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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 20:06

Angélus: du 31 Décembre 2017 : les parents sont les gardiens de la vie des enfants, pas les propriétaires

« Dieu seul est le Seigneur de l’histoire » (Traduction intégrale)

Chers frères et sœurs, bonjour !

En ce premier dimanche après Noël, nous célébrons la Sainte Famille de Nazareth, et l’Evangile nous invite à réfléchir à l’expérience vécue par Marie, Joseph et Jésus, tandis qu’ils grandissent ensemble comme famille dans l’amour réciproque et dans la confiance en Dieu. Le rite accompli par Marie et Joseph avec l’offrande de leur fils Jésus à Dieu est l’expression de cette confiance : ils « l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur » (Lc 2,22), comme le demandait la loi mosaïque. Les parents de Jésus vont au temple pour attester que leur fils appartient à Dieu et qu’ils sont les gardiens de sa vie et non pas les propriétaires. Et cela nous fait réfléchir. Tous les parents sont gardiens de la vie des enfants, non pas les propriétaires, et ils doivent les aider à grandir, à mûrir.

Ce geste souligne que Dieu seul est le Seigneur de l’histoire individuelle et familiale ; tout nous vient de Lui. Chaque famille est appelée à reconnaître ce primat, en le protégeant et en éduquant ses enfants à s’ouvrir à Dieu qui est la source même de la vie. Le secret de la jeunesse intérieure tient là, comme il est témoigné paradoxalement dans l’Evangile par un couple de personnes âgées, Syméon e Anne. Le vieux Syméon, en particulier, inspiré par l’Esprit-Saint, dit à propos de l’enfant Jésus : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction […] ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre » (vv. 34-35).

Ces paroles prophétiques révèlent que Jésus est venu pour faire tomber les fausses images que nous nous faisons de Dieu et aussi de nous-mêmes ; pour “contredire” les sécurités mondaines sur lesquelles nous prétendons nous appuyer ; pour nous faire “renaître” à un chemin humain et chrétien authentique, fondé sur les valeurs de l’Evangile. Il n’y a pas de situation familiale qui soit exclue de ce nouveau chemin de renaissance et de résurrection. Chaque fois que les familles, même celles qui sont blessées et marquées par des fragilités, des échecs et des difficultés, reviennent à la source de l’expérience chrétienne, s’ouvrent de nouvelles voies et des possibilités imprévues. Le récit évangélique du jour relate que Marie et Joseph, « lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.» (vv. 39-40).

Une des grandes joies de la famille est la croissance des enfants. Ils sont destinés à se développer et à se fortifier, à acquérir la sagesse et à accueillir la grâce de Dieu, comme cela est arrivé à Jésus. Il est vraiment l’un de nous : le Fils de Dieu se fait enfant, il accepte de grandir, de se fortifier, il est plein de sagesse et la grâce de Dieu est sur Lui. Marie et Joseph ont la joie de voir tout cela dans leur enfant ; et c’est la mission vers laquelle est orientée la famille : créer les conditions favorables pour la croissance harmonieuse et complète des enfants, afin qu’ils puissent vivre une vie bonne, digne de Dieu et constructive pour le monde.

Et c’est le souhait que j’adresse à toutes les familles, en l’accompagnant de l’invocation à Marie, Reine de la Famille.

DE L’ENFANCE A LA RESURRECTION, LE SALUT DES NATIONS

 

1 ère lecture (Is 60, 1) Psaume. (Ps 71,1-2.7-8.10-13) 2 ème lecture (Ep 3,2-3a.5-6) Evangile (Mt 2,1-12)

 

En lisant cet épisode de l’enfance de Jésus, il faut aller au-delà du genre littéraire utilisé par saint Matthieu. En réalité, le récit des faits rapportés par lui devient un récit théologique élaboré à la lumière du mystère pascal.

Une lecture attentive nous le fait découvrir par plusieurs détails. Ils nous ouvrent une lecture plus large que le merveilleux immédiat de cette « épiphanie », même si elle se situe dans le prolongement du prophète Isaïe. Le titre de « Rois des Juifs », par lequel les mages désignent le nouveau-né, réapparaîtra dans la bouche de Pilate au moment du procès de Jésus et de sera l’inscription de l’écriteau de la croix. Devant ce même questionnement de la part des mages, le roi et les prêtres ne dépassent pas leur interprétation humaine de l’Ecriture. Et ce sont les païens, les nations, qui iront jusqu’au seuil du mystère. Cette attitude des interlocuteurs des mages rejoint celle des chefs juifs durant la vie publique et la Passion de Jésus. La manifestation de Jésus aux mages est ainsi le commencement et le germe de la manifestation plénière qui se déploiera dans la mort et la résurrection du Christ, manifestation qui éclatera au matin de la Pentecôte.

Il ne faut pas non plus réduire la visite des mages à une aimable scène un peu folklorique permettant de mettre un peu de couleur dans les crèches. Saint Matthieu marque la nouveauté radicale que Jésus révèle dans sa mission de salut et que saint Paul souligne dans toute sa prédication. Le passage de la lettre aux Ephésiens le rappelle aujourd’hui : les païens ont accès au salut sans être fils d’Israël. A la question des mages, le pouvoir religieux et les scribes répondent sans hésitation : le Messie doit naître à Bethléem. Il leur suffit de s’appuyer sur la connaissance des Ecritures. Mais ils jugent inutile de vérifier le fait dont on vient de les mettre au courant. S’ils ont la connaissance de ce qu’en dit le prophète, ils ne jugent pas utile de se mettre en route à la rencontre de celui dont ils viennent de parler. Ils restent figés et enfermés dans leurs certitudes, comme ils le seront tout au long du ministère de Jésus. « Ils disent et ne font pas », dira plus tard Jésus à leur propos. De leur côté, les mages païens qui cherchent la vérité, se renseignent auprès de ceux qui leur paraissent les plus aptes à les éclairer au moment où l’étoile n’est plus là pour éclairer leur chemin. Quand on leur indique une orientation possible pour la trouver, ils reprennent leur recherche.

A Bethléem, la « synagogue » en sera absente. En offrant au nouveau-né l’hommage des nations lointaines, les mages païens réalisent, par leur comportement, les prophéties messianiques qu’attendaient les juifs croyants. Païens de bonne volonté, les mages préfigurent tous ceux qui accèderont à la Bonne Nouvelle du salut universel en acceptant de vivre la vérité qu’ils ont découverts, même partiellement.

Lorsque nous méditons aujourd’hui cette manifestation universelle de Dieu, c’est-à-dire la révélation de son dessein de salut pour tous les hommes, nous ne pouvons faire autre chose que de nous demander, à notre tour, comment nous l’accueillons. Parler de salut universel, ce n’est pas seulement évoquer une vague espérance spiritualiste qui, dans une pieuse confusion, regrouperait toutes sortes de courants plus ou moins religieux ou philosophiques, Jésus n’étant alors que l’image symbolique privilégiée. Le salut est une réalité dont la souche est en Jésus, le Christ. Dans le même temps, il ne se greffe pas que sur la seule Promesse et la seule Alliance d’Israël. C’est parce qu’il est pleinement homme que le Christ peut être le sauveur de tous les hommes. Les racines même du salut sont dans l’humanité plénière de Jésus. C’est elle qui est universelle et qui assume tous les hommes, de tous les temps, de toute race, de tout pays et de toutes cultures. Les mages nous révèlent ainsi que tous les hommes peuvent accéder à la foi au travers des signes qu’ils reçoivent de Dieu. Il faut les vérifier sans doute, mais il faut surtout en tirer les conséquences. Comme eux nous devons nous mettre en route quand Dieu nous fait signe.

Dimanche 7 janvier 2018 - L'Épiphanie du Seigneur Solennité - Lectures de la messe

 

Première lecture (Is 60, 1-6)

Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît. Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore. Lève les yeux alentour, et regarde : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ; tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur la hanche. Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera. Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi, vers toi viendront les richesses des nations. En grand nombre, des chameaux t’envahiront, de jeunes chameaux de Madiane et d’Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l’or et l’encens ; ils annonceront les exploits du Seigneur. Parole du Seigneur.

 

Psaume (71 (72), 1-2, 7-8, 10-11, 12-13)

Dieu, donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice. Qu’il gouverne ton peuple avec justice, qu’il fasse droit aux malheureux ! En ces jours-là, fleurira la justice, grande paix jusqu’à la fin des lunes ! Qu’il domine de la mer à la mer, et du Fleuve jusqu’au bout de la terre ! Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents. Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande. Tous les rois se prosterneront devant lui, tous les pays le serviront. Il délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours. Il aura souci du faible et du pauvre, du pauvre dont il sauve la vie.

 

Deuxième lecture (Ep 3, 2-3a.5-6)

Frères, vous avez appris, je pense, en quoi consiste la grâce que Dieu m’a donnée pour vous : par révélation, il m’a fait connaître le mystère. Ce mystère n’avait pas été porté à la connaissance des hommes des générations passées, comme il a été révélé maintenant à ses saints Apôtres et aux prophètes, dans l’Esprit. Ce mystère, c’est que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile. Parole du Seigneur.

 

Évangile (Mt 2, 1-12)

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. Acclamons la Parole de Dieu.

CALENDRIER

 

Messes de la semaine

- Lundi 8 Janvier : Baptême du Seigneur : Messe à 9 h

-Mardi 9 Janvier : de la férie : messe à 9 h

-Mercredi 10 Janvier : de le férie : messe à 9 h

-Jeudi 11 Janvier : de la férie : messe à 9 h

-Vendredi 12 Janvier : de la férie : pas de messe à 9 h

-Samedi 13 Janvier : De la sainte Vierge : messe à 9 h - Adoration du Saint-Sacrement de 9 h 30 à 12 h. Un prêtre se tient dans l’église pour les confessions de 10 h à 12 h.

 

Rendez-vous de la semaine

 

- Mardi 9 Janvier à 20 h 30 au presbytère : réunion de l’Equipe d’Animation Paroissiale

-Mercredi 10 Janvier à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des équipes liturgiques

-Jeudi 11 janvier à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion du groupe biblique œcuménique

 

Vendredi 12 Janvier de 9 h à 12 h 30 : intervention des membres de l’Udpp auprès des classes de première du lycée professionnel Jeanne la Lorraine

 

-Vendredi 12 Janvier à 20 h 30 salle Pierre Lefeuvre : réunion des catéchistes de la paroisse

-Dimanche 14 Janvier de 9 h à 17 h salle Pierre Lefeuvre : rencontre diocésaine des séparés divorcés divorcés remariés

 

Dimanche 14 Janvier 2018 à 16 h en l’Eglise Notre-Dame : Concert de musique baroque et musique contempo-raine par le QUINTET : Natacha ABENSUR (percussions), Raphaëlle ROSE (flûte traversière), Jean-Baptiste LASSERRE (orgue), Johann PREEL et Julien ROBLET (trompettes) au profit des travaux de restauration du clocher de l’église Notre-Dame du Raincy

 

 

DIMANCHE 7 Janvier 2017 Epiphanie du Seigneur, Solennité

1 ère lecture (Is 60, 1) Psaume. (Ps 71,1-2.7-8.10-13) 2 ème lecture (Ep 3,2-3a.5-6) Evangile (Mt 2,1-12)

 

 

DIMANCHE 14 Janvier 2017 2 ème dimanche du temps ordinaire

1 ère lecture (1 S 3,3b-10.19) Psaume. (Ps 39.24.7-11) 2 ème lecture (1 Co 6,13b-15a.17-20)

Evangile (Jn 1,35-42)

Messe anticipée le samedi à 18 h à Saint-Louis - Dimanche à 10 h 30 messe à Notre-Dame

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine

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