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12 novembre 2018 1 12 /11 /novembre /2018 15:24

Angélus : non ! Aux communautés « stations de service » (traduction complète)

 

Le double commandement de l’amour

 

Paroles du pape François avant l’angélus

 

Chers frères et sœurs, bonjour!Au centre de l’Évangile ce dimanche (cf. Mc 12, 28b-34), il y a le commandement de l’amour: l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Un scribe demande à Jésus: « Quel est le premier de tous les commandements ? » (v. 28). Il répond en citant cette profession de foi par laquelle tout Israélite s’ouvre et ferme sa journée et commence par les mots: « Écoute, Israël! Le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur « (Dt 6: 4). De cette manière, Israël garde sa foi dans la réalité fondamentale de l’ensemble son credo: il n’y a qu’un seul Seigneur et ce Seigneur est « nôtre » en ce sens qu’il est lié à nous par un pacte indissoluble, il nous a aimés, nous aime et nous aimera toujours. C’est de cette source, cet amour de Dieu, que le double commandement découle pour nous: « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, de tout ton esprit, de toute ta force. […] Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (vv. 30-31).

 

En choisissant ces deux Paroles adressés par Dieu à son peuple et en les associant, Jésus a une fois pour toutes enseigné que l’amour de Dieu et l’amour du prochain sont indissociables, et plus encore, ils se soutiennent. Même s’ils sont placés l’un après l’autre, ce sont les deux faces d’une même médaille: vécus ensemble, ils sont la vraie force du croyant! Aimer Dieu, c’est vivre de lui et pour lui, pour ce qu’il est et pour ce qu’il fait. Et notre Dieu est don sans réserve, c’est pardon sans limites, est relation qui promeut et fait grandir. Par conséquent, aimer Dieu signifie investir chaque jour ses énergies pour être ses collaborateurs au service de notre prochain sans réserve, en cherchant à pardonner sans limites et à cultiver des relations de communion et de fraternité.

 

L’évangéliste Marc ne se donne pas la peine de préciser qui est le prochain, car le prochain c’est la personne que je rencontre sur le chemin, dans la journée. Il ne s’agit pas de présélectionner mon prochain: ce n’est pas chrétien. Je pense que mon prochain est celui que j’ai présélectionné ?

Non, ce n’est pas chrétien, c’est païen; mais il s’agit d’avoir des yeux pour le voir et un cœur pour vouloir son bien. Si nous nous exerçons à voir avec le regard de Jésus, nous serons toujours à l’écoute et aux côtés de celui qui est dans le besoin. Les besoins du prochain exigent certes des réponses efficaces, mais auparavant ils exigent le partage. Par une image, on peut dire que celui qui a faim n’a pas seulement besoin d’une assiette de soupe, mais aussi d’un sourire, d’être écouté et même d’une prière, peut-être faite ensemble. L’Évangile d’aujourd’hui nous invite tous à nous projeter non seulement vers les urgences de nos frères plus pauvres, mais surtout à être attentifs à leur besoin de proximité fraternelle, de sens de la vie, de tendresse. Cela interpelle nos communautés chrétiennes: il s’agit d’éviter le risque d’être des communautés qui vivent de beaucoup initiatives mais de peu de relations; le risque de communautés « stations de service » mais de peu de compagnie, au sens plein et chrétien de ce terme.

Dieu, qui est amour, nous a créés par amour et pour que nous puissions aimer les autres en restant unis à lui. Ce serait une illusion de prétendre aimer les autres sans aimer Dieu; et ce serait tout aussi illusoire de prétendre aimer Dieu sans aimer notre prochain. Les deux dimensions de l’amour, pour Dieu et pour le prochain, dans leur unité, caractérisent le disciple du Christ. Que la Vierge Marie nous aide à accueillir et témoigner  de cet enseignement lumineux dans la vie quotidienne.

MEFIEZ-VOUS DES SCRIBES

Comme les autres évangiles synoptiques, celui de Luc et celui de Matthieu, Marc place le jugement prononcé par Jésus l’égard des scribes juste avant la Passion. Ce qui n’est pas sans raison.

 

Matthieu amplifie la mise en garde des disciples en prenant à parti les scribes et les pharisiens hypocrites (chapitre 23). L’enseignement de Jésus s’était ouvert par la proclamation des Béatitudes qui annoncent la proximité du Royaume. Il s’achève par le jugement de ceux qui se sont fermés à l’Evangile et donc au Royaume. « Aux bienheureux » de Matthieu 5, correspond presque nombre pour nombre, les « malheureux » de Matthieu 23.

 

Chez Marc, comme chez Luc, le propos est plus sommaire. Jésus s’adresse seulement aux scribes. Cette expression indique un rapport avec les Saintes Ecritures. Les scribes étaient les interprètes de la Loi et constituaient, de ce fait, un pouvoir considérable depuis que les prophètes s’étaient tus. On l’a vu dimanche dernier lorsque le scribe, bienveillant, passe du livre du Deutéronome, au livre du Lévitique et conclut par une citation du prophète.

 

Les scribes étaient bien représentés au Conseil Suprême du Judaïsme, le Sanhédrin. A côté des « Anciens » et des prêtres, particulièrement les familles des Grands-prêtres, ils travailleront à l’arrestation et à la condamnation de Jésus. Pas tous, certes, car il existait des exceptions. Le scribe de dimanche dernier « n’était pas loin du Royaume de Dieu. » (Marc 12. 43)

Et puis, avec la complicité de Judas, ils pourront mettre leur dessein à exécution. Ils vont juger Jésus. Mais ils sont déjà jugés par lui : « Ils seront d’autant plus sévèrement condamnés. »

Dimanche 11 novembre 2018 - Lectures de la messe

 

Première lecture (1 R 17, 10-16)

Image associée En ces jours-là, le prophète Élie partit pour Sarepta, et il parvint à l’entrée de la ville. Une veuve ramassait du bois ; il l’appela et lui dit : « Veux-tu me puiser, avec ta cruche, un peu d’eau pour que je boive ? » Elle alla en puiser. Il lui dit encore : « Apporte-moi aussi un morceau de pain. » Elle répondit : « Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n’ai pas de pain. J’ai seulement, dans une jarre, une poignée de farine, et un peu d’huile dans un vase. Je ramasse deux morceaux de bois, je rentre préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste. Nous le mangerons, et puis nous mourrons. » Élie lui dit alors : « N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais d’abord cuis-moi une petite galette et apporte-la moi ; ensuite tu en feras pour toi et ton fils. Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre. » La femme alla faire ce qu’Élie lui avait demandé, et pendant longtemps, le prophète, elle-même et son fils eurent à manger. Et la jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire d’Élie. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 145 (146), 6c.7, 8-9a, 9bc-10)

Le Seigneur garde à jamais sa fidélité, il fait justice aux opprimés ; aux affamés, il donne le pain ; le Seigneur délie les enchaînés. Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger. Il soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant. D’âge en âge, le Seigneur régnera : ton Dieu, ô Sion, pour toujours ! 

 

Deuxième lecture (He 9, 24-28)

Le Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, figure du sanctuaire véritable ; il est entré dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu. Il n’a pas à s’offrir lui-même plusieurs fois, comme le grand prêtre qui, tous les ans, entrait dans le sanctuaire en offrant un sang qui n’était pas le sien ; car alors, le Christ aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion depuis la fondation du monde. Mais en fait, c’est une fois pour toutes, à la fin des temps, qu’il s’est manifesté pour détruire le péché par son sacrifice. Et, comme le sort des hommes est de mourir une seule fois et puis d’être jugés, ainsi le Christ s’est-il offert une seule fois pour enlever les péchés de la multitude ; il apparaîtra une seconde fois, non plus à cause du péché, mais pour le salut de ceux qui l’attendent. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Mc 12, 38-44)

En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait aux foules : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

 

DIMANCHE 11 novembre 2018 – 32ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (1 R 17,10-16) Psaume. (Ps 145,6-10) 2ème lecture  (He 9,24-28) Evangile (Mc 12,38-44)

 

 

Messes de la semaine  Pas de messe lundi, mardi, mercredi, et jeudi à 9 h.

Jeudi  15 novembre à 14 h 30 messe du MCR présidée par notre Evêque

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Mardi 13 Novembre à 9 h salle Pierre Lefeuvre: mise

sous pli du denier. N’hésitez pas à nous rejoindre !

 

-Jeudi 15 Novembre à 14 h 30  à  l’église Notre-Dame : Rassemblement régional du Mouvement Chrétien des    Retraités, messe présidée par notre Evêque Pascal Delannoy

 

-Vendredi 16 Novembre à 14 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des Equipes Saint-Vincent

-Samedi 17 Novembre à 15 h 45 Salle Pierre Lefeuvre : Ecole de la Parole. Se mettre à l’écoute d’un texte de la Parole de Dieu, le prier, partager autour, toutes générations confondues.

-Samedi 17 Novembre à 19 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre des lycéens

-Dimanche 18 Novembre à 9 h 30 dans l’église rencontre des servants d’autel

 

DIMANCHE 18 novembre 2018 – 33ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Dn 12,1-3) Psaume. (Ps 15,5.8-11) 2ème lecture  (He 10,11-14.18) Evangile (Mc 13,24-32)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis –Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

Célébration de l’Eveil à la Foi des 3-7ans

 

           

 

N’oubliez pas le stand gâteaux et confitures du prochain Marché de Noël de la paroisse les 8 et 9 décembre ! Vous pouvez déposer dès maintenant au presbytère vos pots de confiture.  

Merci à celles et ceux  qui pourront apporter le samedi 8 décembre et/ou le dimanche 9 décembre leurs gâteaux pour alimenter le stand.

 

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4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 18:09

« L’espérance de Dieu est une promesse pour les gens comme nous »

 

Paroles du pape à l’angélus

Chers frères et sœurs,

 

Mais il ne fait pas très beau !

Ce matin, dans la basilique Saint-Pierre, nous avons célébré la messe de clôture de l’Assemblée du Synode des évêques dédiée aux jeunes. La première Lecture, du prophète Jérémie (31,7-9), était particulièrement accordée à ce moment, parce qu’elle est une parole d’espérance que Dieu donne à son peuple. Une parole de consolation, fondée sur le fait que Dieu est père pour son peuple, qu’il l’aime et qu’il en prend soin comme de son enfant (cf. v. 9); il ouvre devant lui un horizon d’avenir, une voie utilisable, praticable, sur laquelle pourront marcher même « l’aveugle et le boiteux, la femme enceinte et la jeune accouchée » (v. 8), c’est-à-dire les personnes en difficulté. Parce que l’espérance de Dieu n’est pas un mirage, comme certaines publicités où tout le monde est sain et beau, mais c’est une promesse pour les personnes réelles, avec des forces et des faiblesses, des potentialités et des fragilités, comme nous tous. L’espérance de Dieu est une promesse pour les gens comme nous.

Cette Parole de Dieu exprime bien l’expérience que nous avons vécue dans les semaines du Synode : c’est un temps de consolation et d’espérance. Il l’a été avant tout comme moment d’écoute : écouter demande en effet temps, attention, ouverture d’esprit et de cœur. Mais cet engagement se transformait chaque jour en consolation, surtout parce que nous avions parmi nous la présence animée et stimulante des jeunes, avec leurs histoires et leurs contributions. A travers les témoignages des Pères synodaux, la réalité multiforme des nouvelles générations est entrée dans le Synode, pour ainsi dire, de tous les côtés : de tous les continents et de tant de situations humaines et sociales diverses.

Avec cette attitude fondamentale d’écoute, nous avons cherché à lire la réalité, à cueillir les signes de nos temps. Un discernement communautaire, fait à la lumière de la Parole de Dieu et de l’Esprit-Saint. C’est l’un des plus beaux dons que le Seigneur fait à l’Eglise catholique, celui de rassembler des voix et des visages de réalités les plus variées et ainsi de pouvoir tenter une interprétation qui tienne compte de la richesse et de la complexité des phénomènes, à la lumière de l’Evangile. Ainsi, en ces jours, nous nous sommes confrontés sur la façon de marcher ensemble à travers de nombreux défis, parmi lesquels le monde numérique, le phénomène des migrations, le sens du corps et de la sexualité, le drame des guerres et de la violence.

Les fruits de ce travail sont déjà en train de “fermenter”, comme le fait le jus de raisin dans les tonneaux après les vendanges. Le Synode des jeunes a été une bonne vendange, et il promet du bon vin. Mais je voudrais dire que le premier fruit de cette Assemblée synodale devrait résider dans l’exemple d’une méthode que l’on a essayé de suivre, depuis la phase préparatoire. Un style synodal qui n’a pas comme objectif principal la rédaction d’un document, même s’il est précieux et utile. Mais plus que le document, il est important que se répande une façon d’être et de travailler ensemble, jeunes et anciens, dans l’écoute et dans le discernement, pour parvenir à des choix pastoraux répondant à la réalité.

Invoquons pour cela l’intercession de la Vierge Marie. A elle, qui est la Mère de l’Eglise, nous confions l’action de grâce à Dieu pour le don de cette Assemblée synodale. Et pour qu’elle nous aide à présent à poursuivre ce que nous avons expérimenté, sans peur, dans la vie ordinaire des communautés. Que l’Esprit-Saint fasse grandir, par sa sage fantaisie, les fruits de notre travail, pour continuer à marcher ensemble avec les jeunes du monde entier.

VIVONS LA CHARITE DANS LA RENCONTRE

Jésus ne cesse d’entraîner ses disciples dans une ouverture à tous les hommes. Il parle à tous ceux qu’il rencontre sur sa route ; il va dans toutes sortes de maisons et on le critique à cause de cela. Il rencontre les religieux pharisiens ; les publicains, les prostituées ; ceux qui rendaient impur quiconque les touchait comme les lépreux, les femmes qui avaient des pertes de sang, les morts ; il côtoie des hérétiques comme les Samaritains ; il accueille des centurions de l’armée d’occupation romaine…

Jésus apparaît comme un homme extrêmement libre de tous les conditionnements sociaux de son temps, libre également envers sa famille et les gens de son village. Il a soif de rencontrer tous ceux qui s’approchent de lui et qui le questionnent ou implorent son secours, même s’il s’agit d’étrangers venant des régions païennes qui entourent la Galilée. En cela, Jésus est un vrai modèle pour nous. Partout, il est le même, quelle que soit la personne qu’il rencontre. Jésus reste Jésus avec les Pharisiens, les pécheurs, les étrangers, les pauvres, les malades, les exclus. Il recherche la rencontre de tous, il est ouvert à tous ! Il ne passe pas sa vie au Temple de Jérusalem à prier sans cesse le Père. Il le prie au milieu de ceux qu’il rencontre : « Je te loue Père d’avoir révéler ton mystère aux petits… » Quand il prie à l’écart, on vient vite le déranger car on le cherche.

Jésus apparaît dans les évangiles comme un grand marcheur qui va à la rencontre de tous en parcourant villes et villages en Galilée, en Samarie et en Judée. S’il va souvent dans les synagogues, c’est pour écouter la Parole de Dieu et la commenter. Mais il prêche aussi partout, il enseigne partout : sur les rives du lac, dans la montagne ou la plaine, dans les maisons et sur les places publiques. Tous les événements sont des occasions qu’il saisit pour enseigner et agir ; il parle le plus souvent ouvertement, devant tous. Voilà ce qui a touché ses contemporains et ses disciples qu’il a envoyés dans le monde entier à la rencontre de toutes les nations. Jésus a demandé à ses premiers apôtres d’aller partout proclamer son évangile et de faire de nouveaux disciples qui proclameront à leur tour l’Évangile… Nous sommes aujourd’hui les disciples de Jésus. Jésus nous envoie à notre tour partout pour proclamer sa bonne nouvelle et vivre son commandement d’amour.

Au scribe de l’évangile qui l’interroge sur le plus grand commandement, Jésus répond en citant deux commandements. Le premier n’est autre que le credo du judaïsme que tout juif religieux doit répéter chaque jour. C’est un passage du livre du Deutéronome (1ère lecture) : « Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. » Et, comme pour commenter ce grand commandement de l’amour de Dieu, Jésus lui associe un second, celui de l’amour du prochain, pris dans le livre du Lévitique. Puis, il ajoute : « Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là ». Ainsi, le plus grand des commandements est double, ou plutôt, les deux commandements n’en forment qu’un. Ils sont tous les deux nécessaires dans la vie croyante comme il faut deux jambes pour marcher. La vie chrétienne consiste donc à aimer le Seigneur Dieu de toutes nos forces en aimant notre prochain. Le christianisme apparaît principalement ici comme une religion qui, loin d’inviter à passer son temps en prières, demande avant tout de vivre la charité partout et envers tous. C’est bien ce que semble dire le scribe : « aimer Dieu et son prochain vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices ». Il parle des sacrifices et des offrandes offertes à Dieu dans le temple de Jérusalem. Ce scribe est devenu disciple de Jésus. Il a compris que le plus important consiste à aimer Dieu en servant et en aimant nos proches.

Si le christianisme est missionnaire, c’est avant tout à cause du commandement de l’amour. Car, si nous sommes des disciples de Jésus, alors nous ne pouvons pas rester indifférents à tous ceux qui nous entourent. Nous ne pouvons pas demeurer silencieux et inactifs dans les lieux où nous vivons. Toutes les occasions sont bonnes à saisir pour entrer en relation avec les autres : ceux avec qui nous travaillons, ceux que nous croisons dans la rue et les transports en commun, ceux qui habitent à côté ou en face de chez nous. La pratique du commandement de l’amour commence par l’attention permanente aux autres : une salutation, un sourire, un petit service rendu, une place assise laissée à quelqu’un de plus âgé ou qui est handicapé, une main tendue à l’aveugle pour l’aider à traverser la rue… Il y a tellement de gestes qui peuvent changer le monde quand ils sont faits par gentillesse et dans une totale gratuité. Ne soyons pas chrétiens en cachette, en allant prier en secret à l’église. Vivons au grand jour la rencontre de tous avec une grande charité, comme Jésus.

Frère François-Dominique CHARLES, o.p.

Dimanche  4 novembre 2018

 

Lectures de la messe

 

Première lecture (Dt 6, 2-6)

 

Moïse disait au peuple : « Tu craindras le Seigneur ton Dieu. Tous les jours de ta vie, toi, ainsi que ton fils et le fils de ton fils, tu observeras tous ses décrets et ses commandements, que je te prescris aujourd’hui, et tu auras longue vie. Israël, tu écouteras, tu veilleras à mettre en pratique ce qui t’apportera bonheur et fécondité, dans un pays ruisselant de lait et de miel, comme te l’a dit le Seigneur, le Dieu de tes pères. Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces paroles que je te donne aujourd’hui resteront dans ton cœur. » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 17 (18), 2-3, 4, 47.51ab)

Je t’aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse, Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! Louange à Dieu ! Quand je fais appel au Seigneur, je suis sauvé de tous mes ennemis. Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher ! Qu’il triomphe, le Dieu de ma victoire, Il donne à son roi de grandes victoires, il se montre fidèle à son messie. 

 

Deuxième lecture (He 7, 23-28)

Frères, dans l’ancienne Alliance, un grand nombre de prêtres se sont succédé parce que la mort les empêchait de rester en fonction. Jésus, lui, parce qu’il demeure pour l’éternité , possède un sacerdoce qui ne passe pas. C’est pourquoi il est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, car il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur. C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait : saint, innocent, immaculé ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les cieux. Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même. La loi de Moïse établit comme grands prêtres des hommes remplis de faiblesse ; mais la parole du serment divin, qui vient après la Loi, établit comme grand prêtre le Fils, conduit pour l’éternité à sa perfection. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Mc 12, 28b-34)

En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger. – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

DIMANCHE 4 novembre 2018 – 31ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Dt 6,2-6) Psaume. (Ps 17,2-4.47.51) 2ème lecture  (He 7,23-28) Evangile (Mc 12,28b-34)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis –Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

Messes de la semaine  

 

Messes tous les jours de la semaine

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Mercredi 7 Novembre à 17 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre des lycéens qui demandent à se préparer à la confirmation

-Mercredi 7 Novembre à 20 h 30 au presbytère : réunion de l’équipe diocésaine de la pastorale familiale

-Jeudi 8 Novembre à 9 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des prêtres de l’unité pastorale de Gagny – le Raincy – Villemomble

-Jeudi 8 Novembre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre du groupe biblique œcuménique animé par le pasteur Serge Wuthrich.

-Vendredi 9 Novembre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des catéchumènes  adultes et de leurs accompagnateurs

-Samedi 10 Novembre à 9 h salle Pierre Lefeuvre : réunion de préparation au baptême des petits enfants.

-Samedi 10 Novembre à 18 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des collégiens de 4ème-3ème

 

DIMANCHE 11 novembre 2018 – 32ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (1 R 17,10-16) Psaume. (Ps 145,6-10) 2ème lecture  (He 9,24-28) Evangile (Mc 12,38-44)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis –Dimanche à 9 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

 

La messe du Dimanche 11 Novembre aura lieu à 9 h 30 et non à 10 h 30 en raison du Centenaire de l’Armistice du 11 Novembre 1918

 

 

 

Dimanche 11 novembre à 12 h salle Pierre Lefeuvre :

repas partagé entre les paroissiens, occasion de réunir celles et ceux qui se sentent plus isolés, chacun apporte de quoi partager le repas.

 

A noter :

 

-Jeudi 15 novembre à 14 h 30  à  l’église Notre-Dame :

Messe solennelle du MCR célébrée par Monseigneur Pascal DELANNOY.

La messe sera suivie d’un pot de l’amitié salle Pierre Lefeuvre

-Samedi 17 novembre à 15 h 45 Salle Pierre Lefeuvre : Ecole de la Parole : lire un texte de la Bible, le partager toutes générations confondues, le prier. Démarche ouverte à tous.

 

 

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26 octobre 2018 5 26 /10 /octobre /2018 19:16

« L’antidote », quand le « zèle » apostolique est « pollué par l’esprit du monde »

 Paroles du pape François avant l’angélus du 21 Octobre 2018

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

La page de l’Evangile d’aujourd’hui (cf. Mc 10, 35-45) décrit Jésus qui, encore une fois et avec une grande patience, essaie de corriger ses disciples en les convertissant de la mentalité du monde à celle de Dieu. L’occasion lui en est donnée par les deux frères Jacques et Jean, qui sont parmi les tout premiers que Jésus a rencontrés et appelés à le suivre.

À présent, ils ont parcouru pas mal de chemin avec lui et ils appartiennent précisément au groupe des douze apôtres. C’est pourquoi, alors qu’ils se dirigent vers Jérusalem, où les disciples espèrent fortement que Jésus établira finalement le Royaume de Dieu à l’occasion de Pâques, les deux frères prennent courage, s’approchent et adressent leur demande au Maître: « Accorde-nous de siéger, dans ta gloire, un à ta droite et un à ta gauche » (v. 37). Jésus sait que Jacques et Jean sont animés d’un grand enthousiasme pour lui et pour la cause du   Royaume, mais il sait également que leurs attentes et leur zèle sont pollués par l’esprit du monde. C’est pourquoi il répond: « Vous ne savez pas ce que vous demandez » (v. 38). Et tandis qu’ils parlaient de «trônes de gloire» sur lesquels s’asseoir à côté du Christ Roi, il parlait d’une «coupe» à boire, d’un «baptême» à recevoir, c’est-à-dire de sa passion et de sa mort.                                          

Jacques et Jean, visant toujours le privilège espéré, disent impulsivement: oui, « nous pouvons »! Mais même ici, ils ne réalisent pas vraiment ce qu’ils disent. Jésus annonce qu’ils boiront sa coupe et qu’ils recevront son baptême, c’est-à-dire qu’eux aussi, comme les autres apôtres, participeront à sa croix, leur heure viendra. Cependant – conclut Jésus – « siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m’appartient pas de l’accorder; c’est pour ceux pour qui cela a été préparé « (v.40). Cela revient à dire: maintenant suivez-moi et apprenez le chemin de l’amour « à perte », et le Père céleste pensera à la récompense. La voie de l’amour est toujours « à perte », car aimer signifie laisser de côté l’égoïsme, l’autoréférence, pour servir des autres.

Jésus réalise alors que les dix autres apôtres sont en colère contre Jacques et Jean, prouvant ainsi qu’ils ont la même mentalité mondaine. Et cela lui offre l’occasion d’une leçon qui vaut pour chrétiens de tous les temps, même pour nous. Il dit: « Vous savez que ceux qui sont considérés comme les gouvernants des nations les dominent et que leurs chefs les oppriment. Mais il n’en est pas ainsi pour vous; quiconque veut être grand parmi vous sera votre serviteur, et quiconque voudra être le premier parmi vous sera l’esclave de tous » (v. 42-44).

C’est la règle du chrétien. Le message du Maître est clair: alors que les grands de la Terre se construisent des « trônes » pour leur pouvoir, Dieu choisit un trône inconfortable, la croix, de laquelle il règne en donnant la vie: « Le Fils de l’homme – dit Jésus – n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » (v. 45). La voie du service est l’antidote le plus efficace contre la maladie de la recherche des premières places; c’est le remède pour les carriéristes, à cette recherche des premières places, qui contamine tant de contextes humains et n’épargne pas même les chrétiens, le peuple de Dieu, ni même la hiérarchie ecclésiastique. C’est pourquoi, en tant que disciples du Christ, accueillons cet évangile comme un appel à la conversion, afin de témoigner avec courage et générosité d’une Église qui se penche aux pieds des laissés-pour-compte, pour les servir avec amour et simplicité.

Que la Vierge Marie, qui a pleinement et humblement adhéré à la volonté de Dieu, nous aide à suivre  Jésus avec joie sur le chemin du service, la voie royale qui mène au ciel.

Un commentaire de la lettre aux Hébreux : Aaron et Melkisedek

Dimanche dernier, Jésus nous était présenté comme le « Serviteur souffrant » (Isaïe 53. 10 et 11) Aujourd’hui, la deuxième lecture nous le présente sous deux figures bibliques, Aaron et Melkisédek, qui ont préparé le grand-prêtre accompli qu’est Jésus, Fils de Dieu et notre frère.

Aaron est l’ancêtre de la lignée sacerdotale, mais il ne faut pas voir en lui simplement, ni même principalement, un sacrificateur. Il est donné comme un aide à Moïse, quand celui-ci, est envoyé par Dieu auprès du Pharaon pour réclamer la libération du Peuple. C’est Dieu qui le désigne et le donne à Moïse à la fin du dialogue entre Dieu et Moïse, lors de la vision du Buisson ardent, dans le désert, quand Dieu se révèle « Je t’en prie, Seigneur, je ne suis pas doué pour la parole. – Je suis avec ta bouche et je t’enseignerai ce que tu devras dire. –Je t’en prie, Seigneur, envoie-le dire par qui tu voudras. – N’y a-t-il pas ton frère Aaron, le lévite ? Je sais qu’il a la parole facile. Et moi je suis avec ta bouche et avec sa bouche. Lui parlera pour toi au Peuple. Il sera ta bouche et tu seras son ‘dieu ‘. (Exode 4. 10 à 16) Nous voyons Aaron, sur l’ordre de Moïse, accomplir un rite d’absolution pour le peuple, par une offrande d’encens (Nombres 17. 12). Le plus souvent, il nous apparaît en prophète subordonné à Moïse qui lui est le prophète par excellence.

 

Toute mission prophétique comporte deux faces : recevoir la parole de Dieu, puis l’annoncer. Dans le couple Moïse-Aaron, le premier est celui à qui Dieu parle en direct et le second est celui qui transmet. Dans la plupart des cas, ce couple Moïse-Aaron est resté solidaire, comme cela s’exprime par la belle image où l’on voit Aaron soutenir les bras de Moïse priant pour la victoire du Peuple contre les Amalécites (Exode 17. 10) Ils seront solidaires également dans l’insuffisance de leur foi et ni l’un ni l’autre, de ce fait, ne pourront entrer dans la Terre Promise (Nombres 20. 12). Une fois, pourtant, Aaron agira indépendamment de Moïse, se prévalant de son rôle d’adjoint prophétique. Tandis que celui-ci reste sur la Montagne sainte durant quarante jours et quarante nuits, le peuple s’impatiente et requiert d’Aaron qu’il se comporte comme un bon prêtre qui doit satisfaire les aspirations religieuses de la communauté. « Fais-nous des dieux. » lui est-il demandé (Exode 31. 1

C’est l’idolâtrie du Veau d’Or qui n’a rien à voir avec la condamnation du métal précieux. D’Aaron, la lettre aux Hébreux n’aura aucune peine à dire qu’il « est bien en mesure de comprendre ceux qui pèchent par ignorance ou par égarement, car il est, lui aussi, rempli de faiblesse. » Et malgré cette imperfection, Dieu ne rejette pas Aaron : l’appel de Dieu est sans repentance.

Un jour, d’autres membres de la tribu de Lévi à laquelle appartient Aaron se révoltent contre Moïse et contre lui, refusant leur médiation : « En voilà assez ! tous les membres de la communauté sont des saints et le Seigneur est au milieu d’eux. De quel droit vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée du Seigneur. » (Nombres 16. 3) Moïse leur répond : comme membres de la tribu de Lévi, vous êtes déjà associés de façon spéciale au culte. C’est un appel de Dieu. Vous n’avez pas à jalouser ceux qui en ont reçu un autre. Les révoltés sont châtiés et Dieu donnera un signe de l’élection dont Aaron est l’objet de sa part. (Nombres 17). La lettre aux Hébreux résume : « On ne s’attribue pas cet honneur à soi-même. On le reçoit par appel de Dieu, comme Aaron. »

 

Melkisédek est une figure fugitive de l’Ancien Testament. Une seule scène nous le montre (Genèse 14. 17 à 20). Le roi de Salem, identifiée par la tradition avec Jérusalem, est prêtre du Dieu Très-Haut, bien que n’appartenant pas au clan d’Abraham. Et il vient à la rencontre d’Abraham. En lui apportant du pain et du vin, il prononce une bénédiction et reçoit d’Abraham la dîme de tout son avoir. Il s’agit donc d’un personnage à la fois royal et sacerdotal. Cela est dit explicitement. C’est comme prêtre qu’il prononce la bénédiction et reçoit la dîme. Dans cette ligne, la tradition chrétienne ne manquera pas de voir, dans le pain et le vin apportés, une figure du sacrifice eucharistique. A ce titre, Melkisédek est mentionné dans le canon romain de la messe (Prière eucharistique I) Mais, dès avant l’ère chrétienne, la figure de Melkisédek avait été reprise par l’attente messianique. C’est le psaume 109/110, cité dans la lettre aux Hébreux : « Tu es prêtre pour toujours selon le sacerdoce de Melkisédek. » Le psaume montre le Seigneur Dieu intronisant un « Seigneur » à sa droite. Dieu lui a donné et lui donnera de vaincre ses adversaires. Mais à ces traits royaux, le psaume ajoute le serment irrévocable de Dieu, désignant le même personnage comme prêtre « à la manière de Melkisédek. » Selon certaines lignes de la pensée juive, le Messie sera à la fois roi et prêtre. Or, comme roi, le Messie est descendant de David, de la tribu de Juda. Il ne peut donc recevoir le sacerdoce d’Aaron, membre de la tribu de Lévi. C’est donc à un autre type de sacerdoce qu’il faut se référer : Melkisédek en fournissait le prototype.

 

Les chrétiens seront particulièrement sensibles au fait, inhabituel dans l’Ecriture biblique, que Melkisédek est présenté sans mention d’origine terrestre. Il l’est par son nom personnel qui veut dire « roi de Justice ». Il est en même temps désigné par le nom de la ville où il règne, Jérusalem, « roi de Paix ». Le voici donc, nous dit la lettre aux Hébreux (7. 3) « sans père, ni mère, ni généalogie, ni commencement pour ses jours, ni fin pour sa vie. » Ne serait-il pas alors « assimilé au Fils de Dieu » (Héb. 7. 3) ? Ce rapprochement qu’opère la lettre aux Hébreux se fait en reprenant un autre psaume qu’elle cite juste avant le psaume 109 : « Tu es mon Fils. Moi aujourd’hui je t’ai engendré. » (Psaume 2. 7). Tout le chapitre 7 de la lettre aux Hébreux ne sera pas lu dans les liturgies du dimanche. Il faut cependant le reprendre dans son entier, car il approfondit le parallèle entre le sacerdoce de Melkisédek et celui du Christ que le roi de Salem annonçait de façon à la fois mystérieuse, mais plus vraie qu’Aaron et ses descendants. Le Christ comme prêtre n’a pas de successeur. Il n’a que des frères dont certains sont, parce qu’il les a choisis, ses ministres et ses intendants.  Jacques Fournier Cef

Dimanche 28 octobre 2018  - Lectures de la messe

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Première lecture (Jr 31, 7-9)

Ainsi parle le Seigneur : Poussez des cris de joie pour Jacob, acclamez la première des nations ! Faites résonner vos louanges et criez tous : « Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël ! » Voici que je les fais revenir du pays du nord, que je les rassemble des confins de la terre ; parmi eux, tous ensemble, l’aveugle et le boiteux, la femme enceinte et la jeune accouchée : c’est une grande assemblée qui revient. Ils avancent dans les pleurs et les supplications, je les mène, je les conduis vers les cours d’eau par un droit chemin où ils ne trébucheront pas. Car je suis un père pour Israël, Éphraïm est mon fils aîné. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 125 (126), 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6)

Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve ! Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie. Alors on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert. Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie. Il s’en va, il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient, il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes. 

 

Deuxième lecture (He 5, 1-6)

Tout grand prêtre est pris parmi les hommes ; il est établi pour intervenir en faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu ; il doit offrir des dons et des sacrifices pour les péchés. Il est capable de compréhension envers ceux qui commettent des fautes par ignorance ou par égarement, car il est, lui aussi, rempli de faiblesse ; et, à cause de cette faiblesse, il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés comme pour ceux du peuple. On ne s’attribue pas cet honneur à soi-même, on est appelé par Dieu, comme Aaron. Il en est bien ainsi pour le Christ : il ne s’est pas donné à lui-même la gloire de devenir grand prêtre ; il l’a reçue de Dieu, qui lui a dit : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré, car il lui dit aussi dans un autre psaume : Tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Mc 10, 46b-52)

https://www.paris.catholique.fr/local/cache-vignettes/L263xH149/arton47912-79275.jpg?1540482399 En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni , que je retrouve la vue ! » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin. – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

DIMANCHE 28 octobre 2018 – 30ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Jr 31,7-9) Psaume. (Ps 125,1-6) 2ème lecture 

(He 5,1-6) Evangile (Mc 10,46b-52)

 

 

Messes de la semaine  

Tous les jours sauf  lundi

 

Rendez-vous de la semaine

 

Fêtes  de la Toussaint

 

- Jeudi 1er novembre : Solennité de la Toussaint : messe à 10 h 30 à l'église Notre-Dame

 

Bénédiction des tombes aux cimetières :

Jeudi 1er novembre de 14 h 30 à 17 h

 

Commémoration des fidèles Défunts :

-Jeudi 1er novembre à 18 h

 

-Vendredi 2 novembre : messe à 9 h

 

-Samedi 3 Novembre à 9 h 30 au presbytère : rencontre des animateurs de la préparation au mariage

-Samedi 3 novembre à 16 h à l’église Notre-Dame : célébration du mariage de Marie-Angélique ELFEGE et Philip de CANAGA

 

DIMANCHE 4 novembre 2018 – 31ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Dt 6,2-6) Psaume. (Ps 17,2-4.47.51) 2ème lecture  (7,23-28) Evangile (Mc 12,28b-34)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis –Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

      A noter :

-Vendredi  9 novembre : travaux de purge de la face avant du clocher de l’église Notre-Dame

 

-La messe du Dimanche 11 Novembre aura lieu à 9 h 30 et non à 10 h 30 en raison du Centenaire de l’Armistice du 11 Novembre 1918

 

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 20:25

Appel pour le soutien d'un couple iranien

Il y a quelques jours, un jeune couple de chrétiens iraniens, persécutés dans leur pays à cause de leur foi et réfugiés en France, sans famille ni ressources, a frappé à la porte de notre Eglise. 

Etant logé dans des conditions insalubres, nous les avons temporairement hébergé au Temple du Raincy.

Contact a été pris avec la CIMADE et avec un avocat qui suivra désormais leur dossier de demande d'asile.

Un petit groupe de bénévoles va également commencer dès la semaine prochaine à leur donner des cours de français.

Si vous désirez les aider, dans l'immédiat :

- nous sommes à la recherche d'un petit logement pérenne

- nous avons besoin d'un soutien financier pour leur besoin quotidien (nourriture, transport, autre ...) ou à plus long terme (frais administratifs ...)

Les dons peuvent être faits :

- par remise d'espèces : s'adresser au Pasteur

- par chèque à l'ordre de "Entraide Protestante"

(dons défiscalisés sur demande)

D'avance, merci pour votre aide fraternelle !

Serge Wüthrich, pasteur

Eglise Protestante du Raincy et des Environs, 17 allée de l'Ermitage, Le Raincy

01 43 81 12 33

leraincy@protestants.org

 

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 19:44

Homélie du pape François à l’occasion de la canonisation de

7 nouveaux saints dont le pape Paul VI et monseigneur Romano

La deuxième Lecture nous a dit qu’« elle est vivante, la Parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée » (He 4, 12). Il en est vraiment ainsi : la Parole de Dieu n’est pas seulement un ensemble de vérités ou un récit spirituel édifiant, non, c’est une Parole vivante, qui touche la vie, qui la transforme. Là Jésus en personne, lui qui est la Parole vivante de Dieu, parle à nos cœurs.

L’Évangile, en particulier, nous invite à la rencontre avec le Seigneur, à l’exemple de cet ‘‘homme’’ qui ‘‘court à sa rencontre’’ (cf. Mc 10, 17). Nous pouvons nous identifier à cet homme, dont le texte ne mentionne pas le nom, presque pour suggérer qu’il peut représenter chacun d’entre nous. Il demande à Jésus comment « avoir la vie éternelle en héritage » (v. 17). Il demande la vie pour toujours, la vie en plénitude : qui d’entre nous ne la voudrait pas ? Mais, remarquons-le, il la demande comme un héritage à posséder, comme un bien à obtenir, à conquérir par ses forces. En effet, pour posséder ce bien, il a observé les commandements depuis son enfance et pour atteindre l’objectif il est disposé à en observer d’autres ; c’est pourquoi il demande : « Que dois-je faire pour avoir ? »

La réponse de Jésus le désoriente. Le Seigneur fixe le regard sur lui et l’aime (cf. v. 12). Jésus change de perspective : des préceptes observés pour obtenir des récompenses à l’amour gratuit et total. Cet homme parlait en termes de demande et d’offre, Jésus lui propose une histoire d’amour. Il lui demande de passer de l’observance des lois au don de soi, du faire pour soi-même à l’être avec Lui. Et il lui fait une proposition de vie ‘‘tranchante’’ : « Va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres […] puis viens, suis-moi » (v. 21). À toi aussi, Jésus dit : ‘‘Viens, suis-moi’’. Viens : ne reste pas sur place, car il ne suffit pas de ne faire aucun mal pour appartenir à Jésus. Suis-moi : ne marche pas derrière Jésus seulement quand cela te convient, mais cherche-le chaque jour ; ne te contente pas d’observer les préceptes, de faire un peu d’aumône et de dire quelques prières : trouve en lui le Dieu qui t’aime toujours, le sens de ta vie, la force de te donner.

Jésus dit encore : « Vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ». Le Seigneur ne fait pas des théories sur la pauvreté et la richesse, mais il va directement à la vie. Il te demande de laisser ce qui appesantit ton cœur, de te libérer des biens pour lui faire une place à lui, l’unique bien. On ne peut pas suivre vraiment Jésus quand on est alourdi par les choses. Car, si le cœur est surchargé par les biens, il n’y aura pas de place pour le Seigneur, qui deviendra une chose parmi les autres. C’est pourquoi la richesse est dangereuse et – dit Jésus – rend même difficile le salut. Non pas parce que Dieu est sévère, non ! Le problème est de notre côté : le fait d’avoir trop, le fait de vouloir trop étouffe notre cœur et nous rend incapables d’aimer. C’est pourquoi saint Paul rappelle que « la racine de tous les maux, c’est l’argent » (1 Tm 6, 10). Nous le voyons : là où on met l’argent au centre, il n’y a pas de place pour Dieu et il n’y en a pas non plus pour l’homme.

Jésus est radical. Il donne tout et demande tout : il donne un amour total et demande un cœur sans partage. Aujourd’hui également, il se donne à nous comme Pain vivant ; pouvons-nous lui donner en échange des miettes ? À lui qui s’est fait notre serviteur jusqu’à aller sur la croix pour nous, nous ne pouvons pas répondre uniquement par l’observance de quelques préceptes. À lui qui nous offre la vie éternelle, nous ne pouvons pas donner un bout de temps. Jésus ne se contente pas d’un ‘‘pourcentage d’amour’’ : nous ne pouvons pas l’aimer à vingt, à cinquante ou à soixante pour cent. Ou tout ou rien !

 

Chers frères et sœurs, notre cœur est comme un aimant : il se laisse attirer par l’amour, mais peut s’attacher d’un côté seulement et doit choisir : ou bien il aimera Dieu ou bien il aimera la richesse du monde (cf. Mt 6, 24) ; ou bien il vivra pour aimer ou bien il vivra pour lui-même (Mc 8, 35). Demandons-nous de quel côté nous sommes. Demandons-nous où nous en sommes dans notre histoire d’amour avec Dieu. Nous contentons-nous de quelques préceptes ou suivons-nous Jésus comme des amoureux, vraiment disposés à quitter quelque chose pour lui ? Jésus interroge chacun d’entre nous et nous sommes tous, en tant qu’Église, en chemin : sommes-nous une Église qui ne prêche que de bons préceptes ou une Église-épouse qui s’abandonne dans l’amour pour son Seigneur ? Le suivons-nous vraiment ou retournons-nous sur les pas du monde, comme cet homme ? Au total, Jésus nous suffit-il ou bien cherchons-nous beaucoup de sécurités du monde ?

 

Demandons la grâce de savoir quitter par amour du Seigneur : quitter les richesses, les nostalgies de rôles et de pouvoirs, les structures qui ne sont plus adaptées à l’annonce de l’Évangile, les poids qui freinent la mission, les liens qui attachent au monde. Sans un saut en avant dans l’amour, notre vie et notre Église souffrent d’une « autosatisfaction égocentrique » (Evangelii gaudium, n. 95) : on cherche la joie dans un plaisir passager, on s’enferme dans les palabres stériles, on s’installe dans la monotonie d’une vie chrétienne sans élan, où un peu de narcissisme couvre la tristesse de rester inachevé.

 

Il en fut ainsi pour cet homme, qui – dit l’Évangile – « s’en alla tout triste » (v. 22). Il s’était attaché aux préceptes et à ses nombreux biens, il n’avait pas donné son cœur. Et, bien qu’ayant rencontré Jésus et accueilli son regard d’amour, il s’en est allé triste. La tristesse est la preuve de l’amour inachevé. C’est le signe d’un cœur tiède. Par contre, un cœur détaché des biens, qui aime librement le Seigneur, répand toujours la joie, cette joie dont on a besoin aujourd’hui. Le saint Pape Paul VI a écrit : « C’est au cœur de leurs angoisses que nos contemporains ont besoin de connaître la joie, de sentir son chant (Exhort. ap. Gaudete in Domino, I). Aujourd’hui, Jésus nous invite à retourner aux sources de la joie, qui sont la rencontre avec lui, le choix courageux de prendre des risques pour le suivre, le goût de quitter quelque chose pour embrasser sa vie. Les saints ont parcouru ce chemin.

 

Paul VI l’a fait, à l’exemple de l’Apôtre dont il a pris le nom. Comme lui, il a consacré sa vie à l’Évangile du Christ, en traversant de nouvelles frontières et en se faisant son témoin dans l’annonce et dans le dialogue, prophète d’une Église ouverte qui regarde ceux qui sont loin et prend soin des pauvres. Paul VI, y compris dans la difficulté et au milieu des incompréhensions, a témoigné de manière passionnée de la beauté et de la joie de suivre Jésus totalement. Aujourd’hui, il nous exhorte encore, avec le Concile dont il a été le sage timonier, à vivre notre vocation commune : la vocation universelle à la sainteté. Non pas aux demi-mesures, mais à la sainteté. Il est beau qu’avec lui et avec les autres saints et saintes d’aujourd’hui, il y ait Mgr Romero, qui a quitté les certitudes du monde, même sa propre sécurité, pour donner sa vie selon l’Évangile, aux côtés des pauvres et de son peuple, avec le cœur attaché à Jésus et à ses frères. Nous pouvons en dire autant de Francesco Spinelli, de Vincenzo Romano, de Maria Caterina Kasper, de Nazaria Ignazia de Sainte Thérèse de Jésus et de Nunzio Sulprizio. Tous ces saints, dans des contextes différents, ont traduit par leur vie la Parole d’aujourd’hui, sans tiédeur, sans calculs, avec le désir de risquer et de quitter. Que le Seigneur nous aide à imiter leurs exemples!

LA FECONDITE DU SACRIFICE

Les versets du poème du Serviteur dont nous lisons des extraits ce matin, ne se contentent pas de montrer dans ce Serviteur, le juste persécuté et tenant bon avec fidélité et persévérance. Ils le montrent « offrant sa vie en sacrifice expiatoire. » Ce à quoi fait d’ailleurs référence la lettre aux Hébreux de ce dimanche. Ces sacrifices juifs avaient pour fonction de remettre en communion le pécheur et le « Saint », Dieu lui-même.

Les poèmes du Serviteur sont ainsi prophétiques de la mission et de la mort de Jésus dont le nom veut dire « sauveur ». Ils sont également prophétiques de sa résurrection et de la fécondité de son sacrifice. En se chargeant des péchés de la multitude, le Serviteur sera capable de restaurer tous les hommes dans la justice, c’est-à-dire la justesse de vie avec Dieu, la sainteté. Lui-même « verra sa descendance, prolongera ses jours, verra la lumière, sera comblé. » (Isaïe 53. 10 et 11)

Dans l’après-Pâques, ces paroles aideront les disciples à croire au Ressuscité comme elles les aideront à mieux saisir la richesse féconde de sa vie et de son sacrifice. Il n’est pas simplement le faiseur de miracles et de guérisons que Dieu « réanime ». Sa mort n’est pas un fait ordinaire. Elle est l’expression et la réalisation de la volonté du Seigneur. « Mon corps livré pour vous … mon sang versé pour vous et pour la multitude, en rémission des péchés », comme le rappelle la prière consécratoire de chaque Eucharistie.

Dimanche 21 octobre 2018

 

Lectures de la messe

 

Première lecture (Is 53, 10-11)

 

Broyé par la souffrance, le Serviteur a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira. Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 32 (33), 4-5, 18-19, 20.22)

 

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu’il fait. Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour. Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine. Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi ! 

 

Deuxième lecture (He 4, 14-16)

 

Frères, en Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi. En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Mc 10, 35-45)

 

En ce temps-là, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. » Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. » Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean. Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » – Acclamons la Parole de Dieu.

Calendrier

 

DIMANCHE 21 octobre 2018 – 29ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Is 53, 10-11) Psaume. (Ps 32,4-5.18-20.22) 2ème lecture  (He 4,14-16)

Evangile (Mc 10,35-45)

 

 

Messes de la semaine  

 

Messes : Lundi, mardi, mercredi  et jeudi

Pas de messe vendredi ni samedi, pas d’adoration pas de confessions.

 

Rendez-vous de la semaine

 

Le père Frédéric Benoist sera en pèlerinage à Rome et à Assise du

23 au 30 Octobre avec 24 paroissiens.

 

Fêtes  de la Toussaint

 

- Jeudi 1er novembre : Solennité de la Toussaint : messe à 10 h 30 à l'église Notre-Dame

 

Bénédiction des tombes aux cimetières :

Jeudi 1er novembre de 14 h 30 à 17 h

 

Commémoration des fidèles Défunts :

-Jeudi 1er novembre à 18 h

 

-Vendredi 2 novembre : messe à 9 h dans la crypte de l'église Notre-Dame

 

INONDATIONS DANS L'AUDE :

LE SECOURS CATHOLIQUE ET LA CROIX ROUGE APPELLEnt AUX DONS :

ou  par chèque à Secours Catholique, 106, rue du Bac - 75007 Paris

 

" Inondations France " - 75678 Paris Cedex 14.

 

DIMANCHE 28 octobre 2018 – 30ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Jr 31,7-9) Psaume. (Ps 125,1-6) 2ème lecture  (He 5,1-6) Evangile (Mc 10,46b-52)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis –Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

 

 

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15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 14:38

« L’amour blessé peut être guéri par Dieu, grâce à la miséricorde et au pardon » (traduction complète)

« Invoquons la Vierge Marie pour qu’elle aide les époux »

 

 Paroles du pape François avant l’angélus du 7 Octobre

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

L’évangile de ce dimanche (cf. Mc 10,2-16) nous offre la parole de Jésus sur le mariage. Le récit commence par la provocation des pharisiens qui demandent à Jésus s’il est licite pour un mari de répudier sa femme, comme le prévoit la loi de Moïse (cf. vv. 2- 4). Avant tout, avec la sagesse et l’autorité qui lui viennent du Père, Jésus redimensionne la prescription mosaïque en disant: « C’est en raison de la dureté de votre cœur que lui, – c’est-à-dire l’ancien législateur -, a écrit cette norme pour vous » (v. 5). Autrement dit, il s’agit une concession servant à atténuer les failles produites par notre égoïsme, mais elle ne correspond pas à l’intention du Créateur à l’origine.

 

Et ici, Jésus reprend le livre de la Genèse: « Depuis le commencement de la création [Dieu] les a faits homme et femme;  À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un »(vv. 6-7). Et il conclut: « Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » (v. 9). A l’origine, dans le projet du Créateur, il n’y a pas d’homme qui épouse une femme puis, si les choses ne marchent pas, la répudie. Non. Au contraire, il y a l’homme et la femme appelés à se reconnaître, à se compléter, à s’aider mutuellement dans le mariage.

 

Cet enseignement de Jésus est très clair et défend la dignité du mariage, en tant qu’union d’amour qui implique la fidélité. Ce qui permet aux couples mariés de rester unis dans le mariage, c’est un amour qui est don réciproque, soutenu par la grâce du Christ. Si, au contraire, l’intérêt individuel et la satisfaction personnelle prévalent chez les époux, leur union ne pourra pas résister.

 

Et c’est la même page évangélique qui nous rappelle avec beaucoup de réalisme que l’homme et la femme, appelés à vivre l’expérience de la relation et de l’amour, peuvent douloureusement faire des gestes qui provoquent une crise. Jésus n’admet pas tout ce qui peut conduire au naufrage de la relation. Il le fait pour confirmer le dessein de Dieu, dans lequel se distinguent la force et la beauté de la relation humaine. D’une part, l’Église ne se lasse pas de confirmer la beauté de la famille telle qu’elle nous a été transmise par l’Écriture et par la Tradition; en même temps, elle s’efforce de faire ressentir concrètement sa proximité maternelle à ceux qui vivent l’expérience de relations brisées ou qui se poursuivent avec souffrance et fatigue.

La manière dont Dieu agit avec son peuple infidèle – c’est-à-dire avec nous – nous enseigne que l’amour blessé peut être guéri par Dieu, grâce à la miséricorde et au pardon. Par conséquent, ce qui est demandé à l’Eglise, dans ces situations, ce n’est pas, tout de suite et seulement la condamnation. Au contraire, devant tant d’échecs conjugaux douloureux, elle se sent appelée à vivre sa présence d’amour, de charité et de miséricorde, pour ramener à Dieu les cœurs blessés et perdus.

 

Invoquons la Vierge Marie pour qu’elle aide les époux à vivre et à renouveler toujours leur union, à partir du don originel de Dieu.

LA PAROLE EST UN APPEL, LA PAROLE EST VIE

En quelques lignes dans la lettre aux Hébreux (deuxième lecture), nous découvrons la puissance et la richesse de la Parole de Dieu qui est le Christ : « Elle est vivante la Parole de Dieu. » Elle n’est pas un assemblage de mots. Elle est une Vie, la Vie. Saint Jean le dit à sa manière dans le prologue de son Evangile : « La Parole s’est fait chair et elle a habité parmi nous. » (Jean 1. 14) « La Parole était Dieu. » (Jean 1. 1) « En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes (Jean 1. 4) « Cette Parole nous pénètre au plus profond de l’âme » (Hébreux 4. 12) « Moi en eux comme toi en moi. » (Jean 14. 23)

 

Ce court passage cité en ce dimanche vient après bien des citations de l’Ecriture qui, pour l’auteur, ne sont pas seulement une illustration, mais une démonstration de ce qu’il veut exprime. Elles reprennent en effet le psaume 95 (versets 7 à 11) qui rappelle l’endurcissement des cœurs au jour de la tentation au désert. Les Hébreux avaient vu les œuvres de Dieu pendant quarante ans et pourtant le cœur se fourvoie : »Ils n’ont pas connu mes voies. » « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, ne sclérosez pas votre cœur. » Hébreux 4. 7) « Ils avaient été les premiers à avoir reçu la Bonne Nouvelle (evangelistentes = évangélisés). Ils n’y entrèrent pas à cause de leur indocilité. » (Hébreux 4. 6)

 

L’homme de foi est celui qui entend la parole et y répond, qui accepte d’appartenir à celui qui l’appelle par son nom. Le prophète Jérémie en fit l’expérience lorsqu’il hésita dans sa réponse à l’appel de Dieu (Jérémie Chapitre 1) : « Je ne sais pas porter la parole… Va, je suis avec toi. » On peut résister à la Parole de Dieu, certes mais c’est s’enfermer tout triste sur soi-même, désabusé même. C’est bien ce qui arrive au jeune homme riche qui entendit cet appel de la Parole divine, le Fils de Dieu lui-même. Il en reste à ses propres forces, à ses propres réalisations. Il a accompli tous les commandements de l’Ancienne Alliance. Mais aujourd’hui l’exigence de l’appel est nouvelle. Il lui faut suivre le Christ par amour et non pas devoir. « Va, vends tous tes biens. » Quand j’aurais la foi la plus totale, s’il me manque l’amour, je ne suis rien…l’amour endure tout ! » (1 Corinthiens 12. 7) Jérémie entendu Dieu lui dire : « Je suis avec toi. » Le jeune homme a entendu « Viens, suis-moi. » Il est resté sur lui-même et il entre dans la tristesse. Il n’a pas laissé « pénétrer la Parole au plus profond de l’âme. » (Hébreux 4. 12)

Dimanche 14 octobre 2018

 

Lectures de la messe

 

Première lecture (Sg 7, 7-11)

 

J’ai prié, et le discernement m’a été donné. J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. Je l’ai préférée aux trônes et aux sceptres ; à côté d’elle, j’ai tenu pour rien la richesse ; je ne l’ai pas comparée à la pierre la plus précieuse ; tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable, et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue. Plus que la santé et la beauté, je l’ai aimée ; je l’ai choisie de préférence à la lumière, parce que sa clarté ne s’éteint pas. Tous les biens me sont venus avec elle et, par ses mains, une richesse incalculable. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 89 (90), 12-13, 14-15, 16-17)

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse. Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes serviteurs. Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants. Rends-nous en joies tes jours de châtiment et les années où nous connaissions le malheur. Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs et ta splendeur à leurs fils. Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains ; oui, consolide l’ouvrage de nos mains. 

 

Deuxième lecture (He 4, 12-13)

Frères, elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. Pas une créature n’échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, soumis à son regard ; nous aurons à lui rendre des comptes. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Mc 10, 17-30)

Résultat de recherche d'images pour "ATTENTION ILLUSTRATION" En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit: « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » Jésus les regarde et dit: « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. » Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. » – Acclamons la Parole de Dieu.

 

CALENDRIER

 

DIMANCHE 14 octobre2018 – 28ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Sg 7,7-11) Psaume. (Ps 89,12-17) 2ème lecture  (He 4,12-13) Evangile (Mc 10,17-30)

Evangile (Mc 9,38-43.45.47-48)

 

 

Messes de la semaine  

 

- Lundi mardi mercredi Jeudi : Office du matin, pas de messe à 9 h

- Le samedi Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h. Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Mardi 16 octobre à 14 h salle Pierre Lefeuvre : goûter des anciens des Equipes Saint-Vincent

-Mercredi 17 à 14 h 30 : réunion du MCR

-Vendredi 19 octobre à 14 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des Equipes Saint-Vincent

-Vendredi 19 octobre à 14 h 30 au presbytère : comité de rédaction du Messager

-Vendredi 19 octobre à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe biblique paroissial

 

 

Samedi 20 et dimanche 21 Octobre dans la salle Pierre Lefeuvre : Forum « WAHOU »,

autour de la théologie du corps du saint pape Jean Paul II

 

DIMANCHE 21 octobre 2018 – 29ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Is 53, 10-11) Psaume. (Ps 32,4-5.18-20.22) 2ème lecture  (He 4,14-16)

Evangile (Mc 10,35-45)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint Louis –Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

A partir du samedi 20 octobre, la messe de 18 h sera de nouveau célébrée

A l’église Saint-Louis

 

 

Fêtes  de la Toussaint

 

- Jeudi 1er novembre : Solennité de la Toussaint : messe à 10 h 30 à l'église Notre-Dame

 

Bénédiction des tombes aux cimetières :

Jeudi 1er novembre de 14 h 30 à 17 h

 

Commémoration des fidèles Défunts :

-Jeudi 1er novembre à 18 h

 

-Vendredi 2 novembre : messe à 9 h dans la crypte de l'église Notre-Dame

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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 20:05

Pèlerinage des prêtres du Diocèse de Créteil  à Rome: pas des super-héros mais des pasteurs à la manière de Jésus, dit le pape aux prêtres

 

« N’ayez pas peur de regarder les blessures de notre Église »

 

 Chers frères et sœurs,

 

C’est avec joie que je vous accueille au premier jour de ce temps fort et fraternel que votre Evêque et son Conseil vous ont proposé de vivre à Rome. Je remercie Mgr Santier pour ses paroles et pour cette initiative, et, à travers vous, j’étends mon cordial salut et ma proximité spirituelle à tous les fidèles du Diocèse de Créteil. Je lui disais : “Vous êtes un évêque qui travaille!”.

Je tiens tout d’abord à rendre grâce à Dieu qui vous a appelés et mis à part pour le service de son Évangile (Cf. Rm. 1,1), afin que vous soyez au milieu de son peuple les intendants fidèles des mystères du Christ. Nous vivons dans un contexte où la barque de l’Église est affrontée à des vents contraires et violents, à cause notamment des fautes graves commises par certains de ses membres. Il est d’autant plus important de ne pas oublier l’humble fidélité au quotidien du ministère que le Seigneur permet de vivre à la grande majorité de ceux qu’il a donnés comme prêtres à son Église! Nous savons qu’en répondant à l’appel du Seigneur, nous n’avons pas été consacrés par le don de l’Esprit pour être des « superhéros ». Nous avons été envoyés avec la conscience d’être des hommes pardonnés, pour devenir des pasteurs à la manière de Jésus blessé, mort et ressuscité. Car notre mission en tant que ministres de l’Église est, aujourd’hui comme hier, de témoigner de la force de la Résurrection dans les blessures de ce monde. Ainsi nous sommes appelés à avancer humblement sur le chemin de la sainteté, en aidant les disciples de Jésus-Christ à répondre à leur propre vocation baptismale, pour qu’ils soient toujours davantage missionnaires, témoins de la joie de l’Évangile. N’est-ce pas d’ailleurs le sens du Synode diocésain que vous avez célébré en 2016 ?

 

Chers amis, en prenant le temps de réfléchir à la révision de l’organisation de votre diocèse, n’ayez pas peur de regarder les blessures de notre Église, non pas pour vous lamenter, mais pour aller jusqu’à Jésus-Christ. Lui seul peut nous guérir en nous permettant de repartir de lui et de trouver, avec lui et en lui, les moyens concrets de proposer sa vie à tous, dans un contexte de pauvreté et de pénurie. Car «si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie» (Exhortation apostolique Evangelii gaudium, n.49). Dans cette perspective, demandez avec insistance à l’Esprit Saint de vous guider et de vous éclairer pour qu’il vous aide, dans l’exercice de votre ministère, à rendre l’Église de Jésus-Christ aimable et aimante, selon la belle expression de la Vénérable Madeleine Delbrêl. Avec cette force venue d’en haut, vous serez poussés à sortir pour vous faire toujours plus proches de tous, en particulier de ceux qui sont blessés, marginalisés, exclus.

 

Durant votre pèlerinage à Rome, vous allez échanger sur la relance de la pastorale des vocations aux ministères et à la vie consacrée. Rappelez-vous que «là où il y a vie, ferveur, envie de porter le Christ aux autres, surgissent des vocations authentiques» (Ibid., n.107). Mais c’est aussi par votre manière de vivre le ministère que vous permettrez à des jeunes d’accueillir l’appel du Seigneur au sacerdoce ou à la vie consacrée. Aussi, je vous encourage à garder votre regard fixé sur Jésus-Christ et à cultiver ce lien particulier qui vous unit à Lui, par la prière personnelle, l’écoute de sa Parole, la célébration des sacrements et le service du frère.

C’est important de favoriser et développer la qualité de la vie fraternelle, entre vous et au sein de vos communautés, pour que la valeur et la beauté du ministère et de la vie consacrée soient reconnues par tous comme le service d’une véritable communion missionnaire! En puisant à la source de la grâce de votre propre appel et avec la force de l’Esprit Saint, vous serez témoins de cette espérance qui ne déçoit pas (Cf. Rm. 5,5), malgré les difficultés et le poids du jour; vous manifesterez, par votre vie quotidienne, et jusque dans l’expérience de vos fragilités, que le don de sa propre vie pour le service de l’Évangile et des frères est source d’une joie que nul ne peut nous ravir. Puisse briller à travers vous cette joie qui s’approfondit dans l’amitié avec le Seigneur et l’attention sans cesse renouvelée aux autres, en particulier aux petits et aux pauvres. Mais surtout, laissez-vous transformer et renouveler par l’Esprit pour reconnaître quelle est cette parole que le Seigneur Jésus veut délivrer au monde par votre vie et votre ministère (Cf. Exhortation apostolique Gaudete et exsultate, n.24).

Avec cette espérance, en vous confiant au Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie et à la prière de la Vénérable Madeleine Delbrêl, je vous donne la Bénédiction apostolique, ainsi qu’à tous les fidèles du diocèse de Créteil.

Et, s’il vous plaît, priez pour moi comme je prie pour vous ! Merci.

CE QUE DIEU A UNI

Les commentaires de ces textes du livre de la Genèse et de l’Evangile selon saint Marc nous sont familiers. Chaque messe de mariage les évoque, peu ou prou. Mais il nous faut aller à l’essentiel de tout sacrement. Et l’essentiel ici, c’est l’union du Christ et de l’Eglise, c’est-à-dire, l’union du Christ et des membres de son Corps Mystique qu’il n’a pas honte d’appeler ses frères, même s’ils sont pécheurs.

En effet la tradition apostolique et patristique ne réduit pas à la seule unité conjugale cette parole biblique : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » Saint Paul la commente ainsi lui-même : « Ce mystère est grand, je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Eglise. »

Un théologien, Isaac de l’Etoile au 12ème siècle, l’explique en termes simples. « De même que tout ce qui est au Père est au Fils et tout ce qui est au Fils est au Père, de par leur unité de nature, de même l’Epoux(le Christ) a donné tous ses biens à l’Epouse (l’Eglise) et il a pris en charge tout c qui appartient à l’Epouse qu’il a unie à Lui-même et au Père. Dans sa prière pour l’Epouse, le Fils dit au Père : »Que tous soient un comme toi Père, tu es en moi et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi. »

« Garde-toi bien de séparer la tête du Corps. N’empêche pas le Christ d’exister tout entier. Car le Christ n’existe nulle part tout entier sans l’Eglise, ni l’Eglise sans le Christ. Le Christ total, c’est la Tête et le Corps. »

 

                                                                       Père Jacques Fournier , Cef

Dimanche  7 octobre 2018 dimanche - Lectures de la messe

 

Première lecture (Gn 2, 18-24)

 

Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. » Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l’homme pour voir quels noms il leur donnerait. C’étaient des êtres vivants, et l’homme donna un nom à chacun. L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde. Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place. Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme. L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. » À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. – Parole du Seigneur.

 

Psaume (Ps 127 (128), 1-2, 3, 4-6)

Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! Tu te nourriras du travail de tes mains : Heureux es-tu ! À toi, le bonheur ! Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier. Voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. De Sion, que le Seigneur te bénisse ! Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie, et tu verras les fils de tes fils. Paix sur Israël.

 

Deuxième lecture (He 2, 9-11)

Frères, Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous. Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères, – Parole du Seigneur.

 

Évangile (Mc 10, 2-16)

Résultat de recherche d'images pour "prochainement illustrations" En ce temps-là, des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. » Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains. – Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

 

DIMANCHE 7 octobre2018 – 27ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Gn 2,18-24) Psaume. (Ps 127,1-6) 2ème lecture  (H 2, 9-11) Evangile (Mc 10,2-16)

Evangile (Mc 9,38-43.45.47-48)

 

 

Messes de la semaine  Messes tous les jours à 9 h sauf mercredi 10 et jeudi 11

- Le Samedi Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h. Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Mardi 9 Octobre au presbytère : réunion des prêtres de l’Unité pastorale Gagny - le Raincy - Villemomble

 

Mercredi 10 et Jeudi 11 Octobre : session des curés du diocèse avec notre évêque

Pascal Delannoy, le père Frédéric Benoist sera absent ces deux jours.

 

-Jeudi 11 octobre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : groupe biblique œcuménique animé par le pasteur Serge Wüthrich

-Vendredi 12 octobre à 20 h 30 au presbytère : réunion de l’Equipe d’Animation Paroissiale

 

Samedi 13 Octobre à 15 h 45 salle Pierre Lefeuvre Ecole de la Parole : Lire un texte de la Bible, le partager toutes générations confondues, le prier. Démarche ouverte à tous.

 

-Samedi 13 octobre à 18 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des lycéens

 

DIMANCHE 14 octobre2018 – 28ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Sg 7,7-11) Psaume. (Ps 89,12-17) 2ème lecture  (He 4,12-13) Evangile (Mc 10,17-30)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Notre-Dame –Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

A partir du samedi 20 octobre, la messe de 18 h sera de nouveau célébrée A l’église Saint-Louis

 

-Dimanche 14 Octobre au cours de la messe paroissiale : rencontre des enfants de l’Éveil à la foi (4-7 ans), messe d’envoi en mission des catéchistes

 

 

-Samedi 13 et Dimanche 14 Octobre au cours des messes : Quête annuelle des équipes Saint- Vincent

 

Dimanche 14 Octobre : Fête de la Saint Denis. Nous fêtons le jumelage de notre diocèse avec celui d’Owando (Congo Brazaville)

 

14 h 30 à la salle saint Denis (en face de la cathédrale) : présentation du diocèse d’Owando par Monseigneur Victor Abagna Mossa, évêque du diocèse

 

16 h 30: Messe concélébrée à la cathédrale

 

 

 

             

-      Samedi 20 Octobre de 9 h 30 à 12 h 30 salle paroissiale de Pantin (I place de l’église) : Vivre le service du frère. Rassemblement organisé par le service diocésain de la solidarité sur la réalité de la pauvreté dans notre diocèse et rencontrer celles et ceux qui donnent de leur temps au service des plus pauvres.

 

  • Samedi 20 Octobre et Dimanche 21 Octobre au Raincy salle Pierre Lefeuvre : Rassemblement du Forum Wahou : enseignements et témoignages sur la théologie du corps de Jean Paul II. Pour tous les jeunes de 18-30 ans pour celles et ceux qui se préparent au mariage ou qui viennent de se marier.

 

  • Une retraite de 3 jours au Cénacle de Versailles est proposée par le service diocésain de spiritualité du lundi 22 au Jeudi 25 Octobre 2018 (tracts au fond de l’église)
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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 20:10

Angélus : le pape invite à « être là où personne ne veut aller »

 

Le don du discernement pour ne pas « courir derrière le chant des sirènes »

 

 Chers frères et sœurs,

 

Le livre de la Sagesse que nous avons entendu en première lecture nous parle du juste persécuté, de celui dont la présence gêne les impies. L’impie est décrit comme celui qui opprime le pauvre; il n’a pas de compassion envers la veuve ni de respect pour la personne âgée (cf. 2, 17-20). L’impie a la prétention de penser que sa force est la norme de la justice. Soumettre les plus fragiles, user de la force sous quelque forme que ce soit, imposer une manière de penser, une idéologie, un discours dominant, user de la violence ou de la répression pour faire plier ceux qui, simplement par leur agir quotidien honnête, simple, assidu et solidaire, manifestent qu’un autre monde, une autre société est possible. Il ne suffit pas à l’impie de faire ce que bon lui semble, de se laisser guider par ses caprices; il ne veut pas que les autres, en faisant le bien, mettent en évidence sa manière de faire.

Chez l’impie, le mal cherche toujours à détruire le bien. Il y a 75 ans, cette nation vivait la destruction définitive du Ghetto de Vilnius. L’anéantissement de milliers de juifs, commencé deux ans auparavant, culminait alors. Comme on lit dans le Livre de la Sagesse, le peuple juif est passé à travers les outrages et les tourments. Faisons mémoire de cette époque, et demandons au Seigneur de nous faire le don du discernement afin de découvrir à temps tout nouveau germe de cette attitude pernicieuse, toute atmosphère qui atrophie le cœur des générations qui n’en n’ont pas fait l’expérience et qui pourraient courir derrière ces chants des sirènes.

Jésus dans l’Evangile nous rappelle une tentation sur laquelle nous devrions veiller avec attention: le souci d’être les premiers, de se distinguer par rapport aux autres, souci qui peut se nicher dans tout cœur humain. Combien de fois est-il arrivé qu’un peuple se croie supérieur, avec plus de droits acquis, avec de plus grands privilèges à préserver ou à conquérir. Quel est le remède que propose Jésus quand cette pulsion apparaît dans notre cœur et dans la mentalité d’une société ou d’un pays? Se faire le dernier de tous et le serviteur de tous; être là où personne ne veut aller, où il ne se passe rien, dans la périphérie la plus lointaine; et servir, en créant des espaces de rencontre avec les derniers, avec les exclus. Si le pouvoir se décidait à cela, si nous permettions que l’Evangile du Christ atteigne les profondeurs de notre vie, alors la globalisation de la solidarité serait vraiment une réalité. «Tandis que dans le monde, spécialement dans certains pays, réapparaissent diverses formes de guerre et de conflits, nous, les chrétiens, nous insistons sur la proposition de reconnaître l’autre, de soigner les blessures, de construire des ponts, de resserrer les relations et de nous aider “à porter les fardeaux les uns des autres” (Ga 6,2)» (Exhort. ap. Evangelii gaudium, 67).

Ici, en Lituanie, il y a une colline des croix, où des milliers de personnes, au cours des siècles, ont planté le signe de la croix. Je vous invite, alors que nous prions l’Angelus, à demander à Marie de nous aider à planter la croix de notre service, de notre dévouement là où on a besoin de nous, sur la colline où vivent les derniers, où une délicate attention aux exclus, aux minorités est requise, pour éloigner de nos milieux et de nos cultures la possibilité d’anéantir l’autre, de marginaliser, de continuer à rejeter celui qui gêne et dérange nos facilités.

Jésus met le petit au centre, il le met à même distance de chacun pour que nous nous sentions tous provoqués à donner une réponse. En faisant mémoire du “oui” de Marie, demandons-lui de rendre notre “oui” généreux et fécond comme le sien.

DIEU VOIT PLUS LOIN QUE NOUS

 

Lors de l’événement relaté par le Livre des Nombres (1ere lecture), Eldad et Médad sont à l’avant-garde de ce peuple. Moïse les avait choisis, mais ils n’étaient pas venus. Dieu pourtant les a atteints et l’esprit s’est reposé sur eux. Inversement le don reste inachevé. L’esprit continue de reposer sur les anciens, mais ils ne prophétiseront que peu de temps. Ils ne sont pas devenus prophètes.

D’une certaine manière, l’épisode que nous relate Marc rejoint cette même « extension » du don de Dieu par d’autres que par les apôtres à qui Jésus l’avait transmis. Un intrus chassait les esprits mauvais au nom de Jésus ! « Nous avons vu quelqu’un chasser des esprits mauvais en ton nom et nous avons voulu l’en empêcher, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. En parlant ainsi : « nous suivent », les apôtres manifestent leur tendance à se considérer comme un ensemble que les autres doivent rejoindre pour recevoir les dons qu’ils ont reçus. Jésus souligne alors à ses apôtres que tout ce qui se fait « en son nom » a une valeur toute particulière, puisqu’elle fait appel à sa valeur. « Qui accueille un de ces petits en mon nom, m’accueille et non pas moi seulement mais Celui qui m’a envoyé. » (Marc 9) Il nous faudrait reprendre tout ce que signifie « en son nom », car cela ne s’entend pas au sens actuel de « par procuration ». C’est en invoquant son nom, sa personne, en accomplissant ses faits et gestes avec la même intention et dans le même sens que se réalise la guérison.

Tous peuvent recevoir l’Esprit de Dieu. Au temps du Messie, Dieu répandra son Esprit sur toute chair. « Vos fils et vos filles prophétiseront. » (Joël 3. 1 et 2) Au matin de la Pentecôte, Pierre annonce que Dieu réalise cette promesse : l’Esprit est venu sur les frères rassemblés à Jérusalem. Il leur a donné de parler et de professer la foi. Leur prédication se résout en ce conseil : « Repentez-vous et que chacun se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ pour la rémission de ses péchés et vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. » (Actes 2. 38)

Tous et donc nous aussi. C’est pourquoi, dès notre baptême, nous sommes marqués de l’huile sainte, le chrême (Chrême-Christ). Et le geste liturgique est accompagné de cette parole : « Vous qui faites maintenant partie de son peuple, Dieu vous marque de l’huile sainte pour que vous demeuriez éternellement les membres de Jésus-Christ, prêtre, prophète et roi. » Dans le même mouvement, et immédiatement dans les rites orientaux du baptême, le chrétien sera confirmé dans ce même Esprit. Dans le rite latin, cette chrismation est reportée à quelques années plus tard.

Dieu transfère aux chrétiens l’Esprit qui, d’abord, ne reposa en plénitude que sur Jésus, le seul Christ. Comme le Seigneur avait transféré sur les soixante-dix l’esprit qui, d’abord, n’avait habité que Moïse. « Les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables. Aussi ton serviteur en est illuminé. » »(Psaume 18) Nous pouvons chanter ainsi avec le psalmiste, nous tous qui sommes appelés à avoir « part à l’héritage glorieux de celui qui nous unit à son sacrifice lorsque nous proclamons sa mort. » (Prière après la communion). Que notre parole et notre vie y entraînent nos frères. « Ah si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux pour faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! » (Nombres 11. 29)

Dimanche 30 septembre 2018 -  26ème Semaine du Temps Ordinaire de la Férie

 

Première lecture (Nb 11, 25-29)

En ces jours-là, le Seigneur descendit dans la nuée pour parler avec Moïse. Il prit une part de l’esprit qui reposait sur celui-ci, et le mit sur les 70 anciens. Dès que l’esprit reposa sur eux, ils se mirent à prophétiser, mais cela ne dura pas. Or, deux hommes étaient restés dans le camp ; l’un s’appelait Eldad, et l’autre Médad. L’esprit reposa sur eux ; eux aussi avaient été choisis, mais ils ne s’étaient pas rendus à la Tente, et c’est dans le camp qu’ils se mirent à prophétiser. Un jeune homme courut annoncer à Moïse : « Eldad et Médad prophétisent dans le camp ! » Josué, fils de Noun, auxiliaire de Moïse depuis sa jeunesse, prit la parole : « Moïse, mon maître, arrête-les ! » Mais Moïse lui dit : « Serais-tu jaloux pour moi ? Ah ! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux ! » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps  18 (19), 8, 10, 12-13, 14)

La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples. La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables. Aussi ton serviteur en est illuminé ; à les garder, il trouve son profit. Qui peut discerner ses erreurs ? Purifie-moi de celles qui m’échappent. Préserve aussi ton serviteur de l’orgueil : qu’il n’ait sur moi aucune emprise. Alors je serai sans reproche, pur d’un grand péché. 

 

Deuxième lecture (Jc 5, 1-6)

Vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent. Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites, votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille sera un témoignage contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours ! Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers. Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre. Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Mc 9, 38-43.45.47-48)

En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

Feuille de semaine du 30 septembre 2018

CALENDRIER

 

DIMANCHE 30 septembre 2018 – 26ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Nb 11,25-29) Psaume. (Ps 18B,8 ;10.12-14) 2ème lecture  (Jc 5,1-6)

Evangile (Mc 9,38-43.45.47-48)

 

Messes de la semaine  Messes tous les jours de la semaine à 9 h

- Le Samedi Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h. Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Lundi 1er octobre à 20 h 30 au presbytère : réunion du Conseil des affaires économiques de la paroisse

-Mardi 2 Octobre  à 16 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre des personnes qui font actuellement l’accueil au presbytère

-Mardi 2 octobre à 19 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe séparés, divorcés, divorcés remariés

-Mercredi 3 Octobre à 17 h : rencontre des jeunes qui se préparent à la confirmation et qui seront confirmés le 7 Octobre

-Vendredi 5 octobre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des parents de la catéchèse du CE2-CM1-CM2

-Samedi 6 octobre à 12 h salle Pierre Lefeuvre : réunion des parents de 6ème-5ème

-Samedi 6 Octobre à 14 h 30 dans l’église : réunion des catéchumènes adultes, visite de l’église

-Samedi 6 Octobre à 16 h dans l’église : réunion des confirmands adultes et jeunes

 

DIMANCHE 7 octobre2018 – 27ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Gn 2,18-24) Psaume. (Ps 127,1-6) 2ème lecture  (H 2, 9-11) Evangile (Mc 10,2-16)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Notre-Dame –Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

A 10 h 30 célébration du sacrement de la confirmation par Monseigneur Pascal Delannoy

 

Dimanche 7 Octobre à 12 h salle Pierre Lefeuvre : repas partagé entre paroissiens, occasion de réunir celles et ceux qui se sentent plus isolées, chacun apporte de quoi partager le repas …

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24 septembre 2018 1 24 /09 /septembre /2018 11:45

Le bonheur, dans l’amour véritable : «L’amour change tout ! Il peut nous changer nous aussi»

 

Paroles du pape François avant l’angélus su 16 Septembre 2018

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

Dans le passage de l’évangile d’aujourd’hui (cf. Mc 8, 27-35), la question qui traverse tout l’évangile de Marc revient: qui est Jésus? Mais cette fois, c’est Jésus lui-même qui la pose à ses disciples, les aidant à affronter progressivement l’interrogation fondamentale sur son identité. Avant d’interpeller directement les Douze, Jésus veut entendre d’eux ce que les gens pensent de lui – et il sait très bien que les disciples sont très sensibles à la popularité du Maître! Alors il demande: « Les gens, qui disent-ils que je suis? » (v. 27). Il en ressort que Jésus est considéré par le peuple comme un grand prophète. Mais, en réalité, il ne s’intéresse pas aux sondages ni aux potins des gens. Il n’accepte pas non plus que ses disciples répondent à ses questions par des formules préfabriquées, en citant des personnages célèbres des Saintes Écritures, car une foi qui se réduit à des formules est une foi myope.

 

Le Seigneur veut que ses disciples d’hier et d’aujourd’hui établissent une relation personnelle avec lui et qu’ils l’accueillent ainsi au centre de leur vie. C’est pourquoi il les presse de se placer en toute vérité en face d’eux-mêmes et il demande: « Mais vous, qui dites-vous que je suis? » (v. 29). Aujourd’hui, Jésus adresse cette demande si directe et si confidentielle à chacun de nous: « Toi, qui dis-tu que je suis? Vous, qui dires-vous que je suis ? Qui suis-je pour toi ? ». Chacun est appelé à répondre, dans son cœur, en se laissant éclairer par la lumière que le Père nous donne pour connaître son Fils Jésus. Et il peut nous arriver à nous aussi, comme à Pierre, d’affirmer avec enthousiasme: « Tu es le Christ ». Mais quand Jésus nous dit clairement ce qu’il a dit à ses disciples, à sa voir que sa mission ne s’accomplit pas sur la large route du succès, mais sur le sentier ardu du Serviteur souffrant, humilié, rejeté et crucifié, il peut nous arriver à nous aussi, comme à Pierre, de protester et de nous rebeller parce que cela va à l’encontre de nos attentes, des attentes mondaines. Dans ces moments-là, nous méritons nous aussi le reproche salutaire de Jésus: « Passe derrière-moi, Satan! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes » (v. 33).

 

Frères et sœurs, la profession de foi en Jésus-Christ ne peut pas s’arrêter aux paroles, mais elle requiert d’être authentifiée par des choix et par des gestes concrets, par une vie marquée par l’amour de Dieu et du prochain, par une vie grande, par une vie pleine de l’amour du prochain. Jésus nous dit que pour le suivre, pour être ses disciples, il faut se renier soi-même (cf. verset 34), c’est-à-dire les prétentions de l’orgueil égoïste, et prendre sa croix. Puis il donne à chacun une règle fondamentale: « Celui qui veut sauver sa vie le perdra »(v. 35). Dans la vie, souvent, pour beaucoup de raisons, nous nous trompons de chemin, en cherchant le bonheur uniquement dans les choses ou dans les personnes que nous traitons comme des choses. Mais nous ne trouvons le bonheur que quand l’amour, le vrai, nous rencontre, nous surprend, nous change. L’amour change tout ! Et l’amour peut nous changer nous aussi, chacun de nous. Les témoignages des saints le montrent.

 

Que la Vierge Marie, qui a vécu sa foi en suivant fidèlement son Fils Jésus, nous aide nous aussi à marcher sur sa route, en dépensant généreusement nos vies pour lui et pour nos frères.

NOUS SOMMES CONCERNÉS, L’ENJEU EST UNIVERSEL …

 

La lettre de saint Jacques reprend deux conceptions de la vie qui nous concernent tous : celle de la justice en Jésus-Christ et celle qui, malgré les apparences immédiates, sera un échec, source des conflits et de la mort. « Vous êtes plein de convoitise et vous n’obtenez rien. Vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos fins. » Ces passages sont réalistes. C’est bien l’homme qui détruit et lui qui engendre la souffrance, les inégalités, les guerres. « Vous ne recevez rien parce que votre prière est mauvaise : vous demandez des richesses pour satisfaire vos instincts. » (saint Jacques 4. 3) Au contraire, la sagesse qui vient de Dieu est d’abord droiture et, par conséquence, elle est paix féconde. Elle donne son fruit aux artisans de paix. » (saint Jacques 3. 17 et 18) « Heureux les artisans de paix. » (Matthieu 5. 9). A nous donc d’accueillir le Fils de l’Homme dans toute sa vérité et toute sa réalité, y compris dans la Passion et sa mort, pour partager, dans sa Résurrection, la Vie divine de Celui qui nous l’a envoyé. (Marc 9. 37) L’explication donnée aux apôtres par le Christ veut éclairer leur incompréhension qui n’est pas un rejet impie. Le silence, dans lequel ils s’enferment, vient de leur crainte à le questionner pour obtenir le sens de ce que le Maître affirme.

 

La réalité que Jésus nous propose est différente de celle que pouvait entrevoir l’auteur de la Sagesse quelques dizaines d’années avant l’ère chrétienne. Jésus est rejeté pour d’autres raisons. D’abord comme gêneur, par le fait qu’il met à jour la vérité. Une vérité qui brise l’enfermement dans lequel s’est enfermé l’impie. « La vérité vous rendra libres. » Il n’est pas seulement un juste parmi les justes, avec sa personnalité originale. Il n’est pas seulement la mauvaise conscience des dévoyés. Comme Messie, il est autrement dérangeant. Il restructure le Peuple de Dieu sur la base de Dieu lui-même. Ses adversaires ne sont pas dupes quand ils le présentent comme redoutable à l’autorité civile de Pilate qui, lui, avait bien compris que Jésus ne cherchait pas à l’affronter directement. « Je ne trouve en lui aucun délit » dira-t-il (Jean 18. 38). Mais la peur des uns et des autres engendrent la condamnation à mort. La prétention de Jésus est plus radicale qu’une prétention sociale ou politique. Il n’est pas seulement un fils, comme tous les membres du Peuple de Dieu. « Vous êtes des fils pour le Seigneur. » (Deutéronome 14. 1) Il est le Fils, il est l’Unique

Et cela, les bénéficiaires de l’ordre établi ne peuvent le tolérer. Dans le face à face du Sanhédrin, les chefs religieux se sentent obligés de poser la vraie question qui les oppose à Jésus, parce qu’ils ne sont pas des impies et que ce juste n’est pas un juste comme les autres. « Je t’adjure par le Dieu vivant : dis-nous si tu es le Christ-Messie, le Fils de Dieu. » (Matthieu 26. 63)

 

Dans l’horizon du Livre de la Sagesse, ce qui est promis au Juste, c’est l’éternité bienheureuse de l’âme. La perspective de la résurrection n’est pas encore intégrée dans ce monde juif marquée par la philosophie grecque qui ignore l’éventualité d’une résurrection personnelle. (Le Livre de la Sagesse a été vraisemblablement écrit à Alexandrie, dans la communauté juive.) Enfin rien non plus n’évoque la mission de salut que le Juste persécuté exercera à l’égard de la multitude des hommes. Même si ce passage de la Sagesse est extraordinairement évocateur, le dernier mot, dans l’Ancien Testament, reste au poème du Serviteur persécuté et souffrant, en Isaïe 53. 11 : « Après les épreuves de son âme, il verra la lumière. Par ses souffrances, mon serviteur justifiera les multitudes en s’accablant lui-même de leurs fautes. » Paroles que Jésus rappelle à ses apôtres au soir du Jeudi-Saint : « Ceci est mon sang qui garantit l’alliance de Dieu et qui est versé pour la multitude. » (Marc 14. 24).

                                                                                             P. Jacques Fournier, Cef

 

Dimanche 23 septembre 2018 - 25ème Semaine du Temps Ordinaire

 

Première lecture (Sg 2, 12.17-20)

 

Ceux qui méditent le mal se disent en eux-mêmes : « Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à nos entreprises, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d’infidélités à notre éducation. Voyons si ses paroles sont vraies, regardons comment il en sortira. Si le juste est fils de Dieu, Dieu l’assistera, et l’arrachera aux mains de ses adversaires. Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui. » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 53 (54), 3-4, 5, 6.8)

Par ton nom, Dieu, sauve-moi, par ta puissance rends-moi justice ; Dieu, entends ma prière, écoute les paroles de ma bouche. Des étrangers se sont levés contre moi, des puissants cherchent ma perte : ils n’ont pas souci de Dieu. Mais voici que Dieu vient à mon aide, le Seigneur est mon appui entre tous. De grand cœur, je t’offrirai le sacrifice, je rendrai grâce à ton nom, car il est bon ! 

 

Deuxième lecture (Jc 3, 16 – 4, 3)

Bien-aimés, la jalousie et les rivalités mènent au désordre et à toutes sortes d’actions malfaisantes. Au contraire, la sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure, puis pacifique, bienveillante, conciliante, pleine de miséricorde et féconde en bons fruits, sans parti pris, sans hypocrisie. C’est dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix. D’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous ? N’est-ce pas justement de tous ces désirs qui mènent leur combat en vous-mêmes ? Vous êtes pleins de convoitises et vous n’obtenez rien, alors vous tuez ; vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. Vous n’obtenez rien parce que vous ne demandez pas ; vous demandez, mais vous ne recevez rien ; en effet, vos demandes sont mauvaises, puisque c’est pour tout dépenser en plaisirs. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Mc 9, 30-37)

En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : «Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. » – Acclamons la Parole de Dieu

CALENDRIER

 

DIMANCHE 23 septembre 2018 – 25ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Sg 2,12.17-20) Psaume. (Ps 53,3-5.7.6.8) 2ème lecture  (Jc 3,16-4,3) Evangile (Mc 9,30-37)

 

 

Messes de la semaine  Lundi, mardi, mercredi, jeudi à 9 h Office du matin sans messe

– Messe à 9 h : vendredi et samedi

- Le Samedi Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h. Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Vendredi 28 Septembre à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : soirée de rentrée de tous les catéchumènes adultes et leurs animateurs

 

-Samedi 29 Septembre de 10 h à 12 h au presbytère : inscription ou réinscription à la catéchèse paroissiale

 

-Samedi 29 Septembre à 14 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre de tous les pèlerins qui partent à Rome et à Assise en Octobre.

-Samedi 29 Septembre à 18 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre avec notre Evêque Pascal Delannoy de tous les confirmands (lycéens et adultes) qui vont recevoir le sacrement de la confirmation

-Samedi 29 Septembre à  18 h 30 salle Pierre Lefeuvre: rentrée du groupe des collégiens de 4ème-3ème salle Pierre Lefeuvre

 

DIMANCHE 30 septembre 2018 – 26ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Nb 11,25-29) Psaume. (Ps 18B,8 ;10.12-14) 2ème lecture  (Jc 5,1-6)

Evangile (Mc 9,38-43.45.47-48)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Notre-Dame –Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

  • Confirmation : Dimanche 7 Octobre à 10 h 30 en l’église Notre-Dame : célébration de la confirmation  des lycéens et des adultes, présidée par notre Evêque Monseigneur Pascal Delannoy

 

  • Dimanche 7 Octobre à 12 h salle Pierre Lefeuvre : repas partagé entre paroissiens, occasion de réunir celles et ceux qui se sentent plus isolées, chacun apporte de quoi partager le repas …

 

  • Dimanche 7 Octobre à 16 h en l’église Notre-Dame : Concert lyrique au profit de la restauration du  clocher

   

                  

Etat des quêtes du dimanche :

Du 1er Janvier au 31 Août 2016 le montant cumulé des quêtes du dimanche

étaient de : 37 809 €. Du 1er Janvier au 31 Août 2017 le montant cumulé des

quêtes du dimanche était de 31 398 €. Du 1er Janvier au 31 Août 2018 le montant

cumulé des quêtes du dimanche est de 26 730 € soit une baisse de 15% en un an.

On ne va pas s’en sortir ! MERCI DE VOTRE SURSAUT pour notre paroisse    

 

                                                                                                                                     

Du 23 septembre au 7 octobre 2018,                                                                                           3ème et dernière exposition de la trilogie Fra Delrico Alagna

L'artiste dessinera sur place les dimanches 23, 30 septembre et 7 octobre de 15h à 18h.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

 

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20 septembre 2018 4 20 /09 /septembre /2018 15:24

Le Messager des mois de septembre, octobre, novembre 2018 est disponible en ligne.

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