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31 janvier 2019 4 31 /01 /janvier /2019 19:48

« Dans l’angoisse, allons à Marie et disons : Nous n’avons plus de vin »

 

« La recommandation de la Mère de Jésus, programme de vie du chrétien »

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

Dimanche dernier, avec la fête du Baptême du Seigneur, nous avons commencé le chemin du temps liturgique dit « ordinaire »: le temps pour suivre Jésus dans sa vie publique, dans la mission pour laquelle le Père l’a envoyé dans le monde. Dans l’évangile d’aujourd’hui (cf. Jn 2, 1-11), nous trouvons le récit du premier des miracles de Jésus, que l’évangéliste Jean appelle des « signes », parce que Jésus ne les a pas faits pour susciter l’émerveillement, mais pour révéler l’amour du Père. Le premier de ces signes prodigieux a lieu dans le village de Cana, en Galilée, lors d’une fête de mariage. Ce n’est pas un hasard si, au début de la vie publique de Jésus, il y a une cérémonie nuptiale, car en Lui Dieu a épousé l’humanité : c’est la bonne nouvelle, même si ceux qui l’ont invité ne savent pas encore qu’à leur table est assis le Fils de Dieu et que le véritable époux c’est Lui. En effet, tout le mystère du signe de Cana est fondé sur la présence de cet époux divin qui commence à se révéler. Jésus se manifeste comme l’époux du peuple de Dieu, annoncé par les prophètes, et nous révèle la profondeur de la relation qui nous unit à Lui : c’est une nouvelle Alliance d’amour.

Dans le contexte de l’Alliance, la signification du symbole du vin, qui est au centre de ce miracle, est parfaitement comprise. Au moment où la fête est à son apogée, le vin est fini ; la Vierge Marie le remarque et dit à Jésus : « Ils n’ont plus de vin » (v. 3). Parce que continuer la fête avec de l’eau ne serait pas un bon signe ! Les Écritures, en particulier les prophètes, indiquaient que le vin était un élément typique du festin messianique (cf. Am 9,13-14 ; Jl 2,24 ; Is 25,6). L’eau est nécessaire pour vivre, mais le vin exprime l’abondance du banquet et la joie de la fête. Une fête sans vin ? Je ne sais… En transformant en vin l’eau des jarres utilisées « pour la purification rituelle des Juifs » (v. 6), Jésus fait un signe éloquent : il transforme la Loi de Moïse en Evangile, porteur de joie.

Et puis regardons Marie : les paroles que Marie adresse aux serviteurs viennent couronner le cadre sponsal de Cana : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (v. 5). Aujourd’hui aussi la Vierge nous dit à tous : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le ». Ces mots sont un héritage précieux que notre Mère nous a laissé. Et effectivement, à Cana, les serviteurs obéissent. « Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces jarres. Et ils les remplirent à ras bord. Il leur dit encore : Maintenant, prenez et portez-en à celui qui dirige le banquet. Et ils lui en apportèrent « (versets 7-8). Dans ces noces, une Nouvelle Alliance est vraiment stipulée et une nouvelle mission est confiée aux serviteurs du Seigneur, c’est-à-dire à toute l’Église : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le ». Servir le Seigneur signifie écouter et mettre sa parole en pratique. C’est la recommandation simple et essentielle de la Mère de Jésus, c’est le programme de vie du chrétien.

Je voudrais souligner une expérience que beaucoup d’entre nous avons faite dans notre vie. Lorsque nous sommes dans des situations difficiles, quand surgissent des problèmes que nous ne savons pas comment résoudre, lorsque nous sentons si souvent de l’anxiété et de l’angoisse, lorsque la joie manque, allons à Marie et disons : « Nous n’avons plus de vin. Le vin est fini : regarde comment je suis, regarde mon cœur, regarde mon âme ». Et elle ira voir Jésus pour lui dire : « Regarde celui-là, regarde celle-là ». Et puis, elle reviendra vers nous et elle nous dira : « Tout ce qu’il vous dira faites-le ». Pour chacun de nous, puiser à la jarre équivaut à faire confiance à la Parole et aux sacrements pour faire l’expérience de la grâce de Dieu dans notre vie. Alors nous aussi, comme le maître de la table qui a goûté l’eau transformée en vin, nous pouvons nous exclamer : « Tu as gardé le bon vin jusqu’à présent » (v. 10). Jésus nous surprend toujours. Parlons à la Mère pour qu’elle parle à son Fils, et Il nous surprendra. Que la Sainte Vierge nous aide à suivre son invitation : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le », afin que nous puissions nous ouvrir pleinement à Jésus, en reconnaissant dans la vie quotidienne les signes de sa présence vivifiante.

LA LITURGIE DE NAZARETH

Le début de l’évangile selon saint Luc explique ses motivations.  L’épisode de Nazareth situe les paroles de Jésus dans ce cadre, avec une insistance particulière sur la puissance de l’Esprit qui est en œuvre.

Le livre ancien que le Christ reçoit pour faire la lecture du prophète Isaïe a été écrit pour être lu à l’office synagogal. Il a été écrit jadis. Et Jésus le referme. Le livre neuf que saint Luc vient d’écrire est destiné lui aussi à être “lu” dans l’Église, par ceux qui sont devenus les serviteurs de la Parole. Luc ne veut ni réaliser une œuvre littéraire, ni rédiger une histoire chronologique, même si les premiers chapitres comportent des repères qui attestent cet aspect de l’œuvre. Sa visée est d’affermir la foi. Saint Jean dira de même au terme de son évangile. Il a écrit “pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour que, en croyant, vous ayez la vie en son nom.” (Jean 20. 31)

Les premiers versets de saint Luc nous donnent les signes distinctifs des apôtres et de ceux qu’ils associent à leur tâche. Quand il faudra remplacer Judas, Pierre cherchera parmi ceux qui les “ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a marché à leur tête” (Actes 1. 21), parce que la tâche de l’apôtre est d’être le témoin de la Résurrection et le messager de la Parole. Les premiers chapitres des Actes nous montrent d’ailleurs les apôtres prêchant, enseignant, expliquant, appelant à la conversion. (Actes 4. 29 à 31)

C’est à sa manière ce que saint Paul rappelle aux Corinthiens, chacun, selon sa vocation spécifique annonce l’Évangile. Pour lui comme pour les rédacteurs des quatre évangiles, les écrits ne sont pas des “outils” de propagande, mais plutôt des soutiens de la catéchèse. C’est ce terme qui est utilisé ici : “catéchètes”, non pas avec la précision technique qu’il a maintenant, mais au sens “tu as reçu”. (Luc. 1. 4), la transmission présente d’un enseignement. Dans le prologue des Actes, saint Luc dira : “ce que Jésus a commencé à faire et à enseigner”, “poïev kai didaskeiv”. (Actes 1. 1)

L’Évangile n’est pas d’abord dans l’écriture, mais dans “l’agir” de Dieu qui ressuscite Jésus comme Christ et Seigneur et, par Lui, nous donne l’Esprit-Saint. Certes cet agir de Dieu s’est inscrit dans l’histoire. Mais il n’appartient pas qu’au seul passé. Cet agir est présentement. Quand la Parole est annoncée et que les sacrements sont célébrés, l’Esprit nous communique aujourd’hui la vie du Christ, la vie du Fils, la vie de fils. Quand l’Ecriture est lue, plus encore quand elle est proclamée en Eglise, les événements de la vie de Jésus prennent pour nous leur pleine actualité. Ils sont actuels. Ils s’accomplissent pour nous qui sommes son corps. (Saint Paul aux Corinthiens)

Jésus le dit à Nazareth. Après avoir replié le rouleau du prophète de l’Ancien Testament, nous pouvons entendre en vérité la Parole du Christ dans le Nouveau Testament. “Cette parole de l’Écriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit.” (Luc 1. 21)

Dimanche 27 janvier 2019 - Lectures de la messe

 

Première lecture (Ne 8, 2-4a.5-6.8-10)

En ces jours-là, le prêtre Esdras apporta le livre de la Loi en présence de l’assemblée, composée des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre. C’était le premier jour du septième mois. Esdras, tourné vers la place de la porte des Eaux, fit la lecture dans le livre, depuis le lever du jour jusqu’à midi, en présence des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre : tout le peuple écoutait la lecture de la Loi. Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois, construite tout exprès. Esdras ouvrit le livre ; tout le peuple le voyait, car il dominait l’assemblée. Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout. Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand, et tout le peuple, levant les mains, répondit : « Amen ! Amen ! » Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur, le visage contre terre. Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu, puis les Lévites traduisaient, donnaient le sens, et l’on pouvait comprendre. Néhémie le gouverneur, Esdras qui était prêtre et scribe, et les Lévites qui donnaient les explications, dirent à tout le peuple : « Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu! Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! » Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi. Esdras leur dit encore : « Allez, mangez des viandes savoureuses, buvez des boissons aromatisées, et envoyez une part à celui qui n’a rien de prêt. Car ce jour est consacré à notre Dieu! Ne vous affligez pas : la joie du Seigneur est votre rempart ! » – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (Ps 18 (19), 8, 9, 10, 15)

La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples. Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard. La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables. Accueille les paroles de ma bouche, le murmure de mon cœur ; qu’ils parviennent devant toi, Seigneur, mon rocher, mon défenseur !

 

Deuxième lecture (1 Co 12, 12-30)

Frères, prenons une comparaison : notre corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit. Le corps humain se compose non pas d’un seul, mais de plusieurs membres. Le pied aurait beau dire : « Je ne suis pas la main, donc je ne fais pas partie du corps », il fait cependant partie du corps. L’oreille aurait beau dire : « Je ne suis pas l’œil, donc je ne fais pas partie du corps », elle fait cependant partie du corps. Si, dans le corps, il n’y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre ? S’il n’y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs ? Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l’a voulu. S’il n’y avait en tout qu’un seul membre, comment cela ferait-il un corps ? En fait, il y a plusieurs membres, et un seul corps. L’œil ne peut pas dire à la main : « Je n’ai pas besoin de toi » ; la tête ne peut pas dire aux pieds: « Je n’ai pas besoin de vous ». Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates sont indispensables. Et celles qui passent pour moins honorables, ce sont elles que nous traitons avec plus d’honneur ; celles qui sont moins décentes, nous les traitons plus décemment ; pour celles qui sont décentes, ce n’est pas nécessaire. Mais en organisant le corps, Dieu a accordé plus d’honneur à ce qui en est dépourvu. Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres. Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie. Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps. Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui sont chargés d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses. Tout le monde évidemment n’est pas apôtre, tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ; tout le monde n’a pas à faire des miracles, à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter. – Parole du Seigneur.

 

CALENDRIER

 

DIMANCHE 27 Janvier 2019 – 3ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Ne 8,2-4a.5-6.8-10) Psaume (Ps 18B,8-10.15) 2ème lecture (1 Co 12,12-30)

Evangile (Lc 1,1-4 et 4,14-21)

 

 

Messes de la semaine   Pas de messe lundi et jeudi

Tous les dimanches à 17 h dans la crypte de l’église Notre-Dame : récitation du chapelet

 

Rendez-vous de la semaine

 

-Lundi 28 Janvier toute la journée : le père Frédéric BENOIST participera à la journée des délégués diocésains de la pastorale familiale à la Conférences des Evêques

-Lundi 28 Janvier à 18 h 30 à l’Hôtel de Ville : cérémonie des vœux de Monsieur le maire aux responsables religieux de la ville

-Mardi 29 Janvier à 10 h au presbytère : réunion des prêtres de l’unité pastorale de Gagny- Le Raincy – Villemomble

-Mardi 29 Janvier à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des équipes liturgiques

-Mercredi 30 Janvier à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : Rencontre des fiancés du Raincy et Villemomble

Jeudi 31 Janvier le matin : intervention interreligieuse des membres de l’UDPP à lÉcole Blanche de Castille auprès des élèves de Première

-Jeudi 31 Janvier à 20 h 30 : soirée interreligieuse à la synagogue Henri SCHILLI, 19 Allée Chatrian au Raincy – soirée 1 : Tu ne te feras pas d’idoles ! ou l’histoire du « veau d’or »

-Vendredi 1er Février à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : Réunion des parents de l’École Saint-Louis dont les enfants préparent la Première Communion

-Samedi 2 Février à 14 h salle Pierre Lefeuvre : Assemblée Générale de l’Association RESTAURER

DIMANCHE 3 Février 2019 – 4ème dimanche du temps ordinaire

1ère lecture (Jr 1,1.4-5.17-19) Psaume (Ps 70,5-8.15.17.19) 2ème lecture (1 Co 12,31 à 13,13)

Evangile (Lc 4,21-30)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Notre-Dame 

Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame 

Notre-Dame

 

 

Dimanche 3 Février à l’issue de la messe, salle Pierre Lefeuvre : Assemblée paroissiale

 de 12 h à 16 h 30 « Une église missionnaire qui permette à chacun

de faire la rencontre et l’expérience de l’Évangile »

 

Travaux dans l’église Saint-Louis

 

Du Lundi 21 janvier au Lundi 4 Février, l’église Saint-Louis sera fermée en raison de travaux de remise en conformité de l’électricité de l’église et de la réfection de l’éclairage.

 

Ces travaux sont entrepris par les services de la municipalité

 

Par conséquent : les messes de 18 h du Samedi 26 Janvier et du Samedi 2 Février seront célébrées à la crypte de l’église Notre-Dame.

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine

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