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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 17:20

Monseigneur d'Ornellas réagit au rejet d'« Un de nous »

Le 28 mai 2014, la Commission européenne a rejeté la proposition faite par l'initiative européenne « Un de nous ». Celle-ci visait à prendre des mesures pour interdire le financement d'activités de recherche sur les cellules souches présupposant la destruction d'embryons humains. Elle avait pourtant reçu le soutien de plus de 1,7 million de citoyens européens. Réaction de Mgr Pierre d'Ornellas, archevêque de Rennes.

Comment accueillez-vous cette nouvelle ?

Comme un refus de débat. Le texte de la Commission me paraît une auto-justification : ce qu'elle fait est parfait, rien à changer ! Pourtant, plus d' 1,7 million de citoyens européens se sont exprimés, selon la possibilité que leur donne le Traité de Lisbonne dont l'esprit est de renforcer la démocratie en Europe. Or, la Commission semble leur dire : vous n'avez rien compris, vous vous êtes exprimés pour rien ! C'est un mauvais signal donné à la démocratie. En agissant ainsi, la Commission fait le lit de l'euroscepticisme. Elle donne l'impression d'avoir peur de la réflexion de 1,7 million de citoyens, d'une Europe qui est une technique juridique sans âme ni pensée. Une vision de l'homme et de la recherche scientifique s'est exprimée par cette Initiative Citoyenne. Pourquoi la Commission ne la soumet-elle pas aux parlementaires, quitte à l'assortir de son avis ? Le Parlement n'examine-t-il que les projets législatifs qui plaisent aux technocrates non élus de la Commission ? Les parlementaires, tous élus, sont les premiers intéressés par la pensée de plus de 1 700 000 citoyens.

Comment continuer « à promouvoir à l'avenir les principes qui sous-tendent cette initiative ainsi que les mesures proposées, tant au niveau de l'UE qu'au niveau des Etats membres » ?

Cette Initiative citoyenne est la première d'une telle envergure. J'espère que des outils juridiques le permettront qu'elle soit prise en considération. La destruction délibérée de l'embryon humain pose un problème éthique ! Les États membres en sont conscients : le Code civil français précise que la dignité de l'être humain doit être respectée dès le début de sa vie ; la Loi fondamentale allemande stipule que la vie humaine est inviolable, etc… Cela pose la question de la recherche scientifique qui détruit l'embryon humain : a-t-elle en elle-même une éthique ? Depuis Nuremberg, on sait qu'il est impossible de faire une recherche sur l'être humain vulnérable sans son consentement éclairé. Depuis, on « fabrique » des embryons humains. Non sans « inquiétude éthique », pour reprendre Lévinas. L'Europe redorerait son blason si elle permettait que cette « inquiétude éthique » s'exprime dans un débat qui ne soit pas guidé par les intérêts économiques ni par la technique juridique. À refouler l'inquiétude éthique, on engendre des maux imprévus.

Quel regard portez-vous sur les avancées scientifiques ?

La recherche qui vise à guérir des maladies est à encourager. Mais la recherche sur le sens de l'éthique est aussi à promouvoir. L'éthique n'empêche pas le progrès. Au contraire, elle ouvre des chemins pour une croissance dans le bien de l'être humain, sans en privilégier plus que d'autres, mais en prêtant attention aux plus fragiles. L'éthique vient d'une vision de l'homme, de son bonheur, de sa vocation sur terre et au-delà. Elle précède la vision scientifique. Dieu est bon. Sa bonté se reflète dans la réalité qu'observe la science. Celle-ci peine devant l'admirable complexité du réel. Son labeur témoigne que la bonté de Dieu est toujours plus grande. Celle-ci se reflète aussi dans l'éthique : les justes voies de la liberté sont d'étonnantes sources de joie et de courage pour affronter les défis dont nous sommes responsables : trouver dans la nature de quoi guérir nos frères et sœurs malades, et de quoi les accompagner avec respect et délicatesse sans qu'ils souffrent lorsque nous ne savons pas encore les guérir.

Pourquoi donc la solennité de la Trinité ?

1 ère lecture (Ex 34,4b-6.8-9) Psaume (Ct : Dn 3,52-56 [AT 40] 2 ème lecture (2 Co 13,11-13) Evangile (Jn 3,16-18)

La solennité de la Trinité a-t-elle un sens ? Toute notre foi de chrétien n’est-elle pas trinitaire ? La Trinité est au cœur du mystère de la vie divine que nous célébrons dans chacune de nos liturgies, quelles qu’elles soient. Comme chrétiens, nous sommes invités à écouter et suivre Jésus. Que nous dit-il ? Il nous désigne Dieu comme étant son Père. Il révèle et accomplit le dessein de Dieu, il manifeste l’unité profonde en entre lui et Dieu : « Père que tous soient un comme Toi tu es en moi et moi en Toi (Jean 17,21). Il nous dit que tout ce qu’il accomplit est la volonté du Père. « Personne ne connaît le Père sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler » (Matthieu 11,27).

Jésus va encore plus loin. Il nous dit : « je vous enverrai un défenseur, l’Esprit de Vérité (Jean 16,5) et il vous fera tout connaître ». La connaissance, c’est à dire la relation, avec Dieu, avec Jésus est le don et la manifestation de l’Esprit Saint en nous. Ce mot défenseur m’intrigue toujours… La rencontre de Dieu serait-elle alors un combat ? En réfléchissant bien … sans doute. Combat contre l’oubli de Dieu, de sa présence, de sa force, de son amour. Combat pour ne pas faire de Jésus un simple héro des temps anciens par ses paroles et ses actes, mais celui qui est vivant et à l’œuvre, dans notre monde, dans l’Eglise et dans nos vies. Pour cela il nous faut invoquer l’Esprit Saint, comme Jésus l’a fait auprès de son Père, comme le Père l’a fait pour donner force à son Fils. Alors, invoquons cet Esprit Saint sur les enfants qui ce matin reçoivent pour la première fois le corps du Christ en nourriture. Ce n’est pas un acte héroïque, machinal, conventionnel des catholiques. C’est la manifestation d’un acte d’amour réciproque : celui de Dieu et de Jésus envers chacun de nous, celui de l’homme qui ose dire à Dieu et à Jésus : « à qui irions-nous Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle (Jean 6,71). L’amour ne se construit jamais sans un pilier celui de la fidélité. La fidélité de Dieu n’est plus à démontrer… et la nôtre ? …

Chers parents, chers enfants, chers chrétiens, ne passons pas à coté de ce signe de l’amour que Jésus nous adresse ce matin. Renouvelons-le dans la prière quotidienne à sa Parole et dans la fidélité au don de sa vie dans l’eucharistie. Nous le savons trop bien : aucune messe ne reste sans effet en nous. Elle nous fait du bien… et pourquoi donc n’est-elle pas l’une de nos priorités du dimanche ? En priant ce matin avec nos enfants, nous invoquons l’Esprit Saint, pour qu’elle le devienne de semaine en semaine davantage. Soutenons-nous et encourageons-nous les uns et les autres dans une telle démarche.

Père Frédéric Benoist

1ère lecture : Le Dieu tendre et miséricordieux se révèle à son peuple

Lecture du livre de l'Exode

Moïse se leva de bon matin, et il gravit la montagne du Sinaï comme le Seigneur le lui avait ordonné. Le Seigneur descendit dans la nuée et vint se placer auprès de Moïse. Il proclama lui-même son nom ; il passa devant Moïse et proclama : « YAHVÉ, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d'amour et de fidélité. » Aussitôt Moïse se prosterna jusqu'à terre, et il dit : « S'il est vrai, Seigneur, que j'ai trouvé grâce devant toi, daigne marcher au milieu de nous. Oui, c'est un peuple à la tête dure ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous un peuple qui t'appartienne.»

Psaume :

R/ À toi, louange et gloire éternellement!

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères :

R/ À toi, louange et gloire éternellement !

Béni soit le nom très saint de ta gloire :

R/ À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire :

R/ À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu sur le trône de ton règne :

R/ À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes :

R/ À toi, louange et gloire éternellement !

Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim :

R/ À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu au firmament, dans le ciel :

R/ À toi, louange et gloire éternellement !

2ème lecture : Dans l’amour trinitaire

Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères, soyez dans la joie, cherchez la perfection, encouragez-vous, soyez d'accord entre vous, vivez en paix, et le Dieu d'amour et de paix sera avec vous. Exprimez votre amitié en échangeant le baiser de paix. Tous les fidèles vous disent leur amitié. Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communion de l'Esprit Saint soient avec vous tous.

Evangile : « Dieu a tant aimé le monde...»

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit : au Dieu qui est, qui était et qui vient ! Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean

Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

CALENDRIER

  • Messe tous les jours à 9 h précédée de l’office des Laudes à 8 h 45
  • Tous les samedis matin de 11 h à 12 h 15 un prêtre se tient dans l’église Notre-Dame pour accueillir une démarche du sacrement de réconciliation
  • Adoration du Saint-Sacrement tous les samedis de 9h30 à 12h à la crypte

DIMANCHE 15 juin 2014 – SAINTE TRINITE, solennité

1 ère lecture (Ex 34,4b-6.8-9) Psaume (Ct : Dn 3,52-56 [AT 40] 2 ème lecture (2 Co 13,11-13)

Evangile (Jn 3,16-18)

  • Lundi 16 juin : De la férie
  • Mardi 17 juin : De la férie
  • Mercredi 18 juin : De la férie
  • A 11 h à l’église Saint-Louis : célébration du 150 ème anniversaire des Servites de Marie
  • Jeudi 19 juin : De la férie
  • Vendredi 20 juin : De la férie

A 20 h 30 à la Maison diocésaine, 6 avenue Pasteur à Bondy : Conférence : « les études du Genre (« le Gender ») : Inquiétude de société, question pour un chrétien »

Faite et animée par le Docteur Christian Flavigny, psychiatre et psychanalyste

  • Samedi 21 juin : Saint Louis de Gonzague
  • De 10 h à 12 h à l’église Notre-Dame : rencontre avec l’association Art, Culture et Foi

DIMANCHE 22 juin 2014 – SAINT SACREMENT DU CORPS

ET DU SANG DU CHRIST, solennité

1 ère lecture (Dt 8,2-3.14b-16a) Psaume (Ps 147, 12-15.19-20] 2 ème lecture (1 Co 10,16-17)

Evangile (Jn 6,51-58

Messe anticipée : samedi à 18 h 30

Messe à 9 h à Saint-Louis et à 10 h 30 à Notre-Dame

FETE DE FIN D’ANNEE : Buffet champêtre paroissial et à 16 h concert dans l’église avec l’octuor « Tutti Canti » dirigé par Catherine Lassale

A noter : Le Jeudi 19 Juin de 17 h à 19 h et le mardi 24 Juin de 10 h à 12 h : des repérages techniques et liturgiques sont prévus pour l’organisation de la messe télévisée du 7 Septembre, aussi nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée dans l’église.

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Published by paroisse du Raincy - dans Feuilles de semaine

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