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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 22:03

Synode sur la famille : Extrait du discours final du pape François

Alors que je suivais les travaux du Synode, je me suis demandé : que signifiera pour l’Église de conclure ce Synode consacré à la famille ?

Il ne signifie certainement pas avoir achevé tous les thèmes inhérents à la famille, mais avoir cherché à les éclairer par la lumière de l’Évangile, de la tradition et de l’histoire bimillénaire de l’Église, infusant en eux la joie de l’espérance sans tomber dans la facile répétition de ce qui est indiscutable ou le déjà dit.

Il ne signifie sûrement pas avoir trouvé des solutions exhaustives à toutes les difficultés et aux doutes qui défient et menacent la famille, mais avoir mis ces difficultés et ces doutes sous la lumière de la Foi, les avoir examinés attentivement, les avoir affrontés sans peur et sans se cacher la tête dans le sable.

Il signifie avoir incité tout le monde à comprendre l’importance de l’institution de la famille et du mariage entre un homme et une femme, fondée sur l’unité et sur l’indissolubilité et à l’apprécier comme base fondamentale de la société et de la vie humaine.

Il signifie avoir écouté et fait écouter les voix des familles et des pasteurs de l’Église qui sont venus à Rome en portant sur leurs épaules les poids et les espérances, les richesses et les défis des familles de toutes les parties du monde.

Il signifie avoir donné la preuve de la vivacité de l’Eglise catholique qui n’a pas peur de secouer les consciences anesthésiées ou de se salir les mains en discutant de la famille d’une façon animée et franche.

Il signifie avoir cherché à regarder et à lire la réalité, ou plutôt les réalités, d’aujourd’hui avec les yeux de Dieu, pour allumer et pour éclairer avec la flamme de la foi les cœurs des hommes, en un moment historique de découragement et de crise sociale, économique, morale et de négativité dominante.

Il signifie avoir témoigné à tous que l’Évangile demeure pour l’Église la source vive d’éternelle nouveauté, contre qui veut « l’endoctriner » en pierres mortes à lancer contre les autres.

Il signifie encore avoir mis à nu les cœurs fermés qui souvent se cachent jusque derrière les enseignements de l’Église ou derrière les bonnes intentions pour s’asseoir sur la cathèdre de Moïse et juger, quelquefois avec supériorité et superficialité, les cas difficiles et les familles blessées.

Il signifie avoir affirmé que l’Église est Église des pauvres en esprit et des pécheurs en recherche du pardon et pas seulement des justes et des saints, ou plutôt des justes et des saints quand ils se sentent pauvres et pécheurs.

Il signifie avoir cherché à ouvrir les horizons pour dépasser toute herméneutique de conspiration ou fermeture de perspective pour défendre et pour répandre la liberté des enfants de Dieu, pour transmettre la beauté de la Nouveauté chrétienne, quelquefois recouverte par la rouille d’un langage archaïque ou simplement incompréhensible. Sur le chemin de ce Synode les diverses opinions qui se sont exprimées librement – et malheureusement parfois avec des méthodes pas du tout bienveillantes – ont certainement enrichi et animé le dialogue, offrant une image vivante d’une Eglise qui n’utilise pas ‘des formulaires préparés d’avance’, mais qui puise à la source inépuisable de sa foi une eau vive pour désaltérer les cœurs desséchés…

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 22:00

Synode sur la famille : Extrait du discours final du pape François

Alors que je suivais les travaux du Synode, je me suis demandé : que signifiera pour l’Église de conclure ce Synode consacré à la famille ?

Il ne signifie certainement pas avoir achevé tous les thèmes inhérents à la famille, mais avoir cherché à les éclairer par la lumière de l’Évangile, de la tradition et de l’histoire bimillénaire de l’Église, infusant en eux la joie de l’espérance sans tomber dans la facile répétition de ce qui est indiscutable ou le déjà dit.

Il ne signifie sûrement pas avoir trouvé des solutions exhaustives à toutes les difficultés et aux doutes qui défient et menacent la famille, mais avoir mis ces difficultés et ces doutes sous la lumière de la Foi, les avoir examinés attentivement, les avoir affrontés sans peur et sans se cacher la tête dans le sable.

Il signifie avoir incité tout le monde à comprendre l’importance de l’institution de la famille et du mariage entre un homme et une femme, fondée sur l’unité et sur l’indissolubilité et à l’apprécier comme base fondamentale de la société et de la vie humaine.

Il signifie avoir écouté et fait écouter les voix des familles et des pasteurs de l’Église qui sont venus à Rome en portant sur leurs épaules les poids et les espérances, les richesses et les défis des familles de toutes les parties du monde.

Il signifie avoir donné la preuve de la vivacité de l’Eglise catholique qui n’a pas peur de secouer les consciences anesthésiées ou de se salir les mains en discutant de la famille d’une façon animée et franche.

Il signifie avoir cherché à regarder et à lire la réalité, ou plutôt les réalités, d’aujourd’hui avec les yeux de Dieu, pour allumer et pour éclairer avec la flamme de la foi les cœurs des hommes, en un moment historique de découragement et de crise sociale, économique, morale et de négativité dominante.

Il signifie avoir témoigné à tous que l’Évangile demeure pour l’Église la source vive d’éternelle nouveauté, contre qui veut « l’endoctriner » en pierres mortes à lancer contre les autres.

Il signifie encore avoir mis à nu les cœurs fermés qui souvent se cachent jusque derrière les enseignements de l’Église ou derrière les bonnes intentions pour s’asseoir sur la cathèdre de Moïse et juger, quelquefois avec supériorité et superficialité, les cas difficiles et les familles blessées.

Il signifie avoir affirmé que l’Église est Église des pauvres en esprit et des pécheurs en recherche du pardon et pas seulement des justes et des saints, ou plutôt des justes et des saints quand ils se sentent pauvres et pécheurs.

Il signifie avoir cherché à ouvrir les horizons pour dépasser toute herméneutique de conspiration ou fermeture de perspective pour défendre et pour répandre la liberté des enfants de Dieu, pour transmettre la beauté de la Nouveauté chrétienne, quelquefois recouverte par la rouille d’un langage archaïque ou simplement incompréhensible. Sur le chemin de ce Synode les diverses opinions qui se sont exprimées librement – et malheureusement parfois avec des méthodes pas du tout bienveillantes – ont certainement enrichi et animé le dialogue, offrant une image vivante d’une Eglise qui n’utilise pas ‘des formulaires préparés d’avance’, mais qui puise à la source inépuisable de sa foi une eau vive pour désaltérer les cœurs desséchés…

L’intégralité de ce discours se trouve sur les tables au fond de l’église.

LES BEATITUDES

1 ère lecture (Ap 7,2-4.9-14) Psaume (Ps 23,1-6) 2 ème lecture (Jn 3,1-3) Evangile (Mt 5,1-12a)

Nous connaissons ces béatitudes que Jésus nous affirment être le devenir de nous-mêmes. Nous les avons, sans doute, maintes fois méditées. Une fois encore, nous pouvons les reprendre en mettant en relation les textes des références bibliques de ce jour, et en particulier en relisant, dans ce sens, les textes de l’Apocalypse.

L’ange de l’Apocalypse vient avec le sceau qui imprime “la marque du Dieu vivant.”

Et c’est ainsi que paraîtra clairement ce que nous sommes (1 Jean 3. 2), semblables au Fils de Dieu. Ce que Jésus répète comme un refrain, aux disciples qui l’écoutent sur la montagne :”Le Royaume des cieux est à eux…ils verront Dieu… ils seront appelés fils de Dieu… votre récompense sera grande dans les cieux.”

“La marque du Dieu vivant” qui nous rend pleinement “semblables à lui”, c’est de vivre les béatitudes. C’est la pauvreté du coeur, la douceur, la pureté, la faim et la soif de justice, la miséricorde, la paix, la vérité. Nous ne découvrirons “l’amour dont le Père nous a comblés” que si nous lui donnons cette preuve que notre recherche, c’est lui, et non pas les idoles (psaume 23), que si nous partageons l’épreuve qui fut celle du Christ, en fait si nous vivons les béatitudes qui furent la trame de sa vie.

Car ce qu’il nous propose en nous les énumérant, c’est ce qu’il a vécu, jusqu’à la persécution, la mort et la mort de la croix. C’est pourquoi « il a reçu le nom qui est au-dessus de tout nom », selon l’expression de saint Paul, lui le Ressuscité, et nous aussi, nous serons semblables à Lui. (saint Jean)

1ère lecture : « Voici une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues » (Ap 7, 2-4.9-14)

Lecture de l'Apocalypse de saint Jean

Moi, Jean, j’ai vu un ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ; d’une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de faire du mal à la terre et à la mer : « Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël. Après cela, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. Et ils s’écriaient d’une voix forte : « Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau ! » Tous les anges se tenaient debout autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants ; se jetant devant le Trône, face contre terre, ils se prosternèrent devant Dieu. Et ils disaient : « Amen ! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! » L’un des Anciens prit alors la parole et me dit : « Ces gens vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? » Je lui répondis : « Mon seigneur, toi, tu le sais. » Il me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. » – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 23 (24), 1-2, 3-4ab, 5-6

R/ Voici le peuple de ceux qui cherchent ta face, Seigneur. (cf. Ps 23, 6)

Au Seigneur, le monde et sa richesse, la terre et tous ses habitants ! C’est lui qui l’a fondée sur les mers et la garde inébranlable sur les flots. Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint ? L’homme au cœur pur, aux mains innocentes, qui ne livre pas son âme aux idoles. Il obtient, du Seigneur, la bénédiction, et de Dieu son Sauveur, la justice. Voici le peuple de ceux qui le cherchent, qui cherchent la face de Dieu de Jacob !

2ème lecture : « Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-3)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5, 1-12a)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, dit le Seigneur, et moi, je vous procurerai le repos. Alléluia. (Mt 11, 28)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

-Lundi 2 novembre : Commémoration de tous les fidèles défunts

-Mardi 3 novembre : De la férie

-Mercredi 4 novembre : Saint Charles Borromée

-Jeudi 5 novembre : De la férie

-Vendredi 6 novembre : De la férie

-Samedi 7 novembre : De la férie

Rendez-vous de la semaine

Lundi 2 Novembre à 19 h 30 à Notre-Dame : messe pour tous les fidèles défunts (pas de messe le matin à 9 h à la crypte)

-Jeudi 5 novembre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe biblique œcuménique

DIMANCHE 1 er NOVEMBRE 2015 – TOUS LES SAINTS, Solennité

1 ère lecture (Ap 7,2-4.9-14) Psaume (Ps 23,1-6) 2 ème lecture (Jn 3,1-3) Evangile (Mt 5,1-12a)

DIMANCHE 8 NOVEMBRE 2015 – 32 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (1 R 17, 10-16) Psaume (Ps 145,5-10) 2 ème lecture (He 9,24-28) Evangile (Mc 12,38-44)

Messe anticipée : samedi à 18 h à Saint-Louis et à 10 h à Notre-Dame

Zoom sur les Finances de la paroisse au 30 septembre 2015 :

Un manque à gagner de 38 000 € au denier de l’Eglise par rapport au 30/09/2014

+ les quêtes du dimanche qui ont diminué de 3 000 €

+ les dons des troncs qui ont diminué de 4 300 €

MANQUE à GAGNER AU 30/09/2015 = 45 300 €

Si nous voulons obtenir le même résultat que l’exercice 2014, il faut réunir 72 000 € d’ici le 31 Décembre 2015.

Les dépenses, quant à elles n’ont pas diminué. MERCI par avance

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17 octobre 2015 6 17 /10 /octobre /2015 19:35

Paroles du pape François à l’angélus du 11 Octobre 2015

Chers frères et sœurs, bonjour ! L’Évangile (de dimanche dernier) tiré du chapitre 10 de Marc, s’articule autour de trois scènes, rythmées par trois regards de Jésus.

La première scène évoque la rencontre entre le Maître et quelqu’un qui, d’après le passage parallèle dans Matthieu, est présenté comme un « jeune homme ». La rencontre de Jésus avec un jeune. Celui-ci accourt vers Jésus, s’agenouille et l’appelle « Bon Maître ». Puis il lui demande : « Que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? », c’est-à-dire le bonheur (v.17). « La vie éternelle » n’est pas seulement la vie de l’au-delà, mais c’est une vie pleine, accomplie, sans limites. Que devons-nous faire pour y parvenir ? La réponse de Jésus résume les commandements qui se réfèrent à l’amour du prochain. À ce sujet, ce jeune homme n’a rien à se reprocher ; mais évidemment, l’observance des préceptes ne lui suffit pas, ne satisfait pas son désir de plénitude. Et Jésus devine ce désir que le jeune porte dans son cœur ; c’est pourquoi sa réponse se traduit par un regard intense plein de tendresse et d’affection. L’Évangile dit ceci : « Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima » (v. 21). Il s’est rendu compte que c’était un bon garçon… Mais Jésus comprend aussi quel est le point faible de son interlocuteur et il lui fait une proposition concrète : donner tous ses biens aux pauvres et le suivre. Mais ce jeune homme a le cœur partagé entre deux patrons : Dieu et l’argent, et il s’en va tout triste. Cela montre que la foi et l’attachement aux richesses ne peuvent pas coexister. C’est ainsi que, finalement, l’élan initial du jeune homme se perd dans la vie sans bonheur d’une sequela qui échoue.

Dans la seconde scène, l’évangéliste se centre sur les yeux de Jésus et, cette fois-ci, il s’agit d’un regard pensif, d’avertissement : « Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : "Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu !" » (v. 23). Devant l’étonnement des disciples qui se demandent : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » (v. 26), Jésus répond par un regard d’encouragement – c’est le troisième regard – et il dit : oui, « pour les hommes » le salut « est impossible, mais pas pour Dieu » (v. 27) ; si nous nous confions au Seigneur, nous pouvons surmonter tous les obstacles qui nous empêchent de le suivre sur le chemin de la foi. Se confier au Seigneur. C’est lui, qui nous donnera la foi, qui nous donne le salut, qui nous accompagne sur ce chemin.

Et nous voici arrivés à la troisième scène, celle de la déclaration solennelle de Jésus : « En vérité, je vous le dis : celui qui lâche tout pour me suivre aura la vie éternelle dans l’avenir et le centuple dès maintenant » (cf. v. 29-30). Ce « centuple » est fait des choses que l’on possédait avant et que l’on a laissées, mais qui seront multipliées à l’infini. On se prive de ses biens et on reçoit en échange la jouissance du véritable bien ; on se libère de l’esclavage des choses et on gagne la liberté du service par amour ; on renonce à posséder et on en retire la joie du don. Ce que Jésus disait : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20,35).

Le jeune homme ne s’est pas laissé conquérir par le regard d’amour de Jésus et c’est pour cela qu’il n’a pas pu changer. Ce n’est qu’en accueillant avec une humble gratitude l’amour du Seigneur que nous nous libérons de la séduction des idoles et de l’aveuglement de nos illusions. L’argent, le plaisir, le succès éblouissent, mais ensuite ils déçoivent ; ils promettent la vie, mais ils procurent la mort. Le Seigneur nous demande de nous détacher de ces fausses richesses pour entrer dans la vraie vie, une vie pleine, authentique, lumineuse. Et je vous demande, à vous, les jeunes, les garçons et les filles qui êtes en ce moment sur la place : avez-vous senti le regard de Jésus sur vous ? Que voulez-vous lui répondre ? Préférez-vous quitter cette place avec la joie que nous donne Jésus ou avec, dans le cœur, la tristesse que nous offre la mondanité ?

Que la Vierge Marie nous aide à ouvrir notre cœur à l’amour de Jésus, au regard de Jésus, le seul qui puisse satisfaire notre soif de bonheur.

« LA FECONDITE DU SACRIFICE »

1 ère lecture (Is 53,10-11) Psaume (Ps 32,4-5.18-20.22) 2 ème lecture (He 4,14-16) Evangile (Mc 10,35-45

Les versets du poème du Serviteur (Livre du prophète Isaïe au chapitre 53) dont nous avons un extrait dans la première lecture de notre liturgie, ne se contentent pas de montrer dans le Serviteur, le « juste persécuté » et tenant bon avec fidélité et persévérance. Ils le montrent « offrant sa vie en sacrifice expiatoire. » Ce à quoi fait d’ailleurs référence la lettre aux Hébreux de ce dimanche.

Ces sacrifices juifs avaient pour fonction de remettre en communion le pécheur, avec le « Saint », Dieu lui-même.

Les poèmes du Serviteur sont ainsi prophétiques de la mission et de la mort de Jésus dont le nom veut dire « sauveur ». Ils sont également prophétiques de sa résurrection et de la fécondité de son sacrifice.

En se chargeant des péchés de la multitude, le Serviteur sera capable de restaurer tous les hommes dans la justice, c’est-à-dire rétablir la justesse de leur vie avec celle de Dieu, la sainteté. Lui-même « verra sa descendance, prolongera ses jours, verra la lumière, sera comblé. » (Isaïe 53. 10 et 11)

Dans l’après-Pâques, ces paroles aideront les disciples à croire au Ressuscité comme elles les aideront à mieux saisir la richesse féconde de sa vie et de son sacrifice.

Jésus ressuscité n’est pas simplement le faiseur de miracles et de guérisons de routes de Palestine que Dieu « réanime ». Sa mort n’est pas un fait ordinaire. Elle est l’expression et la réalisation de la volonté du Seigneur. « Mon corps livré pour vous … mon sang versé pour vous et pour la multitude, en rémission des péchés », comme le rappelle la prière consécratoire de chaque Eucharistie.

1ère lecture : « S’il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours » (Is 53, 10-11)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Broyé par la souffrance, le Serviteur a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira. Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes. – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 32 (33), 4-5, 18-19, 20.22

R/ Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi !

(Ps 32, 22)

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu’il fait. Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour. Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine. Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi !

2ème lecture : « Avançons-nous avec assurance vers le Trône de la grâce » (He 4, 14-16)

Lecture de la lettre aux Hébreux

Frères, en Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi. En effet, nous n’avons un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Le Fils de l’homme est venu donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mc 10, 35-45)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Le Fils de l’homme est venu pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. Alléluia. (cf. Mc 10, 45)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. » Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. » Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean. Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

-Lundi 19 octobre : De la férie

-Mardi 20 octobre : De la férie

-Mercredi 21 octobre : De la férie

-Jeudi 22 octobre : De la férie

-Vendredi 23 octobre : De la férie

-Samedi 24 octobre : De la férie

Rendez-vous de la semaine

Ordination diaconale de David Krupa :

Samedi 24 Octobre à 17 h en l’église de Tous-Les-Saints, 1 Avenue de l’Illustration, à Bobigny : David Krupa sera ordonné diacre en vue du sacerdoce par Monseigneur Pascal Delannoy. Nous le confions à votre prière.

Nous nous unissons dans la prière avec les 38 pèlerins

qui partent en Terre Sainte du 20 au 27 Octobre.

Fêtes de la Toussaint :

Dimanche 1 er Novembre : Fête de la Toussaint :

- Messe anticipée le samedi à l’église Saint Louis à 18 h

- Messe à l’église Notre-Dame à 10 h

Dimanche 1 er Novembre de 14 h 30 à 17 h : bénédiction des tombes de nos défunts aux cimetières du Raincy

Lundi 2 Novembre à 19 h 30 à Notre-Dame : messe pour tous les fidèles défunts (pas de messe le matin à 9 h à la crypte)

DIMANCHE 18 OCTOBRE 2015 – 29 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (Is 53,10-11) Psaume (Ps 32,4-5.18-20.22) 2 ème lecture (He 4,14-16) Evangile (Mc 10,35-45)

QUETE IMPEREE JOURNEE MONDIALE POUR LES MISSIONS

DIMANCHE 25 OCTOBRE 2015 – 30 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (Jr 31,7-9) Psaume (Ps 125,1-6) 2 ème lecture (He 5,1-6) Evangile (Mc 10,46b-52)

Messe anticipée : samedi à 18 h à Saint-Louis et à 10 h à Notre-Dame

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 22:13

Extrait de l’homélie du pape François lors de la messe d’ouverture de la deuxième session du synode sur les familles (4 Octobre 2015)

L’intégralité du texte est en document au fond de l’église

Dans le contexte social et matrimonial très difficile, l’Église est appelée à vivre sa mission dans la fidélité, dans la vérité et dans la charité.

Vivre sa mission dans la fidélité à son Maître comme une voix qui crie dans le désert, pour défendre l’amour fidèle, et encourager les très nombreuses familles qui vivent leur mariage comme un espace où se manifeste l’amour divin ; pour défendre la sacralité de la vie, de toute vie ; pour défendre l’unité et l’indissolubilité du lien conjugal comme signe de la grâce de Dieu et de la capacité de l’homme d’aimer sérieusement.

Vivre sa mission dans la vérité, qui ne change pas selon les modes passagères et les opinions dominantes. La vérité qui protège l’homme et l’humanité des tentations de l’autoréférentialité et de la transformation de l’amour fécond en égoïsme stérile, l’union fidèle en liens passagers. « Dépourvu de vérité, l’amour bascule dans le sentimentalisme. L’amour devient une coque vide susceptible d’être arbitrairement rempli. C’est le risque mortifère qu’affronte l’amour dans une culture sans vérité » (Benoît XVI, Enc. Caritas in veritate, n. 3).

Vivre sa mission dans la charité, qui ne pointe pas du doigt pour juger les autres, mais – fidèle à sa nature de mère – se sent le devoir de chercher et de soigner les couples blessés avec l’huile de l’accueil et de la miséricorde ; d’être « hôpital de campagne » aux portes ouvertes pour accueillir quiconque frappe pour demander aide et soutien ; de sortir de son propre enclos vers les autres avec un amour vrai, pour marcher avec l’humanité blessée, pour l’inclure et la conduire à la source du salut.

Une Église qui enseigne et défend les valeurs fondamentales, sans oublier que « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat » (Mc 2, 27) ; et que Jésus a dit aussi : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs » (Mc 2, 17). Une Église qui éduque à l’amour authentique, capable de tirer de la solitude, sans oublier sa mission de bon samaritain de l’humanité blessée.

Je me souviens de Saint Jean Paul II quand il disait : « L’erreur et le mal doivent toujours être condamnés et combattus ; mais l’homme qui tombe ou se trompe doit être compris et aimé […] Nous devons aimer notre temps et aider l’homme de notre temps » (Discours à l’Action Catholique Italienne, 30 décembre 1978 : Insegnamenti I [1978], 450). Et l’Église doit le chercher, l’accueillir et l’accompagner, parce qu’une Église aux portes closes se trahit elle-même et trahit sa mission, et au lieu d’être un pont devient une barrière : « Celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir la même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères » (He 2, 11).

Dans cet esprit demandons au Seigneur de nous accompagner dans le Synode et de guider son Église, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie et de Saint Joseph, son très chaste époux.

« Elle est vivante la Parole de Dieu. »

1 ère lecture (Sg 7,7-11) Psaume (Ps 89,12-17) 2 ème lecture (He 4,12-13) Evangile (Mc 10,17-30)

Le court passage de la lettre aux Hébreux (2 e lecture) cité en ce dimanche vient après bien des citations de l’Ecriture qui, pour l’auteur, ne sont pas seulement une illustration, mais une démonstration de ce qu’il veut exprimer. Elles reprennent en effet le psaume 95 (versets 7 à 11) qui rappelle l’endurcissement de leurs cœurs au jour de la tentation au désert. Les Hébreux avaient vu les œuvres de Dieu pendant quarante ans et pourtant leur cœur se fourvoie : »Ils n’ont pas connu mes voies. » « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, ne sclérosez pas votre cœur. » (Hébreux 4. 7)

« Ils avaient été les premiers à avoir reçu la Bonne Nouvelle (evangelistentes -en grec = évangélisés). Ils n’entrèrent pas dans la terre promise, à cause de leur indocilité. » (Hébreux 4. 6) L’homme de foi est celui qui, entendant la parole, en découvre la richesse et y répond, celui qui accepte d’appartenir à Celui qui l’appelle par son nom. Le prophète Jérémie en fit l’expérience lorsqu’il hésita dans sa réponse à l’appel de Dieu (Jérémie- Chapitre 1) : « Je ne sais pas porter la parole… Va, je suis avec toi. – lui répond le Seigneur »

On peut résister à l’appel de la Parole de Dieu, certes, mais c’est s’enfermer tout triste sur soi-même, désabusé même. C’est bien ce qui arrive au jeune homme riche qui entendit cet appel de la Parole divine, la Parole du Fils de Dieu lui-même. Mais il en reste à ses propres forces, à ses propres réalisations. « Il a accompli tous les commandements de l’Ancienne Alliance. »

Mais aujourd’hui l’exigence de l’appel de Dieu est nouvelle. Il lui faut suivre le Christ par amour et non pas par devoir. « Va, vends tous tes biens. » « Quand j’aurais la foi la plus totale, s’il me manque l’amour, je ne suis rien…l’amour endure tout ! » (1 Corinthiens 12. 7) Jérémie entendu Dieu lui dire : « Je suis avec toi. » Le jeune homme a entendu « Viens, suis-moi. » Il est resté sur lui-même et il entre dans la tristesse. Il n’a pas laissé « pénétrer la Parole au plus profond de l’âme. » (Hébreux 4. 12)

1ère lecture : « À côté de la sagesse, j’ai tenu pour rien la richesse » (Sg 7, 7-11)

Lecture du livre de la Sagesse

J’ai prié, et le discernement m’a été donné. J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. Je l’ai préférée aux trônes et aux sceptres ; à côté d’elle, j’ai tenu pour rien la richesse ; je ne l’ai pas comparée à la pierre la plus précieuse ; tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable, et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue. Plus que la santé et la beauté, je l’ai aimée ; je l’ai choisie de préférence à la lumière, parce que sa clarté ne s’éteint pas. Tous les biens me sont venus avec elle et, par ses mains, une richesse incalculable. – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 89 (90), 12-13, 14-15, 16-17

R/ Rassasie-nous de ton amour, Seigneur : nous serons dans la joie. (cf. Ps 89, 14)

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse. Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes serviteurs. Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants. Rends-nous en joies tes jours de châtiment et les années où nous connaissions le malheur. Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs et ta splendeur à leurs fils. Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains ; oui, consolide l’ouvrage de nos mains.

2ème lecture : « La parole de Dieu juge des intentions et des pensées du cœur » (He 4, 12-13)

Lecture de la lettre aux Hébreux

Frères,

Elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. Pas une créature n’échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, soumis à son regard ; nous aurons à lui rendre des comptes. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Vends ce que tu as et suis-moi » (Mc 10, 17-30)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! Alléluia. (Mt 5, 3)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit: « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » Jésus les regarde et dit: « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. » Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

Dimanche 11 Octobre : Fête de la Saint Denis à la Basilique cathédrale de Saint- Denis : lancement de l’année jubilaire pour les 50 ans du diocèse, messe à 16 h 30 présidée par notre Evêque Monseigneur Pascal Delannoy

-Lundi 12 octobre : De la férie

-Mardi 13 octobre : De la férie

-Mercredi 14 octobre : De la férie

-Jeudi 15 octobre : Sainte Thérèse d’Avila

-Vendredi 16 octobre : De la férie

-Samedi 17 octobre : Saint Ignace

Rendez-vous de la semaine

Mardi 13 Octobre 2015 de 20 h à 22 h à la Maison Diocésaine, 6 avenue Pasteur, 93140 Bondy : Invitation du Service Diocésain pour les Relations avec le Judaïsme

Jubilé du diocèse de Saint-Denis, Jubilé de la Miséricorde... Mais qu'est-ce qu'un Jubilé ? La pratique de l'année jubilaire dans l'Église remonte au 14e siècle, mais elle s'enracine en fait dans une tradition biblique multiséculaire.

-Mercredi 14 Octobre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe Tibériade

-Jeudi 15 octobre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion de l’Equipe d’Animation Paroissiale

Les reliques de sainte Thérèse en Seine-Saint-Denis

du 11 au 18 octobre 2015

Messes, chapelet, veillée de prière, conférences, temps d'adoration, concert, théâtre, réconciliation avec sainte Thérèse... Un événement organisé à l’occasion de la Semaine missionnaire mondiale. Sainte Thérèse est depuis 1927 la patronne des missions. Eglises de Montfermeil, Gagny, Coubron, Vaujours et Courtry. Pour en savoir plus : http://saint-denis.catholique.fr/agenda/les-reliques-de-sainte-therese-en-seine-saint-denis#sthash.wfjeZWDn.dpuf.

DIMANCHE 11 OCTOBRE 2015 – 28 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (Sg 7,7-11) Psaume (Ps 89,12-17) 2 ème lecture (He 4,12-13) Evangile (Mc 10,17-30)

)

DIMANCHE 18 OCTOBRE 2015 – 29 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (Is 53,10-11) Psaume (Ps 32,4-5.18-20.22) 2 ème lecture (He 4,14-16) Evangile (Mc 10,35-45)

Messe anticipée : samedi à 18 h à Saint-Louis et à 10 h à Notre-Dame

Messe en présence de l’Association du Souvenir Français

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 17:25

Le Messager des mois de septembre, octobre, novembre 2015 (guide paroissial 2015/2016) est consultable en ligne.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 17:19

L’avortement ne constitue pas la réponse à la nécessité d’éduquer

Alors que le gouvernement lance une nouvelle campagne en faveur de l’avortement, la Conférence des évêques de France (CEF) tient à rappeler son opposition à l’interruption volontaire de grossesse.

« IVG : mon corps, mon choix, mon droit » le slogan de cette campagne souligne l’approche individualiste du drame de l’avortement. Le droit absolu accordé à la mère sur son corps justifierait ainsi celui de supprimer la vie naissante.

La campagne insiste sur la liberté basée sur l’information ; la CEF déplore que cette information fasse l’impasse sur la vie que porte une grossesse.

Le site internet qui accompagne la campagne prétend que « le droit à l’IVG est unanimement soutenu par les français » : c’est une contre-vérité qui bafoue la liberté de très nombreuses personnes de penser différemment.

La CEF redit l’impérieuse nécessité de ne pas considérer l’avortement comme une anecdote de la vie mais comme un acte grave qui engage et marque bien souvent profondément et durablement les personnes qui le vivent : les femmes mais aussi les hommes et les familles. A cet égard, la CEF tient à rappeler l’attention toute particulière que l’Église porte aux femmes concernées par l’avortement. Elle rappelle notamment l’existence de nombreux organismes dédiés à l’information, l’accueil et l’accompagnement des personnes qui se posent la question de l’avortement comme de celles qui l’ont vécu.

Elle encourage toutes les initiatives qui favorisent l’éducation affective, relationnelle et sexuelle des jeunes. Elle réaffirme et soutient la responsabilité des parents à cet égard.

Cette campagne gouvernementale en faveur de l’avortement intervient alors même que les débats de la Loi Santé reprennent et que des mesures inquiétantes vont être proposées (et notamment : l’assouplissement de la délivrance de la contraception d’urgence aux élèves mineures, l’intégration du nombre d’IVG dans les contrats d’objectifs des ARS, l’autorisation pour les centres de santé à pratiquer des IVG, la fin du délai obligatoire d’une semaine entre la consultation médicale et l’IVG). Dans son encyclique Laudato Si’, saluée par de nombreux dirigeants politiques, le Pape François rappelle : « Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de l’avortement. Un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble pas praticable si l’on ne protège pas l’embryon humain, même si sa venue cause de la gêne et des difficultés » (n°120).

En cette époque où la fragilité et la pauvreté humaine ébranlent nos sociétés, la protection de l’enfant à naître comme l’accueil des situations de détresse s’inscrivent dans cette écologie intégrale qui respecte tout homme et tout l’homme.

Mgr Olivier Ribadeau Dumas - Secrétaire Général et Porte-parole de la Conférence des évêques de France

CE QUE DIEU A UNI

1 ère lecture (Gn 2,18-24) Psaume (Ps 127,1-6) 2 ème lecture (He 2,9-11) Evangile (Mc 10,2-16)

Les commentaires de ces textes du livre de la Genèse et de l’Evangile selon saint Marc nous sont familiers. Chaque messe de mariage les évoque, peu ou prou. Mais il nous faut aller à l’essentiel de tout sacrement. Et l’essentiel ici, c’est l’union du Christ et de l’Eglise, c’est-à-dire, l’union du Christ et des membres de son Corps Mystique qu’il n’a pas honte d’appeler ses frères, même s’ils sont pécheurs.

En effet la tradition apostolique et patristique ne réduit pas à la seule unité conjugale cette parole biblique :

« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » Saint Paul la commente ainsi lui-même : « Ce mystère est grand, je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Eglise.»

Un théologien, Isaac de l’Etoile, au 12ème siècle, l’explique en termes simples. « De même que tout ce qui est au Père est au Fils et tout ce qui est au Fils est au Père, de par leur unité de nature, de même l’Epoux(le Christ) a donné tous ses biens à l’Epouse (l’Eglise) et il a pris en charge tout ce qui appartient à l’Epouse qu’il a unie à Lui-même et au Père.

Dans sa prière pour l’Epouse, le Fils dit au Père : »Que tous soient un comme toi Père, tu es en moi et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi. »

« Garde-toi bien de séparer la tête du Corps. N’empêche pas le Christ d’exister tout entier. Car le Christ n’existe nulle part tout entier sans l’Eglise, ni l’Eglise sans le Christ. Le Christ total, c’est la Tête et le Corps. »

1ère lecture : « Tous deux ne feront plus qu’un » (Gn 2, 18-24)

Lecture du livre de la Genèse

Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. » Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l’homme pour voir quels noms il leur donnerait. C’étaient des êtres vivants, et l’homme donna un nom à chacun. L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde. Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place. Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme. L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. » À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 127 (128), 1-2, 3, 4-6

R/ Que le Seigneur nous bénisse tous les jours de notre vie ! (cf. Ps 127, 5ac)

Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! Tu te nourriras du travail de tes mains : Heureux es-tu ! À toi, le bonheur ! Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier. Voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. De Sion, que le Seigneur te bénisse ! Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie, et tu verras les fils de tes fils. Paix sur Israël.

2ème lecture : « Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés doivent tous avoir même origine » (He 2, 9-11)

Lecture de la lettre aux Hébreux

Frères,

Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous. Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères, – Parole du Seigneur.

Evangile : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » (Mc 10, 2-16)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous ; en nous, son amour atteint la perfection. Alléluia. (1 Jn 4, 12)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. » Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains. – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

-Lundi 5 octobre : De la férie

-Mardi 6 octobre : De la férie

-Mercredi 7 octobre : Notre-Dame du Rosaire, mémoire

-Jeudi 8 octobre : De la férie

-Vendredi 9 octobre : saint Denis

-Samedi 10 octobre : De la férie

Rendez-vous de la semaine

-Mardi 6 octobre à 14 h salle Pierre Lefeuvre : Goûter des ainées des Equipes Saint-Vincent

-Mardi 6 Octobre à 20 h 30 salle P. Lefeuvre : soirée œcuménique de réflexion sur l’accueil de réfugiés, en présence de Madame Rateau, Maire Adjoint chargée des Affaires Sociales

Mardi 6 et Mercredi 7 Octobre à Loisy (Oise) : session des curés et responsables de secteurs avec notre Evêque Monseigneur Pascal Delannoy

-Mercredi 7 Octobre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : A. G. de l’association « la Raincéenne »

-Jeudi 8 octobre à 17 h salle Pierre Lefeuvre : Réunion du groupe biblique paroissial sur St Luc

-Jeudi 8 Octobre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des parents de la catéchèse de CE2

-Vendredi 9 octobre à 20h30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des parents de la catéchèse de 6è

-Samedi 10 à 9 h 30 au presbytère : réunion des animateurs de jeunes du collège et du lycée.

-Samedi 10 à 15h salle Pierre Lefeuvre : réunion des catéchumènes adultes. Visite de l’église

Dimanche 11 Octobre : Fête de la Saint Denis à la Basilique cathédrale de Saint- Denis : lancement de l’année jubilaire pour les 50 ans du diocèse, messe à 16 h 30 présidée par notre Evêque Monseigneur Pascal Delannoy

Du 20 au 27 Octobre, 38 paroissiens partent en pèlerinage en Terre Sainte, nous voudrions partir avec des intentions de prières que nous lirons et déposerons dans les lieux saints. Vous pouvez déposer vos intentions soit au presbytère soit les dimanches (jusqu’au 18 octobre) en spécifiant bien « intentions pour la Terre Sainte ».

DIMANCHE 4 OCTOBRE 2015 – 27 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (Gn 2,18-24) Psaume (Ps 127,1-6) 2 ème lecture (He 2,9-11) Evangile (Mc 10,2-16)

)

DIMANCHE 11 OCTOBRE 2015 – 28 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (Sg 7,7-11) Psaume (Ps 89,12-17) 2 ème lecture (He 4,12-13) Evangile (Mc 10,17-30)

Messe anticipée : samedi à 18 h à Saint-Louis et à 10 h à Notre-Dame

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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 15:51

Lettre du père Victorin Yékou envoyée du Bénin pour les obsèques du père Claude Boucher

Encore un saint qui priera pour nous au ciel

Dieu m’a accordé l’unique chance de passer six bons mois aux côtés du père Claude BOUCHER. Je dis bien une chance unique car ce fut un bonheur pour moi d’avoir pu partager ces bons moments avec le père Claude simple et profond ! L’ex jeune vicaire de Frédéric, du haut de ces 81 ans, m’a rendu le séjour on ne peut plus agréable au Raincy. De fait, dès mon arrivée sur la paroisse notre complicité a été parfaite. J’ai beaucoup appris de lui. Avec lui j’ai su qu’un vieillard même assis voit plus loin qu’un jeune homme debout. Comme pour me signifier sa pleine confiance en mai dernier, il n’hésita pas de me confier la clef de son fameux coffre-fort en me disant avec humour dont lui seul a le secret : « comme ça si quelque chose m’arrivait tu sauras où se trouve mon trésor !!! » A chacun de ses déplacements, il m’envoyait un sms et me rappelait pour s’assurer que je l’ai bien reçu. Nous passions des heures et des heures devant son ordinateur ou son smartphone ! Le fameux smartphone !!! J’ai pleins de souvenirs du père Claude semeur de bonne humeur !!! La maladie a eu raison de lui et nous pleurons un grand homme un grand prêtre : « serviteur de Dieu et serviteur des hommes. » Je perds un père, un aîné dans le sacerdoce, un ami.

Mon cher Claude avec ton départ pour l’Eucharistie éternelle, c’est une grande bibliothèque qui se consume. Tu sais bien que c’est un grand vide que tu laisses en chacun de nous. D’auprès du Père céleste, envoie nous des sms pleins de grâces divines. Ton souvenir d’homme tout donné à Dieu pour le service des femmes et hommes de ce monde restera gravé dans nos mémoires et nos cœurs.

Au revoir Claude et merci. Victorin YEKOU depuis le Bénin

Le père Claude Boucher est enterré au cimetière de Parly dans l’Yonne près de Toucy. Il repose avec ses deux parents.

Notre joie la plus grande est d’être pasteurs, rien d’autre que pasteurs, d’un cœur sans partage et dans un don de soi irréversible. Il faut garder cette joie sans permettre qu’on nous la vole. Le malin rugit comme un lion cherchant à la dévorer, abîmant ainsi ce que nous sommes appelés à être non pour nous-mêmes, mais par don et au service du “Gardien de nos âmes” (1 P 2, 25). L’essence de notre identité doit se chercher dans la prière assidue, dans la prédication (Ac 1, 4) et dans le fait de paître (Jn 21, 15-17 ; Ac 20, 28-31). Non pas une prière quelconque, mais l’union familière avec le Christ, où l’on croise chaque jour son regard pour entendre la question qui nous est adressée : “Qui est ma Mère ? Qui sont mes frères ?” (Mc 3, 31-34). Et pouvoir lui répondre sereinement : “Seigneur, voici ta Mère, voici tes frères ! Je te les remets, ce sont ceux que tu m’as confiés”.

La vie d’un pasteur se nourrit d’une telle familiarité avec le Christ. Non pas une prédication de doctrines complexes, mais l’annonce joyeuse du Christ, mort et ressuscité pour nous. Que le style de notre mission suscite en tous ceux qui nous écoutent l’expérience du “pour nous” de cette annonce : que la Parole donne sens et plénitude à toute partie de leurs vies, que les Sacrements les nourrissent de cet aliment qu’ils ne peuvent se procurer, que la proximité du pasteur réveille en eux la nostalgie de l’étreinte du Père. Veillez à ce que le troupeau rencontre toujours dans le cœur du pasteur cette réserve d’éternité qu’avec anxiété l’on cherche en vain dans les choses du monde.

Pape François aux évêques américains.

L’ordre de Dieu

1 ère lecture (Nb 11, 25-29) Psaume (Ps 18,8.10.12-14) 2 ème lecture (Jc 5,1-6) Evangile (Mc 9,38-43.45.47-48)

Dans le Livre des Nombres (chapitre 11), le choix des soixante-dix anciens a une dimension particulière. Ce n’est plus un conseil donné par un sage expérimenté comme par le passé, mais extérieur au Peuple d’Israël, c’est un ordre de Dieu qui l’intime à Moïse. Soixante-dix. Ce nombre est signe de plénitude puisque le septénaire, parfait comme la semaine de la Création ou les branches du chandelier, y est multiplié par le nombre dix, qui évoque les dix commandements et le nombre des nations païennes tel que le judaïsme le voit établi dans la liste du Livre de la Genèse au chapitre 10. Les circonstances dans lesquelles ils sont choisis sont elles-mêmes significatives. Le récit, dont nous lisons aujourd’hui la conclusion, couvre tout le chapitre 11 du Livre des Nombres. La dominante en est la révolte du Peuple qui méprise la manne, don de Dieu, et qui pleure après les oignons d’Egypte et le poisson qu’il mangeait pour rien. Moïse est écrasé par les charges de ce peuple, non seulement à cause de son nombre et de ses besoins matériels, mais aussi à cause de son infidélité, de son ingratitude, de son péché.

Les Douze, choisis et envoyé par Jésus, correspondent aux douze tribus d’Israël. Ils en seront les Pères dans la foi. C’est à ces soixante-dix que correspondent les disciples de Jésus, comme pour marquer que l’Evangile s’adresse aux nations païennes. La suite de la scène du livre de Nombres, montre bien que cet « esprit » n’est pas seulement la force d’âme personnelle de Moïse. C’est un « esprit » qui vient de Dieu, cet esprit il est pour tous. Faut-il alors identifier l’esprit qui est ainsi partagé, avec l’Esprit-Saint, personne divine « qui est le Seigneur et qui donne la Vie », comme nous le disons dans le Credo ? L’identification serait hâtive et ne respecterait pas le rythme propre de la Révélation, tel que Dieu l’a voulu. Pourtant notre regard est invinciblement attiré vers la Nouvelle Alliance, la plénitude de l’Alliance, où tout le Peuple sera « prêtre , prophète et roi ». Dieu voit plus loin que nous. D’une certaine manière, l’épisode que nous relate Marc rejoint cette même « extension » du don de Dieu par d’autres que par les apôtres à qui Jésus l’avait transmis. Un intrus chassait les esprits mauvais au nom de Jésus ! Ce dernier souligne alors à ses apôtres que tout ce qui se fait « en son nom » a une vraie valeur :« Qui accueille un de ces petits en mon nom, m’accueille et non pas moi seulement mais Celui qui m’a envoyé. » (Marc 9)

1ère lecture : « Serais-tu jaloux pour moi ? Ah ! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! » (Nb 11, 25-29)

Lecture du livre des Nombres

En ces jours-là, le Seigneur descendit dans la nuée pour parler avec Moïse. Il prit une part de l’esprit qui reposait sur celui-ci, et le mit sur les 70 anciens. Dès que l’esprit reposa sur eux, ils se mirent à prophétiser, mais cela ne dura pas.

Or, deux hommes étaient restés dans le camp ; l’un s’appelait Eldad, et l’autre Médad. L’esprit reposa sur eux ; eux aussi avaient été choisis, mais ils ne s’étaient pas rendus à la Tente, et c’est dans le camp qu’ils se mirent à prophétiser. Un jeune homme courut annoncer à Moïse : « Eldad et Médad prophétisent dans le camp ! » Josué, fils de Noun, auxiliaire de Moïse depuis sa jeunesse, prit la parole : « Moïse, mon maître, arrête-les ! » Mais Moïse lui dit : « Serais-tu jaloux pour moi ? Ah ! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux ! » – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 18 (19), 8, 10, 12-13, 14

R/ Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur. (Ps 18, 9ab)

La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples. La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables. Aussi ton serviteur en est illuminé ; à les garder, il trouve son profit. Qui peut discerner ses erreurs ? Purifie-moi de celles qui m’échappent. Préserve aussi ton serviteur de l’orgueil : qu’il n’ait sur moi aucune emprise. Alors je serai sans reproche, pur d’un grand péché.

2ème lecture : « Vos richesses sont pourries » (Jc 5, 1-6)

Lecture de la lettre de saint Jacques

Vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent. Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites, votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille sera un témoignage contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours ! Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers. Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre. Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la » (Mc 9, 38-43.45.47-48)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Ta parole, Seigneur, est vérité ; dans cette vérité, sanctifie-nous. Alléluia. (cf. Jn 17, 17ba)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

-Lundi 28 septembre : De la férie

-Mardi 29 septembre : Saints Michel, Gabriel et Raphäel

-Mercredi 30 septembre : Saint Jérôme

-Jeudi 1 er octobre : Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

-Vendredi 2 octobre : Saints Anges gardiens

-Samedi 3 octobre : De la férie

Rendez-vous de la semaine

-Jeudi 1 er octobre à 11 h à Villemomble : rencontre des prêtres du secteur de Gagny, le Raincy, Villemomble

-Jeudi 1 er octobre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre: réunion des parents de la catéchèse de CM1

-Jeudi 1 er octobre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre: réunion du groupe biblique œcuménique « Les Psaumes »

-Vendredi 2 octobre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre: réunion des parents de la catéchèse de CM2

  • - Dimanche 4 octobre à 17 h Concert en l’église Notre-Dame : Gloria RV 589 de Vivaldi par l’ensemble vocal Choralilas et l’ensemble Instrumental Merag – libre participation

A noter :

Dimanche 11 0ctobre à 16 h 30 à la Cathédrale de Saint- Denis :

Fête de la Saint Denis célébration de lancement du Jubilé des 50 ans du diocèse de Saint-Denis-en-France

Du 20 au 27 Octobre, 38 paroissiens partent en pèlerinage en Terre Sainte, nous voudrions partir avec des intentions de prières que nous lirons et déposerons dans les lieux saints. Vous pouvez déposer vos intentions soit au presbytère soit les dimanches (jusqu’au 18 octobre) en spécifiant bien « intentions pour la Terre Sainte ».

DIMANCHE 27 SEPTEMBRE 2015 – 26 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (Nb 11, 25-29) Psaume (Ps 18,8.10.12-14) 2 ème lecture (Jc 5,1-6) Evangile (Mc 9,38-43.45.47-48)

)

DIMANCHE 4 OCTOBRE 2015 – 27 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (Gn 2,18-24) Psaume (Ps 127,1-6) 2 ème lecture (He 2,9-11) Evangile (Mc 10,2-16)

Messe anticipée : samedi à 18 h à Saint-Louis messe animée par le groupe des scouts de France de la paroisse et à 10 h à Notre-Dame : messe de rentrée des enfants de la catéchèse et de leurs parents. Envoi en mission des catéchistes. Célébration suivie d’un apérif et accueil des nouveaux arrivants sur la paroisse.

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 19:39

Environnement : le chemin à faire d’ici la COP21 de Paris

Traduction intégrale de l’allocution du pape François devant les ministres de l’Environnement de l’Union européenne en visite au Vatican. Trois mots clefs : solidarité, justice, participation.

Mesdames et Messieurs, bonjour ! (…) Je vous remercie vivement d’avoir voulu cette rencontre qui m’offre la possibilité de partager avec vous, même brièvement, quelques réflexions, en vue des importants événements internationaux des prochains mois : l’adoption des Objectifs de développement durable à la fin du mois, et la COP21 de Paris.

Je voudrais m’arrêter sur trois principes : En premier lieu, le principe de la solidarité, un mot parfois oublié, parfois utilisé abusivement de façon stérile. Nous savons que les personnes les plus vulnérables devant la dégradation de l’environnement ce sont les pauvres, qui en subissent les conséquences les plus graves. Solidarité veut dire alors mettre en œuvre des instruments efficaces, capables d’allier la lutte contre la dégradation environnementale et celle contre la pauvreté. De nombreuses expériences positives existent dans cette direction. Il s’agit par exemple de développement et de transfert de technologies appropriées, capables d’utiliser au mieux les ressources humaines, naturelles, sociales et économiques, les plus accessibles au niveau local, de façon à garantir leur durée à long terme.

En deuxième lieu, le principe de la justice. Dans l’encyclique Laudato si’, j’ai parlé de « dette écologique » surtout entre le Nord et le Sud, liée aux déséquilibres commerciaux avec des conséquences dans le domaine écologique, ainsi qu'à l’utilisation disproportionnée des ressources naturelles accomplie historiquement par certains pays. Nous devons honorer cette dette. Ces derniers sont appelés à contribuer à la résolution de cette dette en donnant le bon exemple, en limitant de façon importante la consommation d’énergie non renouvelable, en apportant des ressources aux pays les plus nécessiteux pour promouvoir des politiques et des programmes de développement durable, en adoptant des systèmes de gestion adéquate des forêts, des transports, des déchets, en affrontant sérieusement le grave problème du gâchis de nourriture, en favorisant un modèle circulaire de l’économie, en encourageant des comportements et des styles de vie nouveaux.

En troisième lieu, le principe de participation, qui réclame l’implication de toutes les parties en cause, y compris celles qui souvent restent aux marges des processus de décision. Nous vivons en effet en un moment historique très intéressant : d’une part, la science, la technologie, nous mettent dans les mains un pouvoir sans précédent ; d’autre part, l’utilisation correcte de ce pouvoir présuppose l’adoption d’une vision plus intégrale et plus intégrante. Cela requiert d’ouvrir les portes à un dialogue, un dialogue inspiré par une telle vision, enracinée dans cette écologie intégrale qui fait l’objet de l’encyclique Laudato si’. Il s’agit évidemment d’un grand défi culturel, spirituel et éducatif. Solidarité, justice et participation pour le respect de notre dignité et pour le respect de la création.

Chers Messieurs les Ministres, la COP21 approche rapidement, et il y a encore tellement de chemin à faire pour arriver à un résultat capable de recueillir positivement les nombreux stimuli qui ont été offerts comme contribution à ce processus important. Je vous encourage vivement à intensifier votre travail, avec celui de vos collègues, afin qu’on atteigne à Paris le résultat désiré.

Mon soutien et celui du Saint-Siège ne manqueront pas en vue de répondre adéquatement au cri de la terre comme au cri des pauvres. Merci.

LE JUSTE ET L’IMPIE

1 ère lecture (Sg 2,12.17-20) Psaume (Ps 53,3-5.7b.6.8) 2 ème lecture (Jc 3,16-4,3) Evangile (Mc 9,30-37)

Selon son mode littéraire et dès ses premières lignes, le Livre de la Sagesse veut nous faire comprendre une leçon essentielle : l’incompatibilité entre les modes de vie engendre des épreuves inévitables pour celui qui veut vivre selon la Loi de Dieu.

Les versets d’aujourd’hui ne peuvent être isolés de leur contexte et sont à lire dans le prolongement du premier chapitre : « Dieu ne fait pas la mort, la justice est immortelle. » (1. 13 à 15) Les impies, eux, sont fascinés par la mort et, dans son attente, ils veulent jouir au maximum du provisoire de la vie, écartant tout obstacle à leurs désirs : « Les impies appellent la mort du geste et de la voix. La tenant pour amie, ils se consument pour elle. » (1. 16 à 2. 9)

Par sa manière de vivre et le rappel de ses convictions, le juste devient un reproche permanent. La meilleure manière de se tranquilliser, c’est donc de l’éliminer : « Traquons le juste puisqu’il nous gêne. » (2. 16)

Dans la Passion du Christ, tout ceci n’est plus une leçon de morale. C’est une réalité inscrite dans l’histoire. Ce ne sont pas que des aspects matériels : outrages, tourments, mise à mort. (24ème dimanche) Ce sont aussi tous les faits qui, peu à peu, s’accumulent au cours des événements.

Nous les avions énumérés lors du commentaire du 23ème dimanche. Le piège tendu (Sagesse 2. 12) « Ils tenaient conseil en vue de le perdre. » (Marc 3. 6) Il se vante d’avoir Dieu pour Père (Sagesse 2. 16) « Celui qui m’accueille, accueille Celui qui m’a envoyé. » (Marc 9. 37) Il nous reproche de désobéir à Dieu (Sagesse 21. 14) « Vous annulez le commandement de Dieu pour observer votre tradition. » (Marc 7. 9)

La Passion de Jésus est bien la Passion du Juste (Sagesse 2. 18 à 20) Au pied de la Croix, c’est ce que reconnaît le centurion, selon l’expression rapportée par saint Luc : « Sûrement, c’est homme était un juste. » (Luc 23. 47) Mais elle est davantage.

1ère lecture : « Condamnons-le à une mort infâme » (Sg 2, 12.17-20)

Lecture du livre de la Sagesse

Ceux qui méditent le mal se disent en eux-mêmes : « Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à nos entreprises, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d’infidélités à notre éducation. Voyons si ses paroles sont vraies, regardons comment il en sortira. Si le juste est fils de Dieu, Dieu l’assistera, et l’arrachera aux mains de ses adversaires. Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui. » – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 53 (54), 3-4, 5, 6.8

R/ Le Seigneur est mon appui entre tous.

(Ps 53, 6b)

Par ton nom, Dieu, sauve-moi, par ta puissance rends-moi justice ; Dieu, entends ma prière, écoute les paroles de ma bouche. Des étrangers se sont levés contre moi, des puissants cherchent ma perte : ils n’ont pas souci de Dieu. Mais voici que Dieu vient à mon aide, le Seigneur est mon appui entre tous. De grand cœur, je t’offrirai le sacrifice, je rendrai grâce à ton nom, car il est bon !

2ème lecture : « C’est dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de paix » (Jc 3, 16 – 4, 3)

Lecture de la lettre de saint Jacques

Bien-aimés, la jalousie et les rivalités mènent au désordre et à toutes sortes d’actions malfaisantes. Au contraire, la sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure, puis pacifique, bienveillante, conciliante, pleine de miséricorde et féconde en bons fruits, sans parti pris, sans hypocrisie. C’est dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix. D’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous ? N’est-ce pas justement de tous ces désirs qui mènent leur combat en vous-mêmes ? Vous êtes pleins de convoitises et vous n’obtenez rien, alors vous tuez ; vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. Vous n’obtenez rien parce que vous ne demandez pas ; vous demandez, mais vous ne recevez rien ; en effet, vos demandes sont mauvaises, puisque c’est pour tout dépenser en plaisirs. – Parole du Seigneur.

Evangile : « Le Fils de l’homme est livré…Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le serviteur de tous » (Mc 9, 30-37)

Acclamation : Alléluia. Alléluia.

Par l’annonce de l’Évangile, Dieu nous appelle à partager la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. Alléluia. (cf. 2 Th 2, 14)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes

  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation

  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

PROGRAMME DES JOURNEES DU PATRIMOINE

- Visites guidées de l’église Notre-Dame :

Samedi 19 et dimanche 20 à 16 h par les membres de l’association Restaurer

- Visite guidée de l’église Saint-Louis :

Dimanche 20 à 15 h une visite de l’église Saint-Louis, place de l’église, est organisée par la Société Historique.

-Lundi 21 septembre : Saint Matthieu

-Mardi 22 septembre : De la férie

-Mercredi 23 septembre : Saint Pio de Pietrelcina

-Jeudi 24 septembre : De la férie

-Vendredi 25 septembre : De la férie

-Samedi 26 septembre : De la férie

Rendez-vous de la semaine

-Mardi 22 Septembre à 18 h à la cathédrale de saint Denis : messe de rentrée de l’enseignement catholique présidée par Monseigneur Pascal Delannoy.

-Mercredi 23 septembre à 20 h salle Pierre Lefeuvre: repas de rentrée du groupe Tibériade et présentation des thèmes de catéchèses pour tous pour l’année.

-Samedi 26 septembre au presbytère de 10h à 12h : inscription et réinscription de tous les enfants et jeunes de la catéchèse (de l’éveil à la foi au lycée)

Le père Frédéric Benoist sera absent du Vendredi 25 au Mercredi 30 Septembre inclus.

A noter : Dimanche 4 Octobre à 10 h dans l’église Notre Dame : messe de rentrée de tous les enfants de la catéchèse. Envoi en mission des catéchistes. A l’issue de la messe apéritif et accueil des nouveaux arrivants sur la paroisse.

-La prochaine collecte de produits alimentaires organisée par l’E.R.A.C. aura lieu le dernier week-end de septembre : vendredi 25 après-midi, samedi 26 toute la journée et dimanche 27 matin. Points de collecte : Monoprix et Franprix au Raincy, avenue de la Résistance, Carrefour Market de Livry-Gargan, 70 Bd Max Dormoy. Merci de votre générosité!

DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 – 25 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (Sg 2,12.17-20) Psaume (Ps 53,3-5.7b.6.8) 2 ème lecture (Jc 3,16-4,3) Evangile (Mc 9,30-37)

)

DIMANCHE 27 SEPTEMBRE 2015 – 26 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (Nb 11, 25-29) Psaume (Ps 18,8.10.12-14) 2 ème lecture (Jc 5,1-6) Evangile (Mc 9,38-43.45.47-48)

Messe anticipée : samedi à 18 h à Saint-Louis et à 10 h à Notre-Dame

QUETE A LA SORTIE DES MESSES EN FAVEUR DES EQUIPES SAINT-VINCENT

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 15:39

Paroles du pape François après l’angélus

du 6 Septembre 2015

Accueil des réfugiés

Chers frères et sœurs,

La Miséricorde de Dieu se reconnaît au travers de nos actions, comme en a témoigné la vie de la bienheureuse Teresa de Calcutta, dont c’était hier l’anniversaire de la mort.

Face à la tragédie de dizaines de milliers de réfugiés fuyant la mort, à cause de la guerre et de la faim, et sont en marche vers une espérance de vie, l’Evangile nous appelle, nous demande d’être « proches » des plus petits et des laissés-pour-compte. De leur donner une espérance concrète. Leur dire « courage, patience !... » ne suffit pas. L’espérance chrétienne est combattive, avec la ténacité de celui qui avance vers une destination sûre.

Ainsi, en vue du Jubilé de la Miséricorde, je lance un appel aux paroisses, aux communautés religieuses, aux monastères et aux sanctuaires de toute l’Europe à manifester l’aspect concret de l’Evangile et accueillir une famille de réfugiés. Un geste concret pour préparer l’Année sainte de la Miséricorde. Que toute paroisse, toute communauté religieuse, tout monastère, tout sanctuaire d’Europe héberge une famille, à commencer par mon diocèse de Rome.

Je m’adresse à mes frères évêques d’Europe, de vrais pasteurs, pour que dans leurs diocèses ils soutiennent mon appel, rappelant que la miséricorde est le deuxième nom de l’amour : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40).

Ces jours-ci, les deux paroisses du Vatican accueilleront elles aussi deux familles de réfugiés.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 15:27

Paroles du Pape François après l’angélus du 6 Septembre 2015

Accueil des réfugiés

Chers frères et sœurs,

La Miséricorde de Dieu se reconnaît au travers de nos actions, comme en a témoigné la vie de la bienheureuse Teresa de Calcutta, dont c’était hier l’anniversaire de la mort.

Face à la tragédie de dizaines de milliers de réfugiés fuyant la mort, à cause de la guerre et de la faim, et sont en marche vers une espérance de vie, l’Evangile nous appelle, nous demande d’être « proches » des plus petits et des laissés-pour-compte. De leur donner une espérance concrète. Leur dire « courage, patience !... » ne suffit pas. L’espérance chrétienne est combattive, avec la ténacité de celui qui avance vers une destination sûre.

Ainsi, en vue du Jubilé de la Miséricorde, je lance un appel aux paroisses, aux communautés religieuses, aux monastères et aux sanctuaires de toute l’Europe à manifester l’aspect concret de l’Evangile et accueillir une famille de réfugiés. Un geste concret pour préparer l’Année sainte de la Miséricorde. Que toute paroisse, toute communauté religieuse, tout monastère, tout sanctuaire d’Europe héberge une famille, à commencer par mon diocèse de Rome.

Je m’adresse à mes frères évêques d’Europe, de vrais pasteurs, pour que dans leurs diocèses ils soutiennent mon appel, rappelant que la miséricorde est le deuxième nom de l’amour : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40).

Ces jours-ci, les deux paroisses du Vatican accueilleront elles aussi deux familles de réfugiés.

"Prière chrétienne avec la création" du pape François"

Encyclique Loué sois tu

1 ère lecture (Is 50,5-9a) Psaume (Ps 114,1-6.8-9) 2 ème lecture (Jc 2,14-18) Evangile (Mc 8,27-35)

En parlant de sa Passion et de sa Résurrection à saint Pierre qui lui répond : «Tu es le Messie », Jésus ne fait que dire qu’il est bien le « serviteur souffrant » dont parle le prophète Isaïe, celui dont David parlait aussi dans le psaume 22 (21). Il rappelle à ses apôtres la dimension réelle qui est la sienne selon la révélation biblique. D’une certaine manière, en refusant que Jésus souffre, qu’il soit mis à mort et ressuscite, les apôtres ne posent pas leur acte de foi dans la plénitude de l’être de Jésus. La réponse de leur maître peut leur paraître dure, mais elle signifie qu’ils ne peuvent alors le suivre, car, pour le suivre, il faut prendre cette croix. Les occasions d’étonnement et d’affrontement ne manquaient pas depuis le début de la prédication, en Galilée comme en Judée :

- Jésus a-t-il le pouvoir de pardonner les péchés ? (Marc 2. 7) et de quel droit s’arroge-t-il ce privilège réservé à Dieu ? - Pourquoi Jésus mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? (Marc 2. 16) Pourquoi donc préfère-t-il pactiser avec des gens impurs ? - Pourquoi les disciples de Jésus ne jeûnent-ils pas ? (Marc 2.18) et pourquoi accepte-t-il qu’ils se mettent ainsi hors de pratiques demandées par la Loi ? - Pourquoi Jésus laisse-t-il ses disciples arracher des épis de blé le jour du sabbat ? (Marc 2.24) et pourquoi lui-même opère-t-il des guérisons ce jour-là, comme s’il n’y avait pas d’autres jours dans la semaine ? Pourquoi donc ce refus d’observer la Loi de Moïse ? - Jésus ne serait-il pas possédé lui-même par le prince des démons ? (Marc 3. 22) et pourquoi accuse-t-il ses contradicteurs d’être coupables du péché contre l’Esprit ? (Marc 3. 29). Dans le cœur des disciples dort la même incompréhension et la même réaction, comme nous le voyons dans les paroles de Pierre à l’annonce de la Passion. Il fait des reproches à Jésus. Mais il ne veut pas les faire devant la foule. Or aujourd’hui, Jésus appellera cette foule à entendre cette annonce. Les disciples ne se dressent pas contre Jésus, ne le contredisent pas. Ils refusent une telle issue au ministère de leur Maître qui passe en faisant le bien, malgré l’opposition qu’il rencontre. Saint Pierre faite des reproches. Les contradicteurs qui, pour certains, deviendront progressivement ses adversaires, se trouvent surtout parmi les scribes et les pharisiens. Ils sont parfois dénommés aussi « les scribes du parti des pharisiens. » Quand Jésus a guéri un homme le jour du sabbat, l’évangéliste note : « Alors les scribes et les pharisiens sortirent et aussitôt ils tenaient conseil avec les Hérodiens contre lui, en vue de le perdre. » (Marc 3. 6) Les tenants du religieux strict n’hésitent pas à rejoindre les politiques. C’est une démarche significative. Les apôtres ont vu Hérode mettre à exécution une demande de mort (Marc 6. 16 et ss). Sur son ordre, Jean-Baptiste a été décapité. Il contredisait le pouvoir établi. Après avoir été emprisonné, il est éliminé à cause de la méchanceté d’Hérodiade. Par le simple développement de son action et de la contradiction qu’elle suscite, Jésus peut s’attendre à une issue mortelle similaire.

1ère lecture : « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient » (Is 50, 5-9a)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi ! Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ? – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 114 (116 A), 1-2, 3-4, 5-6, 8-9

R/Je marcherai en présence du Seigneur sur la terre des vivants. ou : Alléluia ! (Ps 114, 9)

J’aime le Seigneur : il entend le cri de ma prière ; il incline vers moi son oreille : toute ma vie, je l’invoquerai. J’étais pris dans les filets de la mort, retenu dans les liens de l’abîme, j’éprouvais la tristesse et l’angoisse ; j’ai invoqué le nom du Seigneur : « Seigneur, je t’en prie, délivre-moi ! » Le Seigneur est justice et pitié, notre Dieu est tendresse. Le Seigneur défend les petits : j’étais faible, il m’a sauvé. Il a sauvé mon âme de la mort, gardé mes yeux des larmes et mes pieds du faux pas. Je marcherai en présence du Seigneur sur la terre des vivants.

2ème lecture : « La foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte » (Jc 2, 14-18)

Lecture de la lettre de saint Jacques

Mes frères,

si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le sauver ? Supposons qu’un frère ou une sœur n’ait pas de quoi s’habiller, ni de quoi manger tous les jours ; si l’un de vous leur dit : « Allez en paix ! Mettez-vous au chaud, et mangez à votre faim ! » Sans leur donner le nécessaire pour vivre, à quoi cela sert-il ? Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte. En revanche, on va dire : « Toi, tu as la foi ; moi, j’ai les œuvres. Montre-moi donc ta foi sans les œuvres ; moi, c’est par mes œuvres que je te montrerai la foi. » – Parole du Seigneur.

Evangile : « Tu es le Christ… Il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup » (Mc 8, 27-35)

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Que la croix du Seigneur soit ma seule fierté ! Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. Alléluia. (Ga 6, 14)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. » Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne. Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h avec l’office des Laudes
  • Tous les samedis matin de 10 h 30 à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9 h 30 à 12 h à la crypte

Dimanche 13 Septembre : Pèlerinage à Notre-Dame des Anges : messe à 16 h 30 présidée par notre Evêque Monseigneur Delannoy

Jusqu’au 16 Septembre : messe à 7 h et 10 h chapelet à 14 h 30 sur place

- Lundi 14 septembre : La Croix glorieuse, fête

-Mardi 15 septembre : Notre-Dame des Douleurs, mémoire

-Mercredi 16 septembre : Saint Corneille

-Jeudi 17 septembre : De la férie

-Vendredi 18 septembre : De la férie

-Samedi 19 septembre : De la férie

Rendez-vous de la semaine

-Vendredi 18 septembre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : première rencontre des catéchumènes adultes de la paroisse

-Samedis 19 et 26 septembre au presbytère de 10h à 12h : inscription et réinscription de tous les enfants et jeunes de la catéchèse (de l’éveil à la foi au lycée)

-Samedi 19 Septembre à 15 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des pèlerins en Israël (pèlerinage paroissial du 20 au 27 Octobre 2015)

DIMANCHE 13 SEPTEMBRE 2015 – 24 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (Is 50,5-9a) Psaume (Ps 114,1-6.8-9) 2 ème lecture (Jc 2,14-18) Evangile (Mc 8,27-35)

DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 – 25 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (Sg 2,12.17-20) Psaume (Ps 53,3-5.7b.6.8) 2 ème lecture (Jc 3,16-4,3) Evangile (Mc 9,30-37)

Messe anticipée : samedi à 18 h à Saint-Louis

Et dimanche à 10 h à Notre-Dame

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine

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