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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 16:54

Promouvoir la paix et tirer les leçons des erreurs passées

Le pape François évoque l'anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et il invite les responsables d'aujourd'hui à tirer les leçons des erreurs du passé. « Apprendre des erreurs du passé » et promouvoir la « culture de la paix » : c’est l’appel du pape François aux responsables de la communauté internationale.

Le pape a en effet évoqué, en italien, au terme de l’audience générale de ce mercredi 6 mai, place Saint-Pierre, le 70 e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, célébré le 8 mai.

“Je confie au Seigneur, par l’intercession de Marie Reine de la paix, mon souhait que la société humaine apprenne des erreurs du passé et aussi que, face aux conflits actuels, qui déchirent certaines régions du monde, tous les responsables civils s’engagent à rechercher le bien commun et dans la promotion de la paix », a déclaré le pape.

Un appel qui survient aussi à la veille de l’anniversaire de la déclaration de Robert Schuman, le 9 mai 1950 et de la Journée de l’Europe, voulue par ses fondateurs pour que les nations européennes qui ont entraîné le monde dans deux guerres mondiales ne puissent plus se combattre, mais au contraire favoriser la paix dans le monde.

Extrait de la catéchèse du pape François sur le sacrement du mariage du Mercredi 6 mai 2015

Frères et sœurs, le mariage est un sacrement qui construit l’Église en donnant naissance à une nouvelle communauté familiale.

Saint Paul enseigne que l’amour entre les conjoints est l’image de l’amour entre le Christ et son Église. Le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. La vocation des époux, moyennant la grâce du Christ, est de s’aimer sans réserve et sans mesure, dans la radicalité du don de soi, la réciprocité et le respect.

L’Église est pleinement engagée dans l’histoire de chaque mariage chrétien : elle s’édifie sur leurs réussites et souffre de leurs échecs. Le mariage a aussi une dimension missionnaire.

L’Église, pour transmettre à tous la foi, l’espérance et la charité, a besoin de la courageuse fidélité des époux à la grâce du sacrement qu’ils ont reçu. Il est beau que la force et la tendresse de Dieu se transmettent ainsi de couple en couple, de famille en famille.

Saint Paul a raison, il s’agit vraiment d’un grand mystère !

L’EGLISE DE JESUS-CHRIST

1 ère lecture (Ac 10,25-26.34-35.44-48) Psaume (Ps 97,1-4.6) 2 ème lecture (1 Jn 4,7-10) Evangile (Jn 15,9-17)

L’Esprit est venu sur les hommes de par l’initiative divine, sans l’accompagnement d’aucun geste, pas même l’imposition des mains, pas même avec cette mention soulignée lors de la Pentecôte : « Ils étaient en prière. » Par contre, ils reçoivent le baptême par un geste qui est le signe de l’appartenance à l’Eglise.

L’attitude des divers participants de cet événement souligne qu’existe déjà une hiérarchie, non pas de commandement, mais une hiérarchie qui confirme que tout vient de Dieu. « Confirme tes frères », avait dit le Christ à Pierre. Dieu n’agit pas en marge de l’Eglise. L’Esprit ne parle pas en dehors de l’Evangile. L’Eglise entend rester fidèle à l’Esprit de Dieu. C’est cela que nous pourrions appeler la hiérarchie dans l’Eglise.

Le centurion romain, même avec tous les mérites qu’expriment les qualificatifs mentionnés (Actes 6. 1 et 2), ne reçoit pas une révélation. Il reçoit l’ordre de faire venir quelqu’un qui lui révélera l’Evangile. Et c’est Pierre qui a reçu cette charge. Il est le garant de l’Eglise. Pierre authentifie le caractère divin de l’événement. Il fait reconnaître par l’Eglise la grandeur de l’initiative divine : c’est bien l’Esprit qui est venu.

Il est actuellement des dérives spirituelles qui sont dues à ce refus ou à cette négligence d’inscrire nos actes et notre foi dans la foi de l’Eglise. « Nous voici devant toi pour écouter ce que le Seigneur t’a prescrit de nous dire. » (Actes 10. 33). Nous avons encore besoin aujourd’hui de cette attitude ecclésiale du centurion.

L’Eglise est le lieu où toute initiative, apparemment humaine, prend sa valeur de grâce dans l’Esprit de Dieu. « C’est lui qui nous a aimés. » (1 Jean 4. 10). « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi. C’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous donniez du fruit, et un fruit qui demeure. » L’Eglise authentifie que ce n’est pas une illusion personnelle. Ce que nous vivons ainsi est bien l’œuvre de Dieu.

1ère lecture : « Même sur les nations païennes, le don de l’Esprit Saint avait été répandu » (Ac 10, 25-26.34-35.44-48)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

Comme Pierre arrivait à Césarée chez Corneille, centurion de l’armée romaine, celui-ci vint à sa rencontre, et, tombant à ses pieds, il se prosterna. Mais Pierre le releva en disant : « Lève-toi. Je ne suis qu’un homme, moi aussi. » Alors Pierre prit la parole et dit : « En vérité, je le comprends, Dieu est impartial : il accueille, quelle que soit la nation, celui qui le craint et dont les œuvres sont justes. » Pierre parlait encore quand l’Esprit Saint descendit sur tous ceux qui écoutaient la Parole. Les croyants qui accompagnaient Pierre, et qui étaient juifs d’origine, furent stupéfaits de voir que, même sur les nations, le don de l’Esprit Saint avait été répandu. En effet, on les entendait parler en langues et chanter la grandeur de Dieu. Pierre dit alors : « Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ces gens qui ont reçu l’Esprit Saint tout comme nous ? » Et il donna l’ordre de les baptiser au nom de Jésus-Christ. Alors ils lui demandèrent de rester quelques jours avec eux. – Parole du Seigneur.

Psaume : 97 (98), 1, 2-3ab, 3cd-4

R/ Le Seigneur a fait connaître sa victoire et révélé sa justice aux nations. ou : Alléluia !

(97, 2)

Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire. Le Seigneur a fait connaître sa victoire et révélé sa justice aux nations ; il s’est rappelé sa fidélité, son amour, en faveur de la maison d’Israël. La terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu. Acclamez le Seigneur, terre entière, sonnez, chantez, jouez !

2ème lecture : « Dieu est amour » (1 Jn 4, 7-10)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. Voici comment l’amour de Dieu s’est manifesté parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui. Voici en quoi consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils en sacrifice de pardon pour nos péchés. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15, 9-17)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur; mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui. Alléluia.

(Jn 14, 23)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

- Lundi 11 mai : de la férie

- Mardi 12 mai : de la férie

- Mercredi 13 mai : Notre-Dame de Fatima

- Jeudi 14 mai : Ascension du Seigneur, Solennité

- Vendredi 15 mai : de la férie

- Samedi 16 mai : de la férie

Rendez-vous de la semaine

-Mercredi 13 mai à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion de préparation au FRAT de JAMBVILLE pour les collégiens de 4 èmes-3 èmes et leurs parents

Jeudi 14 mai : solennité de l’Ascension du Seigneur : messe à 10 h 30 à Notre-Dame

Pas de messe à 9 h à l’église Saint-Louis

-Vendredi 15 mai à 14 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des Equipes Saint-Vincent

-Samedi 16 et dimanche 17 mai : retraite à BELLEU (Aisne) : retraite de Première Communion et de Profession de Foi pour les jeunes de la catéchèse

Dimanche 17 Mai : Braderie de printemps dans l’avenue de la Résistance :

Prenons nos dispositions l’avenue de la Résistance est piétonne ce dimanche.

Veillée de prière pour la vie

Mardi 19 Mai de 19 h 30 à 2 2h : à la cathédrale Notre-Dame de Paris en présence des huit évêques d’Ile de France et de toutes les communautés de consacré(e)s dans nos diocèses

DIMANCHE 10 Mai 2015 – 6 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 10,25-26.34-35.44-48) Psaume (Ps 97,1-4.6) 2 ème lecture (1 Jn 4,7-10)

Evangile (Jn 15,9-17)

DIMANCHE 17 Mai 2015 – 7 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 1, 15-17.20a 20c-26) Psaume (Ps 102,1-2.11-12.19.22)

2 ème lecture (1 Jn 4,11-16) Evangile (Jn 17, 11b-19)

Messe anticipée : samedi à 18 h 30

Messe à 9 h à Saint-Louis et à 10 h 30 à Notre-Dame

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 14:19

Les catholiques ne céderont pas à la peur

Dans le contexte de tension et d’inquiétude créé par l’arrestation d’un terroriste présumé qui visait des églises catholiques dans le Val-de-Marne, la Conférence des Evêques de France rappelle l’importance de ne pas céder à la peur et de poursuivre le dialogue interreligieux.

L’arrestation, dimanche, de l’individu soupçonné de préparer des attentats contre des églises en banlieue parisienne crée un climat de tension et d’émotion.

La Conférence des Evêques de France appelle d’abord à l’apaisement. Les menaces terroristes, quelle qu’en soit la teneur, ont pour objectif de semer la peur, les catholiques n’y céderont pas. A ce jour, de plus, les éléments connus concernant ces attentats déjoués semblent accréditer la thèse d’une initiative isolée et doivent permettre de garder une attitude calme. La communauté catholique reste profondément attristée par l’assassinat d’Aurélie Châtelain qui semble bien avoir été perpétré par cet étudiant interpellé dimanche. Face à cette tragédie, elle exprime sa compassion à la famille et aux proches. La Conférence des Evêques de France salue l’attention portée par les hautes autorités de l’Etat et le soutien réaffirmé à la communauté catholique. Depuis les attentats de début janvier, l’Eglise en France est en lien étroit et régulier avec la cellule du ministère de l’intérieur chargée de la protection des lieux de cultes. Il en résulte une surveillance d’environ 200 églises et une vigilance particulière recommandée aux curés et aux paroissiens. Les évêques, dans leur diocèse, sont en relation régulière avec les Préfets. Aujourd’hui, la Conférence des Evêques de France estime prématuré de demander le renforcement de la protection des lieux de cultes catholiques. La partie du plan Vigipirate concernant cette protection pourra évoluer le cas échéant dans le cadre de la concertation menée avec le ministère de l’Intérieur. Concernant les églises, la Conférence des Evêques de France tient à rappeler qu’elles doivent rester des lieux ouverts, des lieux d’accueil, conforme à l’esprit même de la religion catholique. Dans le contexte d’aujourd’hui, renforcé par les drames vécus par les chrétiens d’Orient – et notamment après les exécutions de chrétiens éthiopiens dimanche dernier - la Conférence des Evêques de France rappelle l’importance de chercher, d’entretenir et d’amplifier le dialogue interreligieux et de ne pas se renfermer sur une attitude de méfiance. Ce n’est que dans ce dialogue et dans une connaissance réciproque approfondie que pourra se construire une société de paix et de liberté. (CEF, le 22/04/ 2015)

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 14:17

Déclaration du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le 22 avril

Les événements de ces derniers temps font que beaucoup se demandent : « Y a-t-il encore un espace pour dialoguer avec les musulmans ? » La réponse est : oui, plus que jamais.

Avant tout parce que la grande majorité des musulmans eux-mêmes ne se reconnaissent pas dans la barbarie en acte.

Malheureusement, aujourd’hui, le mot « religion » est souvent associé au mot « violence », tandis que les croyants doivent démontrer que les religions sont appelées à être porteuses de paix et non de violence.

Tuer, en invoquant une religion, n’est pas seulement offenser Dieu mais c’est aussi une défaite de l’humanité. Le 9 janvier 2006, le pape Benoît XVI, s’adressant au Corps diplomatique et parlant du danger des affrontements entre civilisations et, en particulier, du terrorisme organisé, affirmait : « Aucune circonstance ne peut justifier cette activité criminelle, qui couvre d’infamie celui qui l’accomplit et qui est d’autant plus blâmable qu’elle se pare du bouclier d’une religion, rabaissant ainsi au niveau de son aveuglement et de sa perversion morale la pure vérité de Dieu. »

Malheureusement, nous assistons ces derniers jours à une radicalisation du discours communautaire et religieux, avec les risques qui en découlent de voir augmenter la haine, la violence, le terrorisme et la stigmatisation croissante et banalisée des musulmans et de leur religion.

Dans ce contexte, nous sommes appelés à renforcer la fraternité et le dialogue. Les croyants constituent un formidable potentiel de paix, si nous croyons que l’homme a été créé par Dieu et que l’humanité est une unique famille et plus encore si nous croyons, comme nous, chrétiens, que Dieu est amour. Continuer à dialoguer, même quand on fait l’expérience de la persécution, peut devenir un signe d’espérance. Ce n’est pas que les chrétiens veuillent imposer leur vision de la personne et de l’histoire, mais ils veulent proposer le respect des différences, la liberté de pensée et de religion, la sauvegarde de la dignité humaine et l’amour de la vérité.

Nous devons avoir le courage de revoir la qualité de la vie en famille, les modalités d’enseignement de la religion et de l’histoire, le contenu des prédications dans nos lieux de culte. Surtout, la famille et l’école sont les clés pour que le monde de demain se base sur le respect réciproque et sur la fraternité.

Unissant notre voix à celle du pape François, nous disons : « Par conséquent, la violence qui cherche une justification religieuse mérite la plus forte condamnation, parce que le Tout-Puissant est le Dieu de la vie et de la paix. Le monde attend, de la part de tous ceux qui prétendent l’adorer, qu’ils soient des hommes et des femmes de paix, capables de vivre comme des frères et des sœurs, malgré les différences ethniques, religieuses, culturelles ou idéologiques » (Ankara, 28 novembre 2014).

Les catholiques ne céderont pas à la peur

Dans le contexte de tension et d’inquiétude créé par l’arrestation d’un terroriste présumé qui visait des églises catholiques dans le Val-de-Marne, la Conférence des Evêques de France rappelle l’importance de ne pas céder à la peur et de poursuivre le dialogue interreligieux.

L’arrestation, dimanche, de l’individu soupçonné de préparer des attentats contre des églises en banlieue parisienne crée un climat de tension et d’émotion.

La Conférence des Evêques de France appelle d’abord à l’apaisement. Les menaces terroristes, quelle qu’en soit la teneur, ont pour objectif de semer la peur, les catholiques n’y céderont pas. A ce jour, de plus, les éléments connus concernant ces attentats déjoués semblent accréditer la thèse d’une initiative isolée et doivent permettre de garder une attitude calme. La communauté catholique reste profondément attristée par l’assassinat d’Aurélie Châtelain qui semble bien avoir été perpétré par cet étudiant interpellé dimanche. Face à cette tragédie, elle exprime sa compassion à la famille et aux proches. La Conférence des Evêques de France salue l’attention portée par les hautes autorités de l’Etat et le soutien réaffirmé à la communauté catholique. Depuis les attentats de début janvier, l’Eglise en France est en lien étroit et régulier avec la cellule du ministère de l’intérieur chargée de la protection des lieux de cultes. Il en résulte une surveillance d’environ 200 églises et une vigilance particulière recommandée aux curés et aux paroissiens. Les évêques, dans leur diocèse, sont en relation régulière avec les Préfets. Aujourd’hui, la Conférence des Evêques de France estime prématuré de demander le renforcement de la protection des lieux de cultes catholiques. La partie du plan Vigipirate concernant cette protection pourra évoluer le cas échéant dans le cadre de la concertation menée avec le ministère de l’Intérieur. Concernant les églises, la Conférence des Evêques de France tient à rappeler qu’elles doivent rester des lieux ouverts, des lieux d’accueil, conforme à l’esprit même de la religion catholique. Dans le contexte d’aujourd’hui, renforcé par les drames vécus par les chrétiens d’Orient – et notamment après les exécutions de chrétiens éthiopiens dimanche dernier - la Conférence des Evêques de France rappelle l’importance de chercher, d’entretenir et d’amplifier le dialogue interreligieux et de ne pas se renfermer sur une attitude de méfiance. Ce n’est que dans ce dialogue et dans une connaissance réciproque approfondie que pourra se construire une société de paix et de liberté. (CEF, le 22/04/ 2015)

1ère lecture : « En nul autre que lui, il n’y a de salut » (Ac 4, 8-12)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là, Pierre, rempli de l’Esprit Saint, déclara : « Chefs du peuple et anciens, nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé. Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant. Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle. En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. » – Parole du Seigneur.

Psaume : 117 (118), 1.8-9, 21-23, 26.28-29

R/ La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle.

ou : Alléluia !

(117, 22)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes ; mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants ! Je te rends grâce car tu m’as exaucé : tu es pour moi le salut. La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! De la maison du Seigneur, nous vous bénissons ! Tu es mon Dieu, je te rends grâce, mon Dieu, je t’exalte ! Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !

2ème lecture : « Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-2)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11-18)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Je suis le bon pasteur, dit le Seigneur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. Alléluia. Jn 10, 14)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

Dimanche 26 avril : Journée de commémoration de la déportation

- Lundi 27 avril : de la férie

-Mardi 28 avril : de la férie

-Mercredi 29 avril : Sainte Catherine de Sienne

-Jeudi 30 avril : de la férie

-Vendredi 1 er mai : de la férie

-Samedi 2 mai : Saint Athanase

La Basilique de Saint-Denis vous ouvre ses portes pour une soirée inhabituelle le :

Samedi 9 mai de 17 h à 22 h 30

-17 h à 18 h : Animations enfants Le Vitrail

Visite vitraux de Suger

-18 h à 18 30 : Vêpres chantées

-18 h 30 à 19 Reliquaire

Accueil par notre évêque

-19 h à 19 h 30 : Convivialité dans le narthex

-20 h à 21 h : Concert d’orgue

Pierre PINCEMAILLE

-21 h à 21 h 45 : Textes noctambules

-22 h à 22 h 30 : Procession

Conclusion

DIMANCHE 26 Avril 2015 – 4 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 4,8-12) Psaume (Ps 117,1.4.8-9.22-23.28-29) 2 ème lecture (Jn 3,1-2)

Evangile (Jn 10,11-18) - QUETE IMPEREE POUR LES VOCATIONS

DIMANCHE 3 Mai 2015 – 5 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 9,26-31) Psaume (Ps 21,26-29.31-32) 2 ème lecture (1 Jn 3,18-24)

Evangile (Jn 15,1-8)

Messe anticipée : samedi à 18 h 30

Messe à 9 h à Saint-Louis et à 10h30 à Notre-Dame

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21 avril 2015 2 21 /04 /avril /2015 15:34

Aujourd'hui, un "génocide causé par l'indifférence générale et collective"

Le pape dénonce un silence analogue à celui de 1915 (texte intégral)

Chers frères et sœurs Arméniens, chers frères et sœurs,

En des occasions diverses j’ai défini cette époque comme un temps de guerre, une troisième guerre mondiale « par morceaux », où nous assistons quotidiennement à des crimes atroces, à des massacres sanglants, et à la folie de la destruction. Malheureusement, encore aujourd’hui, nous entendons le cri étouffé et négligé de beaucoup de nos frères et sœurs sans défense, qui, à cause de leur foi au Christ ou de leur appartenance ethnique, sont publiquement et atrocement tués – décapités, crucifiés, brulés vifs –, ou bien contraints d’abandonner leur terre.

Aujourd’hui encore nous sommes en train de vivre une sorte de génocide causé par l’indifférence générale et collective, par le silence complice de Caïn qui s’exclame : « Que m’importe ? », « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Gn 4, 9 ; Homélie à Redipuglia, 13 septembre 2014).

Notre humanité a vécu, le siècle dernier, trois grandes tragédies inouïes : la première est celle qui est généralement considérée comme « le premier génocide du XXème siècle » (Jean-Paul II et Karekin II, Déclaration commune, Etchmiadzin, 27 septembre 2001) ; elle a frappé votre peuple arménien – première nation chrétienne –, avec les Syriens catholiques et orthodoxes, les Assyriens, les Chaldéens et les Grecs.

Des évêques, des prêtres, des religieux, des femmes, des hommes, des personnes âgées et même des enfants et des malades sans défense ont été tués. Les deux autres ont été perpétrées par la nazisme et par le stalinisme.

Et, plus récemment, d’autres exterminations de masse, comme celles au Cambodge, au Rwanda, au Burundi, en Bosnie. Cependant, il semble que l’humanité ne réussisse pas à cesser de verser le sang innocent.

Il semble que l’enthousiasme qui est apparu à la fin de la seconde guerre mondiale soit en train de disparaître et de se dissoudre. Il semble que la famille humaine refuse d’apprendre de ses propres erreurs causées par la loi de la terreur ; et ainsi, encore aujourd’hui, il y en a qui cherchent à éliminer leurs semblables, avec l’aide des uns et le silence complice des autres qui restent spectateurs. Nous n’avons pas encore appris que « la guerre est une folie, un massacre inutile » (cf. Homélie à Redipuglia, 13 septembre 2014).

Chers frères arméniens, aujourd’hui nous rappelons, le cœur transpercé de douleur mais rempli d’espérance dans le Seigneur ressuscité, le centenaire de ce tragique événement, de cette effroyable et folle extermination, que vos ancêtres ont cruellement soufferte. Se souvenir d’eux est nécessaire, plus encore c’est un devoir, parce que là où il n’y a plus de mémoire, cela signifie que le mal tient encore la blessure ouverte ; cacher ou nier le mal c’est comme laisser une blessure continuer à saigner sans la panser !

Je vous salue avec affection et je vous remercie pour votre témoignage.

Je salue et je remercie pour sa présence Monsieur Ser Sargsyan, Président de la République d’Arménie.

Je salue aussi cordialement mes frères Patriarches et Évêques : Sa Sainteté Karekin II, Patriarche Suprême et Catholicos de tous les Arméniens ; Sa Sainteté Aram Ier, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie ; Sa Béatitude Nerses Bedros XIX, Patriarche de Cilicie des Arméniens Catholiques ; les deux Catholicossats de l’Église Apostolique Arménienne, et le Patriarcat de l’Église Arméno-Catholique.

Avec la ferme certitude que le mal ne vient jamais de Dieu infiniment Bon, et enracinés dans la foi, affirmons que la cruauté ne peut jamais être attribuée à l’œuvre de Dieu, et en outre ne doit absolument pas trouver en son Saint Nom une quelconque justification. Vivons ensemble cette célébration en fixant notre regard sur Jésus-Christ, vainqueur de la mort et du mal.

UN SENS ET NON SEULEMENT UN VOCABULAIRE

1 ère lecture (Ac 3,13-15.17-19) Psaume (Ps 4,2.7.9) 2 ème lecture (Jn 2,1-5a) Evangile (Lc 24,35-48)

Saint Pierre, dans le livre des Actes des Apôtres, dit à ses auditeurs : «Vous avez agi dans l’ignorance » Le terme grec utilisé par saint Luc, a-gnoïan peut bien sûr se traduire par ignorance, mais aussi et de préférence, par méconnaissance ou non-connaissance. C’est le sens du « a » grec qui est privatif. Ce que dit saint Pierre prend alors un sens différence, plus nuancé et donc plus riche, selon que l’on préfère l’une ou l’autre signification que porte en lui le terme grec. De même saint Luc, dans son évangile nous souligne la manière d’agir de Jésus lors des deux rencontres du Ressuscité avec ses disciples et ses apôtres, au soir de Pâques. Il leur rend possible la compréhension du passé afin de leur permettre de s’approcher du mystère dont ils sont les témoins immédiats, la Passion et la Résurrection. Ils doivent en être ses témoins devant les hommes. Il faut qu’ils les « connaissent » : « La vie éternelle c’est qu’ils Te connaissent, Toi et celui que tu as envoyé. » Sur le chemin d’Emmaüs que nous rappellent les premières lignes de la lecture de ce troisième dimanche (Luc 24. 25 à 27), le Christ leur donne l’intelligence, ou mieux, la connaissance, la façon de penser, en grec « noos », c’est-à-dire une connaissance profonde, intime, qui leur permet de lire à l’intérieur d’une réalité, ici la réalité du Christ en tant que personne et sa vie en tant que déroulement d’événements voulus par Dieu.

Quand il leur dit « sans intelligence, lents à croire », ce n’est pas un reproche qui leur adresse. C’est une constatation. Il leur explique les Ecritures depuis Moïse jusqu’aux prophètes, comme les trois apôtres l’avaient entrevu à la Transfiguration. Il les invite à aller au-delà de leurs vues immédiates. Il les ouvre à ce qui est « hermétique » soit par méconnaissance, soit par « lenteur de cœur. » (Luc 24. 25) A leur retour, quelques heures plus tard, c’est aux apôtres réunis que le Christ apporte cette même connaissance de l’Ecriture en « leur ouvrant l’intelligence pour la comprendre. » Pour cela, il leur demande de se remémorer, de repasser dans leur mémoire, ce qu’ils ont vécu ensemble, c’est-à-dire la réalité de son incarnation, les faits et gestes qu’il a partagés avec eux. Pour cela, il mange devant eux, devant et non pas avec eux.

C’est un « regard » qu’il leur demande de porter et non un amical partage. « Ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché. » (1 Jean 1. 1)

Il leur demande aussi de reprendre tout ce qu’il leur a dit. Non pas seulement un souvenir, mais une reprise du sens par un approfondissement et par une mise en synthèse et en corrélation des éléments de sa personnalité humano-divine, découverts jour après jour. « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j’étais avec vous. » Il leur donne ainsi la signification de la Loi de Moïse, des prophètes et des psaumes, non comme connaissance de textes, mais une connaissance de ce qu’il est. Ils ont à découvrir et à approfondir ce qu’il est et ce qu’il a vécu : le pardon et la réconciliation. En un mot, il est l’Alliance pour toutes les nations.

Lectures du Dimanche 19 avril 2015 - 3 ème Dimanche de Pâques

1ère lecture : « Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts » (Ac 3, 13-15.17-19)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là, devant le peuple, Pierre prit la parole : « Hommes d’Israël, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, alors que vous, vous l’aviez livré, vous l’aviez renié en présence de Pilate qui était décidé à le relâcher. Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier. Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts, nous en sommes témoins. D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs. Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait. Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés. » – Parole du Seigneur.

Psaume : 4, 2, 4.7, 9

R/ Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage ! ou : Alléluia !

(4, 7b)

Quand je crie, réponds-moi, Dieu, ma justice ! Toi qui me libères dans la détresse, pitié pour moi, écoute ma prière ! Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle, le Seigneur entend quand je crie vers lui. Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? » Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage ! Dans la paix moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d’habiter, Seigneur, seul, dans la confiance.

2ème lecture : « C’est lui qui obtient le pardon de nos péchés et de ceux du monde entier » (1 Jn 2, 1-5a)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement des nôtres, mais encore de ceux du monde entier. Voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui. Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour » (Lc 24, 35-48)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Seigneur Jésus, ouvre-nous les Écritures ! Que notre cœur devienne brûlant tandis que tu nous parles. Alléluia. (cf. Lc 24, 32)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. » – Acclamons la Parole de Dieu.

Lectures du Dimanche 26 Avril 2015 - 4 ème Dimanche de Pâques

1ère lecture : « En nul autre que lui, il n’y a de salut » (Ac 4, 8-12)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là, Pierre, rempli de l’Esprit Saint, déclara : « Chefs du peuple et anciens, nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé. Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant. Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle. En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. » – Parole du Seigneur.

Psaume : 117 (118), 1.8-9, 21-23, 26.28-29

R/ La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle.

ou : Alléluia !

(117, 22)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes ; mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants ! Je te rends grâce car tu m’as exaucé : tu es pour moi le salut. La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! De la maison du Seigneur, nous vous bénissons ! Tu es mon Dieu, je te rends grâce, mon Dieu, je t’exalte ! Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !

2ème lecture : « Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-2)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11-18)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Je suis le bon pasteur, dit le Seigneur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. Alléluia. Jn 10, 14)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

- Lundi 20 avril : de la férie

-Mardi 21 avril : de la férie

-Mercredi 22 avril : de la férie

-Jeudi 23 avril : de la férie

-Vendredi 24 avril : de la férie

-Samedi 25 avril : Saint Marc

Du dimanche 19 Avril au mardi 21 Avril : retraite des confirmands à l’Abbaye de la Pierre-qui-Vire

  • - La quête pour l’Œuvre d’Orient (entretien des lieux de culte en Israël) a rapporté 637,00 €.
  • - La quête des Rameaux pour les Chrétiens d’Orient a rapporté 1 683,00 €. Merci de votre générosité à tous.

DIMANCHE 19 Avril 2015 – 3 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 3,13-15.17-19) Psaume (Ps 4,2.7.9) 2 ème lecture (Jn 2,1-5a)

Evangile (Lc 24,35-48)

DIMANCHE 26 Avril 2015 – 4 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 4,8-12) Psaume (Ps 117,1.4.8-9.22-23.28-29) 2 ème lecture (Jn 3,1-2)

Evangile (Jn 10,11-18)

Messe anticipée : samedi à 18 h 30

Messe à 9 h à Saint-Louis et à 10 h 30 à Notre-Dame

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 20:22

Allocution du pape François avant la prière mariale du Lundi 6 Avril

Chers frères et sœurs, bonjour et encore bonne fête de Pâques !

En ce lundi après Pâques, l’Évangile (cf. Mt 28, 8-15) nous présente le récit des femmes qui, s’étant rendues au tombeau de Jésus, le trouvèrent vide et virent un ange qui leur annonça qu’il était ressuscité. Et tandis qu’elles courent pour apporter la nouvelle aux disciples, elles rencontrent Jésus lui-même qui leur dit : « Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée ; c’est là qu’ils me verront » (v. 10).

La Galilée est la « périphérie » où Jésus avait commencé sa prédication ; et de là repartira l’Évangile de la Résurrection, pour qu’il soit annoncé à tous et que chacun puisse le rencontrer, lui, le Ressuscité, présent et agissant dans l’histoire. Aujourd’hui aussi, il est avec nous, ici, sur la place.

C’est donc l’annonce que l’Église redit depuis le premier jour : « Le Christ est ressuscité ! ». Et, en lui, par le baptême, nous sommes nous aussi ressuscités, nous sommes passés de la mort à la vie, de l’esclavage du péché à la liberté de l’amour. Voilà la bonne nouvelle que nous sommes appelés à apporter aux autres et dans tous les milieux, animés par l’Esprit Saint.

La foi en la résurrection de Jésus et l’espérance qu’il nous a apportée est le plus beau don que le chrétien puisse et doive offrir à ses frères. À tous et à chacun donc, ne nous lassons pas de répéter : le Christ est ressuscité ! Redisons-le tous ensemble, aujourd’hui, sur cette place : le Christ est ressuscité ! Redisons-le par nos paroles, mais surtout par le témoignage de notre vie. La joyeuse nouvelle de la Résurrection devrait transparaître sur notre visage, dans nos sentiments et nos comportements, dans la manière dont nous traitons les autres.

Nous annonçons la résurrection du Christ quand sa lumière éclaire les moments sombres de notre existence et nous pouvons la partager avec les autres ; quand nous savons sourire avec ceux qui sourient et pleurer avec ceux qui pleurent ; quand nous marchons à côté de ceux qui sont tristes et qui risquent de perdre l’espérance ; quand nous racontons notre expérience de foi à ceux qui sont à la recherche de sens et du bonheur. Par notre comportement, par notre témoignage, par notre vie, nous disons : Jésus est ressuscité ! Nous le disons de toute notre âme.

Nous sommes dans les jours de l’octave de Pâques, pendant lesquels nous accompagne le climat joyeux de la résurrection. C’est curieux : la liturgie considère toute l’octave comme un jour unique, pour nous aider à entrer dans le mystère, pour que sa grâce s’imprime dans notre cœur et dans notre vie. Pâques est l’événement qui a apporté une nouveauté radicale pour tous les êtres humains, pour l’histoire et pour le monde : c’est le triomphe de la vie sur la mort ; c’est une fête de réveil et de régénération. Que notre existence soit conquise et transformée par la Résurrection !

Demandons à la Vierge notre Mère, témoin silencieux de la mort et de la résurrection de son Fils, de faire grandir en nous la joie de Pâques. Nous allons le faire maintenant en récitant le Regina Caeli qui remplace la prière de l’angélus pendant le temps pascal. Dans cette prière, rythmée par l’alléluia, nous nous adressons à Marie en l’invitant à se réjouir parce que celui qu’elle a porté en son sein est ressuscité comme il l’avait promis et nous nous confions à son intercession. En réalité, notre joie est un reflet de la joie de Marie, parce que c’est elle qui a gardé, et qui garde avec foi les événements de Jésus. Récitons donc cette prière avec l’émotion des enfants qui sont heureux parce que leur mère est heureuse.

REUNIS AU CENACLE

1 ère lecture (Ac 4,32-35) Psaume (Ps 117,1-4.16-17.22-25) 2 ème lecture (Jn 5,1-6) Evangile (jn 20,19-31)

La journée que les apôtres viennent de vivre, a été faite de bouleversements depuis le matin. Des femmes sont venues leur dire que le tombeau est vide. Pierre l’a constaté et Jean croit déjà à la résurrection. Une discussion est née dans le groupe qui met à jour les divergences d’interprétation qui les divisent. Le départ des deux disciples vers Emmaüs le prouve. Ceux-là n’ont pu accepter les dires de ces femmes. Ils ne croiront les dires de Pierre et de Jean que s’ils en font la preuve. Leur espérance est déçue. Ils s’enferment pour éviter les importuns, dont ils ont peur sans doute. Mais saint Jean souligne ce détail afin de montrer aussi que le Christ, qui les rejoint au soir du premier jour de la semaine, use désormais de son pouvoir d’une façon sur naturelle. Durant les trois années de sa vie publique, il n’en a jamais usé ainsi avec eux, sauf au sommet du Thabor, pour quelques-uns et pour quelques instants. Ce soir, ils sont ensemble parce qu’ils ne peuvent se séparer après trois années partagées avec Jésus de Nazareth, trois années intenses. Ils viennent aussi de vivre trois journées bouleversantes et ils ont besoin de reprendre les paroles de Jean, de Pierre et de Marie Madeleine pour les accorder avec tant et tant d’enseignements reçus sur les routes de Palestine. Ce ne sont peut-être pas seulement des rumeurs d’illusions.

Jésus se trouve soudain au milieu d’eux. Nous pouvons certes donner une signification mystique à cette venue, toutes portes closes. Ils ne l’attendaient pas. Ainsi pénètre-t-il dans nos vies, même si elles se ferment parfois à sa grâce. « Lorsque vous serez réunis, deux ou trois en mon nom, je serai au milieu de vous » (Matthieu 18. 20). Ce soir, ce n’est pas une présence mystique, mais une réalité humaine et divine tout à la fois. Il a conservé sur son corps ressuscité la trace des blessures et, sans mettre en avant le mérite de ses souffrances, leur donne aux apôtres le témoignage de qui il est en plénitude. Il ne rappelle pas des souvenirs. La petite communauté apostolique l’a peut-être fait durant cette journée repliée sur elle-même au risque de ne plus vivre que d’espoirs déçus et de se disperser, comme cela vient de commencer avec Cléophas et son compagnon qui marchent vers Emmaüs. S’il est là au milieu d’eux, c’est pour les entraîner à sa suite. Ils seront les témoins et les envoyés. Par cette deuxième transmission de sa paix, il leur confirme immédiatement qu’ils doivent aussi la transmettre aux autres.

1ère lecture : « Un seul cœur et une seule âme » (Ac 4, 32-35)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun. C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous. Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient, et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun. – Parole du Seigneur.

Psaume : 117 (118), 2-4, 16ab-18, 22-24

R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! ou : Alléluia !

(117,1)

Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour ! Que le dise la maison d’Aaron : Éternel est son amour ! Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour !

Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur. Il m’a frappé, le Seigneur, il m’a frappé, mais sans me livrer à la mort. La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

2ème lecture : « Tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde » (1 Jn 5, 1-6)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés, celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui. Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements. Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau, puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi. Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est lui, Jésus-Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Huit jours plus tard, Jésus vient » (Jn 20, 19-31)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Thomas, parce que tu m’as vu, tu crois, dit le Seigneur. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! Alléluia. (Jn 20, 29)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »

Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »

Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

- Lundi 13 avril : de la férie

-Mardi 14 avril : de la férie

-Mercredi 15 avril : de la férie

-Jeudi 16 avril : de la férie

-Vendredi 17 avril : de la férie

-Samedi 18 avril : de la férie

Rendez-vous de la semaine

- Lundi 13 avril à 20 h 30 au presbytère : réunion du Conseil pour les Affaires Economiques de la paroisse

-Mardi 14 avril à 14 h salle Pierre Lefeuvre : Goûter des anciens des Equipes Saint-Vincent

-Mardi 14 avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe Tibériade sur l’eucharistie

-Mercredi 15 avril à 20 h à Villemomble : réunion des animateurs de l’accompagnement des fiancés vers le mariage

-Vendredi 17 avril à 14 h 30 au presbytère : réunion du comité de rédaction du journal le Messager

-Vendredi 17 avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion de l’Equipe d’Animation Paroissiale

Vendredi 17 Avril à 20 h en l’église Saint-Augustin-des-Coquetiers :

Concert du groupe ALEGRIA pour tous les jeunes lycéens et étudiants du secteur

-Samedi 18 Avril à 18 h à l’église Notre-Dame : Confirmations des jeunes de la communauté portugaise en présence de notre évêque Pascal Delannoy

-Samedi 18 avril à 18 h 30 à l’église Saint-Louis : Messe anticipée

Du dimanche 19 avril au mardi 21 avril : retraite de préparation à la confirmation pour les jeunes de la paroisse et du lycée de Sainte-Clotilde à l’Abbaye de la Pierre-qui-Vire

DIMANCHE 12 Avril 2015 – 2 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 4,32-35) Psaume (Ps 117,1-4.16-17.22-25) 2 ème lecture (Jn 5,1-6)

Evangile (jn 20,19-31)

DIMANCHE 19 Avril 2015 – 3 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 3,13-15.17-19) Psaume (Ps 4,2.7.9) 2 ème lecture (Jn 2,1-5a)

Evangile (Lc 24,35-48)

Messe anticipée à Saint-Louis : samedi à 18 h 30

Messe à 9 h à Saint-Louis et à 10 h 30 à Notre-Dame

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine
7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 19:57

Le Messager des mois d'avril / mai 2015 est consultable en ligne.

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Published by paroisse du Raincy - dans Le Messager en ligne
3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 21:18

Les évêques catholiques Belges prient pour les chrétiens du Moyen-Orient

« Nous te prions, Seigneur, pour les chrétiens d’Orient éprouvés en tant de lieux : pour ceux que nous connaissons, pour ceux dont nous nous inquiétons, pour leurs familles, leurs proches qui là-bas ou ici ont le cœur angoissé par ce qui leur arrive. Que leur injuste souffrance ne laisse pas dans l’indifférence tous ceux qui peuvent influencer sur les événements, sur le respect des droits humains, sur les choix à faire – de tous ordres -, sur l’opinion internationale.

Soutiens ces chrétiens dans leur fidélité ; tiens- les dans l’espérance ; donne-leur à eux et à nous le courage et la confiance de la foi. Soutiens tous ceux qui refusent de s’enfermer dans la haine, tous ceux qui veulent croire au dialogue et à la paix possible même si le chemin en sera long.

Soutiens ceux et celles qui osent croire que la parole échangée avec l’autre est la seule force qui soit créatrice, toi le Dieu dont la Parole, même quand elle semble crier dans le désert, même quand elle est face au chaos peut faire naître un début de vie nouvelle et de lumière.

En cette semaine de la Passion, nous nous tournons vers Toi qui as soutenu ton Fils sur le chemin de sa Passion, toi qui l’as ressuscité. Que, par notre prière et notre solidarité, nous soyons aux côtés de ceux qui meurent pour leur foi chrétienne. Que la contemplation de la Passion de ton Fils nous donne de vivre en communion profonde avec eux. Garde-nous forts, déterminés, et audacieux, à la manière du Christ.

Nous te prions aussi pour toutes les victimes innocentes de ces conflits. Nous te prions pour que les cœurs de pierre deviennent un jour des cœurs de chair – et nous te le demandons aussi pour nous-mêmes. Donne-nous ton Esprit pour que – comme le dit S. Paul – ni la détresse, ni l’angoisse, ni la persécution ne puissent nous séparer de l’amour du Christ. Garde-nous de la tentation de douter de Toi et de douter des hommes. Viens et délivre-nous tous du Mal. Amen ! »

Pendant la grande Vigile pascale où résonne à nouveau l’Alléluia, nous célébrons le Christ ressuscité, centre et fin du cosmos et de l’histoire ; nous veillons, pleins d’espérance, dans l’attente de son retour, quand la Pâque sera pleinement manifestée.

Parfois, l’obscurité de la nuit semble pénétrer dans l’âme ; parfois nous pensons : « désormais il n’y a plus rien à faire » et notre cœur ne trouve plus la force d’aimer… Mais c’est précisément dans cette obscurité que le Christ allume le feu de l’amour de Dieu : une lueur perce l’obscurité et annonce un nouveau commencement, quelque chose commence dans l’obscurité la plus profonde. Nous savons que la nuit est « plus nuit », plus obscure juste avant que le jour ne commence. Mais c’est précisément dans cette obscurité que le Christ est vainqueur et qu’il allume le feu de l’amour. La pierre de la souffrance est renversée, laissant place à l’espérance. Voilà le grand mystère de Pâques ! En cette sainte nuit, l’Église nous remet la lumière du Ressuscité, pour qu’il n’y ait pas en nous le regret de celui qui dit « désormais… », mais l’espérance de celui qui s’ouvre à un présent plein d’avenir : le Christ a vaincu la mort, et nous avec lui. Notre vie ne finit pas devant la pierre du tombeau, notre vie va au-delà avec l’espérance dans le Christ qui est ressuscité justement de ce tombeau. En tant que chrétiens, nous sommes appelés à être des sentinelles du matin, qui sachent distinguer les signes du Ressuscité, comme l’ont fait les femmes et les disciples accourus au tombeau à l’aube du premier jour de la semaine.

Pape François

JUSQU’AU JOUR SANS DECLIN DE SON ROYAUME

1 ère lecture (Ac 10,34a.37-43) Psaume (Ps 117,1-4.16-17.22-23) 2 ème lecture (Col 3,1-4)

Le mystère chrétien est essentiellement un mystère de lumière. Cette lumière, dont l’étoile de Bethléem indiquait la naissance, a brillé parmi nous avec une clarté croissante. Les ténèbres du Golgotha n’ont pu l’éteindre. Elle reparaît maintenant parmi nous.

Tous les cierges de la nuit pascale allumés durant la liturgie romaine en ont proclamé ce triomphe. » Jour unique et saint, roi et seigneur des jours, fête des fêtes, solennité des solennités ! » chante la liturgie de l’Eglise d’Orient. Quand le célébrant arrive, tenant un cierge allumé, le chœur chante ce mystère de la lumière divine : « Venez, prenez de la lumière à la lumière sans soir et glorifiez le Christ ressuscité des morts. » C’est pour la même raison qu’au baptême, dans la liturgie romaine, le cierge, remis au nouveau baptisé, est allumé au cierge pascal, qui est le Christ.

La résurrection de Jésus serait pour nous sans valeur si la lumière divine ne resplendissait pas en même temps parmi nous et au-dedans de nous. Nous ne pouvons dignement célébrer la résurrection du Christ que si, dans notre âme, la lumière apportée par le Sauveur, a complètement vaincu les ténèbres de nos péchés.

Recherchez donc les réalités d’en haut. C’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Tendez vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre. » (Lecture de saint Paul aux Colossiens, dans la liturgie romaine).

L’Eglise en Orient fait entendre à ses fidèles le début de l’évangile selon saint Jean : » La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas connue. » Elles ont été impuissantes à maîtriser et à éteindre cette lumière dont nous voyons aujourd’hui le triomphe : » Nous avons vu sa gloire. » (Jean 1.14)

» O Pâque grande et très sainte, ô Christ, Sagesse, Verbe et Puissance de Dieu, donne-nous de communier à toi avec plus de vérité au jour sans déclin de ton Royaume. » Ce canon de Pâques, attribué à saint Jean Damascène, est alors chanté et c’est alors que les fidèles, comme les apôtres au soir de Pâques, se saluent en disant et répétant : » Le Christ est ressuscité ! En vérité, il est ressuscité ! » (Luc 24. 34)

Messe du jour de Pâques

1ère lecture : « Nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts » (Ac 10, 34a.37-43)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là, quand Pierre arriva à Césarée chez un centurion de l’armée romaine, il prit la parole et dit : « Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les commencements en Galilée, après le baptême proclamé par Jean : Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se manifester, non pas à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts. Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que lui-même l’a établi Juge des vivants et des morts. C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage : Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés. » – Parole du Seigneur.

Psaume : 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23

R/ Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! (117, 24)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour ! Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur. La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.

2ème lecture : « Recherchez les réalités d’en haut, là où est le Christ » (Col 3, 1-4)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens

Frères, si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)

Acclamation :

Alléluia. Alléluia. Notre Pâque immolée, c’est le Christ ! Célébrons la Fête dans le Seigneur ! Alléluia. (cf. 1 Co 5, 7b-8a)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensembles, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

- Lundi 6 Avril : Lundi de Pâques

- Mardi 7 avril : Mardi de Pâques

-Mercredi 8 avril : Mercredi de Pâques

-Jeudi 9 avril : Jeudi de Pâques

-Vendredi 10 avril : Vendredi de Pâques

-Samedi 11 avril : Samedi de Pâques

Rendez-vous de la semaine

- Lundi 6 Avril : messe à 10 h 30 dans la crypte Notre-Dame

-Mercredi 8 Avril à 20 h 30 dans l’église Notre Dame : Concert « Messe du Couronnement de Mozart » Concert organisé par le Conservatoire de Pavillons-sous-Bois

-Jeudi 9 avril à 17 h et 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre: réunion du groupe biblique paroissial sur saint Luc

-Jeudi 9 avril à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre: réunion du groupe biblique œcuménique sur saint Jean (report de la réunion du 2 avril)

-Vendredi 10 avril à 10 h 30 en l’église Notre Dame : Messe pour les collégiens et lycéens de l’école Sainte-Clotilde (Collège et Lycée)

-Samedi 11 Avril à 17 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des enfants de la catéchèse qui préparent leur baptême.

  • - Dimanche 12 Avril au cours de la messe de 10 h 30 : deuxième étape de baptême pour les enfants de la catéchèse
  • - Dimanche 12 Avril de 14 h 30 à 17 h salle Pierre Lefeuvre : Rencontre interreligieuse avec les membres de l’UDPP avec les collégiens et les lycéens.

DIMANCHE 5 Avril 2015 – Pâques, Résurrection du Seigneur,

Solennité des solennités

1 ère lecture (Ac 10,34a.37-43) Psaume (Ps 117,1-4.16-17.22-23) 2 ème lecture (Col 3,1-4)

Evangile (jn 20,1-9)

DIMANCHE 12 Avril 2015 – 2 ème dimanche de Pâques

1 ère lecture (Ac 4,32-35) Psaume (Ps 117,1-4.16-17.22-25) 2 ème lecture (Jn 5,1-6)

Evangile (jn 20,19-31)

Messe anticipée : samedi à 18 h 30

Messe à 9 h à Saint-Louis et à 10 h 30 à Notre-Dame

QUETE IMPEREE POUR L’INSTITUT CATHOLIQUE

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 22:56

Annonce de l'Année sainte extraordinaire de la miséricorde par le pape François

Le rappel de Jésus pousse chacun de nous à ne jamais s'arrêter à la superficie des choses, surtout quand nous sommes face à une personne. Nous sommes appelés à voir au-delà, à miser sur le cœur pour voir de quelle générosité chacun est capable. Personne ne peut être exclu de la miséricorde de Dieu. Tous connaissent le chemin pour y accéder et l’Église est la maison qui accueille tout le monde et ne refuse personne. Ses portes sont en permanence grandes ouvertes, pour que tous ceux qui sont touchés par la grâce puissent trouver la certitude du pardon. Plus grand est le péché et encore plus grand doit être l'amour que l’Église exprime à ceux qui se convertissent.

Avec combien d’amour Jésus nous regarde ! Avec combien d’amour il guérit notre cœur de pécheur ! Jamais il ne s'effraye de nos péchés. Pensons au fils prodigue qui, quand il décide de retourner chez son père, pense lui faire un discours, mais son père ne le laisse pas parler, il l'embrasse (cf. Luc 15, 17-24). Jésus fait ainsi avec nous. « Père, j'ai tant de péchés.... » - « Mais lui sera content si tu vas : il t'embrassera avec tant d'amour ! N’aie pas peur ».

Chers frères et sœurs, j'ai souvent pensé à la façon dont l’Église pourrait rendre plus évidente sa mission d'être témoin de la miséricorde. C'est un chemin qui commence par une conversion spirituelle ; nous devons faire ce chemin. C’est pour cela que j'ai décidé l’indiction d’un Jubilé extraordinaire qui ait à son centre la miséricorde de Dieu. Ce sera une Année Sainte de la Miséricorde. Nous voulons la vivre à la lumière de la parole du Seigneur : « Soyez miséricordieux comme votre Père » (cf. Luc 6,36). Et ceci spécialement pour les confesseurs ! Tant de miséricorde !

Cette Année Sainte commencera à la prochaine solennité de l'Immaculée Conception et se conclura le 20 novembre 2016, le Dimanche de Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'univers et visage vivant de la miséricorde du Père. Je confie l'organisation de ce Jubilé au Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, pour qu'il puisse l'animer comme une nouvelle étape du chemin de l’Église dans sa mission d’apporter à chaque personne l’Évangile de la miséricorde.

Je suis convaincu que toute l’Église, qui a tellement besoin de recevoir la miséricorde, parce que nous sommes des pêcheurs, pourra trouver dans ce Jubilé la joie de redécouvrir et rendre féconde la miséricorde de Dieu, par laquelle nous sommes tous appelés à apporter la consolation à tout homme et à toute femme de notre temps. N'oublions pas que Dieu pardonne tout, et que Dieu pardonne toujours. Ne nous lassons pas de demander pardon. Confions dès maintenant cette Année à la Mère de la Miséricorde, pour qu’elle tourne vers nous son regard et qu’elle veille sur notre chemin : notre chemin pénitentiel, notre chemin le cœur ouvert, pendant un an, pour recevoir l'indulgence de Dieu, pour recevoir la miséricorde de Dieu.

EN QUETE DE SENS

1 ère lecture (Jr 31,31-34) Psaume (Ps 50,3-4.12-15) 2 ème lecture (He 5,7-9) (Evangile (Jn 12,20-33)

L’acceptation de la souffrance et de la mort par le Christ a été un acte humano-divin, capable de changer radicalement leur sens. Il n’a pas assumé une nature humaine idéale. Il a assumé notre nature « en état de mort ». « Il fallait ramener de la mort à la vie notre nature entière », dit saint Grégoire de Nysse (5ème siècle)

Il nous faut donc mettre la croix de Jésus au centre de notre vie. La croix de Jésus n’est pas seulement un instrument de souffrance, mais aussi et surtout un instrument de victoire, celle du don total d’une volonté par-delà les conditions humaines. Ce sont ses dernières paroles : «Tout est accompli. » (Jean 19. 24), et pour nous les transmettre, saint Jean reprend le même terme, mais cette fois avec le verbe à l’indicatif passé, le Christ a tout réalisé.

Il nous faut mettre la croix au centre de notre vie, car elle fait du sacrifice de Jésus le centre de notre vie, de notre volonté, de nos sentiments. Regarder les hommes et les choses du point de vue de la croix, se persuader que rien n’est plus important au monde que le sacrifice du Christ éternellement présent et offert, c’est une vision qui exige de notre part un changement radical de notre vie.

Le jour où l’homme comprend la « centralité » de la croix, rayonnante et sanglante, il comprend pourquoi Jésus a répété « Ne fallait-il pas que le Christ souffrit pour entrer dans sa gloire ? » (Luc 24. 26) La mise au tombeau est le dernier acte de son humanité dans le même temps qu’elle les prémices de la Résurrection.

C’est en cela que s’accomplira notre « quête de sens. »

« Morts au péché, vivants pour Dieu dans le Christ Jésus … de même que le Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchons en nouveauté de vie. « (Romains 6. 4) « Là où je suis, là sera aussi mon serviteur. »

1ère lecture : « Je conclurai une alliance nouvelle et je ne me rappellerai plus leurs péchés » (Jr 31, 31-34)

Lecture du livre du prophète Jérémie

Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle. Ce ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte : mon alliance, c’est eux qui l’ont rompue, alors que moi, j’étais leur maître – oracle du Seigneur.

Mais voici quelle sera l’alliance que je conclurai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés – oracle du Seigneur. Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Ils n’auront plus à instruire chacun son compagnon, ni chacun son frère en disant : « Apprends à connaître le Seigneur ! » Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu’aux plus grands – oracle du Seigneur. Je pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés. – Parole du Seigneur.

Psaume : 50 (51), 3-4, 12-13, 14-15

R/ Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu. (50, 12a)

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint. Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne. Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

2ème lecture : « Il a appris l’obéissance et est devenu la cause du salut éternel » (He 5, 7-9)

Lecture de la lettre aux Hébreux

Le Christ, pendant les jours de sa vie dans la chair, offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort, et il fut exaucé en raison de son grand respect. Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Si le grain de blé tombé en terre meurt, il porte beaucoup de fruits » (Jn 12, 20-33)

Acclamation :

Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive, dit le Seigneur ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi.

(Jn 12, 26)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean

En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruits. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.

Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous. Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir. – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

Lundi 23 mars : De la férie

Mardi 24 mars : De la férie

Mercredi 25 mars : Annonciation du Seigneur, Solennité

Jeudi 26 mars : De la férie

Vendredi 27 mars : De la férie

Samedi 28 mars : De la férie

Rendez-vous de la semaine

Dans la nuit du 28 au 29 mars nous passons à l’heure d’été ! On avance les pendules d’une heure.

A noter

Lundi 30 mars à 9 h 30 : nettoyage et ménage de l’église

Notre-Dame – Venons nombreux

Mardi 31 mars à 19 h : messe chrismale à la Basilique cathédrale Saint-Denis - 1 rue de la Légion d'Honneur Au cours de cette célébration, l’évêque consacrera le Saint Chrême et bénira l’huile des malades et l’huile des catéchumènes.

DIMANCHE 22 Mars 2015 – 5ème dimanche de Carême

1 ère lecture (Jr 31,31-34) Psaume (Ps 50,3-4.12-15) 2 ème lecture (He 5,7-9)

(Evangile (Jn 12,20-33)

DIMANCHE 29 Mars 2015 – Dimanche des Rameaux et de la Passion

1 ère lecture (Is 50,4-7) Psaume (Ps 21,8-9.17-20.22-24) 2 ème lecture (Ph 2,6-11)

(Evangile (Mc 14,1-15,47)

Messe anticipée : samedi à 18 h 30

Messe à 9 h à Saint-Louis et à 10 h 30 à Notre-Dame

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 22:26

"Est-ce que le Seigneur se sent chez lui dans ma vie ?" Parole du pape François lors de Angélus du 8 mars 2015 (traduction intégrale)

Chers frères et sœurs, bonjour !

L’Evangile d’aujourd’hui (Jn 2,13-25) nous présente l’épisode où les marchands sont chassés du temple : Jésus « fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs » (v. 15), l’argent, tout. Ce geste laisse une impression forte, dans le peuple et les disciples. Il apparaît clairement comme un geste prophétique, à tel point que certains demandèrent à Jésus : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » (v. 18), qui es-tu pour faire ces choses ? Montre-nous un signe que tu as autorité pour le faire. Ils cherchaient un signe divin, prodigieux, qui accrédite Jésus comme envoyé de Dieu. Et Lui répond : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » (v. 19). Ils lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » (v. 20). Ils n’avaient pas compris que le Seigneur se référait au temple vivant de son corps, qui serait détruit dans la mort sur la croix, mais ressusciterait le troisième jour. D’où le terme "en trois jours". « Quand il se réveilla d’entre les morts – note l’Evangéliste – ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite» (v. 22).

En effet, ce geste de Jésus et son message prophétique se comprennent pleinement à la lumière de sa Pâque. Nous avons ici, selon l’évangéliste Jean, la première annonce de la mort et de la résurrection du Christ : son corps, détruit sur la croix par la violence du péché, deviendra à la résurrection le lieu du rendez-vous universel entre Dieu et les hommes. Et le Christ Ressuscité est justement le lieu du rendez-vous universel – de tous ! – entre Dieu et les hommes. C’est pourquoi son humanité est le vrai temple, où Dieu se révèle, parle, se fait rencontrer ; et les vrais adorateurs, les vrais adorateurs de Dieu ne sont pas les gardiens du temple matériel, les détenteurs du pouvoir ou du savoir religieux, ce sont ceux qui adorent Dieu « en esprit et vérité » (Jn 4,23).

En ce temps de Carême nous nous préparons à la célébration de la Pâque, où nous renouvellerons les promesses de notre Baptême. Marchons dans le monde comme Jésus et faisons de toute notre existence un signe de son amour pour nos frères, spécialement les plus faibles et les plus pauvres, construisons à Dieu un temple dans notre vie. Et ainsi nous le rendrons "rencontrable" pour les nombreuses personnes que nous trouvons sur notre chemin. Si nous sommes témoins de ce Christ vivant, de nombreuses personnes rencontreront Jésus en nous, dans notre témoignage. Mais – nous nous demandons, et chacun de nous peut se demander –: est-ce que le Seigneur se sent vraiment chez lui dans ma vie ? Est-ce que nous lui permettons de faire "du nettoyage" dans notre cœur et de chasser les idoles, c’est-à-dire ces attitudes de convoitise, jalousie, mondanité, envie, haine, ces habitudes de médisances et d’"écorcher" les autres ? Est-ce que je lui permets de nettoyer tous les comportements contre Dieu, contre le prochain et contre nous-mêmes, comme aujourd’hui nous avons entendu dans la première Lecture ? Chacun peut répondre en lui-même, en silence, dans son cœur. "Est-ce que je permets à Jésus de nettoyer un peu mon cœur ?". "Oh, père, j’ai peur qu’il me donne des coups de bâtons !". Mais Jésus ne frappe jamais. Jésus fera du nettoyage avec tendresse, avec miséricorde, avec amour. La miséricorde est sa façon de faire du nettoyage. Laissons – chacun de nous – laissons le Seigneur entrer avec sa miséricorde – pas avec le fouet, non, avec sa miséricorde – pour faire du ménage dans nos cœurs. Le « fouet » de Jésus pour nous est sa miséricorde. Ouvrons-lui la porte pour qu’il fasse un peu de nettoyage.

Chaque Eucharistie que nous célébrons avec foi nous fait grandir comme temple vivant du Seigneur, grâce à la communion avec son Corps crucifié et ressuscité. Jésus connaît ce qu’il y a en chacun de nous, et il connaît aussi notre désir le plus ardent : celui d’être habités par Lui, par Lui seul. Laissons-le entrer dans notre vie, dans notre famille, dans nos cœurs. Que la Très Sainte Marie, demeure privilégiée du Fils de Dieu, nous accompagne et nous soutienne durant l’itinéraire du carême, afin que nous puissions découvrir la beauté de la rencontre avec le Christ, qui nous libère et nous sauve.

DIEU A TANT AIME LE MONDE

1 ère lecture (2 Ch 36,14-16.19-23) Psaume (Ps 136,1-6) 2 ème lecture (Ep 2,4-10) (Evangile (Jn 3,14-21)

Nous avons à méditer sans cesse cette parole, pour la transposer, avec l’assurance de notre foi et d’y répondre par notre vie car il est en ce don de Dieu une comparaison qui peut paraître insoutenable, mais il faut bien l’évoquer. Dieu vit une telle intensité, un tel infini d’amour que son être ne peut être replié sur lui-même.

C’est là ce que nous exprime « le mystère trinitaire ». Dieu est pleinement père, celui qui engendre la vie, qui lui donne son épanouissement.

Un tel épanouissement qu’il ne peut s’épuiser dans cette paternité. Il est pleinement fils, engendré, non pas créé, tellement expression de l’amour qui est en Dieu qu’il en est le « logos », la Parole même.

Une Parole unique, parce que Dieu ne peut être divisé en lui-même : il n’y a qu’un seul Dieu. Mais, dans le même temps, cette Parole est amour et vie, qui ne peut s’enfermer dans le silence de Dieu, mais qui doit aussi engendrer un monde nouveau parmi les hommes.

Dieu est tellement amour qu’il est Fils et Esprit. Dieu a tellement d’amour à donner qu’il le donne au monde. Il le donne par celui-là même qui est l’identique de sa paternité divine. « Un seul Dieu »….il a donné son fils unique.

Là encore, il faut nous laisser entraîner dans une méditation, qui ne sera jamais irrespectueuse, car elle tâtonne dans sa recherche d’être plus proche du mystère trinitaire.

« La lumière est venue. » Laissons-nous aveugler, simplement, en toute vérité. C’est ainsi que nous viendrons à la lumière. Ce ne sont ni les raisonnements, ni les grandes phrases qui peuvent expliquer ce mystère. « Cela ne vient pas de nos actes », nous disait tout à l’heure saint Paul (Ephésiens 2. 9)

Elle nous permettra dans une vision intérieure de « voir » Dieu : « Celui qui voit le Fils, voit le Père », disait Jésus à ses apôtres, quelques heures avant sa passion, quelques jours avant sa résurrection.

1ère lecture : La colère et la miséricorde du Seigneur manifestées par l’exil et la délivrance du peuple (2 Ch 36, 14-16.19-23)

Lecture du deuxième livre des Chroniques

En ces jours-là, tous les chefs des prêtres et du peuple multipliaient les infidélités, en imitant toutes les abominations des nations païennes, et ils profanaient la Maison que le Seigneur avait consacrée à Jérusalem. Le Seigneur, le Dieu de leurs pères, sans attendre et sans se lasser, leur envoyait des messagers, car il avait pitié de son peuple et de sa Demeure. Mais eux tournaient en dérision les envoyés de Dieu, méprisaient ses paroles, et se moquaient de ses prophètes ; finalement, il n’y eut plus de remède à la fureur grandissante du Seigneur contre son peuple. Les Babyloniens brûlèrent la Maison de Dieu, détruisirent le rempart de Jérusalem, incendièrent tous ses palais, et réduisirent à rien tous leurs objets précieux. Nabucodonosor déporta à Babylone ceux qui avaient échappé au massacre ; ils devinrent les esclaves du roi et de ses fils jusqu’au temps de la domination des Perses. Ainsi s’accomplit la parole du Seigneur proclamée par Jérémie : La terre sera dévastée et elle se reposera durant 70 ans, jusqu’à ce qu’elle ait compensé par ce repos tous les sabbats profanés.

Or, la première année du règne de Cyrus, roi de Perse, pour que soit accomplie la parole du Seigneur proclamée par Jérémie, le Seigneur inspira Cyrus, roi de Perse. Et celui-ci fit publier dans tout son royaume – et même consigner par écrit – : « Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : Le Seigneur, le Dieu du ciel, m’a donné tous les royaumes de la terre ; et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem, en Juda. Quiconque parmi vous fait partie de son peuple, que le Seigneur son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem ! » – Parole du Seigneur.

Psaume : 136 (137), 1-2, 3, 4-5, 6

R/ Que ma langue s’attache à mon palais si je perds ton souvenir ! (cf. 136, 6a)

Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, nous souvenant de Sion ; aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes. C’est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons, et nos bourreaux, des airs joyeux : « Chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion. » Comment chanterions-nous un chant du Seigneur sur une terre étrangère ? Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite m’oublie ! Je veux que ma langue s’attache à mon palais si je perds ton souvenir, si je n’élève Jérusalem au sommet de ma joie.

2ème lecture : « Morts par suite des fautes, c’est bien par grâce que vous êtes sauvés » (Ep 2, 4-10)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens

Frères, Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés. Avec lui, il nous a ressuscités et il nous a fait siéger aux cieux, dans le Christ Jésus. Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus. C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, et par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil. C’est Dieu qui nous a faits, il nous a créés dans le Christ Jésus, en vue de la réalisation d’œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 14-21)

Acclamation : Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (Jn 3, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

Lundi 16 mars : De la férie

Mardi 17 mars : Saint Patrice ou Patrick

Mercredi 18 mars : Saint Cyrille

Jeudi 19 mars : Saint Joseph

Vendredi 20 mars : De la férie

Samedi 21 mars : De la férie

Rendez-vous de la semaine

-Mercredi 18 mars à 20 h 30 à Villemomble : rencontre des fiancés du Raincy et de Villemomble

-Jeudi 19 Mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion de préparation de la Vigile Pascale

-Vendredi 20 Mars à partir de 15 h dans l’église : Veillée de prière et de réconciliation. Des prêtres seront présents dans l’église pour célébrer le sacrement de la réconciliation

- Samedi 21 Mars de 18 h à 22 h salle Pierre Lefeuvre : soirée des lycéens

- Samedi 21 Mars de 18 h à 20 h à l’accueil Saint-Jacques (6 allée du Village : soirée des jeunes de 4 ème et 3 ème )

-Dimanche 22 Mars au cours de la messe paroissiale de 10 h 30 : 3 ème scrutin pour les catéchumènes adultes

Vendredi 20 mars en l’église Saint-Louis de Villemomble : Soirée en union avec nos frères chrétiens d’Orient.

- 19 h 30 : conférence du Père Johnny Abu Khalil de la paroisse catholique de Naplouse sur la situation des Palestiniens en Terre Sainte,

- 20 h 30 : veillée de la Miséricorde Divine avec la paroisse orthodoxe syriaque de Montfermeil et en présence du Père Yakup Aydin et de sa communauté paroissiale. Cette veillée est plus spécialement dédiée aux chrétiens d'Orient persécutés.

Les prêtres présents confesseront les paroissiens qui le souhaitent.

A noter

Dimanche 29 Mars : Fête des Rameaux ; messe le samedi soir à 18 h 30 à Notre-Dame et le dimanche à 9 h à Saint-Louis et 10 h 30 à Notre-Dame

Attention cette nuit-là nous passerons à l’heure d’été ! On avance les pendules d’une heure.

DIMANCHE 15 Mars 2015 – 4ème dimanche de Carême

1 ère lecture (2 Ch 36,14-16.19-23) Psaume (Ps 136,1-6) 2 ème lecture (Ep 2,4-10)

(Evangile (Jn 3,14-21)

DIMANCHE 22 Mars 2015 – 5ème dimanche de Carême

1 ère lecture (Jr 31,31-34) Psaume (Ps 50,3-4.12-15) 2 ème lecture (He 5,7-9)

(Evangile (Jn 12,20-33)

Messe anticipée : samedi à 18 h 30

Messe à 9 h à Saint-Louis et à 10 h 30 à Notre-Dame

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 21:11

Paroles du pape François avant l'angélus du dimanche 1 er Mars 2015

Chers frères et sœurs,

Dimanche dernier, la liturgie nous a présenté Jésus tenté par Satan dans le désert, mais victorieux sur la tentation. A la lumière de cet Évangile, nous avons pris à nouveau conscience de notre condition de pécheurs, mais aussi de la victoire sur le mal offerte à ceux qui entreprennent le chemin de la conversion et, comme Jésus, qui veulent faire la volonté du Père. En ce deuxième dimanche de Carême, l’Église nous indique la destination de cet itinéraire de conversion, à savoir la participation à la gloire du Christ, qui resplendit sur son visage de Serviteur obéissant, mort et ressuscité pour nous.

L'extrait évangélique raconte l’événement de la Transfiguration, qui a lieu au point culminant du ministère public de Jésus. Il est en chemin vers Jérusalem, où s’accompliront les prophéties du “Serviteur de Dieu” et où son sacrifice rédempteur sera consommé. Les foules ne comprennent pas cela, et face à la perspective d'un Messie qui contrarie leurs attentes terrestres, l'ont abandonné. Elles pensaient que le Messie serait un libérateur de la domination romaine, un libérateur de la patrie, et cette perspective de Jésus ne leur plaît pas, elles le quittent.

Même les Apôtres ne comprennent pas les paroles par lesquelles Jésus annonce l’issue de sa mission dans la passion glorieuse, ils ne comprennent pas ! Alors Jésus montre à Pierre, Jacques et Jean une anticipation de sa gloire, pour les confirmer dans la foi et les encourager à le suivre sur le chemin de la Croix. Sur une haute montagne, immergé en prière, il se transfigure devant eux : son visage et toute sa personne irradient une lumière éblouissante. Les trois disciples sont effrayés, tandis qu'une nuée les enveloppe et que d'en-haut se fait entendre – comme lors du Baptême au Jourdain – la voix du Père : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » (Mc 9,7). Jésus est le Fils fait serviteur, envoyé dans le monde pour réaliser le projet du salut à travers la Croix, pour nous sauver tous. Sa pleine adhésion à la volonté du Père rend son humanité transparente à la gloire de Dieu, qui est l’Amour.

Jésus se révèle ainsi comme l’icône parfaite du Père, l'irradiation de sa gloire. Et l'accomplissement de la révélation ; c'est pour cela qu'à côté de Jésus transfiguré apparaissent Moïse et Élie, qui représentent la Loi et les Prophètes, comme pour signifier que tout finit et commence en Jésus, dans sa passion et dans sa gloire.

La consigne pour les disciples et pour nous est celle-ci : “Écoutez-le !”. Écoutez Jésus. C'est Lui le Sauveur : suivez-le. Écouter le Christ, implique d'assumer la logique de son mystère pascal, de se mettre en chemin avec Lui pour faire de son existence un don d'amour aux autres, en obéissance docile à la volonté de Dieu, avec une attitude de détachement par rapport aux choses mondaines et de liberté intérieure. Il faut, en d'autres termes, être prêts à “perdre sa vie” en la donnant (cf. Mc 8,35), afin que tous les hommes soient sauvés : ainsi nous entrerons dans le bonheur éternel. Le chemin de Jésus conduit au bonheur, ne l'oubliez pas ! Le chemin de Jésus nous conduit toujours au bonheur. Il y aura [sur ce chemin] une croix, des épreuves, mais à la fin il nous conduit toujours au bonheur. Jésus ne nous trompe pas, il nous a promis le bonheur et il nous le donnera si nous allons sur son chemin.

Avec Pierre, Jacques et Jean, montons-nous aussi sur le mont de la Transfiguration et arrêtons-nous en contemplant le visage de Jésus, pour en recueillir le message et le traduire dans notre vie ; pour que nous aussi nous soyons transfigurés par l’Amour. En réalité l'amour est capable de tout transfigurer. L'amour transfigure tout ! Y croyez-vous ? Que la Vierge Marie nous soutienne en ce chemin, tandis que nous l'invoquons à présent avec la prière de l’angélus.

ère lecture (Ex 20,1-17) Psaume (Ps 18,8-11) 2 ème lecture (1 Co 1,22-25)(Evangile (Jn 2,13-25)

Ce Jésus que nous avons contemplé dimanche dernier au jour de sa Transfiguration est un éblouissement devant lequel les trois disciples sont bouleversés, dans le même temps qu’ils veulent en prolonger la contemplation, pour leur satisfaction personnelle : »Il est heureux que nous soyons ici. »

Mais le Christ leur avait rappelé alors que cette gloire ne peut en rester là et qu’ils doivent découvrir au jour le jour ce qu’est la véritable folie de Dieu. C’est une folie d’amour qui va identifier le Christ à toutes les situations que connaissent les hommes. Si nous voulons être identifiés au Christ, il nous faut passer aussi par cette folie d’amour que sont la passion, la mort et la résurrection.

C’est ce qu’il leur a rappelé en descendant du Thabor. Le crucifix n’est pas une idole. C’est Dieu qui se présente à nous dans la réalité même du salut qu’il accomplit ainsi. Une croix vide du Christ, n’est plus que deux montants de bois, même s’ils sont symboliques. Une croix où le Christ est offert à son Père par la haine et l’incompréhension des hommes, insère la passion de Jésus dans la passion douloureuse des hommes d’aujourd’hui, au Moyen Orient, notamment avec la persécution quotidienne des chrétiens, en Afrique, en Asie, en Amérique Latine.

1ère lecture : La Loi fut donnée par Moïse (Ex 20, 1-17)

Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là, sur le Sinaï, Dieu prononça toutes les paroles que voici : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi. Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ; mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération. Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque en vain son nom.

Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui est dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié.

Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu. Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. » – Parole du Seigneur.

Psaume : 18b (19), 8, 9, 10, 11

R/ Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle. (Jn 6, 68c)

La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples. Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard. La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables : plus désirables que l’or, qu’une masse d’or fin, plus savoureuses que le miel qui coule des rayons.

2ème lecture : « Nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les hommes, mais pour ceux que Dieu appelle, il est sagesse de Dieu » (1 Co 1, 22-25)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères, alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse, nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient juifs ou grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai » (Jn 2, 13-25)

Acclamation :

Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle. Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. (Jn 3, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme. – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

Lundi 9 mars : De la férie

Mardi 10 mars : De la férie

Mercredi 11 mars : De la férie

Jeudi 12 mars : De la férie

Vendredi 13 mars : De la férie

Samedi 14 mars : De la férie

Rendez-vous de la semaine

Mercredi 11 Mars à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre du groupe Tibériade. Catéchèse sur l’eucharistie - ouverte à tous

Mercredi 11 Mars à 20 h 30 à Villemomble : rencontre des fiancés du Raincy et de Villemomble

Jeudi 12 Mars à 17 h et à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : groupe biblique paroissial sur saint Luc

Vendredi 13 Mars à 18 h 30 dans l’église Notre Dame: Chemin de croix avec les enfants de la catéchèse et leurs parents. Nous pouvons tous y participer

Vendredi 13 Mars à 20 h salle Pierre Lefeuvre : Bol de riz avec les enfants de la catéchèse et leurs parents ainsi que les Collégiens

Samedi 14 Mars à 18 h 30 au cours de la messe paroissiale : étape de baptême des enfants de la catéchèse

Dimanche 15 Mars de 10 h 30 à 16 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre des fiancés du Raincy et de Villemomble

Dimanche 15 Mars au cours de la messe de 10 h 30 deuxième scrutin pour les catéchumènes adultes.

DIMANCHE 8 Mars 2015 – 3ème dimanche de Carême

1 ère lecture (Ex 20,1-17) Psaume (Ps 18,8-11) 2 ème lecture (1 Co 1,22-25)(Evangile (Jn 2,13-25)

Evangile (Mc 9,2-10)

DIMANCHE 15 Mars 2015 – 4ème dimanche de Carême

1 ère lecture (2 Ch 36,14-16.19-23) Psaume (Ps 136,1-6) 2 ème lecture (Ep 2,4-10)

(Evangile (Jn 3,14-21)

Messe anticipée : samedi à 18 h 30

Messe à 9 h à Saint-Louis et à 10 h 30 à Notre-Dame

QUETE IMPEREE POUR LES PRETRES AGES

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