini » mais tout est accompli dans le don absolu de lui-même pour le salut des hommes.

9 Mai : Journée de l’Europe : ci joint le discours du pape François au Conseil Européen le 25 Novembre 2014

UN résumé de la vision de l’Europe que propose le pape François. (2 Pièces jointes)

 

A Partir de Lundi, nous publierons une série de catéchèses du pape François sur les Actes des Apôtres, pour nous conduire en semi-confinés jusque la Pentecôte. Belles réflexions pour sortir autrement du confinement dans notre Eglise.

 

Appel à don : Nous sommes en train d’engager un certain nombre de dépenses pour aménager nos églises et salles de réunions pour la sortie du confinement (notamment des bornes de distributions de gel hydroalcoolique sans contacts. Depuis deux mois, les recettes de trésorerie sont réduites au minimum. Merci de nous aider pour le financement de toutes ces dépenses supplémentaires. Don à l’ordre de la paroisse Notre Dame, 40 allée du Jardin anglais

 

Partir avec l’hostie consacrée dimanche pour la messe télévisée de 11h : vos prêtres seront dans l’église dimanche à 10h.

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuille quotidienne "confinement"

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