Le temps de la prière
5ème dimanche du temps ordinaire
1ère lecture (Jb 7,1-4.6-7) Psaume (Ps 146, 1.3-7) 2ème lecture (Co 9,16-19.22-23) Evangile (Mc 1,29-39)
Jésus s’est reposé. Il connaît les limites de ses forces. Parfois même les apôtres doivent le tirer violemment de son sommeil alors que la tempête s’est levée sur le
lac et qu’ils ont peur de sombrer. Il commence à prier alors qu’il fait encore nuit. Il prie avant l’aube jusqu’à l’heure où se lève la lumière. C’est déjà toute une leçon. La première heure est
à Dieu son Père. Il a quitté la maison de la belle-mère de Pierre et s’est rendu, solitaire, dans un lieu calme et silencieux. Sa prière a besoin de cette dimension. Dans le même temps, il ne
veut pas déranger ceux qui dorment encore. Il ne veut pas non plus que cet instant privilégié de tête-à-tête avec son Père puisse être interrompu par la présence indiscrète d’un apôtre matinal ou
par les faits et gestes de la ménagère aux premières heures. Cette attitude de Jésus doit nous être un exemple. En fait il n’est pas totalement solitaire, replié sur lui-même comme le sont les
adeptes de certaines sagesses orientales. Il ne quitte le cadre de sa vie active que pour entrer en relation avec son Père. Nous en savons le contenu puisqu’il l’a révélé à ses apôtres au soir du
Jeudi-Saint (Jean 17). C’est une prière d’adoration et de jubilation : « Je te rends grâce, Père ! »
Nous, nous estimons que nous avons tellement de choses à demander, et surtout à obtenir, que nous en devenons très bavards. Il nous est alors difficile de nous
laisser imprégner de cette présence divine. Nous pourrions entrer pleinement dans l’intimité de Dieu, si nous savions sortir de nous-mêmes, de nos préoccupations, de nos habitudes où s’enlise
notre personnalité d’enfants de Dieu. « Il sortit et il alla dans un endroit désert. »
La prière de Jésus ne le détache pas du monde des hommes. Son humanité entière leur est consacrée. De ce fait, sa prédication n’est ni fade ni
doucereuse. Elle est le cri de la Vérité, même quand il parle paisiblement, calmement, amicalement. Il impressionne par la qualité de ses affirmations (l’autorité dont nous parlions la
semaine dernière) et non par sa véhémence. Parler de son Père est une nécessité qui s’impose à lui, comme elle s’impose à ses disciples : « C’est pour cela que je suis sorti. » « C’est une
nécessité qui s’impose à moi ! » s’écrira Saint -Paul aux Corinthiens dans la lecture de ce dimanche. De ce fait, le message dont nous sommes porteurs ne peut rester ignoré. Nous aussi,
nous avons à faire entendre la Vérité, mais sans nous mettre à part, ni au-dessus, ni différents. Nous avons à être tout à tous, parlant de Dieu d’une manière directe et simple, vivant avec les
hommes nos frères.
1ère lecture : Détresse de l'homme qui souffre (Jb 7, 1-4.6-7)
Lecture du livre de Job
Job prit la parole et dit : « Vraiment, la vie de l'homme sur la terre est une corvée, il fait des journées de manœuvre. Comme l'esclave qui désire un peu d'ombre,
comme le manœuvre qui attend sa paye, depuis des mois je n'y ai gagné que du néant, je ne compte que des nuits de souffrance. À peine couché, je me dis :'Quand pourrai-je me lever ?' Le soir n'en
finit pas : je suis envahi de cauchemars jusqu'à l'aube. Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, ils s'achèvent quand il n'y a plus de fil.Souviens toi, Seigneur : ma vie n'est
qu'un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur.»
Psaume : Ps 146, 1.3, 4-5, 6-7
R/ Bénissons le Seigneur qui guérit nos blessures !
Il est bon de fêter notre Dieu, il est beau de chanter sa louange : il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures. Il compte le nombre des étoiles, il donne à
chacune un nom ; il est grand, il est fort, notre Maître : nul n'a mesuré son intelligence. Le Seigneur élève les humbles et rabaisse jusqu'à terre les impies. Entonnez pour le Seigneur l'action
de grâce, jouez pour notre Dieu sur la cithare !
2ème lecture : L'Apôtre se fait tout à tous (1Co 9, 16-19.22-23)
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
Frères, si j'annonce l'Évangile, je n'ai pas à en tirer orgueil, c'est une nécessité qui s'impose à moi ; malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile !Certes, si
je le faisais de moi-même, je recevrais une récompense du Seigneur. Mais je ne le fais pas de moi-même, je m'acquitte de la charge que Dieu m'a confiée. Alors, pourquoi recevrai-je une récompense
? Parce que j'annonce l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, ni faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile. Oui, libre à l'égard de tous, je me suis fait le serviteur de
tous afin d'en gagner le plus grand nombre possible. J'ai partagé la faiblesse des plus les faibles, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
Et tout cela, je le fais à cause de l'Évangile, pour bénéficier, moi aussi, du salut.
Evangile : Une journée de Jésus au milieu des malades (Mc 1, 29-39)
Acclamation : Alléluia. Alléluia. Jésus a pris sur lui notre faiblesse, il s'est chargé de nos douleurs. Alléluia. (cf. Mt 8, 17)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André.Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus
attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on
lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits
mauvais et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon
et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche.» Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que
là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. »Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits
mauvais.
CALENDRIER
Messe tous les jours à 9 h précédée de l’office des Laudes à 8 h 45
Tous les samedis matin de 11 h à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9h30 à 12h à la crypte
DIMANCHE 5 FEVRIER 2012 – 5ème dimanche du temps ordinaire
1ère lecture (Jb 7,1-4.6-7) Psaume (Ps 146, 1.3-7) 2ème lecture (Co 9,16-19.22-23) Evangile (Mc 1,29-39)
Lundi 6 février 2012 : Les martyrs du Japon
Mardi 7 février : De la férie
Mercredi 8 février : Saint-Jérôme
Jeudi 9 février à 21 h : De la férie
Vendredi 10 février : Sainte-Scholastique
20 h 30 - 22 h : Veillée d’adoration du Saint-Sacrement et de réconciliation en présence des confirmands et de leurs familles à l’église Notre-Dame
Samedi 11 février : Journée mondiale des malades
9 h 30 – 12 h : Matinée de formation pour les laïcs en responsabilité « Notre vocation baptismale »
DIMANCHE 12 FEVRIER 2012 – 6ème dimanche du temps ordinaire
1ère lecture (Lv 13, 1-2.45-46) Psaume (Ps 101,2-6.13.20-21) 2ème lecture (Co 10,31-11,1) Evangile (Mc 1,40-45)
Messe anticipée : samedi à 18 h 30 à Notre-Dame
Messe à 9h à Saint-Louis
A 10 h 30 à Notre-Dame : Célébration de Confirmation présidée par notre Evêque Monseigneur Pascal DELANNOY
Trois rendez-vous proposés :
* La retraite dans la vie du 8 Mars au 14 Avril 2012 :
- un temps quotidien de prière avec la Parole de Dieu chez soi
- un accompagnement hebdomadaire personnel pendant 5 semaines
- une soirée de partage et d’enseignement à la Maison Diocésaine,
(6 avenue Pasteur Bondy) les jeudis 8,15, 22,29 Mars de 20h30 à 22h
- une journée à la paroisse St-André de Montreuil (57 rue Voltaire, Montreuil, M° Robespierre) le Samedi 14 Avril de 9h30 à 17 h.
Fiche d’inscription au fond de l’église jusqu’au 2 Mars
* Pèlerinage à Lourdes des ainés de la région parisienne du 26 au 30 Mars, voyage en train (coût estimé à 440 €).
Les inscriptions devront parvenir au plus vite à la paroisse ou auprès de Denise Ronssin.
* Pèlerinage diocésain à Lourdes présidé par Mgr Delannoy du 15 au 21 Mai (malades) et du 16 au 21 Mai pour les
valides
«
Avec Bernadette, prier le chapelet »
Tracts sur les tables au fond de l’église, s’inscrire au plus tôt.
CAMPAGNE DENIER 2012
« Donner à l’Eglise est un moyen de signifier son appartenance et l’intérêt que
l’on accorde à sa mission » Monseigneur Pascal Delannoy, Evêque de Saint-Denis.
COMBIEN DONNER ? : Vous pouvez par exemple donner l'équivalent de 1% de vos revenus annuels, ou encore 10 % de votre impôt, ou bien la valeur de 2 ou 3
journées de travail. De plus, si vous êtes imposables, vous pouvez déduire 66 % de votre don du montant de votre impôt. Ainsi, en donnant 200 €, vous bénéficiez, si vous êtes imposables,
d'une remise d'impôt de 132 €, et votre don vous revient en fait à 68 €.