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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 19:26

Le baptême implique une réponse personnelle, et non un « copier-coller »

 

Chers frères et sœurs, bonjour !

 

Nous continuons, en ce temps de Pâques, les catéchèses sur le baptême. La signification du baptême ressort clairement de sa célébration, c’est pourquoi nous lui portons notre attention. En considérant les gestes et les paroles de la liturgie, nous pouvons saisir la grâce et l’engagement de ce sacrement, qui est toujours à redécouvrir. Nous en faisons mémoire dans l’aspersion avec l’eau bénite qui peut se faire le dimanche au début de la messe, ainsi que lors du renouvellement des promesses du baptême pendant la Vigile pascale. En effet, ce qui se produit lors de la célébration du baptême suscite une dynamique spirituelle qui traverse toute la vie des baptisés ; c’est le commencement d’un processus qui permet de vivre unis au Christ dans l’Église. C’est pourquoi, retourner à la source de la vie chrétienne nous fait mieux comprendre le don reçu le jour de notre baptême et renouveler notre engagement à y correspondre dans la condition où, aujourd’hui, nous nous trouvons. Renouveler notre engagement, mieux comprendre ce don qu’est le baptême et nous souvenir du jour de notre baptême. Mercredi dernier, j’ai demandé de faire un devoir à la maison et à chacun de nous, de se souvenir du jour de son baptême, quel jour j’ai été baptisé. Je sais que certains d’entre vous le savent, d’autres non ; ceux qui ne le savent pas, qu’ils le demandent à leurs parents, à ces personnes, aux parrains, aux marraines… qu’ils le demandent : « Quelle est la date de mon baptême ? » Parce que le baptême, c’est une renaissance et c’est comme si c’était le second anniversaire. Compris ? Faire ce devoir à la maison, demander : « Quelle est la date de mon baptême ? »

 

Avant tout, dans le rite d’accueil, on demande le nom du candidat, parce que le nom indique l’identité d’une personne. Quand nous nous présentons, nous disons tout de suite notre nom : « Je m’appelle ainsi », pour sortir de l’anonymat, l’anonyme est celui qui n’a pas de nom. Pour sortir de l’anonymat, tout de suite nous disons notre nom. Sans nom, on reste des inconnus, sans droits ni devoirs. Dieu appelle chacun par son nom, en nous aimant personnellement, dans le concret de notre histoire. Le baptême constitue la vocation personnelle à vivre en chrétiens, qui se développera pendant toute la vie. Et il implique une réponse personnelle et non empruntée, avec un « copier-coller ». La vie chrétienne, en effet, est tissée d’une série d’appels et de réponses : Dieu continue de prononcer notre nom au cours des années, en faisant résonner de mille manières son appel à devenir conformes à son Fils Jésus. Le nom est donc important ! C’est très important ! Les parents pensent au nom à donner à leur enfant dès avant sa naissance : cela fait aussi partie de l’attente de l’enfant qui, en son nom propre, aura son identité originale, y compris pour la vie chrétienne liée à Dieu.

 

Certes, devenir chrétien est un don qui vient d’en-haut (cf. Jn 3,2-8). La foi ne peut pas s’acheter, mais demander, oui, et recevoir en don, oui. « Seigneur, offre-moi le don de la foi » est une belle prière ! « Que j’aie la foi » est une belle prière. La demander comme un don, mais on ne peut pas l’acheter, elle se demande. En effet, « le baptême est le sacrement de cette foi avec laquelle les hommes, éclairés par la grâce de l’Esprit-Saint, répondent à l’Évangile du Christ » (Rite du baptême des enfants, Introduction générale, n.3). La formation des catéchumènes et la préparation des parents visent à susciter et à réveiller une foi sincère en réponse à l’Évangile, comme l’écoute de la Parole de Dieu au cours de la célébration du baptême.

Si les catéchumènes adultes manifestent en personne ce qu’ils désirent recevoir en don de la part de l’Église, les enfants sont présentés par leurs parents, avec les parrains et marraines. Le dialogue avec eux leur permet d’exprimer leur volonté que les petits reçoivent le baptême et de dire à l’Église leur intention de le célébrer. « Le signe de croix, que le célébrant et les parents tracent sur le front de leurs enfants, en est l’expression » (Rite du baptême des enfants, Introd. n.16). « Le signe de croix exprime le sceau du Christ sur celui qui va lui appartenir et signifie la grâce de la rédemption que le Christ nous a acquise par le moyen de sa croix » (Catéchisme de l’Église catholique, 1235).

 

Au cours de la cérémonie, nous faisons sur les enfants le signe de croix. Mais je voudrais revenir sur une question dont je vous ai parlé. Nos enfants savent-ils bien faire le signe de croix ? Bien souvent, j’ai vu des enfants qui ne savent pas faire le signe de croix. Et vous, papas, mamans, grands-parents, parrains et marraines, vous devez enseigner à bien faire le signe de croix parce que c’est refaire ce qui a été fait au baptême. Avez-vous bien compris ? Enseigner aux enfants à bien faire le signe de croix. S’ils l’apprennent enfants, ils le feront bien ensuite, quand ils seront grands.

 

La croix est le signe distinctif qui manifeste qui nous sommes : ce que nous disons, ce que nous pensons, regardons, faisons, est sous le signe de la croix, à savoir sous le signe de l’amour de Jésus jusqu’au bout. Les enfants sont marqués sur le front. Les catéchumènes adultes sont marqués aussi sur les sens, par ces paroles : « Recevez le signe de croix sur les oreilles pour écouter la voix du Seigneur », « sur les yeux pour voir la splendeur du visage de Dieu », « sur la bouche pour répondre à la parole de Dieu », « sur la poitrine pour que le Christ habite par le moyen de la foi dans vos cœurs », « sur les épaules pour porter le joug aisé du Christ » (Rite de l’initiation chrétienne des adultes, n.85). On devient chrétien dans la mesure où la croix s’imprime en nous comme une marque « pascale » (cf. Ap 14,1 ; 22,4), en rendant visible, même extérieurement, la manière chrétienne d’aborder la vie. Faire le signe de croix quand nous nous réveillons, avant les repas, devant un danger, pour se défendre contre le mal, le soir avant de dormir, signifie se dire à soi-même et dire aux autres à qui nous appartenons, qui nous voulons être. C’est pourquoi il est si important d’enseigner aux enfants à bien faire le signe de la croix. Et, de même que nous le faisons en entrant dans une Église, nous pouvons le faire aussi à la maison, en conservant dans un petit récipient adapté un peu d’eau bénite – certaines familles le font : ainsi, chaque fois que nous entrons ou sortons, en faisant le signe de croix avec cette eau, nous nous rappelons que nous sommes baptisés. N’oubliez pas, je le redis : enseigner aux enfants à faire le signe de croix.  Pape François catéchèse sur le baptême 18/04/2018

« Il n’ya pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime »

Pour aider nos jeunes dans leur marche à l’amour, notre société leur propose le pire et le meilleur.

En des étalages innombrables, sans cesse renouvelés au fur et à mesure des découvertes techniques, depuis les kiosques à journaux, jusqu’à certains sites Internet, en passant par des jeux vidéo, raves parties et autres Loft Story, on leur propose les chemins de la facilité. Pourtant, c’est vrai aussi, notre société propose d’autres chemins. Combien de jeunes savent se mettre au service du Tiers-Monde, du Quart-Monde, des handicapés ou, plus simplement, de l’alphabétisation, du soutien scolaire, que sais-je encore ?

 

Cette antinomie, ne pensons pas que ce soit notre temps qui l’ait inventée. Elle est vieille comme notre monde. Saint Augustin déjà, au IVe siècle, notait : " Il y a deux amours qui luttent l’un contre l’autre. D’une part, l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu (nous dirions de Dieu et des autres). D’autre part, l’amour de Dieu (nous dirions de Dieu et des autres), jusqu’au mépris de soi. " Ce combat est engagé dans la moindre des rencontres amoureuses. "Je t’aime pour moi ou bien je t’aime pour toi." Ce même combat régit les plus immenses concurrences internationales. Tous les racismes, tous les colonialismes, ouverts ou déguisés, ont ici leur source, la même source qui alimente les conflits conjugaux ou familiaux, à savoir le combat entre les deux amours, l’amour de soi jusqu’au mépris des autres et de Dieu contre l’amour des autres et de Dieu, jusqu’au mépris de soi.

 

Comment se fait-il que Jésus se soit posé si fort en champion du second amour ? Tout simplement parce que cet amour-là est sa nature même. Rappelez-vous.

"Il ne retint pas le rang qui l’égalait à Dieu mais il s’anéantit jusqu’à se faire homme. S’étant fait homme, il s’anéantit plus encore jusqu’à la mort et la mort de la croix." Ce Dieu de tous nos rêves, ce Dieu de la béatitude éternelle, de la toute-puissance absolue, a voulu rejoindre sa bien-aimée, l’humanité. Voilà pourquoi il a renoncé à lui-même et à ses prérogatives divines. S’étant fait homme, il a encore renoncé à ses prérogatives humaines jusqu’à se laisser maltraiter, insulter, condamner injustement et crucifier. L’amour des autres et de Dieu jusqu’au mépris de soi. Seul chemin de la vraie réussite humaine, et quelle réussite ! puisque Dieu a exalté Jésus et l’a élevé au-dessus de tout, dans la résurrection. Jésus, vivant à fond le second amour, ne l’a pas inventé pour autant. L’amour évangélique n’est pas une invention de l’Évangile. Jésus a simplement révélé que cet amour était inscrit au plus profond de la nature humaine depuis la création. Cela explique que tant de personnes qui n’ont pas connu le Christ, savent pourtant vivre de ce second amour. Hélas ! Cet amour se trouve en nous comme enfoui, on pourrait dire enseveli. Jésus est venu le réveiller pour que nous y croyions enfin.

Si Jésus a pu nous montrer cet amour caché en nous comme notre nature profonde et oubliée, c’est parce qu’il nous révélait en même temps que ce même amour était la nature profonde de Dieu. "Dieu est amour" fera-t-il dire à saint Jean. C’est en réconciliant en lui la nature profonde de Dieu et la nature profonde de l’homme qu’il nous révèle le chemin de la véritable réussite de nos vies.

En un temps où beaucoup d’adultes redoutent les jeunes, où notre école se cherche avec angoisse, où nos générations ne réussissent plus à transmettre ce qui a pu les faire vivre, comment ne pas désirer de tous nos efforts que ce combat entre les deux amours soit clairement manifesté et que, sans défaillance, nous soyons nombreux, surtout parmi les éducateurs, à faire le bon choix, parfois héroïque, pour l’amour des autres et de Dieu jusqu’à l’oubli de soi.

Dimanche 29 avril 2018 - Lectures de la messe

 

Première lecture (Ac 9, 26-31)

En ces jours-là, arrivé à Jérusalem, Saul cherchait à se joindre aux disciples, mais tous avaient peur de lui, car ils ne croyaient pas que lui aussi était un disciple. Alors Barnabé le prit avec lui et le présenta aux Apôtres ; il leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment, à Damas, il s’était exprimé avec assurance au nom de Jésus. Dès lors, Saul allait et venait dans Jérusalem avec eux, s’exprimant avec assurance au nom du Seigneur. Il parlait aux Juifs de langue grecque, et discutait avec eux. Mais ceux-ci cherchaient à le supprimer. Mis au courant, les frères l’accompagnèrent jusqu’à Césarée et le firent partir pour Tarse. L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait. – Parole du Seigneur. 

 

Psaume (21 (22), 26b-27, 28-29, 31-32)

Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses. Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ; ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent : « À vous, toujours, la vie et la joie ! » La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur, chaque famille de nations se prosternera devant lui : « Oui, au Seigneur la royauté, le pouvoir sur les nations ! » Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ; on annoncera le Seigneur aux générations à venir. On proclamera sa justice au peuple qui va naître : Voilà son œuvre ! 

 

Deuxième lecture (1 Jn 3, 18-24)

Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. Voilà comment nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous apaiserons notre cœur ; car si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux. Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus-Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit. – Parole du Seigneur. 

 

Évangile (Jn 15, 1-8)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. » – Acclamons la Parole de Dieu. 

CALENDRIER

 

DIMANCHE 29 Avril 2018 – 5ème dimanche de Pâques

1ère lecture (Ac 9,26-31) Psaume. (Ps 21,26-29.31-32) 2ème lecture  (1 Jn 3,18-24) Evangile (Jn 15,1-8)

 

Messes de la semaine

 

- Lundi 30 avril: De la férie: Pas de messe à 9 h

-Mardi 1er mai : De la férie : messe à 9 h

-Mercredi 2 mai : Saint Athanase : messe à 9 h

-Jeudi 3 mai : Saint Philippe et saint Jacques : messe à 9 h

-Vendredi  4 mai : De la férie : messe à 9 h

-Samedi 5 mai : De la férie: messe à 9 h - Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h.

 Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h

 

Rendez-vous de la semaine

 

 

-Vendredi 4 Mai à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : rencontre des parents dont les enfants feront la première communion et profession de foi

-Samedi 5 Mai à 19 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre des lycéens 4ème-3 ème » 

DIMANCHE 6 Mai 2018 – 6ème dimanche de Pâques

1ère lecture (Ac 10,25-26.34-35.44-48) Psaume. (Ps 97,1-4) 2ème lecture  (1 Jn 4,7-10)

Evangile (Jn 15,9-17)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis – Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

 

 

Dimanche 6 mai de 11 h 15 à 12 h 15 à l’issue de la messe : Assemblée paroissiale dans l’église :

-Présentation des comptes de la paroisse et des projets pastoraux de la paroisse

 

 

Jeudi 10 Mai – Ascension

 

Accueil de la communauté

réunionnaise à la fin de la

messe.

Apéritif  sur le parvis de  l’église Notre-Dame.

                Visite de l’église et déjeuner Salle Pierre Lefeuvre

Pèlerinage à Rome, Assise et les ermitages

Du mardi 23 au mardi 30 octobre 2018

Accompagné par le Père Frédéric BENOIST

 

Grandet Tours

52, rue Pascal – 75013 PARIS - Tél : 01.45.35.66.01 - www.grandettours.com

Email : info@grandettours.com - Lic. IM 075100178

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine

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