Notre Communauté au quotidien
avec Notre-Dame de la Consolation
« Courage et confiance »
Date : Mercredi 20 Mai
Textes du Jour : Actes des Apôtres17,15.22 à 18,1 ; Psaume 148 ; Jean 16,12-15
Commentaire
Comment garder fidèlement la parole de Jésus ? L’Evangile de Jean nous rend attentifs au « mouvement de la Parole » : « L’Esprit de vérité recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : l’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître ».
Qu’elle soit parole vive, proférée par Jésus au temps de sa présence au milieu de ses disciples, ou Ecriture, déposée dans la mémoire des disciples au temps du commencement de l’Eglise, l’une et l’autre trouvent leur origine dans la parole première du Père. Une fois posée cette référence inaugurale, il nous est possible de percevoir l’œuvre de l’Esprit en nous : L’Esprit est dit « de vérité » car il remet en mémoire, il rassemble les paroles et les œuvres multiples de Jésus, dans une cohérence spirituelle ; il interprète les événements passés, les situations présentes ; il illumine et donne de discerner les ouvertures à venir.
L’œuvre de l’Esprit est mémorial et révélation, tout à la fois : « Quand il viendra, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. Ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître ».
Comment notre mémoire est-elle éveillée ? Quelle révélation s’effectue en nous ? L’Esprit est pédagogue, mais plus encore, témoin ! L’Esprit, Paraclet intervient au moment où la Parole se tait, où le Christ, dans sa Pâque et son Ascension, entre dans le silence du Père. La Parole se révèle alors, désarmée, livrée à notre réception, à notre entier consentement… Ainsi, l’Esprit, le Défenseur, témoigne de l’événement pascal dans toute sa vérité : il donne à connaître plus que le discours et les œuvres de Jésus, il révèle le mystère du Fils, Parole livrée pour notre vie, pour que le monde soit sauvé.
Père Frédéric Benoist
Paroles du pape François :
Si, comme le cristal, nous sommes transparents face au Seigneur, sa lumière, la lumière de la miséricorde, brille en nous, et à travers nous, dans le monde.
Quand nous prenons conscience du reflet de Dieu qui se trouve dans tout ce qui existe, le cœur expérimente le désir d’adorer le Seigneur pour toutes ses créatures, et avec elles.
Tous, nous pouvons collaborer comme instruments de Dieu pour la sauvegarde de la création, chacun selon sa culture, son expérience, ses initiatives et ses capacités.
Jeudi 21 Mai : Solennité de l’Ascension du Seigneur :
Attention France 2 ne retransmet pas la messe à 11h. Il y a une messe sur Kto à 10h. en direct de Lourdes.
Pour celles et ceux qui veulent recevoir l’hostie consacrée, il faut se présenter à 9h. dans l’église
20 Mai : Saint Bernardin de Sienne (1380-1444)
Il naît dans une famille noble près de Sienne en Italie. Orphelin, il est élevé par son oncle. Très doué il fait de savantes études. Très pieux, il appartient à une confrérie de prière. Sa charité trouve à s'exprimer pleinement au cours de l'épidémie de peste qui ravage la ville en 1400. Il a 20 ans et tel est son dévouement qu'on lui confie la direction provisoire de l'hôpital. Deux ans plus tard, il entre chez les franciscains, y devient prêtre et son prieur lui donne la charge de la prédication. Ce sera désormais sa vocation principale. Saint Bernardin parcourt toute l'Italie, prêchant sur les places publiques car les églises sont trop petites. Parfois ce sont des milliers de personnes qui s'écrasent pour l'entendre et qui l'entendent parfaitement malgré l'épaisseur de la foule, tant sa voix est forte. Il parle d'une manière concrète, directe, alerte, insistant sur la vie chrétienne et sur la primauté absolue du Christ. Vie mystique, vie morale et vie sociale sont, chez lui, inséparables. Il aura également un rôle important dans la transformation de l'ordre franciscain connue sous le nom de "réforme de l'observance".
Message du pape François aux jeunes de Cracovie à l’occasion des 100 ans de la naissance de Jean-Paul II
Chers jeunes,
Nous fêtons cette année les 100 ans de la naissance de saint Jean-Paul II. C’est pour moi une belle occasion de m’adresser à vous, jeunes de Cracovie, en pensant qu’il aimait tant les jeunes, et en me souvenant de ma venue parmi vous pour la JMJ de 2016.
Saint Jean-Paul II a été un don extraordinaire de Dieu à l’Eglise et à la Pologne, votre patrie. Son pèlerinage terrestre, commencé le 18 mai 1920 à Wadowice et terminé il y a environ 15 ans à Rome, a été marqué par une passion pour la vie et une fascination pour le mystère de Dieu, du monde et de l’homme.
Je fais mémoire de lui comme un grand de la miséricorde : je pense à l’Encyclique Dives in misericordia, à la canonisation de sainte Faustine et à l’institution du Dimanche de la Divine Miséricorde. A la lumière de l’amour miséricordieux de Dieu il saisissait la spécificité et la beauté de la vocation des femmes et des hommes, il comprenait les besoins des enfants, des jeunes et des adultes, en considérant aussi leurs conditionnements culturels et sociaux. Tout le monde pouvait en faire l’expérience. Vous aussi aujourd’hui, vous pouvez en faire l’expérience, en découvrant sa vie et ses enseignements, disponibles à tous grâce à internet.
Chacun et chacune de vous, chers jeunes, porte l’empreinte de sa famille, avec ses joies et ses douleurs. L’amour et l’attention à la famille est un trait caractéristique de Jean-Paul II. Son enseignement représente un point de référence certain pour trouver des solutions concrètes aux difficultés et aux défis que les familles doivent affronter ces jours-ci (cf. Message au Couvent “Jean-Paul II, le Pape de la famille”, Rome, 30 octobre 2019).
Mais les problèmes personnels et familiaux ne sont pas un obstacle sur le chemin de la sainteté et du bonheur. Ils ne l’étaient pas non plus pour le jeune Karol Wojtyła, qui souffrit tout jeune de la perte de sa mère, de son frère et de son père. Comme étudiant, il fit l’expérience des atrocités du nazisme, qui emporta nombre de ses amis. Après la guerre, comme prêtre et évêque, il dut affronter le communisme athée.
Les difficultés, même les plus dures, sont une épreuve de la maturité et de la foi ; une épreuve qui se dépasse seulement en s’appuyant sur la puissance du Christ mort et ressuscité. Jean-Paul II l’a rappelé à toute l’Eglise depuis sa première Encyclique, Redemptor hominis, où il dit : « L’homme qui veut se comprendre lui-même jusqu’au fond […] doit, avec ses inquiétudes, ses incertitudes et même avec sa faiblesse et son péché, avec sa vie et sa mort, s’approcher du Christ. Il doit, pour ainsi dire, entrer dans le Christ avec tout son être » (n. 10).
Chers jeunes, c’est ce que je souhaite à chacun de vous : d’entrer dans le Christ avec toute votre vie. Et je souhaite que les célébrations du centenaire de la naissance de saint Jean-Paul II suscitent en vous le désir de marcher courageusement avec Jésus, qui est « le Seigneur du risque, qui est le Seigneur du toujours “au-delà”. […] Le Seigneur, comme à la Pentecôte, veut réaliser un des plus grands miracles que nous puissions expérimenter : faire que tes mains, mes mains, nos mains se transforment en signes de réconciliation, de communion, de création. Il veut tes mains – jeune, il veut tes mains – pour continuer à construire le monde d’aujourd’hui » (Discours à la Veille de la JMJ, Cracovie, 30 juillet 2016).
Je vous confie tous à l’intercession de saint Jean-Paul II et je vous bénis de tout cœur. Et vous, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci !